Hadjar applaudit le rythme impressionnant de Racing Bulls mais redoute la pluie à Zandvoort

Isack Hadjar est heureux de voir la saison 2025 de F1 reprendre ses droits après quatre semaines de pause. Le pilote Racing Bulls se rend à Zandvoort avec l’envie de marquer des points et de concrétiser les bonnes performances de la VCARB 02.

La saison du Français est frustrante car lui et son équipe ont manqué plusieurs bons résultats, notamment à cause de la stratégie. Auteur d’un seul point en cinq courses, il veut désormais se relancer mais craint un week-end compliqué par la pluie aux Pays-Bas.

"Je suis très impatient de reprendre la compétition après quelques semaines de pause estivale. Zandvoort est un circuit sur lequel j’ai vraiment hâte de courir en F1, car c’est l’un de ceux que j’apprécie particulièrement. Lors des dernières courses, en termes de performances, la vitesse pure était incroyable, même si nous n’avons pas marqué de points" note Hadjar.

 

"Il semble que le week-end aux Pays-Bas sera marqué par des conditions météorologiques mitigées, ce qui rendra la tâche difficile. Il reste 10 courses à disputer dans cette seconde moitié de saison et nous sommes prêts à donner le meilleur de nous-mêmes. Je veux retrouver notre place et me battre pour marquer des points."

Liam Lawson est quant à lui prêt à revenir sur les lieux de ses débuts en Formule 1, il y a deux ans, où il avait pris le relais de Daniel Ricciardo blessé en milieu de week-end et avait connu un véritable déluge : "Je me sens revigoré et prêt à reprendre la piste après quelques semaines de repos pour recharger mes batteries."

"Je suis impatient de me rendre à Zandvoort, un circuit où j’ai fait mes débuts en F1. Je me souviens que cela avait été très difficile, et vu les prévisions météo pour ce week-end, cela risque d’être encore une fois un défi. C’est formidable d’entamer la deuxième moitié de la saison après une fin de première moitié solide, je suis donc prêt à revenir sur le circuit."

Tim Goss, le directeur technique de l’équipe, fait le point sur les défis représentés par le circuit, mais aussi sur les atouts de la monoplace de Faenza : "Après la pause estivale, nous reprenons la compétition pour les dernières courses européennes. Le circuit de Zandvoort est l’un des plus anciens du calendrier."

"Il serpente à travers les dunes de sable du littoral, non loin d’Amsterdam. En plus de ses sensations dignes d’un grand huit, il comporte deux virages fortement inclinés, l’un au début et l’autre à la fin du tour, ce qui le rend unique parmi les circuits de F1. Il est étroit et sinueux, ce qui rend les dépassements plus difficiles."

"Le rythme des qualifications et la stratégie de course prennent donc une importance particulière. La VCARB 02 a bien fonctionné lors des dernières courses et nous sommes impatients de reprendre le volant et d’obtenir d’excellents résultats lors de la deuxième moitié de la saison."

 

Officiel : McLaren F1 adopte et annonce un sponsor titre pour 2026

 

McLaren Racing a annoncé aujourd’hui que Mastercard deviendra le partenaire officiel de l’écurie de Formule 1 McLaren à partir de 2026.

Dès la saison prochaine, l’équipe s’appellera officiellement McLaren Mastercard Formula 1 Team, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère passionnante pour l’écurie.

Pour célébrer ce partenariat historique, Mastercard organise un événement exclusif en direct pour les fans, ce mercredi 27 août au soir, à Amsterdam. Cet événement précède le Grand Prix des Pays-Bas prévu ce week-end et offrira un programme exceptionnel : des apparitions des pilotes de la Formule 1 McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri, des concerts, et bien d’autres surprises.

 

 

"Personne n'est plus important pour nous que nos incroyables fans. C'est pourquoi je suis ravi d'ouvrir ce nouveau chapitre de notre partenariat avec Mastercard. À notre grande famille Papaya à travers le monde, nous faisons cette promesse : nous continuerons à faire de vous notre priorité, à vous rapprocher encore davantage de l'équipe, et à vous offrir des expériences inoubliables," a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren Racing.

"Mastercard est un partenaire exceptionnel qui partage nos valeurs et notre passion. Son rôle en tant que partenaire titre nous donne l'élan parfait pour continuer à exceller, tant sur la piste qu'en dehors."

Raja Rajamannar, Directeur Marketing et Communication de Mastercard, a ajouté : "Notre partenariat a toujours placé les fans au cœur de notre démarche, dès le premier jour. Devenir le partenaire officiel de l'écurie de Formule 1 McLaren renforce encore cet engagement."

"McLaren Racing représente l'excellence en innovation, précision et performance, des valeurs qui résonnent profondément avec les nôtres. Nous repoussons les limites pour offrir des expériences exceptionnelles. Des initiatives comme Team Priceless incarnent parfaitement cet esprit et donnent aux fans de nombreuses raisons d'attendre cette saison – et les suivantes – avec enthousiasme."

 

Hamilton rassure et promet de ’persévérer, même dans les moments difficiles’

Lewis Hamilton s’est exprimé sur ses réseaux sociaux avant le GP des Pays-Bas ce week-end.

Le pilote Ferrari a promis de "persévérer, même dans les moments difficiles" dans un message publié pour ses fans avant la reprise de la Formule 1 à Zandvoort.

Le Britannique avait affiché un moral au plus bas lors du dernier Grand Prix en Hongrie, après une nouvelle performance décevante de sa part. Il a en effet subi une élimination en Q2.

C’est ce qui a conduit à un commentaire choquant après les qualifications, selon lequel Ferrari devrait "changer de pilote" après sa performance, se qualifiant de nul et inutile, Leclerc ayant signé la pole position avec la Ferrari SF-25.

Mais avant le Grand Prix des Pays-Bas, Hamilton a tenu à rassurer avec un sentiment de motivation retrouvée dans un de ses messages typiques qui se veut toujours très global.

"Je suis toujours si reconnaissant d’avoir eu ce moment de pause, de cette opportunité de me reposer et de me ressourcer."

"J’ai beaucoup réfléchi. Chacun d’entre nous est confronté à tant d’épreuves, tant individuellement que mondialement."

"Il est si important d’accueillir la lumière de la vérité et de l’amour et de prendre soin de soi afin de mieux prendre soin des autres."

"Nous ne pouvons pas détourner le regard. Nous devons persévérer, même dans les moments difficiles."

McLaren F1 : ’ça va finir par exploser’ entre Norris et Piastri

 

Voilà la Formule 1 lancée dans un sprint final de 10 courses en trois mois, pour désigner un nouveau champion du monde.

Oscar Piastri ou Lando Norris, qui sera sacré cette saison ? Les pilotes McLaren F1 disposent d’un net avantage sur Verstappen et sa Red Bull, laissant peu de doute qu’un Australien ou un Britannique sera couronné.

Les fans de F1 attendent de voir comment cette bataille se déroulera. McLaren a promis de ne pas intervenir sauf si la rivalité entre les deux pilotes devient ingérable.

Avant la reprise ce week-end à Zandvoort, quelles sont les prédictions ?

Pour Günther Steiner, le favori est clair : "Oscar Piastri. Il est plus régulier, calme et fait moins d’erreurs que Lando. De plus, il bénéficie des conseils de Mark Webber, un atout précieux."

Steiner prévoit une intensification de la lutte pour le titre : "Ils ont déjà frôlé la collision plusieurs fois. Avec les petites erreurs de Lando, un accrochage semble presque inévitable."

David Coulthard estime que cette rivalité sera marquée par une animosité naturelle : "Ce ne sont pas des amis mais des rivaux. Votre succès est son échec, et vice-versa. C’est une relation volatile, difficile à gérer pour une équipe."

Il avertit : "Cette tension finira par déborder chez McLaren. L’un des deux sera champion cette année, sans garantie d’une autre chance avec les réglementations qui changent."

Johnny Herbert reconnaît que Verstappen est hors de la lutte pour le titre, mais il pourrait influencer le duel en prenant des points lors de certaines courses.

Il estime que le mental sera déterminant entre Norris et Piastri : "Les deux sont jeunes mais progresseront, comme les grands avant eux. Leur duel sera crucial en fin de saison."

McLaren assure qu’il n’y aura pas de rivalité à la Prost-Senna, mais Christian Danner reste sceptique. "La tension monte. Leur voiture est performante sur tous les terrains, mais la dynamique entre eux rappelle les luttes passées comme Hamilton-Rosberg."

Il conclut : "Il y a déjà eu un accrochage à Montréal. Quand un titre est en jeu, le plaisir fait place à la pression. Tout le monde progresse, mais cette tension finira par exploser."

 

Présentation et horaires du GP des Pays-Bas 2025 de F1

 

Après une pause de quatre semaines, la F1 reprend enfin avec le Grand Prix des Pays-Bas qui se déroulera ce week-end à Zandvoort. Cette 15ᵉ manche de la saison marque également le début d'un doublé de courses, puisqu'elle sera suivie par la course de Monza, ultime rendez-vous européen de la saison 2025.

La météo pourrait jouer les trouble-fêtes à Zandvoort, comme cela arrive fréquemment ces dernières années. Le circuit, déjà réputé pour sa technicité, promet un week-end délicat avec ses abords bordés de graviers et de murs, prêts à punir la moindre erreur.

Max Verstappen revient sur ses terres, mais pour la première fois depuis l’intégration du Grand Prix des Pays-Bas au calendrier, il n’arrive pas dans la peau du favori. Avec les récents soucis de Red Bull et ses maigres deux points récoltés en Hongrie avant la pause estivale, il cherchera surtout à limiter les dégâts. Pourtant, le pilote néerlandais a prouvé à maintes reprises sa capacité à tirer parti de circonstances défavorables.

Les particularités du tracé

C'est la quatrième édition de la Formule 1 sur ce tracé modernisé du circuit de Zandvoort. Originellement plus long et plus rapide, le circuit a été raccourci et rénové en 1999, avant d’être adapté par Dromo pour accueillir de nouveau la F1 à partir de 2021.

Le dernier passage de la catégorie reine à Zandvoort remontait à 1985, époque où les courbes étaient bien différentes. Les virages 3 et 14, respectivement nommés Hugenholtz et Arie Luyendyk, ont depuis été reconfigurés avec un banking prononcé. Cette modification, notamment pour la courbe finale, a pour but d’augmenter la vitesse sur la ligne droite de départ/arrivée.

L’un des principaux défis de ce circuit réside dans la gestion des pneus, constamment sollicités par une série de virages exigeants. Le virage 7, notamment, se prend à près de 260 km/h et soumet les pilotes à une force de 5g. Les enchaînements des virages 8 et 9, eux aussi rapides et techniques, testent les limites des voitures et des pilotes.

Enfin, le virage de Tarzan, première courbe du circuit, offre plusieurs trajectoires possibles et peut être le théâtre de belles batailles en piste. Cependant, les larges zones de graviers qui bordent le tracé sont sans pitié : la moindre erreur pourrait envoyer les pilotes directement hors course.

 

 

Les forces en présence

Après la domination écrasante de Lando Norris l’année dernière, et au vu des récents doublés impressionnants de McLaren, il est difficile d’imaginer que l’équipe de Woking ne sera pas une fois de plus en tête à Zandvoort. Cependant, l’incertitude demeure quant à savoir si ce sera le Britannique ou Oscar Piastri qui prendra l’ascendant.

Derrière McLaren, sur ce circuit sinueux, on peut s’attendre à ce que Ferrari affiche de meilleures performances que Red Bull et Mercedes. Toutefois, Mercedes pourrait bénéficier des prévisions de températures modérées, qui joueront en sa faveur.

Plus loin dans le peloton, Aston Martin cherchera à confirmer le regain de forme observé en Hongrie. La bataille s’intensifiera également entre Williams, Sauber, et Racing Bulls. Ces quatre équipes se tiennent dans un mouchoir de poche, avec seulement 25 points d’écart, et à peine sept points séparant Aston Martin, Sauber, et Racing Bulls. En d’autres termes, une lutte acharnée et imprévisible nous attend.

 

Cadillac F1 est prête à annoncer un duo Bottas - Perez pour 2026

 

Cadillac F1 est sur le point de dévoiler les noms de ses deux pilotes pour la saison 2026, marquant ainsi ses débuts historiques en Formule 1.

Il y a quelques jours, nous vous rapportions que Cadillac avait retenu Valtteri Bottas comme premier pilote, un accord finalisé avant la pause estivale. Désormais, la filiale de General Motors a également conclu un contrat avec Sergio Perez.

Le retour du pilote mexicain en F1 pour la saison prochaine se confirme, créant un duo expérimenté et prometteur avec Bottas. Cadillac devrait officialiser l'engagement de Bottas et Perez dans les jours à venir.

Cette décision met fin aux espoirs de plusieurs jeunes talents, tels que Felipe Drugovich ou Jak Crawford, qui espéraient intégrer l'écurie américaine.

Mick Schumacher, de son côté, pourrait trouver sa place en tant que pilote de réserve. Il pourrait également participer au programme d'endurance de Cadillac, notamment aux 24 Heures du Mans, en remplacement de Jenson Button.

 

Verstappen et Wolff se rencontrent à nouveau en Sardaigne

 

C’est confirmé cette fois, et ils n’ont pas cherché à le cacher, probablement pour amuser les photographes présents : Max Verstappen et Toto Wolff ont été aperçus en vacances ensemble sur le yacht du patron de Mercedes F1 en Sardaigne. C'est déjà leur deuxième apparition estivale de ce genre.

Lors de leur première rencontre en juillet, tenue discrètement dans un hôtel près du port, les deux hommes étaient restés loin des regards. Cette fois, ils ont été longuement photographiés ensemble à bord du luxueux yacht de Wolff, le Mangusta.

Le pilote Red Bull était décrit comme "un invité apprécié et détendu" sur le yacht, amarré à Cala di Volpe, sur la célèbre Costa Smeralda. Pendant ce temps, Charles Leclerc a également été vu plus discrètement, séparément, sur le quai.

 

Quant à Leclerc, la pause estivale lui permet de s’éloigner des difficultés de Ferrari en piste. Et il explique pourquoi il aime aussi la Sardaigne.

"C’est important d’avoir son propre univers."

"Maintenant, il y a très peu d’endroits où je peux être moi-même, vivre comme un homme normal avec ma famille. Je peux m’isoler quand nous partons quelques jours de vacances sur un bateau, loin de tout et de tous, avec seulement mes proches."

"Là-bas, je suis sûr d’être seul avec ma famille, mon chien, ma copine ; c’est là que je me sens bien."

Horner a enfin été officiellement viré de Red Bull Racing, Powertrains et Technology

 

C’est maintenant officiel : Christian Horner a été complètement relevé de ses fonctions en tant que directeur de l’écurie Red Bull Racing, ainsi que de ses entités affiliées.

Jeudi, des documents individuels déposés auprès du registre des sociétés britannique ont confirmé que Christian Horner n’est plus directeur de Red Bull Racing Ltd, Red Bull Technology Ltd, et Red Bull Powertrains Ltd depuis le 13 août.

Ces documents ne fournissent aucune information supplémentaire, notamment sur les raisons de son départ.

Cette décision intervient un mois après son limogeage en tant que directeur d’écurie et PDG, poste repris par Laurent Mekies, qui a été promu de l’écurie sœur Racing Bulls.

Dans un message d’adieu adressé aux employés de Milton Keynes, Christian Horner avait précisé qu’il resterait employé par l’entreprise mais que ses responsabilités opérationnelles seraient transférées à Laurent Mekies.

Il aurait été placé sous préavis jusqu’à la fin de l’année, après quoi il serait libre de se repositionner ailleurs.

Il reste à voir si cette modification au registre des sociétés affecte son statut au-delà de la perte de ses dernières responsabilités opérationnelles.

 

Parallèlement à l’annonce officielle du départ de Horner, il a été confirmé que Red Bull Racing avait nommé Stefan Salzer au poste de directeur le 8 juillet, le jour où Horner a été informé de son licenciement et la veille de l’annonce aux médias.

La nomination de Salzer, coïncidant avec le départ de Horner, souligne l’influence croissante du contingent autrichien de Red Bull GmbH, la société mère de Red Bull Racing, Red Bull Powertrains et Red Bull Technology.

Si Salzer reprend le rôle de Horner en termes de responsabilités, c’est bien Laurent Mekies qui continue à diriger l’équipe. Un nouveau duo est donc formé, même si le Dr Marko ne sera jamais loin.

Pour Bernie Ecclestone, ancien PDG de la F1 et ami de Horner, a émis aujourd’hui une théorie sur les raisons derrière le limogeage de son compatriote britannique.

"C’était un peu comme un mariage qui s’est terminé par un divorce."

"Après la mort de Didi Mateschitz, les dirigeants de Red Bull avaient des idées défavorables sur la direction de l’équipe."

"Il a fait du très bon travail, mais il était perçu, tout comme Max Verstappen, comme quelqu’un qui n’avait pas de numéro deux digne de ce nom."

"Il est difficile de critiquer quelqu’un qui gagne des courses et des championnats. Mais il n’y avait pas de plan B au cas où quelque chose tournerait mal avec Christian ou Max."

"L’équipe devient alors trop dépendante de ces deux personnes. Cela peut poser problème. C’est une bonne chose d’avoir deux pilotes à peu près égaux, comme c’est le cas chez McLaren aujourd’hui. Cela fonctionne si l’on peut fournir exactement la même machine aux deux pilotes."

"Mais l’orientation qu’a donné Horner ne correspond plus au schéma nécessaire pour gagner en F1 aujourd’hui, quand toutes les équipes sont aussi proches."

Fermeture des usines : en quoi consiste la pause estivale en F1 et quelles sont les options pour les équipes ?

 

En Formule 1, la pause estivale instaurée par la FIA, l’organe directeur de la discipline, est une période d’environ quatre semaines sans course, soit trois week-ends consécutifs sans aucun Grand Prix.

Cette trêve permet à tous de se reposer, et même de l’imposer, puisque les équipes sont tenues à une fermeture obligatoire de 14 jours consécutifs. Durant cette période, les concurrents et leur personnel ne peuvent exercer aucune activité liée à leur travail.

Ces deux semaines sont strictement encadrées : il est interdit aux équipes d’effectuer des tâches liées à la performance des voitures, telles que la conception, le développement, la production de pièces ou encore l’utilisation de simulateurs, afin d’éviter tout avantage injuste.

De plus, les échanges comme les e-mails, appels téléphoniques et réunions concernant les performances des voitures sont également proscrits.

Les équipes doivent notifier à la FIA les dates précises de leur pause estivale. Cette année, celle-ci se situe entre le Grand Prix de Hongrie, début août, et le Grand Prix des Pays-Bas, à la fin du mois. La plupart des équipes choisissent généralement les deux semaines intermédiaires, ce qui leur permet de faire un état des lieux après la course précédente tout en se préparant pour la suivante.

Il est à noter que des réparations sur des monoplaces « gravement endommagées » peuvent être autorisées pendant cette période, mais uniquement avec l’accord préalable de la FIA. Cependant, cette situation ne se posera pas cette année.

En cas de non-respect de ces règles, des sanctions peuvent être appliquées, bien qu’aucune infraction n’ait encore été constatée à ce jour.

Les activités non directement liées à la performance ou au développement des voitures, telles que le marketing, la gestion financière ou encore les services juridiques, peuvent en revanche continuer normalement pendant cette période.

Enfin, une seconde fermeture est prévue en fin de saison. Celle-ci dure neuf jours consécutifs, à partir du 24 décembre chaque année.

 

L’ancien ingénieur en stratégie Bernie Collins a fait la lumière sur la réalité de la fermeture estivale de la F1.

"On parle de fermeture comme si Budapest, la fin de la course, était une fermeture, mais en réalité, cette semaine était encore une semaine de travail pour toutes les équipes."

"Les équipes seront toutes encore dans leurs usines. Certaines sont en vacances, mais cette semaine est encore une semaine de travail et plusieurs équipes étaient encore à Budapest pour des tests de pneus. Donc, tout le monde n’est pas encore en vacances."

"Ensuite, nous entrons dans une période de fermeture forcée de deux semaines. La FIA veille au respect de cette période. Elle peut surveiller ou demander aux équipes des justificatifs, comme les communications par e-mail, la durée d’utilisation d’un ordinateur portable ; tout est désormais traçable en ligne."

"Tout est fermé et nous considérons surtout le côté technique : toute personne travaillant sur la conception et la construction des voitures, la soufflerie par exemple, la CFD, les simulateurs... Tout cela est interdit sur une voiture de F1 actuelle, ni sur tout ce qui peut être lié au projet de l’année prochaine."

Certaines activités restent toutefois autorisées. Les équipes peuvent avoir du personnel sur place pour effectuer des tâches importantes, comme la maintenance de la soufflerie ou la mise à jour des systèmes informatiques.

"Vous pouvez effectuer des tâches comme la maintenance de votre soufflerie. Ces deux semaines, des personnes pourraient être présentes dans la soufflerie pour effectuer toute maintenance de routine nécessaire."

"Certaines choses peuvent donc être actionnées mais elles ne sont tout simplement pas être liées à un travail sur une F1. Le service informatique pourrait rester sur place, par exemple. Souvent, pendant la période de congés, d’importantes mises à niveau des systèmes informatiques sont effectuées. Il y a un bon équilibre."

"Ce que j’adorais avec la pause, c’est qu’on éteignait son téléphone le vendredi, on laissait son ordinateur au travail et on revenait deux semaines plus tard sans recevoir un seul e-mail supplémentaire, à part peut-être un e-mail du service informatique annonçant que le système avait été mis à jour et que plus aucun mot de passe ne fonctionnait (rires)."

"Il y a une vraie pause. Si vous partez deux semaines et que vous revenez avec 300 e-mails, ou quoi que ce soit, c’est stressant en soi. La fermeture obligatoire est donc vraiment agréable, car il n’y a aucune interaction pendant votre absence. On n’a pas l’impression de manquer quoi que ce soit. Tout s’est arrêté et a repris deux semaines plus tard."

Quand les équipes reprennent-elles le travail ?

"Elles reprendront donc le travail le lundi précédant Zandvoort. Certains employés qui doivent partir pour le matériel, monter les garages, les camions ou les motorhomes, commenceront le samedi ou le dimanche précédant Zandvoort. C’est donc à ce moment-là que la pause prendra fin."

Au moins une victoire pour Ferrari ? Leclerc est pessimiste après l’occasion manquée en Hongrie

L’unique chance de Ferrari de remporter un Grand Prix a échappé à Charles Leclerc dimanche, ajoutant à sa frustration, passant de la tête en début de course à une fin de Grand Prix au pied du podium, à la 4e place.

Et cette chance unique, c’était la propre évaluation du Monégasque après la course, tant il est difficile pour Ferrari de s’imposer cette année face à McLaren F1 et ses deux pilotes.

Leclerc avait signé une pole position surprise au Hungaroring, devançant Oscar Piastri de 0,026 seconde, offrant ainsi la première pole position de Ferrari en Grand Prix cette saison.

Un très bon début de course sur les deux premiers relais ont ensuite été gâchés par un problème de châssis dans le troisième et dernier relais.

 

"C’est incroyablement frustrant. Nous avons perdu toute compétitivité. Il suffit de m’écouter. J’aurais trouvé une autre façon de gérer ces problèmes. Maintenant, c’est tout simplement inconduisible. Ce serait un miracle si nous terminions sur le podium," avait-il dit à la radio.

Interrogé sur la capacité de Ferrari à concurrencer McLaren après la pause estivale, Leclerc a déclaré : "Je n’en suis pas sûr. Je ne le pense pas."

"Je pense que c’est l’équipe la plus forte du moment, et même en course, ils étaient très, très rapides."

"Sur un circuit comme la Hongrie, ce qui me donnait espoir de victoire, c’est que nous partions premiers, et avec l’air sale, c’est difficile de passer. Oscar avait probablement un peu plus de rythme que moi, mais il n’arrivait pas à dépasser."

"Je ne pense pas que nous abordions la deuxième moitié de saison en pensant pouvoir gagner n’importe où."

"C’est ce qui rend la frustration encore plus grande, car, comme je l’ai dit après la course, nous savions que c’était probablement l’opportunité de la saison et que nous devions la saisir, mais malheureusement, avec ce problème, nous n’avons pas pu faire grand-chose."

’Pour moi, Hamilton compte déjà 8 titres’ : un champion du monde de F1 s’exprime sur le dénouement d’Abu Dhabi 2021

 

Damon Hill a exprimé sa profonde tristesse face aux difficultés rencontrées par Lewis Hamilton depuis plusieurs mois chez Ferrari. Lors du Grand Prix de Hongrie, le septuple champion du monde s’est montré particulièrement dur envers lui-même, allant jusqu’à déclarer que la Scuderia devrait envisager un changement de pilote. Le champion du monde de F1 en 1996 a partagé ses pensées à ce sujet.

 

« Je suis attristé de voir Sir Lewis aussi abattu », a confié Hill, tout en s’interrogeant sur la possibilité que Hamilton envisage la retraite. « Savoir quand il est temps de partir est toujours difficile. Une année de plus ? Cela devient de plus en plus compliqué. Peut-être qu’une vraie pause serait bénéfique ? »

Hill souligne également qu’il ne faut pas sous-estimer les défis liés à l’adaptation à une nouvelle équipe, surtout après plus d’une décennie passée dans la même structure. Selon lui, la durée du précédent contrat de Hamilton rend cette transition encore plus complexe et délicate.

 

 

"On peut comprendre pourquoi les gens pensent qu’on peut, si on est rapide, simplement sauter dans la voiture et c’est parti. Mais ces voitures sont tellement compliquées. Quand tu as passé 10 ans chez Mercedes à faire les choses d’une certaine manière, il faut énormément de temps pour sortir de ce mode de pensée."

"Tous les boutons sont à des endroits différents. Il y a plein de choses auxquelles tu dois penser. La façon dont les freins fonctionnent et la sensation de la voiture, tout cela t’est étranger. Et sans parler du fait que beaucoup de gens parlent italien, et il ne parle pas cette langue."

Selon le Britannique, ce qui rend difficile la situation de Hamilton est la pression qu’il se met sur les épaules : "Il est difficile de s’intégrer, et il a beaucoup de pression sur les épaules. Je sais qu’il a maintenant plus de 40 ans."

"Et c’est un septuple, voire octuple champion du monde. Néanmoins, tu ressens toujours cette pression. Il veut réussir. C’est vraiment dur quand tu as fait une mauvaise qualification et que tu portes toute cette responsabilité. Peu importe l’expérience que tu as. C’est une épreuve difficile."

Et si Hill dit "octuple", c’est parce qu’il considère que la couronne 2021 aurait dû revenir à Hamilton, sans l’erreur du directeur de course Michael Masi qui avait permis à Max Verstappen de gagner en ne respectant pas les procédures pour éviter une fin de course sous Safety Car.

"Pour moi et beaucoup de fans, il en a déjà 8. Ce huitième titre qui ne s’est pas concrétisé aurait dû l’être en 2021. Mais d’un autre côté, certains disent qu’il aurait dû perdre en 2008 face à Felipe Massa. Mais je pense qu’il aurait dû gagner dès sa première année. Donc, pour moi, il en a au moins 8."

Interrogé sur la lutte entre Hamilton et Verstappen cette année-là, Hill pense que l’approche des deux hommes est différente, et que le Néerlandais a fait plus de choses répréhensibles que son rival. Néanmoins, il salue la capacité qu’ils ont eu à rivaliser l’un contre l’autre à un si haut niveau.

"Ce sont deux types de pilotes différents. Je ne pense pas que Lewis soit vraiment conscient de l’étendue de son talent naturel. Il est doué de nature et possède un talent extraordinaire pour la conduite et une passion pour la course. Il veut toujours courir."

"Je pense que ce sont principalement des différences de personnalité entre eux. Lewis a été capable de rivaliser dès le début, tout comme Max. Max est un pilote plus agressif que Lewis sur la piste. Lewis a fait quelque chose de temps en temps, mais c’est beaucoup plus rare."

Wolff va prolonger Russell et Antonelli... en gardant Verstappen en tête

 

Toto Wolff a quasiment confirmé que Mercedes F1 conserverait George Russell et Kimi Antonelli pour l’arrivée des nouvelles règles de la Formule 1 en 2026. Cependant, la durée exacte des contrats reste encore à déterminer. L’Autrichien a également reconnu que Max Verstappen continuerait d’être un élément clé sur le marché des transferts.

Avec la confirmation de Max Verstappen de rester chez Red Bull en 2026, le patron de Mercedes a établi que les discussions avec le quadruple champion du monde étaient désormais closes. Par ailleurs, l’extension attendue du contrat de Russell semble en bonne voie.

Interrogé par La Gazzetta dello Sport pour savoir si un accord était désormais finalisé, Wolff a simplement répondu : "Oui."

"J’ai toujours affirmé que j’étais satisfait de mon équipe, avec George et Kimi. Mais à un moment donné, l’incertitude autour de l’avenir de Max nous a poussés à entamer des discussions avec lui également."

"Cela dit, j’ai toujours été transparent avec George. Je lui ai assuré qu’il avait 90 % de chances de rester chez nous, mais je devais aussi envisager une conversation avec Verstappen. Maintenant que la situation est claire, tout peut revenir à la normale."

 

 

Russell ferait pression pour une prolongation de deux ans afin d’éviter d’être à nouveau vulnérable la saison prochaine. Il ne veut pas être à nouveau perdant avec un contrat d’un an et devoir attendre que Max prenne éventuellement son volant fin 2026.

"Vous verrez la durée de son contrat quand nous ferons une annonce," répond Wolff lorsqu’on lui demande s’il se laisse une porte ouverte à un retour de Verstappen sur le marché.

En effet, il pourrait quitter une équipe Red Bull - Ford qui ne tiendrait absolument pas ses promesses de compétitivité.

"Personne ne peut ignorer Max s’il veut changer d’équipe. Nous comme d’autres."

Wolff a également fait l’éloge de son protégé, Antonelli, en déclarant : "C’est un talent immense, mais très jeune. Notre voiture manque de régularité, ce qui lui complique la tâche. Mais surmonter ces difficultés fait partie intégrante de la carrière de champion."

Quant à son propre avenir, Wolff a clairement indiqué qu’il restait pleinement motivé par la F1.

"J’aime les défis. Sans pression, je m’ennuie. Je pourrais devenir PDG et m’asseoir sur un canapé à demander des retours sur les performances de mon équipe, mais ce n’est pas mon truc."

"Je suis très heureux que cette ère de l’effet de sol se termine. J’adorerais me battre contre Ferrari - Lewis et Charles contre Kimi et George, ce serait incroyable."

Gros accident pour Colapinto avec le mulet Alpine F1 lors des essais Pirelli

Les essais Pirelli F1 pour 2026 viennent de prendre une tournure plus désagréable.

Alors que les tests ont démarré hier au Hungaroring - lire notre résumé avec photos de ce matin - ils se poursuivaient aujourd’hui, notamment avec Alpine F1 en piste.

Et ce matin, c’est Franco Colapinto qui était au volant de l’A525, une F1 de 2025 modifiée pour tester les pneus plus étroits de Pirelli pour 2026 avec des conditions d’appuis aérodynamiques attendus pour l’an prochain.

Mais l’Argentin a connu une violente sortie de piste selon les ingénieurs sur place. Le nez et les quatre coins de la voiture ont été touchés ou arrachés.

"Lors de la deuxième journée d’essais de pneus Pirelli au Hungaroring ce matin, Franco Colapinto a eu un incident au virage 11. Franco a été examiné sur place au centre médical et va bien," a toutefois rassuré l’équipe d’Enstone dans un court communiqué.

Hier Paul Aron avait tourné toute la journée et Colapinto devait céder sa place à Pierre Gasly cette après-midi. Selon nos informations, l’A523 est bien trop endommagée pour être réparée. Ce crash est évidemment un nouvel évènement qui ne va pas en faveur du maintien de Colapinto au sein de l’équipe, dont la place est menacée par Sergio Perez (à lire ici).

Pirelli devra donc conclure cette journée importante avec Ferrari uniquement, qui aligne une SF-25 de cette année modifiée avec Charles Leclerc au volant.

Alpine F1 de plus en plus proche de signer avec Sergio Perez

 

Flavio Briatore explore activement des alternatives à Franco Colapinto, alors que le jeune pilote argentin subit une pression croissante de la part de son patron pour justifier son transfert coûteux de Williams à Alpine F1.

Colapinto, âgé de 21 ans, a été prêté par Williams dans le cadre d’un accord surprise et lucratif, qui aurait rapporté 20 millions de dollars à l’équipe de Grove. Ce transfert, orchestré par Briatore, conseiller d’Alpine, n’a cependant pas produit les résultats escomptés, notamment sur le plan des revenus de sponsoring pour Alpine.

Jusqu’à présent, Colapinto n’a pas su convaincre, et le soutien financier qu’il a reçu (notamment de Renault Argentine et Claro) reste limité. Cette situation entraîne une perte sèche pour l’équipe d’Enstone et alimente les rumeurs d’un éventuel changement de pilote à l’horizon 2026.

Il est de notoriété publique que Briatore a exploré des discussions avec Valtteri Bottas. Cependant, le Finlandais, plus proche d’un accord avec Cadillac F1, aurait été remplacé dans les plans de Briatore par Sergio Perez. Ce dernier, épaulé par le soutien financier de Carlos Slim, manifeste un intérêt pour un retour en Formule 1.

L’ancien pilote Red Bull, évincé fin 2024 après une saison en dents de scie, n’a pas encore été surpassé par ses remplaçants Liam Lawson et Yuki Tsunoda. Bien que Perez, 35 ans, soit également lié à un possible baquet chez Cadillac F1, son entourage semble considérer Alpine comme une option plus prometteuse à court terme, notamment grâce à l’ajout d’un moteur Mercedes.

Un duo Pierre Gasly - Sergio Perez constituerait une formation solide et expérimentée pour Alpine, particulièrement en vue de la prochaine ère règlementaire. Avec une paire de pilotes de haut calibre et un moteur Mercedes performant (sauf mauvaise surprise), la pression reposerait entièrement sur l’usine d’Enstone pour concevoir une A526 correspondant aux ambitions élevées de l’équipe française.

 

Norris savait qu’il ne fallait ’pas faire d’erreur’ pour gagner son ’pari’ et la course

 

Lando Norris a réussi à compenser un départ raté grâce à une stratégie à un seul arrêt parfaitement exécutée, lui permettant de résister à la remontée d’un Oscar Piastri particulièrement menaçant en fin de course. Le pilote McLaren F1 confirme son retour en grande forme, tout en reconnaissant que la course a été très éprouvante avec la pression constante exercée par son coéquipier.

"Je suis épuisé... complètement épuisé ! C’était une course vraiment difficile. Au départ, nous n’avions pas prévu de faire un seul arrêt, mais après le premier tour, c’était notre seule option pour rester dans le jeu. Dans le dernier relais, Oscar revenait très fort, et j’étais à la limite. Cela rend ce résultat parfait encore plus gratifiant aujourd’hui." a déclaré Norris.

Le Britannique a opté pour cette stratégie après avoir perdu deux positions au départ et n’en avoir récupéré qu’une face à Fernando Alonso. Il a donc prolongé son premier relais pour maximiser l’efficacité des pneus durs lors de son second relais, un pari risqué mais payant.

"Je ne pensais pas que cela nous offrirait la victoire, mais plutôt que cela nous permettrait de remonter à la deuxième place. Notre rythme était déjà très bon, même dans le premier relais derrière George. Je ne pouvais pas le dépasser, mais je sentais que tout fonctionnait correctement."

"Je savais que si j’avais de l’air propre et que je pouvais attaquer, notre stratégie aurait une chance de réussir. Et c’est exactement ce qui s’est passé. C’est toujours un pari, mais cela exige de rester impeccable : pas d’erreurs, des tours réguliers, et une excellente stratégie. Aujourd’hui, tout s’est parfaitement aligné, et je suis vraiment heureux."

Avec trois victoires sur les quatre dernières courses, Norris est désormais à seulement neuf points de la tête du championnat, effaçant ainsi les erreurs et difficultés qui avaient marqué son début de saison. Cependant, il reste humble et refuse de se considérer comme ayant un avantage sur son coéquipier.

"C’est tellement serré qu’il est difficile de dire qu’il y a une dynamique en faveur de l’un ou de l’autre. Nous nous battons bien, et c’est vraiment amusant de rivaliser contre Oscar. C’est également génial pour l’équipe de décrocher un autre doublé et de célébrer notre 200e victoire. Voir Oscar attaquer comme il l’a fait était impressionnant, et j’ai hâte de revivre d’autres courses comme celle-ci."

 

Piastri était "du mauvais côté" de la stratégie

Oscar Piastri était frustré après la course mais il a vite compris pendant la course que la stratégie de son équipier allait lui compliquer la vie : "J’ai attaqué autant que je le pouvais. Après que j’ai vu Lando passer sur un arrêt, je savais que je devrais le passer en piste et ce n’est pas facile ici."

 

"On a essayé des choses, c’était un pari et malheureusement on était du mauvais côté. Mais l’équipe a fait un très bon travail, la voiture a repris vie dans la deuxième partie de course et elle a été bonne tout le week-end."

 

L’Australien a vite compris que son équipier allait choisir cette stratégie, lorsqu’il était coincé derrière Russell : "Oui et non. A ce moment-là, il n’avait pas grand chose à perdre, ce n’était pas une surprise énorme. Je ne sais pas si tenter l’undercut sur Leclerc à la fin était une bonne idée."

 

Piastri détaille ce qui lui a manqué pour gagner, même s’il a fait une tentative très risquée à la fin : "Je pense qu’on devait être plus proches d’une poignée de dixièmes et espérer une erreur de Lando pour y parvenir. Je savais que je devais le faire, on ne veut jamais attendre donc j’ai essayé mais ça n’a pas fonctionné."

Une Ferrari ’presque illégale’ : Russell révèle quel était selon lui le problème de Leclerc

George Russell soupçonne Charles Leclerc d’avoir perdu du rythme à la fin du Grand Prix de Hongrie parce que Ferrari s’inquiétait de l’usure des planches de sa voiture.

Le pilote Mercedes F1 a dépassé Leclerc pour la troisième place vers la fin de la course, assez facilement, car le Monégasque était presque 2 secondes plus lent que les McLaren et Russell alors qu’il était dans les mêmes temps lors des deux premiers relais.

"J’ai vu sa lenteur, alors j’ai supposé que quelque chose n’allait pas, mais pour moi quelque chose cloche," confie Russell.

"Encore une fois ils n’ont pas voulu dire quel était le problème avec leur monoplace."

Et Russell soupçonne donc Ferrari d’être préoccupée à nouveau par une usure potentiellement excessive de la planche sous la voiture de Leclerc.

Le pilote Mercedes F1 estime que Ferrari avait peut-être augmenté la pression de ses pneus lors de son dernier arrêt au stand, au 41e tour. Cela aurait surélevé la voiture et réduit l’usure des pneus, mais aurait également affecté sa tenue de route.

 

"Si Charles ne vous le dit pas, c’est que sa F1 allait devenir presque illégale. La seule chose à laquelle on peut penser, c’est qu’ils roulaient trop près du sol et qu’ils ont dû augmenter la pression des pneus pour le dernier relais."

"Et en le rattrapant j’ai remarqué que Ferrari utilisait un mode qui ralentissait le moteur en bout de ligne droite, là où l’usure des planches est la plus importante."

"C’est la seule chose à laquelle on peut penser, compte tenu des temps au tour, du mode moteur utilisé et d’autres éléments."

Lando Norris remporte le Grand Prix de Hongrie devant Oscar Piastri, Charles Leclerc termine 4e

 

Durant les 70 tours du Grand Prix de Hongrie, l'ambiance rappelait presque celle de Monaco, tant la course s'apparentait à une procession de monoplaces incapables de se dépasser. Pendant une grande partie de ces tours, Charles Leclerc (Ferrari) a cru pouvoir réitérer son exploit de la veille, lorsqu'il avait surpris tout le monde en devançant les McLaren en qualifications. Une pole inattendue, presque miraculeuse, qui avait pris tout le paddock de court.

 

Leclerc savait toutefois que la course serait un défi face aux rapides monoplaces papaye. Cependant, son excellent départ et son solide début de course, où il a maintenu Oscar Piastri (McLaren) à plus de deux secondes derrière lui, ont sans doute ravivé l’espoir d’une possible victoire.

Norris, maître de la stratégie

 

Mais comme souvent, la stratégie a été déterminante, et le Monégasque a progressivement perdu du terrain. Les McLaren ont opté pour des approches tactiques différentes face à Leclerc : Piastri a suivi une stratégie à deux arrêts, comme le pilote Ferrari, tandis que Lando Norris a choisi de prolonger son premier relais jusqu'au 31e tour, ne s'arrêtant qu'une seule fois. Un pari payant. Norris a non seulement tenu tête à son coéquipier australien dans les derniers tours, mais il a également décroché une impressionnante 9e victoire en carrière, sa 5e de la saison. Cette performance lui permet de revenir à seulement 9 points du leader avant la pause estivale.

 

Leclerc, qui a avoué après l'arrivée avoir connu des problèmes de châssis, n'a lui pas caché sa frustration à la radio, alors qu'il voyait la victoire lui glisser entre les doigts : « C'est incroyablement frustrant, nous avons perdu toute notre compétitivité, vous auriez dû m'écouter, j'aurais trouvé une manière différente de gérer ces problèmes. La voiture est juste impossible à piloter, ce sera un miracle si nous finissons sur le podium. »

Pas de podium pour Ferrari

De miracle il n'y a pas eu, car après avoir cédé face à Piastri au 51e tour, le Monégasque a également dû s'avouer vaincu face à George Russell (Mercedes) dix boucles plus tard. Pas de podium donc pour Ferrari, qui ne retrouvera pas le sourire avec la 12e place de Lewis Hamilton, qui a fini à un tour.

 

Pas d'effusion de joie à prévoir non plus dans le clan Red Bull, avec la 9e place de Max Verstappen et la 17e de Yuki Tsunoda. En revanche, Fernando Alonso (Aston Martin), 5e malgré des douleurs au dos depuis le début du week-end, obtient son meilleur résultat de la saison, et Gabriel Bortoleto (Sauber), 6e, signe sa meilleure performance en F1, 

200

Avec la victoire de Lando Norris, McLaren franchit la barre des 200 succès en F1, soit un ratio de 20,33%. C'est aussi le 7e doublé de la saison pour l'écurie britannique.

Leclerc arrache une pole inattendue à Budapest : Ferrari se réveille, McLaren grince des dents

Il y a des jours où l’histoire s’écrit en dehors du script. Samedi après-midi, sur un Hungaroring brûlant et capricieux, Charles Leclerc a signé la pole position la plus inattendue de sa carrière. Face à une armada McLaren pourtant dominante tout le week-end, le Monégasque a fait parler son instinct, son toucher, et un soupçon de magie Ferrari. Résultat : 1:15.804, soit 26 millièmes devant Oscar Piastri et 0.041s devant Lando Norris. Une claque. Un électrochoc. Et surtout, un message.

 

🏁 Une Q3 renversante

 

Leclerc lui-même ne semblait pas y croire. “C’est probablement ma pole la plus surprenante”, lâchait-il encore essoufflé en descendant de sa SF-25. Il faut dire que les signaux n’étaient pas au vert : 14e en EL1, 9e en EL2, il n’a jamais donné l’impression d’être dans le match… jusqu’à l’ultime round.

 

Et pourtant, dans un Q3 agité par le vent et des températures piégeuses, là où Piastri et Norris ont vu leurs références s’effriter de quelques dixièmes, Leclerc a trouvé ce qui fait toute la différence : un tour propre, libéré, tranchant, qui fait oublier une saison jusque-là frustrante pour Ferrari.

 

🔍 McLaren : la pole leur échappe… pour 0.026s

 

C’est un coup dur pour Oscar Piastri, leader du championnat et très en verve tout au long des essais. Le jeune Australien avait dominé Q1 et Q2, tout comme Lando Norris, sur une McLaren toujours aussi affûtée en courbe lente. Mais en Q3, la montée de vent dans le second secteur a bousculé les références, et les McLaren se sont retrouvées battues par un Leclerc opportuniste.

 

Rien de dramatique côté Woking : deuxième et troisième, c’est une position idéale pour contrôler la course dimanche. Mais la symbolique est forte. Quand Ferrari se réveille, le paddock retient son souffle.

🟢 Les outsiders en embuscade

 

Derrière ce trio haletant, George Russell (Mercedes) s’invite en 4e position, solide et discret. Fernando Alonso, lui, régale les fans hongrois avec un impressionnant P5, malgré des douleurs dorsales encore présentes : “Le châssis va mieux que mon dos”, ironisait l’Espagnol au micro. Son coéquipier Lance Stroll complète une double présence Aston Martin dans le top 6.

 

Mention spéciale également pour Gabriel Bortoleto (Sauber) en 7e place, tandis que Max Verstappen, loin de ses standards, se contente du 8e chrono : “Comme conduire sur de la glace”, a-t-il lancé, visiblement agacé par l’instabilité de sa Red Bull.

 

Enfin, les Racing Bulls Liam Lawson et Isack Hadjar ferment le top 10 – une performance prometteuse pour les deux jeunes talents.

 

🔴 Hamilton, en crise

 

Mais le plus gros coup de tonnerre vient sans doute de Lewis Hamilton. 12e en qualifications, battu une nouvelle fois par Russell, le septuple champion a lâché un verdict cinglant : “Je suis inutile aujourd’hui. Ferrari devrait peut-être songer à changer de pilote.” Une phrase à moitié en boutade… à moitié sérieuse. Le Britannique, attendu au tournant après des mois compliqués, traverse une zone de turbulence profonde.

📍 Hungaroring, samedi 2 août 2025 – par Armando Rainha

 

Leclerc est bien ancré derrière les McLaren F1, Hamilton ’loin du compte’

Charles Leclerc a terminé troisième des deux séances d’essais libres du jour en Hongrie. Le pilote Ferrari se félicite d’avoir réussi à être le premier derrière les pilotes McLaren F1 lors des deux EL, mais il s’inquiète de sa capacité à aller chercher les MCL39, tout en attendant de voir l’effet d’une journée plus froide et possiblement pluvieuse demain.

 

 

 

 

"Pour l’instant ça semble être notre position ! Ce sera très difficile de battre les McLaren demain, ils semblent être en avance mais il ne faut jamais dire jamais. Le feeling avec la voiture est plutôt positif, on doit progresser dans la bonne direction mais il est bon" a déclaré Leclerc.

Lewis Hamilton était, sans surprise, déprimé après avoir été incapable d’égaler le rythme de son équipier. Hamilton a terminé cinquième (EL1) et sixième (EL2) des séances du jour, avec à chaque fois un écart conséquent entre les deux Ferrari.

"Aujourd’hui n’a pas été une bonne journée pour moi. J’ai eu beaucoup de mal avec l’équilibre de la voiture. C’est très différent des années précédentes" déplore le septuple champion du monde.

"Nous avons essayé deux solutions. Nous avons tenté de corriger certains problèmes d’équilibre en EL1, nous avons modifié la voiture en EL2, et l’équilibre est très, très irrégulier d’un virage à l’autre. On ne peut pas parler de sous-virage, ni de survirage, c’est juste loin d’être sur des rails et très déséquilibré."

S’il a une idée des raison à cela, Hamilton sait qu’il y a encore du travail de son côté : "Mais je pense que c’est probablement lié à la température des pneus, donc nous allons essayer de comprendre ça pour demain."

"Charles a été rapide aujourd’hui. Il est globalement satisfait de la voiture. Personnellement, je suis assez loin du compte, donc je doute fortement de pouvoir me battre pour la deuxième ligne comme lui. En l’état actuel en tout cas."

F1-GP D'AUTRICHE : NORRIS LE PLUS RAPIDE DES ESSAIS LIBRES 2, STROLL CRÉE LA SURPRIS

Déjà le plus rapide lors de la première séance d'essai à la mi-journée, Lando Norris a récidivé en signant le tour le plus rapide des EL2 au volant de sa McLaren. Une nouvelle fois devant son coéquipier Oscar Piastri, relégué plus loin cette fois (0''291 contre 0''019 en EL1). Mais les deux monoplaces ont été très proches sur la piste, puisqu'elles ne sont pas passées loin de s'accrocher en tout fin de séance, lorsque l'Anglais arrivait au premier virage après sa sortie des stands alors que l'Australien déboulait lancé. Freinage d'urgence et roues bloquées pour Norris, grabuge évité.

 
 

Pas de changement non plus en troisième positon, puisque la Ferrari de Charles Leclerc reste la meilleure des autres, avec un chrono à quatre dixièmes du temps de référence, soit quasiment deux de plus qu'à l'issue de la session précédente. Il y a en revanche du mouvement derrière ce trio de tête puisqu'on ne retrouve pas cette fois la Racing Bulls d'Isack Hadjar (qui reste bien placé avec une huitième place) mais les deux Aston Martin de Lance Stroll et Fernando Alonso, de retour derrière le volant après avoir fait l'impasse sur la première séance en raison d'une blessure au dos.

 

Hamilton apparait au sixième rang, trois dixièmes moins rapide que Leclerc. Max Verstappen est lui très loin, en quatorzième position et à plus d'une seconde du chrono de Norris ! Côté Français, Esteban Ocon est 13e et Pierre Gasly 19e, devant son équipier Franco Colapinto qui ferme la marche.

 
 

Lors de la première demi-heure, que les monoplaces avaient majoritairement passée à rouler en gommes medium, les McLaren avaient également dominé (1'16''625 pour Norris, devant Piastri), jusqu'à ce que l'Aston Martin de Stroll, chaussée de pneus tendres, n'établisse un premier chrono significatif (1'16''221). Une marque rapidement améliorée par... Piastri, premier pilote à passer sous la barre des 1'16'' (1'15''915), à qui Norris répondait du tac au tac avec un 1'15''524 qui démontrait l'aisance de l'écurie britannique, un an après son doublé sur le Hungaroring.

GP de Hongrie, EL1 : Norris se place, Hadjar en grande forme

La première séance d'essais libres du Grand Prix de Hongrie a été dominée par Lando Norris (McLaren) ce vendredi. Le Britannique a devancé de seulement 19/1000e son coéquipier australien Oscar Piastri, leader au championnat du monde, le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) se classant troisième. Derrière, le jeune Français de 20 ans Isack Hadjar (Racing Bulls) a réalisé le 4e temps pour son premier week-end de F1 en Hongrie. Il a terminé devant le septuple champion Lewis Hamilton, cinquième au volant de sa Ferrari.

 

Le quadruple champion en titre Max Verstappen, qui a confirmé jeudi rester chez Red Bull après des semaines de rumeurs l'envoyant chez Mercedes, a signé le neuvième temps, derrière les Mercedes de George Russell et d'Andrea Kimi Antonelli, respectivement huitième et septième. Les deux autres Français de la grille, Esteban Ocon (Haas) et Pierre Gasly (Alpine) ont terminé 12e et 13e de cette séance d'une heure disputée sous le soleil en début d'après-midi.

 

ALONSO ABSENT

 

Pour ces premiers essais du week-end, deux titulaires manquaient à l'appel : l'Allemand Nico Hülkenberg, qui a cédé son baquet au jeune Paul Aaron, pilote de réserve Alpine prêté à Sauber, et l'Espagnol Fernando Alonso, remplacé par le Brésilien Felipe Drugovitch chez Aston Martin.

Si Hülkenberg retrouvera sa monoplace pour une deuxième séance (FP2) prévue à partir de 17h vendredi, la présence d'Alonso n'est, elle, pas encore garantie. Le vétéran de 44 ans souffre d'"une blessure musculaire au dos" a indiqué à la mi-journée son équipe. "Une décision sera prise en temps voulu concernant la participation de Fernando à la FP2 et au reste du week-end".

1re séance d'essais libres

Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 1:16.052 (26 tours)

Oscar Piastri (AUS/McLaren-Mercedes) 1:16.071 (30)

Charles Leclerc (MON/Ferrari) 1:16.269 (28)

Isack Hadjar (FRA/Racing Bulls-Red Bull) 1:16.681 (31)

Lewis Hamilton (GBR/Ferrari) 1:16.734 (28)

Oliver Bearman (GBR/Haas-Ferrari) 1:16.878 (26)

Andrea Kimi Antonelli (ITA/Mercedes) 1:16.880 (26)

George Russell (GBR/Mercedes) 1:16.925 (26)

 

 
 

 

Max Verstappen (NED/Red Bull) 1:16.940 (25)

Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) 1:16.958 (25)

Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 1:16.984 (28)

Esteban Ocon (FRA/Haas-Ferrari) 1:17.004 (26)

Pierre Gasly (FRA/Alpine-Renault) 1:17.123 (27)

Liam Lawson (NZL/Racing Bulls-Red Bull) 1:17.184 (29)

Carlos Sainz Jr (ESP/Williams-Mercedes) 1:17.195 (31)

Felipe Drugovich (BRA/Aston Martin-Mercedes) 1:17.269 (26)

Yuki Tsunoda (JPN/Red Bull) 1:17.393 (27)

Franco Colapinto (ARG/Alpine-Renault) 1:17.464 (29)

Gabriel Bortoleto (BRA/Sauber-Ferrari) 1:17.652 (17)

Paul Aron (EST/Sauber-Ferrari) 1:19.788 (9)

Leclerc : Vasseur a ’une vision incroyable’ pour Ferrari

 

Charles Leclerc a salué l’impact de Frédéric Vasseur chez Ferrari à la suite de l’annonce de la prolongation de son contrat, juste avant le Grand Prix de Hongrie de F1 ce week-end.

Ce jeudi matin, Ferrari a confirmé que Vasseur, directeur de l’écurie depuis le début de la saison 2023, a signé une extension de contrat pluriannuelle. Vasseur avait pris les rênes de l'équipe en succédant à Mattia Binotto.

Sous sa direction, Ferrari a frôlé le titre des constructeurs en 2024, terminant à seulement 14 points de McLaren. L’arrivée de Lewis Hamilton, orchestrée sous sa direction, a généré une effervescence médiatique sans précédent en pré-saison. Cependant, Ferrari peine encore à concrétiser ces espoirs : aucune victoire en F1 2025 et une modeste deuxième place au championnat.

"Je suis vraiment très heureux," a déclaré Leclerc lors de la conférence de presse de la FIA en Hongrie.

"Ce n’est pas une surprise, mais je suis vraiment content. Ces dernières semaines, il y avait beaucoup de rumeurs, comme c’est souvent le cas chez Ferrari. Avoir enfin une annonce officielle est très important. Cela apporte de la clarté et me rend très heureux."

"Sans vouloir comparer les différentes périodes, je trouve que Fred a une vision incroyable. Ce qui est complexe chez Ferrari, c’est de gérer l’intensité émotionnelle qui fait partie du quotidien. Les Italiens, et c’est ce qui rend Ferrari unique, sont profondément passionnés par l’équipe. Fred, lui, sait mettre ses émotions de côté et garder une vision claire, peu importe le bruit ou les pressions au sein de l’équipe. C’est une qualité essentielle, et il en possède bien d’autres."

"L’une de ses grandes forces est aussi de tirer le meilleur de chaque individu à l’usine. Quand tout cela s’aligne, cela fait une énorme différence."

Leclerc a également souligné que la personnalité de Vasseur correspond parfaitement à l’ADN de Ferrari. L’équipe a souvent été critiquée pour être « trop italienne » et donc trop émotionnelle dans ses décisions.

"Il a clairement transformé notre manière de travailler sur différents projets. Mais plus que tout, c’est sa vision globale qui a eu le plus grand impact. Il a intégré cette approche dans l’équipe, et c’est essentiel. La beauté de Ferrari réside dans son intensité émotionnelle, mais cette même intensité peut devenir un obstacle, surtout dans les moments difficiles."

"Fred a toujours su garder son calme dans ces périodes délicates et a aidé l’équipe à rester lucide. C’est probablement le plus grand changement qu’il a apporté à Ferrari."

 

Hamilton se voit mieux démarrer en Hongrie avec les évolutions

Lewis Hamilton a rencontré les médias cet après-midi dans le motorhome de la Scuderia Ferrari, où il a commenté l’annonce majeure du jour : la prolongation du contrat de Fred Vasseur, directeur de l’équipe.

"J’en suis ravi. Il me l’a dit hier," a déclaré le Britannique

Hamilton a ensuite évoqué les dernières évolutions de la SF-25, dont la fameuse suspension arrière introduite à Spa-Francorchamps.

"Je pense qu’elles nous ont permis de progresser, ce qui est toujours positif. J’ai toujours pensé que cette équipe avait tout ce qu’il fallait pour réussir et se battre pour la victoire. Il s’agit simplement de mettre tous les détails au point. Nous donnons tous le meilleur de nous-mêmes : Charles, Fred, moi et toute l’équipe. Nous sommes unis et travaillons en étroite collaboration."

Ce week-end, Hamilton, huit fois vainqueur au Hungaroring, est revenu sur son palmarès sur ce circuit.

"C’est une course que j’apprécie vraiment et où j’ai généralement réalisé des courses simples et performantes. Mais on aurait pu en dire autant de Spa – et la semaine dernière, seul dimanche a vraiment été parfait. La meilleure approche est donc de prendre chaque séance comme elle vient, de rester concentrés sur nous-mêmes et de viser à optimiser notre package."

"Charles a montré en Belgique de quoi la SF-25 est capable, et je ferai tout mon possible pour décrocher un bon résultat."

"Bien sûr, il faut réussir les qualifications avec une meilleure performance que ce que j’ai pu faire à Spa, en évitant les erreurs cette fois. J’ai mieux placé la voiture dans la bonne fenêtre à Spa et j’étais encore dans le simulateur hier, nous serons dans une meilleure position pour démarrer ce week-end avec les évolutions."

Hamilton a admis que la plus longue série de sa carrière sans podium en Grand Prix, qui compte désormais 15 courses depuis la saison dernière, le hantait régulièrement.

Quand on lui a demandé si cela le dérangeait, il a d’abord répondu « non » en plaisantant, avant de répondre d’un ton sérieux.

"Bien sûr que oui. J’y pense tous les jours (rires) mais parce que je veux mon premier podium avec Ferrari. Essayons de faire ça dimanche !"

Des précisions sur les fameux documents envoyés à Ferrari

Lewis Hamilton a été questionné à nouveau sur le contenu des documents qu’il a envoyés à Ferrari dans l’espoir de construire un avenir meilleur avec l’équipe. Le septuple champion du monde a précisé aujourd’hui que ces documents ne contenaient « aucune consigne », mais seulement des suggestions.

"Il n’y avait aucun ordre. C’était juste des idées du genre : ’Hé, si on faisait ça…’, ’Avons-nous essayé ça ?’, ’Si on faisait ça, on pourrait peut-être alléger certains aspects, ou s’améliorer sur ceci ou cela’."

"Il s’agissait simplement d’échanges, et Fred [Vasseur] et moi avons discuté, et l’équipe a semblé très réactive."

"Comme je l’ai déjà dit, il s’agit simplement de comprendre l’environnement dans lequel on évolue. Il faut s’adapter, et je pense que les personnes avec qui on travaille finiront par apprendre à s’adapter, à s’adapter à nos besoins. Cette année, comme je l’ai dit, la réaction aux progrès que nous avons réalisés dans tous les domaines a été formidable, et la passion et l’envie de toujours s’améliorer sont, je pense, ce qui est le plus formidable dans cette équipe."

"Tout le monde veut simplement faire mieux, savoir et trouver des moyens de s’améliorer. "

"C’est pourquoi je sais que cette équipe a absolument tous les ingrédients nécessaires pour réussir, et j’y crois profondément. C’est pourquoi j’ai signé ici."

Officiel : Vasseur prolongé pour plusieurs années à la tête de Ferrari

La Scuderia Ferrari a confirmé l’information que nous vous donnions il y a quelques jours : la prolongation, pour plusieurs années, de son contrat avec Fred Vasseur, qui conservera son poste de directeur d’équipe pour les prochaines saisons de Formule 1.

Dans son communiqué, Ferrari justifie ainsi sa décision :

 Fred a rejoint la Scuderia début 2023, fort d’une vaste expérience du sport automobile et d’une capacité avérée à développer les talents et à bâtir des équipes compétitives à tous les niveaux de compétition. Depuis, il a posé des bases solides avec l’ambition de ramener Ferrari au sommet de la Formule 1.

 

 Le renouvellement du contrat de Fred reflète la détermination de Ferrari à consolider les fondations posées jusqu’à présent. Sa capacité à diriger sous pression, à privilégier l’innovation et à viser la performance s’inscrit pleinement dans les valeurs et les ambitions à long terme de Ferrari.

 Sous la direction de Fred, la Scuderia Ferrari est unie, concentrée et engagée dans une démarche d’amélioration continue. La confiance placée en lui reflète la confiance de l’équipe dans sa stratégie et renforce une détermination commune à obtenir les résultats que les fans, les pilotes et les membres de l’équipe Ferrari attendent et méritent.

Benedetto Vigna, PDG de Ferrari, déclare : "aujourd’hui, nous souhaitons saluer le travail accompli et nous engager sur ce qui reste à accomplir. Cela reflète notre confiance dans le leadership de Fred, une confiance ancrée dans une ambition partagée, des attentes mutuelles et une responsabilité claire. Nous avançons avec détermination et concentration, unis dans notre quête du niveau de performance que Ferrari doit viser."

Fred Vasseur, Directeur de la Scuderia Ferrari, ajoute : "je suis reconnaissant de la confiance que Ferrari continue de m’accorder. Ce renouvellement n’est pas seulement une confirmation : c’est un défi de continuer à progresser, de rester concentrés et de réussir. Au cours des 30 derniers mois, nous avons posé des bases solides, et nous devons maintenant les consolider avec constance et détermination. Nous savons ce qui est attendu et nous sommes tous pleinement engagés à répondre à ces attentes et à franchir ensemble la prochaine étape."

Verstappen remet en question les règles 2026 et vise Le Mans après la F1 (+ vidéo)

 

Max Verstappen s’est livré sur son avenir et ses frustrations dans une rare interview approfondie menée par Chris Harris de Top Gear.

Lors d’une journée sur piste au volant d’une Ford RS200 et d’une Mustang GTD sur le circuit du Sambuc, dans le sud de la France, le quadruple champion du monde a exprimé sa déception concernant le nouveau règlement F1 de 2026.

"Pour l’instant, vu de l’extérieur et sans avoir encore testé ces F1, je trouve ça peu enthousiasmant," a déclaré Verstappen. "Mais on verra bien. Honnêtement, peut-être que ce sera amusant."

Verstappen a également réaffirmé son intérêt de longue date pour les courses d’endurance de haut niveau après sa carrière en Formule 1.

"Je veux vraiment toutes les faire," a-t-il confié, en citant Le Mans, Sebring et Daytona. "Une hypercar pour Le Mans, c’est sûr… Pour les autres, je choisirai probablement la catégorie la plus rapide disponible."

Et qu’en est-il des reconnaissances à pied sur les circuits ? "Je n’en fais plus. Marcher sur la Nordschleife du Nürburgring, c’est quasiment un semi-marathon (rires)."

"Mon tour de reconnaissance, c’est toujours ma première sortie en piste. Même sur un circuit standard, parcourir cinq à sept kilomètres à pied est tout simplement rébarbatif."

Verstappen a également relativisé l’idée selon laquelle le train avant ultra-précis des Red Bull serait parfaitement adapté à son pilotage.

"Ce n’est pas ce que je préfère. C’est simplement ce que j’ai à disposition. Je fais de mon mieux pour m’y adapter. C’est ainsi que nos F1 sont conçues, et je n’ai pas connu autre chose. Si je dois changer mon style, je sais m’ajuster."

Pour conclure, il a reconnu : "Habituellement, je n’apprécie pas vraiment les interviews aussi longues, mais celle-ci m’a beaucoup amusé."

Vous pouvez retrouver la vidéo complète de cette journée passée avec Verstappen et Chris Harris ci-dessous :

 

 

Présentation et horaires du Grand Prix de Hongrie 2025 de F1

 

Pour la 14e fois cette saison, un nouveau week-end de Formule 1 débute dès ce jeudi avec la traditionnelle journée médias du Grand Prix de Hongrie, suivie d’un format classique entre vendredi et dimanche. Ce sera également la dernière course avant une pause estivale de quatre semaines.

Le tracé du Hungaroring (voir le graphique ci-dessous) contraste fortement avec les circuits des dernières courses. Il propose des virages serrés et une piste sinueuse, obligeant les équipes à s’adapter rapidement. De plus, les conditions météo pourraient jouer un rôle avec un risque de pluie durant le week-end.

À noter que cette édition marque la première course sur la version rénovée du circuit, dotée d’un tout nouveau paddock et de tribunes modernisées. Les premières images promettent d’être étonnantes et dépaysantes en début de week-end.

Le tracé en détail :

Virage 1 : Les monoplaces passent de près de 300 km/h sur la ligne droite à moins de 100 km/h au premier virage. Ce freinage intense en fait le point de dépassement le plus favorable du circuit.

Virage 2 : Avec une piste en dévers dans cette section, les pilotes devront être vigilants pour éviter de manquer leur freinage.

Virage 5 : Ce virage exige une décélération modérée, faisant passer les voitures de 240 à 150 km/h après le léger crochet du virage 4. C'est une séquence technique de courbes à négocier à des vitesses moyennes et élevées.

Virage 8 : Une section sans marge d’erreur où le moindre faux-pas se paie cher en chronos. Les pilotes doivent compter sur une monoplace équilibrée et une excellente réactivité dans les changements de direction.

Virage 13 : Deuxième virage le plus lent du circuit, il s’agit d’un gauche serré négocié à environ 100 km/h avant de plonger vers le dernier virage.

Virage 14 : Une sortie propre en troisième vitesse est essentielle ici, car ce virage mène à la seule ligne droite du circuit, qui offre la meilleure opportunité de dépassement.

Les enjeux et forces en présence :

McLaren a confirmé sa domination en remportant à Spa-Francorchamps sa 10e victoire de la saison en 13 courses, avec un troisième doublé consécutif. Sur un tracé où l’équipe avait brillé l’an dernier et où Oscar Piastri avait décroché sa première victoire en Formule 1, il semble probable que McLaren continue à imposer sa loi.

Derrière, Max Verstappen pourrait sauver l’honneur pour Red Bull, tandis que Ferrari tentera de s’affirmer comme la deuxième force du plateau en optimisant sa nouvelle suspension arrière.

Chez Mercedes, une réunion de crise a eu lieu à Brackley pour tenter de résoudre les problèmes qui affectent les W16 de George Russell et Andrea Kimi Antonelli. Excepté leur performance au Canada, l’équipe n’a marqué en moyenne que 15 points par week-end sur six des sept dernières courses, ce qui est insuffisant pour leurs ambitions.

Dans le peloton, la lutte est incertaine sur ce tracé sinueux. Racing Bulls pourrait à nouveau tirer parti de la polyvalence de sa VCARB 02. Du côté de Sauber, ce Grand Prix sera un véritable test pour leur nouveau package d’évolutions, tandis que les performances de Williams, Alpine et Aston Martin restent des interrogations. Aston Martin, en particulier, risque de continuer à éprouver des difficultés ce week-end.

 

Forces en présence

McLaren a remporté à Spa-Francorchamps sa dixième victoire de la saison en 13 courses, et signé son troisième doublé de suite. Sur un tracé où l’équipe avait outrageusement dominé l’an dernier et où Oscar Piastri avait remporté sa première course en Formule 1, difficile de ne pas voir un nouveau scénario de domination.

Derrière, Max Verstappen saura surement faire illusion pour Red Bull aux côtés des Ferrari. La Scuderia pourrait s’installer comme la deuxième force du peloton si elle parvient à exploiter au mieux sa nouvelle suspension arrière.

Du côté de Mercedes, il faudra trouver le mal qui ronge les W16 de George Russell et Andrea Kimi Antonelli, alors qu’une réunion de crise s’est apparemment tenue dans l’usine de Brackley. A part le Grand Prix du Canada, l’équipe a inscrit moins de 15 points par week-end sur six des sept dernières courses, ce qui est loin d’être suffisant.

Dans le peloton, difficile de dire qui tirera son avantage du tracé sinueux de la Hongrie, et on peut imaginer que Racing Bulls sera encore à son avantage, avec une VCARB 02 particulièrement polyvalente.

Du côté de Sauber, ce sera un nouveau test important, car c’est le premier circuit avec cette philosophie depuis l’arrivée du gros package d’évolutions. Difficile de dire ce qu’il en sera pour Williams, Alpine, ou encore Aston Martin, qui devrait être encore en difficulté ce week-end.

Les horaires du Grand Prix de Hongrie

Après le week-end de Sprint en Belgique, on revient à des horaires classiques d’Europe pour le GP de Hongrie ce week-end, avec les qualifications à 16h et la course à 15h.

- Vendredi 1er août

13h30-14h30 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 2 août

12h30-13h30 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 3 août

15h00-17h00 : Course

CHRISTIAN HORNER PRÊT À ACHETER UNE ÉCURIE DE F1 ?

🏁 FREINAGE TARDIF | DANS LES COULISSES D’UNE RÉVOLUTION ANNONCÉE

Il aurait pu se retirer. Se faire discret. Laisser la tempête passer.

 

Mais Christian Horner n’est pas de cette trempe. À peine quelques semaines après avoir vu son empire vaciller chez Red Bull, le Britannique s’apprêterait à rebondir là où on ne l’attendait pas : en rachetant une écurie de Formule 1.

🎙️ Les murmures du paddock deviennent assourdissants.

Selon plusieurs sources proches du dossier, l’ex-patron de Red Bull serait en négociations avancées avec une équipe du milieu de grille, bien décidé à prendre les commandes d’un projet qu’il veut totalement transformer. Objectif ? Créer une structure à son image, indépendante, affûtée, taillée pour le long terme.

🔍 UN PROJET NÉ DANS LA TOURMENTE

Le timing est saisissant.

Après des mois de turbulences internes, de fuites, d’e-mails explosifs et de tensions au sein de la direction autrichienne, Horner avait vu son autorité remise en question. Si son départ n’a jamais été officialisé, son avenir à la tête de Red Bull Racing semblait de plus en plus compromis. Et plutôt que de subir, il aurait choisi d’agir.

 

Ce projet de rachat, préparé en coulisses depuis plusieurs semaines, serait soutenu par un pool d’investisseurs privés — britanniques, moyen-orientaux, et même américains selon certains bruits de couloir. Et déjà, les premières pistes émergent : Alpine en crise, Haas à la dérive, Sauber en transition avec Audi… les cibles potentielles ne manquent pas.

🧠 STRATÈGE DEVIENT PROPRIÉTAIRE

S’il parvient à ses fins, Christian Horner entrerait dans un cercle très fermé : celui des véritables décisionnaires. Finis les compromis avec la maison-mère, finie la dépendance à un constructeur, Horner veut sa propre équipe, ses propres règles.

Il viserait un contrôle total sur :

  • la direction technique (avec une refonte de la structure),
  • le line-up de pilotes (jeunes talents ou figures établies ?),
  • et les partenariats commerciaux, avec une chasse active aux sponsors premium.

 

Certains évoquent même un potentiel rapprochement avec Adrian Newey ou des ex-ingénieurs de Red Bull, dans une tentative de reconstruction accélérée.

🚨 F1 EN ÉBULLITION

Dans les paddocks, la nouvelle fait l’effet d’une bombe.

Comment réagirait la FIA à une telle opération ? Quelle serait la position de Red Bull, dont l’ADN a été façonné par Horner depuis 2005 ? Et surtout : quelle équipe est prête à céder ? Les prochains jours pourraient être décisifs.

Ce qui est certain, c’est que Christian Horner ne compte pas disparaître. Au contraire. Il prépare peut-être le plus gros coup de sa carrière : passer de directeur à fondateur. De patron d’équipe… à constructeur.

 

Armando

Red Bull Racing annonce la reconduction de Verstappen pour la saison à venir

Max Verstappen restera chez Red Bull Racing pour la saison 2026, mettant fin à des mois de spéculations sur un éventuel transfert chez Mercedes F1.

C’est en tout cas ce que clame maintenant avec certitude le Dr Helmut Marko, le consultant au sport auto de Red Bull.

Mercedes était de plus en plus liée à Verstappen, avec l’intérêt croissant du directeur de l’équipe, Toto Wolff. Mais l’engagement de Verstappen, combiné au départ de Christian Horner de Red Bull, semble avoir fermé cette porte.

"Oui, je peux confirmer que Max Verstappen pilotera pour Red Bull en 2026," a déclaré Marko à RTL.

L’Autrichien a aussi fait comprendre qu’il n’y aurait pas de communiqué officiel à ce sujet même si leur pilote a bien failli partir ailleurs.

"Tout cela est né de spéculations et de bruits. Il y a peut-être des discussions qui ont eu lieu mais, officiellement, je vous rappelle que Max est chez Red Bull jusque fin 2028."

Marko a aussi confirmé que la clause de sortie de Verstappen n’est plus activable, maintenant qu’il est assuré de figurer parmi les trois premiers du championnat d’ici la pause estivale.

Marko a cependant nié tout ultimatum de Verstappen dans le licenciement de Horner.

"La décision de licencier Horner a été prise par la direction, ou plus précisément par le PDG Oliver Mintzlaff. Divers facteurs ont joué un rôle, mais surtout, les performances sportives de l’équipe n’ont pas répondu à nos attentes."

"Max Verstappen et son père n’ont rien à voir avec cette décision. Il n’y a pas de faction Verstappen dans l’équipe. Auparavant, Horner contrôlait tout, ce qui nous laissait en position d’infériorité dans certains domaines."

Red Bull a présenté une évolution de sa voiture à Spa et en prévoit une autre ce week-end à Budapest, mais Verstappen a admis avoir encore du mal à rivaliser avec McLaren.

"Il a raison. Nous n’abandonnons pas, même si la solution s’avère assez difficile à trouver."

 

 

La FIA a-t-elle lancé la course trop tard au GP de Belgique ?

 

La pluie qui s'est abattue ce dimanche lors du Grand Prix de Belgique a ravivé un débat sans fin : faut-il lancer une course immédiatement sous la pluie, attendre que la pluie cesse, ou patienter jusqu'à ce que la visibilité soit optimale, quitte à sacrifier l'action sous la pluie, souvent prisée par le public ?

Après une course marquée par des interruptions, plusieurs averses et des tours sous Safety Car, la question continue de diviser observateurs et pilotes de Formule 1.

Avant d'aller plus loin, il est essentiel de clarifier une chose : affirmer que la Formule 1 ne court plus sous la pluie est inexact. Il suffit de remonter à il y a quelques semaines : le peloton a affronté des conditions difficiles sous une pluie battante à Silverstone.

Des exemples similaires ne manquent pas : le Grand Prix d'Australie en début de saison, le mémorable Grand Prix du Brésil l'année dernière, où Esteban Ocon et Pierre Gasly ont brillé, ou encore plus récemment celui des Pays-Bas et de Monaco en 2023.

On peut également citer le Grand Prix du Canada ou celui de Chine en 2024, tous deux disputés sous la pluie. Mais ces courses ont un point commun : elles ne se déroulent pas à Spa-Francorchamps. Certes, la prudence est de mise en Formule 1, mais d'autres circuits semblent moins frileux à affronter des conditions humides, comme encore vu à Silverstone il y a peu.

Un excès de prudence après Silverstone ?

La direction de course avait pourtant annoncé qu'elle ferait preuve de davantage de prudence après Silverstone, où des conditions extrêmes avaient entraîné un accident impliquant Isack Hadjar et Andrea Kimi Antonelli, causé par une visibilité quasi nulle.

Lewis Hamilton a exprimé sa déception face à la gestion de la course en Belgique : "Au début, ce n'était pas facile de voir. Mais il y a eu un départ lancé, alors qu'à mon avis ce n'était pas nécessaire. La piste avait bien séché et les projections n'étaient pas si problématiques."

Il ajoute : "Je pense qu'ils ont réagi de manière excessive par rapport à Silverstone, où nous leur avions demandé d'être plus prudents. Mais ce week-end, ils sont allés trop loin. Nous n'avions pas besoin d'un départ sous Safety Car."

Max Verstappen, quant à lui, a vivement critiqué cette prudence qu'il juge excessive : "C'est comme ça qu'on gâche une belle course sous la pluie. Autant attendre que la piste soit complètement sèche pour partir en slicks. Ce n'est pas ça, une vraie course sous la pluie."

Il poursuit : "Ils prennent leurs décisions comme bon leur semble. C'est dommage pour tout le monde. Les courses classiques sous la pluie disparaissent, et c'est décevant. Après Silverstone, il avait été décidé d'être plus vigilant, mais cette fois, c'était l'excès inverse."

Le pilote Red Bull est même allé jusqu'à dire que la course aurait dû débuter à l'heure prévue : "À 15h, tout simplement. Il ne pleuvait même pas. Oui, il y avait de l'eau entre La Source et Les Combes, mais après deux ou trois tours derrière la voiture de sécurité, la piste aurait été bien plus praticable. Le reste du circuit était déjà prêt."

Il conclut, non sans controverse : "Si certains pilotes ont peur, ils n'ont qu'à ralentir. Plus on roule, mieux c'est. Et à un moment, on finit par voir." Une déclaration qui met clairement en second plan la sécurité des pilotes, dans des conditions où la visibilité était extrêmement réduite.

 

Lancer la course trop tôt aurait attiré des critiques similaires

Hamilton et Verstappen, souvent parmi les pilotes les plus prompts à affirmer que les conditions sont bonnes pour rouler, avaient ici l’avantage de configurations adaptées à la pluie, ce qui peut expliquer en partie leur position. Leur avis sur la situation n’est donc pas surprenant.

Laurent Mekies, directeur chez Red Bull, a confirmé cette impression en déclarant : "Je suis sûr que la FIA avait ses raisons, mais pour nous, en tant qu’équipe, cela nous a surpris."

"En réalité, nous avons attendu que la pluie cesse, puis que le soleil fasse son retour, tout en effectuant de nombreux tours derrière la voiture de sécurité. La FIA avait sans doute ses arguments, mais dans notre cas, les réglages prévus pour les conditions humides nous ont fait perdre des performances. Cela dit, c’est le jeu."

Un problème surtout lié à Spa-Francorchamps

En fin de compte, la FIA se retrouve dans une impasse : chaque décision qu’elle prend est scrutée et critiquée. Lorsque l’ancien directeur de course, Charlie Whiting, tentait de faire rouler les voitures derrière la Safety Car pour évacuer l’eau, les critiques pointaient le gaspillage des tours neutralisés.

D'un autre côté, lorsque la prudence est privilégiée, certains accusent les pilotes et la Formule 1 d’avoir perdu son courage et sa nature extrême. Mais il faut le dire clairement : la Formule 1 ne doit jamais devenir une course à la mort.

Si, cependant, la FIA choisissait de ne pas jouer la carte de la prudence et qu’un drame survenait, les conséquences seraient dévastatrices, autant sur le plan humain que judiciaire. C’est pourquoi il est essentiel de reconnaitre la complexité des décisions prises.

Il est toujours facile de critiquer de l’extérieur, sans supporter le poids des responsabilités. Pendant ce temps, le directeur de course, lui, joue non seulement sa carrière, mais aussi sa culpabilité en cas de tragédie. Cet élément explique en partie l’excès de prudence observé aujourd’hui.

Au milieu des commentaires des anciens pilotes et des consultants, il est légitime de se demander : qui souhaiterait vraiment revoir un drame tel que le carambolage de 1998, impliquant 13 voitures et ayant frôlé plusieurs tragédies ?

Certes, d’autres courses sous la pluie se déroulent sans problème ailleurs, mais Spa-Francorchamps est un cas unique. Cette prudence particulière est le prix à payer pour profiter d’un circuit aussi spectaculaire, sélectif et, malheureusement, aussi dangereux.

 

Verstappen aurait eu besoin d’un ’scénario parfait’ pour monter sur le podium

Max Verstappen n’a pas réussi à aller chercher un podium à Spa-Francorchamps, alors qu’il est resté coincé derrière la Ferrari de Charles Leclerc tout au long des 44 tours du Grand Prix de Belgique ce dimanche après-midi.

En début de course, il a cru pouvoir le faire, mais la Ferrari était malgré tout très rapide en ligne droite. Les deux hommes concédaient 2 secondes au tour sur les McLaren, et le quadruple champion du monde a dû se raviser.

"Sur les intermédiaires on était plus rapides, aussi grâce aux réglages qu’on avait sur la voiture. Mais c’était très difficile, j’ai cru que j’allais passer à un moment mais on perd énormément d’appui quand on est derrière une voiture dans le Raidillon de l’Eau Rouge, on a du mal à garder la voiture en piste" a déclaré Verstappen.

"Une fois qu’on a chaussé les pneus slicks, j’avais l’impression que Charles s’envolait un peu à chaque tour. Il a ensuite fait une grosse erreur et je suis revenu à une seconde et demie, donc j’étais de retour dans la bataille."

"Mais de manière réaliste, je n’étais pas vraiment dans cette bataille. J’ai tenté de me battre, mais ce n’était pas possible, notamment à cause de l’aileron arrière que nous avons choisi mais on n’avait pas fait de tours sous la pluie."

Globalement, il confirme que la Red Bull n’est pas en mesure de l’amener à la victoire en rythme de course : "Ce n’est pas où je veux être mais on essaie de progresser, d’être meilleurs. Hier, c’était un résultat positif mais ce n’est pas réaliste car on est plus lents."

"Aujourd’hui, j’ai essayé, mais on avait pas le bon aileron. La troisième place était le maximum avec un scénario parfait mais nous n’avons pas réussi. Notre plus gros problème est de garder les pneus en forme toute la course, nous ne sommes pas assez bons sur cela."

Le Néerlandais est convaincu que la course aurait pu se lancer plus tôt, ce qui l’aurait bien évidemment arrangé en termes de réglages : "Je pense qu’on aurait pu commencer la course plus tôt, à 15h, directement."

"Il ne pleuvait même pas. Bien sûr, entre les virages 1 et 5, il y avait pas mal d’eau. Mais si vous faites deux ou trois tours derrière la voiture de sécurité, alors ça aurait été beaucoup plus clair, et le reste de la piste était prêt à rouler de toute façon. C’est un peu dommage."

"Je savais qu’ils seraient un peu plus prudents à cause de Silverstone, mais cela n’avait pas de sens non plus. Alors il vaut mieux dire ’attendons que la piste soit complètement sèche’ et partir avec des pneus slicks, car pour moi, ce n’est pas vraiment une course sur piste mouillée."

Leclerc a résisté à ’la pression énorme’ de Verstappen pour signer un podium

Charles Leclerc a signé son cinquième podium de la saison au Grand Prix de Belgique de F1 ce dimanche, après avoir résisté à Max Verstappen tout au long de la course. Ayant misé des réglages pour le sec, le pilote Ferrari a pu contenir la Red Bull du Néerlandais, non sans subir une forte pression.

"Max a été derrière toute la course, à moins de deux secondes, donc ce n’était pas facile. On savait que le début de course serait le plus difficile pour nous car on n’avait pas l’appui des McLaren ou de Max, car ils avaient fait un compromis sur leur qualification pour être meilleurs sous la pluie aujourd’hui" a déclaré Leclerc.

"Heureusement ça a séché vite et le rythme était bon. Mais Max était quand même derrière durant toute la course et je suis content d’avoir réussi à garder cette troisième place" poursuit le Monégasque, qui a demandé à son ingénieur de ne plus lui parler dans les derniers tours à la radio, alors que son avance était à peine supérieure à une seconde.

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"La pression est énorme, surtout dans ces conditions car dès que vous êtes dix ou 15 centimètres à côté de la trajectoire, c’est mouillé ou gras et vous pouvez faire une grosse erreur. A un moment j’ai juste dit à Bryan de me laisser tranquille. Il essaie de me donner un maximum d’informations. Des fois j’en ai besoin, là ce n’était pas le cas."

Signer un podium pour la première course avec la nouvelle suspension arrière est encourageant : "Nous avons eu ce que nous attendions avec cette évolution. On doit essayer de comprendre comment la maximiser mais c’est la première semaine avec et je suis content de terminer sur le podium. C’est un bon coup de boost pour toute l’équipe."

Hamilton ’s’est amusé’ en course mais a vécu ’un week-end à oublier’

 

Lewis Hamilton a terminé septième lors du Grand Prix de Belgique après être parti depuis les stands. Le pilote Ferrari se dit satisfait de sa performance, notamment après une série de dépassements réussis avec des pneus intermédiaires.

Premier à opter pour les pneus slicks, il a profité d’un undercut stratégique pour se hisser dans le top 10 et marquer six points précieux, une performance inespérée après son élimination en Q1 la veille lors des qualifications.

"C’était vraiment amusant de piloter dans ces conditions mixtes, même si c’était piégeux d’être si loin derrière. Au départ, ce n’était pas évident à cause du manque de visibilité. Ils ont opté pour un départ lancé, mais honnêtement, je ne pense pas que c'était nécessaire. La piste avait déjà bien séché et les projections d’eau n’étaient pas trop gênantes." a déclaré Hamilton.

"Je suis tout de même content d’avoir pu remonter autant de positions et marquer des points. Ce n’est pas le résultat que j’espérais pour ce week-end, et clairement, c’est un week-end à oublier. Cependant, il y a des points positifs à tirer concernant la voiture aujourd’hui. L’équipe a fait un excellent travail, comme toujours, et de mon côté, je vais essayer d’être meilleur la semaine prochaine."

Le septuple champion du monde a admis s’être senti plus à l’aise en course, mais reste insatisfait de sa performance globale. Avec deux éliminations en Q1 lors des qualifications du week-end, ce Grand Prix de Belgique a été particulièrement frustrant pour le Britannique.

"Nous avions de meilleurs réglages en course, et cela m’a permis de remonter progressivement et de gagner en confiance avec l’expérience. Mais enchaîner directement les essais libres et les qualifications avec ces nouveaux freins m’a un peu pris de court."

 

Piastri maîtrise Norris et la pluie pour triompher en Belgique

Oscar Piastri a remporté son sixième Grand Prix de la saison sur notre tracé national de Spa-Francorchamps ce dimanche. L'Australien de chez McLaren a parfaitement retenu la leçon administrée la veille par Max Verstappen, à l'occasion de lacourse sprint.. Parti de la pole, il avait été dépassé dès le premier tour par le pilote Red Bull et dans la longue ligne droite de Kemmel, et n'avait jamais été en mesure de revenir sur le Néerlandais. Malin, Piastri avait assuré avoir appris des choses à l'issue de cette journée de samedi et il a appliqué la recette du quadruple champion du monde pour venir à bout de son coéquipier Lando Norris, parti devant ce dimanche.

 

 

Il n'était sans doute pas mécontent de s'élancer de la deuxième place, et même si le départ s'est fait après quatre boucles effectuées derrière la voiture de sécurité pour prendre la mesure d'une piste encore humide, le pilote McLaren a parfaitement géré la relance. Blotti dans la boîte de vitesses de Norris, Piastri a pris une aspiration décisive pour dépasser son dauphin au championnat pilotes. Ce dernier a lui commis trop de petites erreurs pour espérer mieux. En fin de course, notamment, lorsqu'il avait réussi à réduire l'écart autour des trois secondes et avec encore trois tours à couvrir, un nouveau blocage de roue au premier virage a mis un terme à ses chances de s'imposer.

 

 

 

 

 

 

 

Hamilton a fait le spectacle

À la troisième place, Charles Leclerc a réussi à résister à Verstappen, notamment grâce à un aileron un peu moins chargé en appuis que le Néerlandais, qui avait donc lui fait machine arrière par rapport à la course sprint, en prévision du mauvais temps annoncé. Le top 5 a été complété par George Russell (Mercedes), qui a pris le meilleur sur la Williams d'Alexander Albon (6e) au début de la course. C'est Lewis Hamilton qui a surtout assuré le spectacle, remontant de la 18e à la 7e place au volant de sa Ferrari, gratifiant les spectateurs patients de nombreux dépassements.

Car le spectacle a mis du temps à arriver. Alors que la course devait initialement débuter à 15 heures, les hostilités ont finalement commencé à 16 h 20. Après un seul tour de formation, effectué derrière la voiture de sécurité, la direction de course a jugé que les conditions n'étaient pas réunies pour lancer le Grand Prix normalement et a ramené tout le monde dans les stands. Une interruption de course qui n'a pas manqué de raviver la hantise de 2021 (elle avait été interrompue après le 3e tour) et de revoir un simulacre de Grand Prix.

Cette course de 2025 hantera probablement Isack Hadjar un moment. Le Français partait 8e mais a terminé bon dernier, la faute notamment à la stratégie. Rentré trop tard pour passer sur les gommes pour le sec, le pilote Racing Bulls a chuté au classement et n'a jamais réussi à trouver de la performance sur les pneus mediums, piégé aussi par des réglages orientés pour la pluie. Esteban Ocon (Haas) a connu pareille mésaventure, même s'il a pu amoindrir les dégâts, en terminant 15e. 

 

Mekies ordonne de mettre les évolutions à Tsunoda, le Japonais passe en Q3

Max Verstappen a peut-être été le plus rapide encore chez Red Bull aujourd’hui mais la révolution était de l’autre côté du garage, pour Yuki Tsunoda, qui est passé en Q3 pour la première fois depuis Miami... grâce à un changement de taille !

Laurent Mekies, le nouveau directeur de l’équipe Red Bull, a révélé qu’il avait demandé à ce que la monoplace de Yuki Tsunoda soit aussi équipée des nouveautés avant les qualifications du Grand Prix de Belgique, en prenant dans le stock des pièces de réserve pour Verstappen.

Avant le début du week-end, Tsunoda avait déclaré que sa voiture serait "quelques longueurs derrière" celle de Verstappen en termes de développement ce week-end. Mekies a toutefois confirmé que l’équipe avait installé rapidement les nouvelles pièces sur sa voiture avant la séance de qualification.

"Nous avons amélioré sa voiture juste avant les qualifications, car nous repoussons toujours les limites de la quantité de pièces. Mais nous avons décidé de prendre le risque d’améliorer sa voiture, c’est pourquoi vous avez peut-être remarqué que nous étions presque un peu en retard pour les qualifications."

Tsunoda s’est qualifié à seulement trois dixièmes de seconde de Verstappen, sur le tour le plus long du calendrier de la F1. Mekies a déclaré que "ce résultat valait les efforts de tous et qu’il a certainement aidé Yuki à atteindre un très, très bon niveau."

Le Japonais était donc un homme heureux ce soir !

"Je suis très heureux, et je remercie l’équipe d’avoir mis des nouveautés sur ma voiture juste avant la séance."

"Cela a beaucoup joué. Je n’ai pas toutes les pièces encore mais juste le plancher a déjà fait une énorme différence. Donc merci aux mécaniciens pour le travail juste avant les qualifications."

"Je suis encore surpris du fait que tout était prêt pour la Q1 mais chapeau à eux. Nous avons en plus changé des réglages pour la pluie donc c’était presque une F1 inconnue pour moi. J’ai réussi à prendre beaucoup de confiance malgré tout et je suis heureux de cela. Je suis prêts pour le sec comme pour la pluie."

Russell : Mercedes F1 ’a fait un énorme pas en arrière’ en Belgique

Mercedes F1 a connu une accalmie dans un ciel orageux ce samedi après-midi en Belgique, avec la sixième place de George Russell en qualifications à Spa-Francorchamps. Néanmoins, le principal intéressé déplore un gros manque de rythme de son équipe.

Il refuse en effet de se féliciter de ce résultat, alors qu’il aurait pu être éliminé en Q1 en étant à peine plus lent, et selon lui, cela montre une dynamique dangereuse de son équipe.

"C’était le maximum qu’on pouvait faire, mon tour était solide dans l’ensemble, mais il est clair que l’équipe a fait un énorme pas en arrière ce week-end et l’on ne sait pas pourquoi" s’inquiète Russell.

"Un dixième plus lent en Q1 et j’étais éliminé, un dixième plus lent en Q2 et j’étais dixième, donc je sens que la sixième place était sans aucun doute le maximum que l’on pouvait réussir aujourd’hui."

Interrogé sur ce qu’il espère d’une course qu’il avait gagnée l’an dernier avant d’être disqualifié, le Britannique se montre très pessimiste et pousse ses craintes plus loin en parlant du niveau global de Mercedes sur ce deuxième quart de saison.

"Ca ne va pas se passer comme l’an dernier, surtout que ce sera mouillé ! Tout ce qui peut se produire pourra être positif, mais en tant qu’équipe, on doit analyser pourquoi on a signé quatre podiums dans les six premières courses, et un seul dans les quatre dernières."

Andrea Kimi Antonelli a été éliminé en Q1 après avoir été éliminé en SQ1 hier sur une sortie de piste, et l’Italien manque de solutions : "C’est juste une période difficile, je dois sortir de là et tenter de progresser pour la prochaine course."

La situation d’Antonelli au volant est juste compliquée pour le moment : "La confiance n’est pas là, j’ai aussi des difficultés à avoir le même feeling que j’avais hier par exemple, et je dois trouver la lumière au bout du tunnel."

Lando Norris décroche la pole position au GP de Belgique

 

"Quatre partout, balle au centre." Lando Norris a décroché ce samedi à Spa-Francorchamps sa quatrième pole position de la saison, égalant ainsi le total de ses rivaux Oscar Piastri et Max Verstappen. Après avoir été dominé la veille par ces deux pilotes lors des qualifications sprint, le Britannique a pris sa revanche avec un chrono impressionnant de 1'40''562. Il a devancé son coéquipier de 85 millièmes de seconde, celui-ci ayant commis une légère erreur lors de sa dernière tentative.

 Charles Leclerc s'est classé troisième, à plus de trois dixièmes de seconde du poleman. Le Monégasque a réussi à devancer Max Verstappen de seulement trois millièmes de seconde. Vainqueur de la course sprint plus tôt dans la journée en partant de la deuxième position, le pilote Red Bull pourrait connaître plus de difficultés à s’imposer en Grand Prix, surtout si les conditions de course s’annoncent humides.

 

Hadjar, seul rookie en Q3, Hamilton éliminé dès la Q1

Alex Albon a créé la surprise en positionnant sa Williams sur la troisième ligne de la grille. Il y sera accompagné par la Mercedes de George Russell. De son côté, Yuki Tsunoda a redressé la barre en accédant à sa première Q3 depuis Miami.

Le pilote Racing Bulls a signé le huitième meilleur temps, juste entre Tsunoda et Liam Lawson. Pendant ce temps, Esteban Ocon (5e lors des qualifications sprint) et Pierre Gasly, éliminés en Q2, se sont contentés des onzième et treizième places respectivement.

Week-end à oublier pour Lewis Hamilton et Kimi Antonelli. Déjà en difficulté lors des qualifications sprint vendredi, les deux pilotes ont une nouvelle fois été éliminés dès la Q1. L'Anglais, désormais chez Ferrari, a vu son septième chrono annulé pour avoir dépassé les limites de la piste au sommet du Raidillon, le reléguant à la seizième position. Quant à son successeur chez Mercedes, il a terminé dix-huitième, ne devançant que les deux Aston Martin d'Alonso et Stroll.

 

F2, Spa-Francorchamps, Course Sprint : Fornaroli maîtrise

 

Qualifié en pole position vendredi, Alex Dunne s’élance depuis la dixième place sur la grille pour cette course sprint à grille inversée, tandis que Goethe occupe la pole. Dès l’extinction des feux, Fornaroli réalise un excellent départ et s’empare de la tête à La Source, mais derrière lui, c’est la panique : Browning et Crawford s’accrochent dans le premier virage, tandis que Verschoor perd le contrôle et part en tête-à-queue au sommet du Raidillon. Heureusement, tous les autres concurrents réussissent à l’éviter, mais le leader du championnat est contraint de rentrer aux stands pour abandonner. La voiture de sécurité entre alors en piste pour neutraliser la course.

Fornaroli gère parfaitement la relance après la voiture de sécurité et conserve la tête, mais Cordeel, juste derrière lui, commence à mettre la pression. Cependant, après quelques tours, Fornaroli parvient à distancer Cordeel et à le sortir de sa zone de DRS. Derrière, Martins grimpe à la troisième place en dépassant Goethe et réduit rapidement l’écart avec Cordeel. Lorsque Martins tente une manœuvre à l’extérieur dans le virage des Combes, il entre en contact avec Cordeel, ce qui envoie le pilote local dans les graviers. La voiture de sécurité fait son retour en piste. Plusieurs pilotes en profitent alors pour effectuer un arrêt aux stands et changer de pneus, bien que cet arrêt ne soit pas obligatoire dans cette course.

 

 

Les quatre premiers pilotes n’ont pas effectué d’arrêt : Fornaroli en tête, suivi de Martins, Goethe et Mini. À noter que Lindblad a subi une grosse perte de temps lors d’un arrêt particulièrement lent. Parti sixième, il est ressorti onzième. Lorsque la course reprend, Mini dépasse Goethe aux Combes pour s’emparer de la troisième position. Parallèlement, Marti double Shields, qui, comme les leaders, n’a pas changé de pneus. Cependant, Shields chute rapidement dans le classement.

Au quinzième tour, Dunne surprend Stanek dans le premier virage et s’empare de la sixième place. Mais au tour suivant, une erreur de Marti à La Source permet à Dunne de tenter sa chance. Finalement, c’est Stanek qui en profite, reprenant la sixième position à Dunne aux Combes. Cette intense bataille offre un peu de répit à Goethe, placé juste devant eux.

Alors que la fin de course approche, la Trident de Meguetounif s’immobilise dans la ligne droite de Kemmel, provoquant une troisième intervention de la voiture de sécurité. La course se termine donc derrière celle-ci. La victoire revient à Fornaroli, suivi de Martins et Mini. Goethe termine quatrième, validant ainsi la stratégie audacieuse de ne pas s’arrêter pour changer de pneus. Marti décroche la cinquième place, devant Stanek et Dunne. Le dernier point est attribué à Miyata.

 

Erreur de pilotage ou problème pour Hamilton ? Ferrari a la réponse avant le Sprint

Le tête-à-queue qui a entraîné l’abandon de Lewis Hamilton lors de la première manche des qualifications pour la course sprint a posé beaucoup de questions.

Hamilton partira 18e sur la grille après être parti en tête-à-queue à la fin de son dernier tour lancé lors de la première partie des qualifications. Sa Ferrari a soudainement perdu le contrôle à l’arrivée de la zone de freinage de la chicane, en fin de tour.

Ferrari a tout de même mené l’enquête hier soir pour savoir si ce n’était pas dû à un problème sur sa voiture, au niveau de ses freins arrière.

Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe Ferrari, a dissipé tout doute sur la cause du tête-à-queue, confirmant qu’Hamilton avait simplement commis une erreur.

"Lewis a été un peu malchanceux lors de son premier tour, où il était plus rapide que Charles, mais il est ensuite arrivé aux virages 14 et 15 [Stavelot] et a failli perdre la voiture peu après le tête-à-queue d’Antonelli. Lors de sa deuxième tentative, il a bloqué les freins arrière et a perdu le contrôle, et en qualifications sprint, on en paie le prix."

 

"Après une petite enquête sur les données et la voiture, c’était bien une erreur de pilotage, il n’y a pas eu de souci technique. Cela arrive même aux meilleurs en F1," confirme Vasseur.

Le coéquipier d’Hamilton, Charles Leclerc, est lui arrivé jusqu’en SQ3.

"Charles a fait du bon travail. Son tour était bon et nous sommes proches de Norris et Verstappen, ce qui montre que nous avons fait un pas dans la bonne direction et que nous pouvons être satisfaits de notre position."

Ferrari a apporté une amélioration à la suspension arrière de sa voiture ce week-end, mais Vasseur a déclaré n’avoir pu recueillir que des données limitées sur ses performances jusqu’à présent.

"Nous n’avons effectué que quelques tours, mais les données que nous obtenons jusqu’à présent correspondent à nos attentes, ce qui est toujours positif.

"Bien sûr, nous aurions préféré que les deux voitures partent plus haut, car cela facilite la collecte de données et la gestion des pneus, surtout lors d’un week-end sprint. Personne n’a pu tenter de longs relais, nous profiterons donc du Sprint pour nous faire une meilleure idée."

Wolff : Je dois faire attention, Horner pourrait débarquer à la FIA

Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, s’est exprimé pour la première fois sur le limogeage de son plus grand ennemi dans le paddock, Christian Horner.

L’ancien directeur de Red Bull Racing et l’Autrichien étaient bien connus pour leurs échanges parfois houleux dans le paddock.

Lorsqu’on lui a demandé si Horner lui manquera, Wolff a admis que "d’une certaine manière, oui. Il était l’un des acteurs principaux. Je ne pense pas qu’il soit parti pour toujours, il pourrait réapparaître dans une autre fonction."

Mais il a alors plaisanté : "Je dois faire attention, il pourrait débarquer à la FIA, et je serai vraiment dans la merde."

"C’était quelqu’un de controversé, de polarisant, et pas du tout discret."

"C’était une bonne chose du point de vue du divertissement, et de ce point de vue, il nous manquera. Son palmarès parle de lui-même."

Wolff a ensuite ajouté qu’il n’avait pas encore pris contact avec Horner, mais qu’il prévoyait de le faire.

"Non, pas encore, je ne trouve pas cela approprié pour le moment, mais je le contacterai certainement."

Wolff : Une association Russell-Verstappen, ce serait un remake de Prost-Senna

 

Les discussions entre Mercedes F1 et Max Verstappen, ainsi que son management, n’ont en rien influencé le licenciement de Christian Horner par Red Bull Racing.

C’est ce qu’a affirmé Toto Wolff aujourd’hui, dans le paddock du Grand Prix de Belgique, en réagissant aux nombreuses rumeurs qui circulaient depuis hier et ce matin à Spa.

Selon le patron de Mercedes en Formule 1, la décision concernant Horner résulte avant tout d’autres facteurs bien plus significatifs.

 

"Non, les discussions en cours ne sont pas la raison de son départ. Il y a beaucoup plus de choses en arrière-plan que nous ignorons probablement concernant Red Bull."

"En tant que directeur d’équipe chez Mercedes, je m’occupe aussi des pilotes et je dois explorer ce que Max va faire dans les prochaines années, et pas seulement l’année prochaine."

Sur l’impact du limogeage de Horner sur l’avenir de Verstappen, il ajoute : "Je pense que les pilotes rechercheront toujours la voiture la plus rapide, bien plus que des incitations financières."

"Il s’agit d’avoir la voiture la plus rapide à court ou moyen terme et d’analyser la situation des équipes. C’est ce que Max et tous les autres font."

On a demandé à Wolff d’être franc : peut-on vraiment imaginer une association Verstappen - Russell l’an prochain ?

"Tout cela est tiré par les cheveux. Je souhaite conserver Kimi et George en l’état actuel. Tout le reste n’est pas réaliste. Si vous avez une association Russell-Verstappen, c’est refaire Prost-Senna."

Alors ce serait un duo Verstappen - Antonelli qui pourrait être envisagé ? Wolff répond comme Max Verstappen : pas de garantie à 100% ! Une porte laissée ouverte donc.

"La possibilité que George et Kimi forment notre équipe en 2026 est forte, même si rien n’est sûr à 100 %, que ce soit l’équipe de l’an prochain."

Est-ce donc la raison qui empêche Mercedes de signer Russell ?

"C’est tout à fait normal. Et chaque pilote veut une meilleure voiture et plus d’argent. Ce ne sera pas un élément crucial des négociations."

"George a déclenché une avalanche médiatique avec la révélation de nos discussions ! Parfois, je suis peut-être naïf, mais j’essaie d’être transparent avec les pilotes et je leur ai dit : ’Écoutez, j’ai l’obligation d’explorer ce que Max fera dans les prochaines années’."

"Et je pense qu’il a fait ça pour montrer qu’il est conscient de ce qui se passe et qu’il n’y a rien qui se passe derrière son dos, et ça me va."

"Je suis optimiste, George dormira bien pendant les vacances d’été."

Wolff risque par contre de perdre son 3e pilote. Selon lui Valtteri Bottas mérite un baquet à temps plein en 2026, avec un retour qui pourrait se faire chez Cadillac F1.

"Il mérite un volant. Nous avons le meilleur troisième pilote et le meilleur pilote de réserve que l’on puisse imaginer."

"Je sais que Valtteri sera dans le rythme. Son encadrement de Kimi est incroyable. Il le fait avec brio."

"On le voit, regardant les données et donnant des conseils de trajectoire à Kimi, basés sur les données embarquées des autres pilotes."

"Il mérite un baquet et je serais content pour lui s’il y parvient."

Piastri en pole du Sprint en Belgique, catastrophe pour Hamilton et Mercedes F1

Après une seule séance d’essais libres de laquelle aucune conclusion ne pouvait être tirée, les équipes ayant dû condenser trois heures de programme habituel en une seule heure de tests, le Grand Prix de Belgique arrive directement à sa première séance compétitive du week-end.

Oscar Piastri a signé un temps rapide en fin de séance tandis que derrière lui, Lando Norris, les Ferrari, les Mercedes et Max Verstappen étaient très proches. Il faut donc s’attendre de nouveau à une bataille importante sur une piste redoutable.

Comme toujours pour la Qualification Sprint, il y a trois parties, SQ1, SQ2 et SQ3, longues respectivement de 12, 10 et 8 minutes. Dans les deux premières, les pilotes doivent utiliser les pneus mediums, tandis qu’ils chaussent les tendres dans la dernière.

Oscar Piastri (McLaren) s'élancera samedi en pole position de la course sprint du Grand Prix de Belgique de Formule 1 après avoir dominé les qualifications vendredi sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Le leader du championnat du monde a largement devancé le quadruple tenant du titre néerlandais Max Verstappen (Red Bull) et son coéquipier britannique Lando Norris (McLaren), relégués respectivement à 477 et 618 millièmes de seconde. Déjà la plus rapide de la seule séance d'essais libres du week-end vendredi midi, l'Australien a confirmé qu'il serait difficile à battre sur le spectaculaire tracé niché dans les Ardennes belges.

Le natif de Melbourne s'était pourtant fait peur en Q2, la deuxième partie des qualifications, en prenant la 10e et dernière place qualificative pour la Q3 après que son chrono le plus rapide a été supprimé car il était sorti en dehors des limites de la piste. Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) a pris la quatrième place, devant le surprenant Français Esteban Ocon (Haas), Carlos Sainz (Williams) et l'autre Haas du Britannique Oliver Bearman.

Le Top 10 est complété par les Français Pierre Gasly (Alpine) et Isack Hadjar (Racing Bulls) puis Gabriel Bortoleto (Sauber). La grosse surprise de ces qualifications a été l'élimination du septuple champion du monde Lewis Hamilton (Ferrari) dès la Q1 avec le 18e chrono. Le Britannique semblait bien parti pour arracher sa place en Q2, mais il est parti en tête-à-queue à l'entrée de la dernière chicane.

GRILLE DE DÉPART

1re ligne

Oscar Piastri (AUS/McLaren-Mercedes)

Max Verstappen (NED/Red Bull)

2e ligne

Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes)

Charles Leclerc (MON/Ferrari)

3e ligne

Esteban Ocon (FRA/Haas-Ferrari)

Carlos Sainz Jr (ESP/Williams-Mercedes)

4e ligne

Oliver Bearman (GBR/Haas-Ferrari)

Pierre Gasly (FRA/Alpine-Renault)

5e ligne

Isack Hadjar (FRA/Racing Bulls-Red Bull)

Gabriel Bortoleto (BRA/Sauber-Ferrari)

6e ligne

Liam Lawson (NZL/Racing Bulls-Red Bull)

Yuki Tsunoda (JPN/Red Bull)

7e ligne

George Russell (GBR/Mercedes)

Fernando Alonso (ESP/Aston Martin-Mercedes)

8e ligne

Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes)

Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes)

9e ligne

Nico Hülkenberg (GER/Sauber-Ferrari)

Lewis Hamilton (GBR/Ferrari)

10e ligne

Franco Colapinto (ARG/Alpine-Renault)

Andrea Kimi Antonelli (ITA/Mercedes)

Hamilton a écrit des rapports et convoqué des réunions car il refuse de finir sans titre avec Ferrari

 

Lewis Hamilton redouble d’efforts pour remettre Ferrari sur le chemin du succès en Formule 1. Aujourd’hui à Spa, il a révélé avoir transmis plusieurs documents à l’équipe après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le partenariat naissant entre Hamilton et Ferrari, qui débutera officiellement en 2025, n’a pas encore porté ses fruits. Leur meilleure performance à ce jour se résume à trois quatrièmes places lors des courses dominicales.

Malgré cela, le septuple champion du monde reste résolu à aider Ferrari à retrouver sa compétitivité. Il a pleinement mis à profit la pause de trois semaines entre Silverstone et Spa pour plaider en faveur de changements stratégiques.

Hamilton a effectué plusieurs visites à Maranello pendant cette période, où il a rencontré non seulement des membres clés de l’écurie de F1, mais aussi le président de Ferrari, John Elkann, ainsi que le PDG, Benedetto Vigna.

Avant sa visite, il avait transmis deux rapports détaillés à Ferrari, mettant en lumière les ajustements qu’il juge nécessaires, tant au niveau du développement de la voiture que de la structure globale de l’équipe.

 

"J’étais à l’usine deux jours par semaine," a-t-il expliqué en Belgique aujourd’hui.

"Nous avons fait des préparatifs pour Spa et, bien sûr, nous avons passé en revue notre situation lors de la course précédente et les points à modifier."

"J’ai tenu de nombreuses réunions. J’ai même convoqué de nombreuses réunions avec les responsables de l’écurie, notamment avec John, Benedetto et Fred [Vasseur]. J’ai discuté avec le responsable du développement de notre voiture, Loïc [Serra], ainsi qu’avec les responsables de différents départements, du moteur pour l’année prochaine, de la suspension avant et de la suspension arrière, de mes souhaits et des problèmes que je rencontre avec cette voiture."

 

"J’ai envoyé des documents tout au long de l’année. Après les premières courses, j’ai rédigé un document complet pour l’équipe. Pendant cette pause, j’ai envoyé deux autres documents, des points que je souhaite aborder."

"Il s’agit notamment d’ajustements structurels que nous devons apporter à l’équipe pour progresser et de tous les points que nous souhaitons améliorer. L’autre point concernait la voiture, les problèmes actuels que je rencontre. Il y a des choses que je souhaite intégrer à la voiture de l’année prochaine et d’autres que je dois améliorer pour l’année prochaine."

"Nous avons essayé la voiture 2026 pour la première fois au simulateur et avons commencé à travailler dessus. Trente ingénieurs sont venus en salle et nous avons discuté avec chacun d’eux. Donc, beaucoup d’efforts, et le reste, juste de l’entraînement. Peut-être un peu trop, je suis un peu trop fatigué pour ce week-end."

Pas question de finir comme Alonso et Vettel sans un titre avec la Scuderia

 

Hamilton ne considère pas cette situation comme un recadrage de son équipe, mais plutôt comme une ligne directrice à suivre. Il a réaffirmé sa confiance absolue dans la capacité de Ferrari à renouer avec les titres de champion.

Il a expliqué que ses récents efforts sont guidés par la volonté d'éviter les erreurs du passé, à l'image des échecs de grands champions comme Sebastian Vettel et Fernando Alonso. Ces derniers avaient rejoint Ferrari avec de grandes ambitions, mais n'ont finalement pas réussi à décrocher le titre tant espéré.

Ferrari n'a plus remporté de titre pilote depuis 2007, tandis que son dernier sacre en tant que constructeur remonte à 2008.

 

"La raison pour laquelle j’ai préparé ces documents est que je vois un énorme potentiel au sein de cette équipe. La passion, rien ne vaut ça."

"C’est une organisation immense, avec de nombreux éléments en mouvement, et tous ne fonctionnent pas à plein régime. C’est pourquoi l’équipe n’a pas connu le succès qu’elle mérite, selon moi."

"Je pense que mon rôle est de remettre en question absolument tous les aspects, de mettre au défi tous les membres de l’équipe, en particulier les dirigeants qui prennent les décisions. Si vous regardez l’équipe au cours des 20 dernières années, vous constaterez qu’elle a eu des pilotes exceptionnels."

"Il y a eu Kimi [Räikkönen], Fernando, Sebastian, tous champions du monde. Cependant, ils n’ont pas remporté de championnat du monde avec Ferrari, à l’exception de Kimi. Et personnellement, je refuse que cela soit mon cas."

"Je me surpasse et j’ai évidemment eu la chance de vivre des expériences au sein de deux autres grandes équipes [McLaren et Mercedes]. Et même si les choses seront certainement différentes, car la culture est différente, etc."

"Si vous suivez toujours le même chemin, vous obtenez les mêmes résultats. Je remets donc certaines choses en question."

Hamilton a déclaré que Ferrari était réceptif à ses commentaires et qu’il mettait déjà ses suggestions en pratique.

"Ils ont été incroyablement réactifs. Nous nous sommes améliorés dans de nombreux domaines, notamment grâce au marketing, à tout ce que nous avons fait en continu, aux performances des sponsors et à la façon dont les ingénieurs continuent de travailler."

"Il y a beaucoup de travail et d’améliorations à apporter, mais nous sommes très réactifs. Et je pense qu’en fin de compte, il s’agit simplement de créer des alliances au sein de l’organisation, de les motiver et de les inciter à se battre. Je suis là pour gagner."

Aujourd’hui âgé de 40 ans, Hamilton admet ne pas avoir le temps devant lui, alors qu’il vise un huitième titre mondial insaisissable et devient ainsi le pilote de F1 le plus titré de l’histoire, tous critères confondus.

"Je n’ai pas autant de temps que Kimi (Antonelli, assis à ses côtés) par exemple, c’est donc le moment crucial. Je crois sincèrement au potentiel de cette équipe."

"Je suis convaincu qu’ils peuvent remporter plusieurs championnats du monde à l’avenir. Ils ont déjà un héritage incroyable. Mais pour moi, c’est mon seul objectif."

Moteurs 2026 : une gestion de l’énergie plus complexe mais un joli bruit

La F1 se prépare à sa nouvelle réglementation pour l’année prochaine, et celle-ci s’avère être un défi pour ses motoristes. Alors que la F1 continuera à utiliser des V6 hybrides dans sa nouvelle ère, le changement viendra du rapport de puissance entre thermique et électrique.

Dans une interview accordée à Auto Motor und Sport, Hywel Thomas, responsable moteur de Mercedes, explique comment les changements modifient la complexité de la manière dont la puissance peut être régénérée.

"Au début des longues lignes droites, toute la puissance du système doit être disponible" explique-t-il. "Dans les autres parties du circuit, il faut récupérer autant que possible."

"Normalement, cela devrait se faire par le biais du freinage. Cependant, si l’on compare la longueur des phases de freinage avec les sections à plein régime, cela n’est malheureusement pas suffisant. Nous avons donc dû inventer des choses."

"Le moteur se désaccouple de la boîte de vitesses et passe en mode pleine charge au freinage et dans les virages pour produire de l’énergie supplémentaire, que nous injectons directement dans la batterie. Le moteur joue ainsi le rôle d’un générateur dans certaines parties d’un tour."

Après le tollé provoqué en 2014 par le manque de bruit des V6, augmenté depuis, Thomas se veut rassurant quant à la sonorité des moteurs de Formule 1 : "Le son ne changera que légèrement. Ce n’est pas nécessairement dû au retrait du MGU-H, mais plutôt aux changements apportés au turbo."

"La contre-pression est réduite parce que le turbo n’a plus à entraîner de moteur électrique. Cela se traduit par un peu plus de bruit, plus joli. D’autre part, seuls les trois quarts de la quantité de carburant entrant dans le moteur sont disponibles. Sur le banc d’essai, nous avons constaté que le volume sonore était le même qu’auparavant."

"Enfin, comme expliqué, normalement, les moteurs tournent à bas régime au freinage et dans les virages. À l’avenir, le régime, et donc le niveau sonore, augmenteront sensiblement, même si les voitures n’accélèrent pas."

Les premiers moteurs Mercedes 2026, destinés à McLaren, Williams, Alpine et à l’équipe d’usine, commenceront "bientôt leur production" à Brixworth.

Verstappen : pour 2026, j’espère simplement être au sein de la meilleure équipe

 

Max Verstappen s’est exprimé avant le Grand Prix de Belgique et a partagé ses réflexions sur son avenir. Il reconnaît que 2026 représente un saut vers l’inconnu, tant en termes de performances que d’équipe.

Le pilote de Red Bull Racing restera-t-il fidèle à son équipe actuelle ou envisagera-t-il un transfert spectaculaire vers Mercedes F1 ? L’équipe allemande, sur le papier, semble avoir des atouts majeurs, notamment en matière de motorisation.

La hiérarchie des équipes ne sera clarifiée qu’au cours de l’hiver et du printemps prochains, alors que la Formule 1 se prépare à un changement d’envergure. Ce bouleversement ne concerne pas uniquement les moteurs : les voitures gagneront en agilité et utiliseront un carburant durable.

Interrogé malicieusement par The Athletic sur son avenir, Verstappen a répondu : "C’est une grande interrogation... pour tout le monde !"

"Pour moi, j’espère simplement être dans la bonne équipe. Je ne veux pas parler de 'chance' – mais, d’une certaine manière, il y a toujours une part de chance. Si vous êtes un bon pilote et que votre équipe se démarque, vous savez que vous avez une vraie opportunité de gagner."

"C’est ainsi que fonctionne la F1."

Les rumeurs autour de Verstappen et de Red Bull continuent de circuler, mais le Néerlandais semble parfaitement capable de faire abstraction de ces spéculations.

"Au début, mon père pensait que j’étais trop détendu à ce sujet. Mais les rumeurs ? Je m’en fiche. C’est ma décision, au final."

"Je sais ce que j’ai dû accomplir pour arriver ici. Je connais mes réussites dans ce sport, et je me concentre sur moi-même, mes proches, mon équipe et ma famille. Je fais mon travail sur la piste, et en dehors, je vis pleinement ma vie, avec mes passions et mes moments avec ma famille. Je ne laisse rien me distraire de l’essentiel."

Pour l’instant, Verstappen se dit prêt à piloter en Formule 1 jusqu’en 2028, sans se fixer d’âge précis pour envisager une autre voie.

"Certains restent en F1 uniquement pour l’argent, mais ce n’est pas ma priorité. Ce qui compte, c’est d’être ici avec la volonté de gagner. Certains pilotes n’ont pas de voiture compétitive, mais pour moi, tant que je peux me battre pour la victoire et travailler avec des gens que j’apprécie, je continuerai."

"Quand vais-je arrêter ? À 32 ans ? 35 ? 36 ? Honnêtement, je n’en ai aucune idée."

Cependant, il admet que le calendrier de la F1 devient de plus en plus exigeant et difficile à supporter avec le temps.

"Ma famille me manque énormément. Je passe les vacances avec eux, mais ces week-ends tranquilles où l’on se détend ensemble sur le canapé ou après une journée normale de travail, me manquent vraiment. Nous vivons loin les uns des autres, et ce genre de moments est quasiment impossible à vivre avec ma vie actuelle. J’espère qu’un jour, je pourrai retrouver ces instants."

Pour le quadruple champion du monde, l’essentiel reste de préserver le plaisir dans ce qu’il fait, même si cela signifie gagner moins.

"Oui, je m’amuse. Certains moments ne sont pas toujours plaisants, mais ce que j’apprécie le plus, c’est piloter. C’est là que je prends du plaisir. Collaborer avec des membres incroyablement talentueux et intelligents de l’équipe, repousser mes limites pour tirer le meilleur de la voiture, et bien sûr, rivaliser avec d’autres pilotes."

"Au final, je veux aussi gagner. Si un jour je n’ai plus aucune chance de victoire et que je dois simplement me battre dans le milieu du peloton, alors le plaisir disparaîtra très rapidement."

 

Météo F1 - GP de Belgique : La F1 s’attend à des conditions chaotiques à Spa-Francorchamps

 

Après une pause inhabituelle de trois semaines en plein mois de juillet, la Formule 1 fait son grand retour ce week-end sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps. Ce rendez-vous marque le coup d’envoi de la deuxième partie de la saison, avec notre Grand Prix national de Belgique, qui constitue la 13e des 24 manches au calendrier.

Ce week-end sera chargé et chaque journée aura son importance, car il s’agit d’un format Sprint ! Les qualifications débuteront dès vendredi pour déterminer la grille de la course Sprint, prévue samedi à midi. Ensuite, une deuxième séance de qualifications aura lieu à 16h, en préparation de la grande course programmée dimanche à 15h.

Mais quelle météo attend les pilotes en Belgique ? Le circuit de Spa, célèbre pour ses courses mémorables, est souvent associé à des conditions imprévisibles et pluvieuses. Cette année ne fait pas exception : des averses sont annoncées tout au long des trois jours, promettant des moments intenses et imprévisibles sur la piste !

 

De quoi provoquer des conditions chaotiques lorsqu’il faudra notamment signer des chronos pour les deux grilles de départ. Pas de quoi revivre la course de quelques minutes qui a eu lieu en 2021... a priori. Il faudra, si possible, jouer avec les éclaircies entre les nuages.

VENDREDI 25 JUILLET – EL1 ET QUALIFICATIONS SPRINT
Conditions : Départ pluvieux avec fort risque de pluie légère ou de bruine en matinée. Ciel plus clair attendu l’après-midi avec un faible risque d’averses. Vent léger de nord-ouest.
EL1 : 19 °C // Qualifications Sprint : 20 °C
Température maximale prévue : 21 °C
Température minimale prévue : 13 °C
Probabilité de pluie : 60 %

SAMEDI 26 JUILLET – SPRINT ET QUALIFICATIONS
Conditions : Partiellement nuageux. Faible risque d’une ou deux averses passagères l’après-midi qui pourraient perturber les qualifications. Vent léger de nord-ouest. Les averses pourraient s’avancer ou reculer dans la journée, les prévisions précises - en cas de pluie - étant difficiles à plus de deux jours dans les Ardennes belges.
Sprint : 19 °C // Q : 20 °C
Température maximale prévue : 22 °C
Température minimale prévue : 12 °C
Probabilité de pluie : 20 %

DIMANCHE 27 JUILLET – COURSE
Conditions : Alternance de nuages et d’éclaircies. Faible risque d’averses légères l’après-midi. Vent léger de nord-ouest.
Départ : 21 °C
Température maximale prévue : 22 °C
Température minimale prévue : 12 °C
Probabilité de pluie : 20 %

Entre Sprint F1 et pluie, Ferrari sait quelle est la ’clé’ en Belgique

Ferrari espère se rapprocher encore un peu de la tête du peloton ce week-end à l’occasion du Grand Prix de Belgique. En effet, la Scuderia apportera à Spa-Francorchamps une évolution cruciale pour la suite de sa saison  et pour les performances de sa SF-25.

Frédéric Vasseur explique comment l’équipe a travaillé sur le plan technique, mais aussi comment elle s’est préparée à ce nouveau week-end de Sprint, un format qui a réussi à Lewis Hamilton cette année avec une victoire et une troisième place lors des deux petites courses disputées jusqu’ici.

"Le Grand Prix de Belgique est la première étape du dernier doublé de courses avant la pause estivale. Nous avons travaillé dur à l’usine pour apporter des améliorations supplémentaires à la SF-25" a déclaré le directeur de la Scuderia.

 

"Par conséquent, l’un de nos objectifs ce week-end sera de nous assurer que nous maximisons son potentiel dès le départ. Comme toujours lors d’un week-end de Sprint, un bon départ avec une séance d’essais libres sans accroc sera la clé du reste du week-end."

"Les marges entre les équipes sont très serrées en ce moment, donc chaque petit détail peut faire la différence, donc nous resterons concentrés sur nous-mêmes pour donner le meilleur de nous-mêmes dans chaque phase du week-end, sur un circuit où la météo pourrait aussi jouer son rôle."

Les réglages, l’efficacité et la météo seront des critères cruciaux ce week-end. Le tracé comporte deux secteurs où les voitures accélèrent à fond avec le moteur à pleine charge pendant environ 60 secondes par tour, et un secteur médian plus sinueux où la stabilité et l’adhérence sont de mise.

La gestion des pneus est tout aussi cruciale, car ils sont soumis à des séquences rapides de forces complexes, avec des charges latérales allant jusqu’à 5G et des freinages importants. Mais tout cela dépendra de la pluie, qui peut s’abattre sur l’Ardenne belge à tout moment, parfois sur un seul secteur de la piste.

Mercedes F1 : Wolff confirme discuter encore avec Verstappen mais l’espoir diminue

Avant le GP de Belgique qui débute demain avec la journée médias vers 13 heures, Toto Wolff, le directeur de Mercedes F1, a fait le point sur les possibilités de voir Max Verstappen débarquer dès 2026 dans son équipe.

Ce soir, l’Autrichien est assez clair. Les possibilités de recruter le Néerlandais existent bien mais elles restent minimes.

Le conseil d’administration de Mercedes a donné son feu vert à Wolff pour tenter de valider ce transfert sensationnel mais il n’a pas l’air de beaucoup y croire.

"Malgré tout l’intérêt suscité, ce transfert est peu probable dans un avenir proche. Je ne pense pas qu’il y aura de grandes surprises pour notre duo de 2026."

"Les discussions sont en cours avec nos pilotes aussi, tout le monde est au courant de manière transparente ce qu’il se passe."

"Ce n’est pas seulement l’équipe qui prend une décision. Les pilotes doivent aussi savoir où ils en sont. Nous avons toujours essayé de respecter cette règle. Et nous le ferons à nouveau cette fois-ci afin qu’ils ne soient pas pris au dépourvu."

Sans Verstappen à bord, l’annonce qui serait fait ne surprendra personne : George Russell et Andrea Kimi Antonelli seront reconduits.

"Nous souhaitons poursuivre avec George et Kimi. C’est notre priorité absolue."

Wolff n’a pas caché qu’un pilote du calibre de Verstappen ne pouvait être ignoré. Cependant, en raison du contrat du Néerlandais, une collaboration ne serait probablement pas envisageable avant la saison 2027 au plus tôt.

La clause de sortie qui aurait permis à Verstappen de quitter Red Bull - sans dédit financier énorme à verser est obsolète cette année. Verstappen aurait dû être hors du top 3 du Championnat du monde à mi-saison, c’est-à-dire à ce stade.

Le patron de l’écurie Mercedes a aussi commenté les fausses photos de vacances en Sardaigne, où Wolff et Verstappen apparaissaient ensemble.

"Ce qui est nouveau, c’est que les gens font des collages photo, où suivent des avions ou des bateaux. On n’avait jamais vu ça auparavant. Ce n’est pas parce qu’on est en vacances près l’un de l’autre qu’on va forcément travailler ensemble en Formule 1. Max et moi, on s’est toujours bien entendus. Il se trouve que nos vacances se situaient dans des régions similaires."

Y a-t-il eu une rencontre à cette occasion ?

"No comment !" sourit Wolff pour conclure.

Malgré le départ de Horner, Red Bull ne peut rien changer pour 2026

Guenther Steiner insiste sur le fait que les performances de Red Bull ne seront pas immédiatement impactées par le limogeage brutal de Christian Horner de la tête de l’équipe autrichienne.

Horner a été démis de ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG de Red Bull Racing avec effet immédiat après le Grand Prix de Grande-Bretagne, et Laurent Mekies l’a remplacé.

Horner dirigeait Red Bull Racing depuis son arrivée en F1 en 2005, menant l’équipe à huit titres pilotes et six championnats constructeurs. Cependant, son mandat n’a pas été exempt de controverses, notamment un scandale de harcèlement en 2024 qui a déclenché une enquête indépendante.

L’ancien directeur de l’équipe Haas F1, qui a participé au début de l’équipe Red Bull en F1, a admis qu’il était difficile de commenter tant que les raisons du départ de Horner n’ont pas été dévoilées publiquement, mais a suggéré que cela pourrait être dû à la détérioration des relations entre le Britannique et d’autres membres de l’entreprise Red Bull.

"Je ne sais pas pourquoi il a été licencié, il est donc difficile de déterminer les raisons exactes. Je dirais que Christian a remporté de nombreux championnats, mais si quelque chose ne fonctionnait pas en interne, s’il y avait trop de frictions, il faut bien, à un moment donné, apporter des changements."

"Car s’il y a des frictions, cela demande de l’énergie et les gens ne se concentrent pas sur les points importants pour améliorer l’équipe et la voiture, mais sur la façon de se positionner au sein de l’équipe."

"Il n’y a rien de plus difficile qu’une grande entreprise. Les grandes entreprises ont généralement du mal à gérer les luttes de pouvoir. Si tout est clair et net, les entreprises réussissent. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé en interne. Pour moi, c’était un peu surprenant comme je l’ai dit quand on a tous appris la nouvelle."

Le départ de Horner intervient six mois seulement avant que la nouvelle génération de F1 ne prenne la piste pour la première fois lors des essais de pré-saison. Le règlement 2026 est particulièrement exigeant pour Red Bull, l’écurie ayant choisi de développer son programme moteur interne en partenariat avec Ford suite au départ de son partenaire actuel Honda.

Cependant, Steiner estime que les changements de direction chez Red Bull n’auront aucune conséquence sur les performances de l’équipe au début de la saison 2026, compte tenu des longs cycles de développement en F1.

"À court terme, l’arrivée de nouveaux talents ou le départ d’anciens collaborateurs n’ont pas d’impact majeur."

"Ce sont des voitures de course, ce n’est pas une équipe de football où l’on recrute un nouveau joueur et où, le match suivant, on capitalise directement sur la nouvelle star ou le nouveau talent."

"Si vous avez une bonne équipe de F1, il faut des années pour qu’elle perde de sa superbe. Mais si elle est mauvaise, il faut des années pour qu’elle redevienne performante. On ne peut pas les juger à court terme."

"Avec le départ de Christian, la prochaine saison de courses ne changera rien. Le décor est déjà planté pour l’année prochaine. Les voitures sont en développement. Red Bull conçoit son propre moteur, son propre groupe motopropulseur et tout le reste. Tout est déjà en place."

"Si quelqu’un arrive et modifie des choses, il n’aura pas le temps de faire quoi que ce soit, car les délais sont très longs."

"Avec le départ de Christian, vous ne verrez pas de pic, ni de hausse ni de baisse. La question sera plutôt de savoir ce qui va suivre, comment ils s’y prennent, comment ils se restructurent et quels ont été leurs problèmes réels avec Christian, car nous ne le savons pas. Pas encore..."

"L’équipe a quand même gagné des courses cette année, donc ce n’est pas si mal. Évidemment, ils ne sont pas au niveau qu’ils souhaitent. Mais j’attribue cela au fait qu’ils ne parviennent pas à trouver un deuxième pilote capable de rivaliser avec Max Verstappen, car sans lui, Red Bull serait dernière du championnat."

Ferrari a tranché concernant l’avenir de Vasseur à la tête de la Scuderia

 

 

Frédéric Vasseur vers une prolongation d’un an ?

Alors que les débats sur son avenir à la tête de la Scuderia Ferrari continuent d’alimenter les discussions, Frédéric Vasseur pourrait se voir offrir une prolongation de contrat d’un an, lui garantissant sa place en tant que directeur d’équipe jusqu’en 2026.

Selon plusieurs sources fiables en Italie, la direction de Ferrari aurait décidé de renouveler sa confiance en Vasseur, malgré des rumeurs évoquant une potentielle réorganisation interne. Cette restructuration pourrait s’inspirer des modèles adoptés par McLaren ou Sauber, où un PDG superviserait directement le directeur d’équipe.

Avec cette prolongation, Ferrari offre à Vasseur une chance de prouver que ses choix stratégiques pour préparer les nouveaux règlements de la F1 en 2026 portent leurs fruits. Ces efforts incluent des recrutements clés et une réorganisation interne. Cependant, la presse italienne avertit que des résultats décevants de la prochaine monoplace ou du nouveau moteur pourraient remettre son poste en question.

La pression s’est intensifiée pour Vasseur avec l’arrivée très médiatisée de Lewis Hamilton chez Ferrari dès 2025. Bien que cette signature soit un coup de maître sur le plan commercial, les performances sportives tant espérées doivent encore se concrétiser sur la piste.

Présentation et horaires du Grand Prix de Belgique 2025 de F1

 

Un Grand Prix imprévisible entre Sprint et météo capricieuse ?

Après deux week-ends sans course, la F1 revient en force, et c'est chez nous, à Spa-Francorchamps, pour le très attendu Grand Prix de Belgique. Cet événement s’inscrit dans un doublé de courses, avec la Hongrie prévue une semaine plus tard, avant de marquer la pause estivale tant méritée.

Dans les Ardennes belges, les équipes devront trouver un compromis optimal entre les sections ultra-rapides des premier et troisième secteurs, et les virages sinueux qui caractérisent le deuxième segment du circuit.

Comme toujours à Spa-Francorchamps, la météo pourrait bien pimenter les choses. Des conditions imprévisibles pourraient offrir un spectacle inattendu et même générer des surprises, comme le podium sensationnel de Nico Hülkenberg à Silverstone.

Le week-end s’annonce également marqué par les évolutions techniques des écuries de pointe. McLaren, par exemple, vise à optimiser les performances de sa MCL39 pour garder son avantage.

De son côté, Ferrari introduira une nouvelle suspension arrière, qui pourrait bien propulser la Scuderia au rang de deuxième meilleure force du plateau, comme ce fut le cas en Autriche. Cependant, il faudra également surveiller Mercedes, victorieuse ici l'année passée avec Lewis Hamilton, ainsi que Max Verstappen, qui reste invaincu sur les trois dernières éditions.

Derrière, Sauber monte en puissance et devient une véritable menace pour ses concurrents. L'équipe de Hinwil cherchera à se rapprocher de Williams en intégrant le top 10. Quant à Racing Bulls, leur voiture polyvalente pourrait leur permettre de briller ce week-end.

En revanche, Williams devra travailler sur le refroidissement des moteurs Mercedes de ses FW47, ce qui pourrait impliquer des compromis sur la performance. Enfin, Alpine pourrait rencontrer des difficultés sur ce type de tracé exigeant.

Les horaires du Grand Prix de Belgique

Le Grand Prix de Belgique adopte un format Sprint, avec un programme chargé dès le vendredi. Voici les horaires détaillés :

- Vendredi 25 juillet

12h30 - 13h30 : Essais Libres
16h30 - 17h14 : Qualifications Sprint

- Samedi 26 juillet

12h00 - 13h00 : Sprint
16h00 - 17h00 : Qualifications

- Dimanche 27 juillet

15h00 - 17h00 : Course

 

Le tracé :

Spa-Francorchamps figure parmi les circuits historiques de la F1. Située au cœur de la forêt, la piste propose des courbes rapides, de brusques changements d’altitude et peut s’enorgueillir d’une imprévisibilité totale.

Le Raidillon de l’Eau Rouge est l’un des virages les plus célèbres au monde. Avec un dénivelé de 18 %, les concurrents doivent s’accrocher dans ce gauche-droite suivi d’un gauche en compression puis d’un enchaînement en montée mettant voitures et pilotes à l’épreuve.

Virage 1 – Le tour commence par l’épingle de la Source. Ce droite serré est le virage le plus lent des 7004 mètres du tracé.

Virage 3 – La descente vers l’Eau Rouge et le Raidillon provoque une compression énorme des suspensions lorsque l’ascension débute. Une bonne puissance moteur est nécessaire pour gravir la côte.

Virage 7 – Les dépassements sont facilement possibles en exploitant le freinage des Combes.

Virage 10 – L’adhérence mécanique joue un rôle important dans l’enchaînement formé par Bruxelles et Rivage, deux courbes plus techniques.

Virage 12Pouhon est un double-gauche très rapide avec une sortie à plein régime avant d’aborder Campus.

Virage 15 – Les deux droites de Stavelot et de Paul Frère sont capitaux pour optimiser sa vitesse dans Blanchimont, un virage négocié en aveugle et en phase d’accélération. Une précision ultime est requise pour y inscrire sa voiture.

Virage 19 – Anciennement connue comme l’Arrêt de Bus, la dernière chicane est un droite-gauche très serré où les dépassements sont possibles à l’entrée.

McLaren F1 vise un doublé à Spa en course et au Sprint

 

McLaren F1 vise à continuer sur sa lancée en accumulant points et succès ce week-end en Belgique. Sur un circuit réputé pour la diversité de ses virages, la polyvalence de la MCL39 pourrait être un atout clé, permettant à Lando Norris et Oscar Piastri de jouer les premiers rôles pour décrocher une victoire.

Par ailleurs, le format Sprint, toujours imprévisible, ajoutera une dose d'excitation. De plus, le changement dans la gamme des pneus ouvrira la porte à des stratégies audacieuses et innovantes.

"J'ai hâte de reprendre la piste en Belgique ce week-end. Spa est toujours un lieu spécial, et l’ambiance exceptionnelle créée par les fans le rend encore plus unique," a déclaré Norris, toujours revigoré par sa belle performance à domicile il y a quelques semaines.

Oscar Piastri, quant à lui, aspire à renouer avec la victoire après trois courses sans succès. Confiant dans sa préparation, il a exprimé son enthousiasme : "C'est toujours un immense plaisir de courir à Spa. Ce circuit légendaire, avec ses nombreuses sections rapides, offre une expérience de pilotage incroyable."

 

 

"Après deux semaines loin de la piste, nous nous dirigeons maintenant vers Spa pour la dernière manche double avant la pause estivale. Ce week-end est également un événement Sprint, ce qui nous motive encore plus à nous battre pour marquer des points supplémentaires avec nos deux pilotes en quête de victoires." a déclaré Stella.

"Après notre incroyable doublé lors de notre course à domicile, un moment qui a énormément compté pour l’équipe, nous abordons maintenant l’un des circuits les plus emblématiques du calendrier avec une énergie renouvelée. Spa est un lieu mythique et représente un véritable défi pour les pilotes. Je suis convaincu que les fans auront droit à des courses palpitantes."

 

Vasseur sur 2026 : ‘pour le moment, tout va bien…’ pour Ferrari

 

En plus de devoir composer avec la pression constante des médias italiens, Frédéric Vasseur doit également puiser dans ses ressources pour accompagner son équipe à travers la révolution règlementaire prévue pour 2026.

Où en est la Scuderia dans ses préparatifs ? Frédéric Vasseur est-il confiant, sachant que son avenir pourrait bien dépendre des premiers Grands Prix de l’année prochaine ? Le dirigeant français s’est exprimé auprès des Echos sur cet enjeu crucial.

« D’une année sur l’autre, nous nous appuyons sur les enseignements tirés pour progresser et nous comparer aux concurrents. Cette fois, nous repartons de zéro. »

« Aujourd’hui, la majorité des équipes concentrent leurs efforts sur 2026. Mais nous devons rester humbles : nous ignorons totalement ce que nos adversaires préparent. Avant les premiers essais, il est impossible de se situer. À ce moment-là, nous ajusterons notre stratégie. »

Cadillac : une arrivée bénéfique, même pour Ferrari

Le chef de l’équipe italienne redoute-t-il un championnat encore plus compétitif l’an prochain, marqué par l’arrivée de Cadillac et la transformation de Sauber en Audi ?

« Je ne dirais pas que c’est une source d’inquiétude pour nous », a-t-il voulu rassurer dans son entretien avec les Echos.

« Pour le moment, tout se passe bien pour Ferrari. Cependant, avec l’introduction de la nouvelle règlementation, nous ignorons ce que la prochaine saison nous réserve. En règle générale, nous ne savons jamais vraiment ce que les autres équipes ont développé. Par conséquent, je préfère ne sous-estimer personne. »                                                         (lire ci-contre)

 

 

 

« Chez Audi, la préparation suit une logique similaire à la nôtre. Ils prennent les rênes de l’écurie Sauber, déjà engagée dans la saison actuelle. De leur côté, Cadillac a pu se concentrer exclusivement sur la conception de la voiture pour 2026 depuis deux ans, tout en bénéficiant d’un moteur Ferrari. Cela pourrait être un véritable avantage pour eux. »

Frédéric Vasseur se montre-t-il favorable à l’arrivée d’une 11e équipe en Formule 1, malgré une redistribution des revenus ?

« L’arrivée de nouveaux concurrents est globalement une bonne chose pour la Formule 1, car cela apporte du changement. »

« Au départ, lorsque nous avons appris que nous passerions de dix à onze équipes, il est vrai que nous étions quelque peu réticents. Mais cette hésitation n’était pas liée à une éventuelle baisse des revenus. Beaucoup ont imaginé que nous souhaitions simplement éviter une réduction de notre part des gains. Mais en réalité, une fois redistribuée entre toutes les équipes, cette diminution représente une fraction assez marginale de nos revenus globaux. »

« Notre principale préoccupation était de comprendre ce qu’une équipe supplémentaire pourrait concrètement apporter de positif à la Formule 1 dans les projections futures. »

Les arguments avancés par Cadillac/General Motors ont donc aussi convaincu Ferrari.

« Oui, probablement. L’arrivée de Cadillac est une évolution globalement positive. Il s’agit d’une écurie américaine. Aux États-Unis, ils ont un véritable engouement pour le spectacle, le sport et les affaires. Si la Formule 1 est déjà solidement implantée en Europe, où la croissance reste stable, la progression aux États-Unis est, quant à elle, exponentielle. C’est un marché plein de potentiel à développer. »

« L’arrivée de Cadillac devrait susciter de l’enthousiasme, augmenter les audiences sur ce territoire et attirer de nouveaux sponsors intéressés par l’univers de la Formule 1. »

 

Wheatley : l’homme de l’ombre derrière la renaissance de Sauber F1

 

Aux côtés de Mattia Binotto, une autre figure de renom a rejoint les rangs de Sauber, désormais au cœur de l’attention du milieu de grille : Jonathan Wheatley, l’ex-directeur sportif de Red Bull, a pris ses fonctions à Hinwil en tant que directeur de course.

 

Lors des week-ends de Grand Prix, Wheatley est en charge de toute l’organisation opérationnelle, tandis que Mattia Binotto, PDG du projet Audi F1, se concentre principalement sur la stratégie à long terme et la coordination globale. Une répartition des tâches qui a déjà démontré son efficacité.

 

Décrit par lui-même en trois mots sur le site officiel de la F1, Wheatley se résume ainsi : « optimiste, passionné et positif ».

 

Brown n’est ’pas surpris’ du départ de Horner chez Red Bull

 

Zak Brown, PDG de McLaren F1, n’a pas été surpris par le départ de Christian Horner de Red Bull. Comme beaucoup dans le milieu, il s’étonne cependant du timing, étant donné que les affaires de harcèlement impliquant Horner remontent à plus d’un an. Brown avait à l’époque condamné fermement ces comportements, affirmant qu’ils seraient inacceptables chez McLaren.

"Peut-être surpris par le timing, mais pas par la décision. Ces deux dernières années ont été marquées par de nombreux rebondissements, et il semble que la situation ne se soit pas apaisée, bien au contraire." a déclaré l’Américain.

"Je ne suis donc pas étonné, peu importe le moment de la saison. Néanmoins, nous restons concentrés sur notre propre championnat. Avec Max [Verstappen] toujours à la hauteur, Red Bull reste un sérieux concurrent. Ils ont connu un succès impressionnant." a poursuivi Brown, ajoutant qu’il pense que Horner continuera à jouer un rôle important dans le sport automobile.

 

"Compte tenu de son âge et de son passé dans la course automobile, je serais surpris qu’il n’apparaisse pas quelque part dans la course automobile. Mais je ne connais pas ses autres centres d’intérêt, je ne sais pas s’il veut diriger une équipe de football ou quoi que ce soit d’autre. Nous verrons bien."

Brown reconnait qu’il s’inquiète à l’idée de voir Verstappen rejoindre Mercedes, ce qui formerait un adversaire redoutable : "Je pense que Mercedes est une équipe en pleine ascension. Red Bull a actuellement des défis à relever."

"Cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas résoudre ces problèmes. J’ai déjà dit que ce serait un désastre pour Red Bull s’ils perdaient Max. Mais Max dans une Mercedes, c’est assez inconfortable d’y penser parce qu’il est génial. Je pense donc que je préférerais qu’il reste là où il est."

Outre la réussite en Formule 1, McLaren a gagné deux fois de suite en IndyCar, dont ce dimanche en présence du PDG à Toronto avec Pato O’Ward : "Je pense que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes en tête du championnat, mais Max frappe encore à la porte, et nous devons y prêter attention."

"J’ai l’impression que nous atteignons nos objectifs, mais notre but ultime est de gagner l’Indy 500, le championnat IndyCar, le championnat des constructeurs de Formule 1, le championnat des pilotes de Formule 1, de gagner Le Mans et le championnat du monde d’endurance - et de recommencer."

"Jusqu’à présent, nous n’avons réussi qu’à remporter un seul de ces titres, à savoir le championnat des constructeurs [en F1]. Mais très sérieusement, j’ai l’impression que nous sommes sur la bonne voie. Mais il reste encore beaucoup à faire."

Les employés de Red Bull stupéfaits par les discours faits par Marko et Mintzlaff

 

Comment les employés de Red Bull Racing ont-ils réagi à l’annonce du départ de Christian Horner ?

Les réactions ont été mitigées, à en croire certains témoignages. Les propos de Dr Helmut Marko, consultant, et d’Oliver Mintzlaff, PDG de Red Bull, ont surpris, voire choqué une partie des employés.

Par exemple, Marko a demandé au personnel de l’équipe de "sourire plus souvent" suite à ce licenciement !

"Cela s’est passé seulement un jour après le départ de Christian. Une grande partie de l’équipe était encore sous le choc lorsque M. Marko nous a rassemblés," a expliqué une employée de Red Bull Racing au Sun.

"Mais il s’est contenté de plaisanter et de nous dire de sourire davantage. Il a dit : ‘Vous devriez sourire plus souvent’. Autant dire que cette remarque n’a pas été bien accueillie. Apprendre à sourire dans de telles circonstances ? Cela n’a rien arrangé."

De son côté, un commentaire d’Oliver Mintzlaff, concernant le départ des deux cadres Oliver Hughes, directeur marketing, et Paul Smith, directeur des communications, a laissé certains sans voix.

"Mintzlaff a dit : ‘Si vous rencontrez des problèmes, envoyez un SMS à votre supérieur hiérarchique’. Puis il a ajouté en plaisantant : ‘Oh, et si vous n’avez plus de supérieur hiérarchique, envoyez-moi un SMS directement !’ avant d’éclater de rire," a partagé un autre employé abasourdi.

 

Wolff et Hamilton toujours ’très proches’ : ’Il me montre avec qui il sort’

Toto Wolff s’est confié sur sa relation avec Lewis Hamilton après son départ de Mercedes F1 à la fin de la saison dernière.

Malgré le fait que Hamilton a choqué son ancien patron et tout le monde du sport en décidant de quitter Mercedes pour Ferrari, les deux hommes sont restés assez proches et discutent dans le paddock comme à Monaco, où ils résident tous les deux.

Pour Wolff, après une demi-saison de courses passée dans des garages différents, l’éloignement n’a pas gâché cette relation d’amitié.

"Lorsqu’il a décidé de partir, cela aurait pu être très gênant, voire hostile, et nous avons activement discuté des moyens d’éviter cela," a déclaré Wolff au Wall Street Journal.

"Nous avons tous fait de réels efforts pour être très conciliants et très compréhensifs."

"Il est resté un ami. Il passe au bureau le week-end ! Il discute avec les ingénieurs, mange à table parfois avec nous. Après de nombreux Grands Prix, il revient souvent me voir."

"On a donc la vieille bande : Valtteri Bottas, George Russell, Lewis Hamilton et moi, qui sort aussi ensemble."

Même si Ferrari et Mercedes restent rivaux en piste, Wolff a insisté sur le fait que les deux hommes se "font toujours confiance", malgré leur volonté de terminer l’un devant l’autre le dimanche.

Il n’y a que 12 points d’écart entre Ferrari et Mercedes dans la course à la deuxième place du classement constructeurs.

"Écoutez, sur la piste, on veut toujours battre l’autre. Aucun doute là-dessus. Mais ça fait 12 ans qu’on est en couple. On se fait confiance."

Wolff a également révélé qu’Hamilton est transparent sur ses fréquentations. L’histoire amoureuse du quadragénaire est restée secrète. Au début de sa carrière en F1, Hamilton a fréquenté la pop star Nicole Scherzinger jusqu’en 2014.

Depuis, des rumeurs ont circulé selon lesquelles Hamilton a fréquenté la chanteuse colombienne Shakira ou, ces derniers jours, la chanteuse britannique Raye.

"À travers son regard, je vis une vie différente. Vous savez, il me montre ses flirts et ses fréquentations, et me demande : "Dois-je draguer cette fille ou pas ?" Et je réponds : "Oui, tu devrais, et raconte-moi comment c’était’." conclut Wolff en riant.

Bortoleto et Verstappen sont devenus amis grâce au simulateur

 

Gabriel Bortoleto s’est affirmé comme l’un des rookies les plus discrets de l’année. Pendant une bonne partie de la saison, il est resté en retrait, évoluant en fond de grille lors des Grands Prix. Cependant, cette approche sans pression excessive pourrait bien jouer en sa faveur, contrairement à d’autres rookies plus exposés, comme Andrea Kimi Antonelli.

Cela dit, le Brésilien a surpris par sa vitesse, notamment en qualifications, où il a réussi à plusieurs reprises à devancer Nico Hülkenberg. En revanche, en course, Gabriel Bortoleto a encore du mal à rassembler tous les éléments pour briller pleinement.

Le public connaît encore peu Gabriel Bortoleto, mais le pilote a récemment partagé quelques confidences à la FOM pour se dévoiler davantage.

« Je suis quelqu’un de joyeux, concentré... et surtout passionné par ce que je fais ! »

Comment est née sa passion pour la F1 ? L’exemple du légendaire Ayrton Senna, son compatriote, a-t-il joué un rôle ?

« Ce qui m’a fait tomber amoureux de la course en général... Quand on pilote, on rêve toujours de la F1, car c’est l’apogée de notre sport. La compétition, les grands pilotes qui y sont passés, mes idoles comme Ayrton Senna... Tout cela m’a inspiré à vouloir être ici. La F1 rassemble les meilleurs pilotes du monde et mon objectif est d’en devenir un à mon tour. Pour cela, il faut se battre contre l’élite. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai toujours aspiré à rejoindre la F1. »

« Ma première expérience au volant remonte à mes six ans, au Brésil, à São Paulo, ma ville natale. C’était sur une magnifique piste, avec un kart entièrement bleu. Je me souviens encore de l’odeur de l’huile, du moteur, des sensations... Ce moment reste gravé dans ma mémoire comme l’une des meilleures expériences de ma vie. »

Mais a-t-il décroché son permis de conduire du premier coup ?

« Oui, du premier coup ! J’ai eu beaucoup de chance. J’ai suivi toutes les règles à la lettre, que ce soit les arrêts au stop ou la marche arrière. Tout s’est déroulé parfaitement. C’était une superbe expérience ! »

Et ses relations dans le paddock ? Qui est son meilleur ami parmi les pilotes ou les managers ?

« Max [Verstappen] et [Ollie] Bearman sont probablement ceux avec qui j’ai le plus d’affinités. On échange souvent, on se voit régulièrement... Ce sont mes deux complices dans le paddock. »

L’amitié entre Max Verstappen et Gabriel Bortoleto est d’ailleurs méconnue...

« Tout a commencé lorsque j’ai commencé à jouer à des jeux vidéo avec Max, notamment sur simulateur, durant ma saison en F3. Dès janvier ou février, nous avons commencé à nous entraîner ensemble. Nous avons un excellent groupe d’amis au sein de Team Redline, dont je suis ambassadeur. Depuis, on passe beaucoup de temps ensemble, que ce soit à jouer ou à s’entraîner, et c’est vraiment agréable. »

Si Gabriel devait organiser un dîner avec trois personnalités de la F1, anciennes ou actuelles, qui inviterait-il ?

« Je dirais James Hunt, évidemment. Il était connu pour son côté fêtard. Ensuite, probablement Kimi Räikkönen, car j’ai entendu tellement d’histoires folles sur lui et ses soirées. Enfin, Ayrton Senna. Je ne sais pas comment il était en soirée, mais ce serait incroyable de passer du temps avec mon idole. Imaginez ça ! »

Et s’il devait emmener quelqu’un sur une île déserte ? Gabriel ne manque pas de flatter son patron...

« Je dirais Mattia Binotto. C’est une personne très intelligente, capable de construire et de résoudre beaucoup de choses. Pour le pilote, je choisirais Max parce qu’il est toujours facile à vivre. Chaque fois qu’on lui parle, il répond “Tout va bien !”. »

Mais sans simulateur sur une île déserte, Max Verstappen pourrait perdre patience...

« Oui, c’est vrai. Il pourrait devenir fou sans simulateur ! Peut-être que ce n’est pas le meilleur choix après tout... »

Et si Gabriel Bortoleto n’avait pas choisi la F1, quelle aurait été sa voie ?

« J’aurais adoré être joueur de tennis. Ce sport est fascinant et incroyable. »

Enfin, Gabriel partage son ambition ultime : dans cinq ans, il se voit au sommet.

« Dans cinq ans, mon objectif est d’être champion du monde. »

 

’La F1 est terminée’ pour Vettel, mais un retour au sport automobile reste possible

Sebastian Vettel a déclaré que sa carrière en F1 était "terminée". Bien que plus fortement lié à un retour dans le paddock en tant que successeur de Helmut Marko chez Red Bull, il y a eu des rumeurs depuis sa retraite à la fin de 2022 disant qu’il pourrait envisager de courir à nouveau.

Le pilote de 38 ans a déclaré à Auto Motor und Sport qu’il avait envisagé un retour dans le cockpit au Mans et en WEC : "Je ne veux pas exclure la possibilité qu’il en résulte quelque chose"a déclaré l’Allemand."Il y a eu des discussions, mais d’une manière ou d’une autre, cela n’a pas encore fonctionné. Mais la bonne constellation au bon moment, le bon partenariat, la bonne perspective."

Vettel indique toutefois que ses fans pourraient le revoir dans un cockpit : "Pour être honnête, je n’étais pas très intéressé par les courses d’endurance de mon point de vue de combattant solitaire. Je vois les choses différemment aujourd’hui. Je trouve cela incroyablement excitant - la structure de l’équipe, le fait de partager une voiture, de faire des compromis."

Le WEC correspondrait également à son quotidien de père de famille à plein temps : "Dans le sport automobile, il est difficile de dire ’je ne ferai que la moitié des courses’. Le WEC serait en fait une bonne solution avec ses huit courses, qui sont également structurées différemment de la Formule 1."

Ses jours sur la grille de départ de la F1 sont donc dans le passé : "C’est toujours une question d’intensité de ce que l’on veut faire. Pour moi, cela a toujours été le cas : lorsque je m’engage dans quelque chose, je veux le faire correctement. Me contenter de suivre le mouvement n’est pas pour moi. La Formule 1, c’est fini."

"À un moment donné, il est temps de laisser le champ libre à d’autres. Je pense que c’est une bonne chose que tout un groupe de pilotes ait été remplacé. Ce n’est pas un vote contre les anciens pilotes, mais plutôt pour les jeunes. Dans le passé, je ne me souciais pas de savoir quels pilotes établis n’étaient plus en course. L’essentiel, c’est que je puisse conduire."

Verstappen libéré par Red Bull : Antonelli vers Alpine F1 ?

 

Red Bull ne s'opposera pas si Max Verstappen décidait de quitter l'équipe pour rejoindre Mercedes F1. Cette affirmation provient de deux sources spécialisées en Formule 1 : le site f1-insider.com et le quotidien sportif italien La Gazzetta dello Sport.

Ces rumeurs font suite à des spéculations selon lesquelles le quadruple champion du monde et Toto Wolff se seraient rencontrés en Sardaigne, entre les Grands Prix de Grande-Bretagne et de Belgique, à bord de leurs yachts respectifs.

"Il n'est pas nécessaire de choisir un lieu de vacances au hasard pour finaliser un contrat", a ironisé Ralf Schumacher.

Même Nelson Piquet Junior, beau-frère de Verstappen, a reconnu qu’il se trame quelque chose : "Ils négocient", a-t-il confié à Pelas Pistas. "Tout le monde le sait. Les derniers détails du contrat sont encore en discussion, mais c’est bel et bien une option."

Piquet a néanmoins précisé que Verstappen préférerait rester chez Red Bull. Cependant, le limogeage inattendu de Christian Horner met en lumière des tensions internes : "J’ai entendu dire qu’ils rencontrent des difficultés à recruter et à retenir des employés clés."

Il a ajouté : "Certains membres de l'équipe n'appréciaient pas l'environnement de travail. Des différends mineurs impliquant le père de Max ont également refait surface, ce qui a perturbé certains. Selon des sources, il aurait été complexe de faire revenir des talents essentiels tant que Horner était à la tête de l'écurie."

Horner lui-même semble être au cœur des problèmes : sa volonté d'accroître son pouvoir au sein de l'équipe aurait créé des divisions. "Il a été proposé de redistribuer certaines responsabilités, mais Horner s’y est opposé," a déclaré une source proche.

"Il voulait tout contrôler : les deux équipes, le département moteurs, absolument tout. Si cela lui avait été accordé, cela aurait été un immense avantage pour lui. Mais comme cela ne s'est pas produit, il devrait recevoir une indemnité conséquente, avoisinant les 100 millions de dollars."

Actuellement, Red Bull serait encore en négociation concernant la somme destinée au départ de Horner. Parallèlement, des rapports suggèrent que Ola Källenius, PDG de Mercedes, aurait donné son feu vert à Toto Wolff pour recruter Verstappen.

Selon La Gazzetta dello Sport, les discussions devraient aboutir d’ici la fin août, et une décision officielle sera annoncée après la pause estivale. On ignore encore si George Russell ou Kimi Antonelli quitterait Mercedes en cas d’accord avec Verstappen, mais Wolff envisagerait de prêter Antonelli à Alpine, motorisée par Mercedes, dès 2026.

Ralf Schumacher a conclu : "Je pense que Silverstone a été un signal pour Max, lui montrant que Red Bull ne pourra pas inverser la tendance malgré tous ses efforts. Au bout du compte, il s'agit de sa carrière, pas de loyauté. Si Mercedes lui prouve qu'elle est prête à tout pour l'avoir, il partira."

 

Verstappen invité par Ecclestone à piloter ’là où il se sent bien’

 

L'ancien dirigeant emblématique de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Max Verstappen devrait piloter pour une écurie où il se sent véritablement à l’aise.

Ecclestone exprime son souhait de voir Verstappen rester chez Red Bull Racing, malgré les rumeurs de plus en plus insistantes évoquant un potentiel transfert chez Mercedes F1.

Après avoir tout remporté avec Red Bull, Verstappen fait face à des défis croissants ces dernières saisons. Bien qu’il ait décroché un quatrième titre mondial en 2024, sa domination, tout comme celle de son équipe, semble s’éroder. En 2025, avec seulement deux victoires à son actif, ses chances de titre s’amenuisent. L’écart avec le leader du championnat, Oscar Piastri, s’élève désormais à 69 points.

Dans ce contexte de tension, Ecclestone a offert un conseil clé à Verstappen, notamment à la suite du départ de Christian Horner, figure centrale de Red Bull.

"Je pense qu’il devrait rester là où il se sent bien," a-t-il déclaré en réponse à une question sur l’impact de ce remaniement à la tête de l’écurie.

"Peu importe où il décide d’être, tant qu’il est heureux, il pourra continuer à performer au plus haut niveau. Ce n’est pas quelqu’un qui fait les choses à moitié, n’est-ce pas ? Verstappen est quelqu’un de direct, tant dans ses paroles que dans ses actes."

Avec cette perspective, Ecclestone exprime clairement son souhait de voir Verstappen prolonger son aventure chez Red Bull Racing.

"J’aimerais qu’il reste là où il est," a-t-il conclu.

 

Wolff : ’pas le choix le plus intelligent’ de fournir des moteurs à McLaren F1 !

Toto Wolff reconnait qu’il ne s’attendait pas à voir McLaren F1 revenir au sommet quand il a signé pour un accord permettant à l’équipe de Woking de devenir cliente de Mercedes pour ses moteurs. Le directeur de l’équipe du constructeur allemand plaisante sur le fait qu’il n’aurait pas dû signer et admet que c’était inattendu de voir un tel bond en avant.

"C’est également difficile à expliquer pour moi"admet Wolff."Regardez où ils étaient il y a trois ou quatre ans, lorsque nous avons signé un accord avec eux pour qu’ils utilisent nos moteurs rapides pour les prochaines années. Ils étaient alors 18e et il était facile de prendre une telle décision."

"Avec les connaissances d’aujourd’hui, je ne sais pas si c’était le choix le plus intelligent de ma vie de conclure cet accord avec eux ! Ils ont vraiment tout compris en termes d’ingénierie et c’est pour cela qu’ils sont si performants, surtout dans des conditions chaudes."

Sur une piste fraîche, comme au Canada, Mercedes a pu gagner devant McLaren, mais l’Autrichien s’étonne toujours des variations de performance : "À Montréal, nous nous sommes bien débrouillés avec des températures plus fraîches, mais en Autriche, nous savons depuis des années que c’est McLaren qui est la meilleure."

"Il est toujours étrange de constater l’écart entre les performances sur différents circuits et dans différentes conditions avec ces voitures à effet de sol. Nous avons gagné à Montréal mais terminé à une minute en Autriche, ce qui est inacceptable pour une équipe et une marque comme la nôtre."

Newey : les règles radicales de la F1 de 2026 sont finalement ’très stimulantes’

Adrian Newey déclare trouver le défi de concevoir une F1 répondant à la nouvelle réglementation radicale de la Formule 1 pour 2026 "incroyablement motivant".

Plus d’un an avant que Christian Horner ne perde son emploi chez Red Bull, Newey, 66 ans, a décidé en milieu de saison dernière de quitter l’équipe pour rejoindre Aston Martin F1.

Il travaille d’arrache-pied sur la voiture 2026.

"Dès qu’on lui pose une question sur cette année ou sur les améliorations à apporter, il change de bureau," avait lancé Fernando Alonso à Silverstone.

"Il est déjà en mode 2026."

Newey est largement considéré comme l’un des plus grands designers de F1 de tous les temps, le mieux payé à l’heure actuelle... mais toujours sans une once de modernité !

"Je suis le dernier dinosaure de l’industrie à encore utiliser une planche à dessin."

"Pour moi, c’est simplement un langage, une façon de développer des idées, de les transposer à un support, puis de les faire évoluer."

La plupart des plus grands succès de Newey en Formule 1, notamment ses multiples titres pour Williams, McLaren et Red Bull, ont été obtenus à la croisée de changements réglementaires majeurs.

Tous les regards seront donc tournés vers la toute nouvelle Aston Martin à moteur Honda pour 2026.

"La nouvelle réglementation représente un énorme défi. C’est la première fois, je pense, que les réglementations relatives au châssis et au moteur sont modifiées simultanément. Toutes les équipes vont donc travailler dur pour comprendre comment intégrer au mieux ces changements."

Newey avait précédemment déploré que la réglementation moderne de la F1 soit trop restrictive pour les concepteurs, et s’était montré particulièrement critique à l’égard de celle de 2026.

Il a désormais changé d’avis.

"Je trouve les changements réglementaires très stimulants. Il y a une opportunité pour de nouvelles idées, et c’est le cas pour tout le monde. Je ne dis donc pas que nous allons faire quelque chose de spectaculaire, mais c’est quand même incroyablement motivant."

Ecclestone : Hamilton n’aura pas de 8e titre, encore moins avec Ferrari

L’ancien PDG de la F1, Bernie Ecclestone, ne croit pas que Lewis Hamilton puisse un jour battre le record du sport en obtenant un huitième titre mondial.

Hamilton a principalement connu le succès en F1 avec Mercedes, remportant six titres de 2014 à 2020, son palmarès ayant été ouvert avec McLaren en 2008.

Cependant, ses dernières années chez Mercedes se sont révélées difficiles, l’écurie ayant perdu du terrain avec l’ère de l’effet de sol.

Hamilton a choisi de changer d’air pour la saison 2025 et a rejoint Ferrari pour une nouvelle opportunité dans sa carrière, probablement la dernière. Mais après la mi-saison, le quadragénaire attend toujours son premier podium en rouge, qui n’est pas passé loin à domicile à Silverstone.

Bien qu’une refonte majeure du règlement en 2026 offre une opportunité à Ferrari et donc à Hamilton, Ecclestone ne le voit pas remporter un autre titre.

"Non," a répondu Ecclestone lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton pouvait accroître son palmarès.

"Je pense qu’il y a une période dans la vie où tout va bien, ou pas bien."

Ecclestone a suggéré que le parcours d’Hamilton vers le titre est plus difficile aujourd’hui en raison d’une concurrence accrue par rapport à l’époque où il était chez Mercedes.

"Je pense qu’il a eu la chance d’être là quand… d’abord, il n’y avait pas beaucoup de concurrence, donc c’était un peu plus facile."

"Et maintenant, il a des concurrents, et lorsqu’il gagnait tout, il n’avait pas beaucoup de concurrents au sommet."

"Mais ce n’est pas parce que je crois cela que je n’espère pas pour lui qu’il parviendra encore à ses fins."

"Qu’il puisse remporter le championnat du monde là où il est, chez Ferrari, c’est une toute autre histoire."

Transferts F1 : Mercedes prête à accueillir Verstappen, Cadillac progresse dans la recherche de son premier pilote

 

Le marché des transferts pour la saison 2026 de Formule 1 est enfin en ébullition.

Le limogeage inattendu de Christian Horner est perçu par certains comme une tentative désespérée de Red Bull pour retenir Max Verstappen. Bien que les rumeurs d’une rencontre entre le Néerlandais et Toto Wolff en Sardaigne cette semaine aient été démenties, les spéculations vont bon train.

Pourtant, l’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime qu’un changement d’écurie pour le quadruple champion du monde pourrait être imminent.

"Nous avons des échos indiquant que la direction de Mercedes a un intérêt très sérieux pour Verstappen. Ils auraient validé un plan à plusieurs centaines de millions d’euros pour racheter son contrat avec Red Bull, puis l’engager sur cinq saisons."

"S’ils lui montrent qu’ils sont prêts à tout pour l’attirer, je pense qu’il pourrait franchir le pas. Max veut gagner et a besoin de nouveaux défis pour continuer à progresser."

"Cependant, quitter une équipe qui a fait tant pour lui n’est pas une décision facile."

"Après la pause estivale, je m’attends à des annonces. Je ne vois pas Verstappen rester, car je pense que Red Bull aura besoin de trois à cinq ans pour revenir au sommet."

Si Verstappen quitte Red Bull, Nelson Piquet Jr, le frère de sa compagne Kelly, est convaincu qu’il sera associé à Kimi Antonelli.

Cela libérera George Russell, qui pourrait alors rejoindre Red Bull et former un duo avec Isack Hadjar.

Avec la promotion probable de Hadjar, il semble de plus en plus certain que Liam Lawson continuera avec Racing Bulls. Son futur coéquipier serait Arvid Lindblad, qui, après avoir obtenu sa super licence FIA à seulement 17 ans, s’entraîne déjà régulièrement avec les F1 de Red Bull. Le jeune Britannique d’origine suédoise a fait ses débuts en F1 avec Red Bull Racing à Silverstone.

Concernant Russell, une autre option pourrait être Cadillac F1. Cependant, il est probable que le Britannique préfère un cockpit plus compétitif, comme celui de Red Bull Racing.

Cadillac F1 devrait annoncer son premier pilote pour la saison 2026 "avant la pause estivale".

Parmi les candidats, Sergio Perez figure en bonne place. De plus, Valtteri Bottas a été aperçu en pleine discussion avec le directeur de l’équipe, Graeme Lowdon, lors du Grand Prix de Grande-Bretagne. D’autres noms tels que Felipe Drugovich, Frederik Vesti, et Mick Schumacher ont également circulé, chacun ayant rencontré Lowdon.

Malgré tout, l’enjeu semble être de recruter un pilote expérimenté, car jusqu’à présent, seuls des pilotes américains peu aguerris ont travaillé dans le simulateur.

Cadillac prévoit de commencer ses essais sur piste à la rentrée avec des pilotes chevronnés. Pour ces tests qui permettront à l’équipe de roder son personnel et ses procédures, l’écurie américaine utilisera une Ferrari de 2023, mise à disposition par son futur partenaire moteur.

 

La prétendue rencontre entre Wolff et Verstappen en Sardaigne est une fausse rumeur.

 

Freinage Tardif peut confirmer que les rumeurs et images prétendant montrer une rencontre face à face entre Toto Wolff et Max Verstappen au large des côtes sardes sont totalement infondées.

Bien que les outils de suivi des flottes aériennes et maritimes aient révélé que les avions et yachts respectifs du patron de Mercedes et du pilote Red Bull se trouvaient récemment dans des zones géographiques similaires, les clichés diffusés par certains médias et circulant sur les réseaux sociaux sont falsifiés et montés de toutes pièces.

En réalité, les deux bateaux n’étaient pas amarrés côte à côte, et aucune rencontre entre les deux hommes n’a eu lieu. Les images utilisées sont en fait des détournements de photographies prises à Zandvoort en 2022.

Cependant, bien qu’une rencontre en Sardaigne n’ait pas eu lieu, l’idée d’un éventuel transfert reste une possibilité tangible.

"Je veux toujours ce qu’il y a de mieux pour Max", a déclaré Jos Verstappen, père et co-manager de Max, lorsqu’il a été interrogé sur les rumeurs de discussions avec Mercedes.

"S’il ne parvient pas à gagner avec Red Bull, il devra réfléchir et analyser la situation. L’équipe a changé depuis le départ de Horner."

"À un certain moment, il décidera s’il souhaite continuer sa carrière chez Red Bull après cette saison."

 

Red Bull : Les détails du limogeage brutal de Horner révélés

 

Pourquoi, quand et comment le Britannique a perdu son poste en F1

De nouvelles informations sur le limogeage de Christian Horner par Red Bull ont été révélées.

Horner a été révoqué de son poste de directeur d’équipe de Red Bull la semaine dernière, une décision qui a pris de court le monde de la F1.

Le Britannique de 51 ans, le plus ancien patron d’écurie en activité en F1, a conduit Red Bull à six titres de champion du monde des constructeurs et huit titres de champion des pilotes en 20 ans passés à la tête de l’équipe basée à Milton Keynes.

De nouveaux détails ont émergé sur cette décision inattendue, notamment sur la façon dont Horner a appris son licenciement.

Christian Horner a été informé de son renvoi lors d’une réunion en face-à-face avec Oliver Mintzlaff, directeur de Red Bull, et son conseiller Helmut Marko, dans une suite d’hôtel londonienne mardi dernier. Il aurait confirmé par la suite à ses employés qu’il n’avait été averti que la veille.

 

 

 

"Nous devons tourner la page, regarder vers l’avenir et rester soudés,"a déclaré Mintzlaff.

"Ensemble, nous avons accompli de grandes choses et nous continuerons dans cette voie. Le titre de champion du monde reste toujours à notre portée."

Malgré cette annonce brutale, des rumeurs circulaient depuis fin juin au siège autrichien de Red Bull, laissant entrevoir un changement de direction.

C’est autour de cette période que Mintzlaff aurait envisagé ce renvoi. Une réunion cruciale avec les propriétaires milliardaires Chalerm Yoovidhya et Mark Mateschitz s’est tenue au siège de l’équipe. Une semaine plus tard, lors d’une conférence Zoom, la décision de limoger Horner a été entérinée avec l’accord des propriétaires.

Horner aurait perdu le soutien de Yoovidhya, un allié de longue date, depuis un scandale ayant éclaté au début de la saison 2024. Yoovidhya aurait exprimé son agacement face à la réticence de Horner à céder le contrôle de départements stratégiques tels que le marketing, la technique et le département des groupes motopropulseurs.

Par ailleurs, Max Verstappen et son entourage avaient été informés de la décision avant le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le 2 juillet, la relation dégradée entre Horner et Chalerm Yoovidhya est devenue évidente. Ni Yoovidhya ni Verstappen ne se sont rendus au traditionnel barbecue annuel accompagné d’une séance de tir au pigeon d’argile, organisé par Horner à son domicile près d’Oxford, quelques jours avant le Grand Prix.

Red Bull Racing : un changement de stratégie pour le second pilote en vue ?

Red Bull se dirige vers une nouvelle ère suite au départ de Christian Horner, que Max Verstappen décide de rester ou non.

L’équipe autrichienne a été adepte d’une stratégie favorisant totalement le Néerlandais, son pilote n°1, comme l’avait admis Horner auprès de Sergio Perez.

"Si Red Bull pouvait faire courir une seule voiture, c’est ce que nous ferions," avait dit le Britannique au Mexicain au moment de son embauche.

Avec les changements opérés, la nouvelle direction assurée par Laurent Mekies (largement épaulé par le Dr Marko, qui a repris du pouvoir), pourrait enfin sortir de cette stratégie qui faisait du 2e pilote une pièce rapportée.

Depuis le départ de Daniel Ricciardo fin 2018, aucun des coéquipiers de Verstappen n’a pu l’égaler. Cela témoigne certes de son incroyable talent, mais aussi de la façon dont la monoplace Red Bull a évolué.

Les équipes ne conçoivent pas de voitures pour des pilotes spécifiques. Mais une fois qu’elles ont produit ce qu’elles estiment être la voiture la plus rapide possible, elles la développent en se basant sur les données et les retours des pilotes.

Verstappen aime les voitures avec une très bonne adhérence en entrée de virages, acceptant volontiers en contrepartie une légère instabilité arrière qui en découle souvent, car il sait la contrôler. Ses coéquipiers, dépourvus de ses talents, doivent s’en accommoder. Même si les réglages peuvent assouplir cela, ils finissent donc par sombrer dans une spirale infernale car Verstappen continue toujours à pousser dans la même direction.

Pour Red Bull, cela ne posait pas de problème tant que la monoplace était compétitive. Cela pourrait signifier qu’ils perdraient le championnat constructeurs, selon leur avance sur leurs rivaux, mais ils remporteraient le championnat pilotes grâce aux capacités de Verstappen.

Or, ils ont maintenant une voiture avec laquelle Verstappen peine à gagner, ce qu’il n’apprécie pas, et que ses coéquipiers ne peuvent toujours pas piloter.

Écouter les échanges radio de Verstappen avec l’équipe permet de comprendre le problème. Tantôt il se plaint de survirage, tantôt de sous-virage. Cela suggère une voiture dont l’aérodynamique manque de régularité et de prévisibilité. Comme il l’a souvent dit, il est difficile d’amener la voiture « dans la fenêtre », où un bon équilibre assure une performance optimale des pneus.

Il ne sert à rien d’avoir un appui maximal important si l’aérodynamique n’est pas stable, ce qui fait que le pilote manque de confiance pour pousser la voiture à ses limites.

Cette année, Yuki Tsunoda n’est souvent pas plus rapide que les pilotes de la deuxième écurie de Red Bull, Racing Bulls, dont il a été promu !

Cela ne signifie pas que la Red Bull n’est pas une voiture plus rapide que la Racing Bulls. Cela signifie que ses limites ne sont accessibles qu’à un pilote du niveau de Verstappen, ou proche de celui-ci, qui aime ce style de pilotage. Ce qui n’est pas le cas de Tsunoda.

Ce manque de compétitivité globale de l’équipe a certainement été l’un des ingrédients qui ont joué pour le départ de Horner.

L’arrivée d’un nouveau directeur d’écurie, avec une nouvelle vision, est l’occasion pour Red Bull de repenser sa philosophie de conception. Et aussi sa vision du niveau du second pilote dont elle a besoin. Qu’elle réussisse à garder ou non Max Verstappen...

Button critique Leclerc : il faut toujours faire l’inverse de ce que fait Charles

Jenson Button a vivement critiqué Charles Leclerc après le Grand Prix de Grande-Bretagne, lui reprochant de toujours faire « l’inverse » des autres dans des conditions variables.

Le Monégasque a connu une course catastrophique à Silverstone après une stratégie cauchemardesque, le pilote Ferrari étant rentré au stand pour chausser des pneus slicks à la fin du tour de formation.

Le circuit étant encore trop humide, la décision de Leclerc fut désastreuse, avec plusieurs sorties de piste en conséquence de sa quête d’adhérence. Leclerc est sorti à Maggots/Becketts et à Stowe.

Il a dû se contenter de la 14e place, à 84 secondes du vainqueur Lando Norris, et a également terminé à 45 secondes de Lewis Hamilton, quatrième.

Button, champion du monde de F1 2009, était perplexe face aux difficultés persistantes de Leclerc par temps mitigé et a félicité Hamilton pour son dépassement sur George Russell et Esteban Ocon.

"On dirait que dans une course aussi délicate, il faut toujours faire l’inverse de ce que fait Charles Leclerc."

"Ça n’a jamais été un point fort pour lui, ni pour son ingénieur, ni pour qui que ce soit, mais ils semblent toujours s’en sortir moins bien dans ces conditions délicates. Et je pense toujours que Lewis fait un excellent travail dans ces conditions et cela s’est vu."

"C’était génial de le voir se battre avec George Russell pendant autant de tours. Et cette manœuvre épique, le redémarrage dans le virage 3 où il a doublé deux voitures, un dépassement spectaculaire par l’extérieur."

"Une manœuvre magnifique. Et puis cette belle bagarre avec George à nouveau et ce nouveau dépassement sur Pierre Gasly."

Hill donne des conseils à Ferrari pour retrouver le Hamilton "d'autrefois"

Lewis Hamilton a-t-il bien fait de quitter Mercedes F1 pour Ferrari, malgré la première moitié de saison difficile qu’il vit en rouge ? Damon Hill pense que si le septuple champion du monde ne voulait pas raccrocher, changer d’environnement était une bonne idée.

"Je pense que c’était la bonne décision s’il voulait continuer à piloter" a déclaré Hill, qui voit toutefois l’effet de l’âge sur Hamilton. "S’ils peuvent lui fournir une voiture compétitive, je pense que nous retrouverons le Lewis d’antan, au moins pour un temps."

"Il est plus difficile de conduire une voiture qui n’est pas compétitive quand on vieillit. Lorsqu’il a un soupçon d’espoir pour une victoire, il est de retour, mais il est très difficile de continuer à se battre."

Le champion du monde 1996 s’étonne d’ailleurs que Fernando Alonso, qui a remporté sa dernière victoire il y a 12 ans et son dernier titre il y a 19 ans, trouve encore de la motivation : "C’est pourquoi j’ai été très impressionné par Fernando, qui a continué à obtenir des résultats, même s’il n’y était pas obligé."

"Il le fait parce qu’il sent qu’il lui manque quelque chose. Je ne suis pas sûr que Lewis ait encore l’impression qu’il lui manque quelque chose. Il a tout gagné. Je sais qu’il n’a pas ce huitième titre mondial, mais il peut être satisfait de ce qu’il a."

Ferrari envisage un ’super patron’ pour superviser Vasseur

Un duo pour gérer la Scuderia en F1 comme chez McLaren ?

Un autre secret des déboires de Ferrari en 2025 vient peut-être d’émerger alors que les discussions en coulisses concernant la structure à donner à la direction de la Scuderia Ferrari se poursuivent.

Un nouveau fond plat a récemment fait ses débuts et une nouvelle suspension arrière devrait faire ses débuts à Spa, mais un Charles Leclerc exaspéré a laissé entendre qu’il existait un problème plus fondamental à la fin du week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne.

"Ce n’est pas un problème d’équilibre, ni d’adhérence. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais c’est juste quelque chose de très étrange que nous devons combattre dans la voiture."

"Surtout à grande vitesse, cela rend les choses encore plus difficiles. J’espère que nous pourrons résoudre ce problème. Je ne peux pas entrer dans les détails, je suis désolé."

Le directeur de l’équipe, Frédéric Vasseur, n’a pas non plus révélé grand-chose.

"Charles a également dit qu’il ne le divulguerait pas. Je dois suivre les consignes de l’équipe (rires) ; je ne le divulguerai pas non plus. Cela peut être corrigé, mais il est vrai que nous rencontrons des difficultés."

Lewis Hamilton a également déclaré à Silverstone que "certains aspects de cette voiture ne peuvent absolument pas être reportés à l’année prochaine".

Ces dernières rumeurs surviennent à un moment délicat pour Vasseur, après que le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, a admis à Silverstone qu’il « discutait » actuellement de l’expiration du contrat du directeur d’équipe.

Lors des dernières courses, Vasseur a été observé de près par les dirigeants de Ferrari. À Montréal, c’était Piero Ferrari. En Autriche, c’était Michele Antoniazzi (directeur des ressources humaines), et à Silverstone, c’était Vigna.

L’idée de Vigna est de peaufiner la structure de direction de l’équipe en s’inspirant de la structure des équipes McLaren et Sauber / Audi F1.

John Elkann souhaiterait pérenniser la présence de Vasseur en nommant un super-patron pour le superviser, comme cela se passe avec Zak Brown et Andrea Stella ou Mattia Binotto et Jonathan Wheatley. C’est aussi un schéma que Red Bull Racing aimerait mettre en place avec Laurent Mekies et quelqu’un qui serait nommé au-dessus de lui.

"Mais Fred n’est pas du genre à accepter les contraintes, comme il l’a démontré début 2023, lorsqu’il a demandé à Elkann un contrôle opérationnel total et une liberté d’action de la part du PDG Vigna," estime le journaliste italien Fulvio Solms du Corriere dello Sport.

"Il a obtenu tout ce qu’il voulait. Donc, à ce stade, le Français, qui resterait avec tous ses pouvoirs, c’est en discussion."

Interrogé sur l’incertitude de sa présence future, Vasseur a simplement répondu : "Nous devons négocier, et c’est ce que nous faisons."

Marko sort enfin du silence... et adopte une réaction pour le moins inattendue face au limogeage de Horner

Le Dr Helmut Marko a publié un communiqué suite au limogeage de Christian Horner de son poste de PDG et directeur d’équipe de Red Bull Racing.

Horner a été démis de ses fonctions mercredi, après 20 ans à la tête de Red Bull Racing, et a été immédiatement remplacé par Laurent Mekies, le directeur d’équipe de Racing Bulls.

Max Verstappen et Oliver Mintzlaff, PDG des projets d’entreprise de Red Bull GmbH, ont publié dès hier des déclarations suite au limogeage de Horner. Cependant, Marko n’en a pas fait autant, malgré une étroite collaboration avec Horner tout au long de son parcours au sein de l’équipe.

Les tensions entre les deux hommes étaient parfois vives, mais l’Autrichien est sorti du silence, plus de 24 heures après le limogeage surprise de Horner. Un communiqué très laconique et sans émotion quand on sait à quel point les deux hommes ont dû collaborer très longuement !

"Christian et moi travaillons ensemble avec beaucoup de succès depuis plus de 20 ans, tant en Formule 1 qu’en Formule 3000."

"Je tiens à remercier sincèrement Christian pour cela. Durant cette période, nous avons pu célébrer un nombre incroyable de réalisations exceptionnelles."

"Nous avons contribué à la formation de deux Champions du Monde des Pilotes et de plusieurs vainqueurs de Grands Prix. Cela a toujours été – et reste – la philosophie de Red Bull."

"Concernant la situation sportive actuelle : il reste encore 12 courses à disputer, et nous continuerons à nous battre pour le Championnat des Pilotes aussi longtemps que cela sera mathématiquement possible."

Verstappen compte 69 points de retard sur le leader du championnat, Oscar Piastri, à mi-saison, soit presque l’équivalent de trois victoires (75 points).

‘Trou du c…, antipathique, exilé fiscal, dame de Pantomine’ : tous les clashs de Horner en F1

 

Christian Horner ne laissera pas un vide dans tous les cœurs au sein du paddock F1 !

Brutalement remercié de son poste de directeur d’écurie chez Red Bull, il ne manquera pas, en particulier, à Toto Wolff. Dire que leur rivalité a été intense serait un doux euphémisme, surtout après la mémorable saison 2021, qui a marqué les esprits.

En 2024, Zak Brown, PDG de McLaren Racing, s’est même retrouvé dans le viseur de Christian Horner, remplaçant Toto Wolff comme la cible favorite des critiques acérées de l’ancien directeur de Red Bull.

Petit retour sur les épisodes houleux entre ces personnalités hautes en couleur !

Mai 2021 : La controverse des ailerons "flexibles"

La saison 2021, marquée par l’âpre duel entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, a également vu une escalade verbale sans précédent entre Christian Horner et Toto Wolff. Chaque week-end de course semblait alimenter une nouvelle polémique.

Dès le début de cette saison sous tension, Red Bull accuse Mercedes de tirer illégalement profit d’un aileron arrière "flexible" qui réduit la traînée dans les lignes droites. Christian Horner porte alors l’affaire sur la scène publique, poussant la FIA à intervenir.

Horner qualifie les images vidéo de l’aileron de Mercedes d’"accablantes" et menace de porter réclamation si la situation n’est pas clarifiée. En réponse, Toto Wolff ridiculise ces accusations, les qualifiant de "gamineries" et de pures manœuvres visant à déstabiliser son équipe.

Juillet 2021 : Collision explosive à Silverstone

Le Grand Prix de Grande-Bretagne offre l’un des moments les plus dramatiques de la saison : un accrochage à grande vitesse entre Lewis Hamilton et Max Verstappen dans le virage de Copse. Verstappen, projeté contre les barrières (impact de 51 G), est transporté à l’hôpital pour des examens, tandis que Hamilton remporte la course sous les acclamations de son public.

Les images de Lewis Hamilton, célébrant sa victoire avec le drapeau britannique, suscitent une vive colère chez Christian Horner. Il qualifie la manœuvre de Hamilton de "digne d’un amateur" et accuse le septuple champion du monde d’un "manque d’humanité".

"Voir Hamilton célébrer exubéramment alors que notre pilote est à l’hôpital, c’est irrespectueux. Cette victoire est creuse. Nous n’aurions jamais agi de la sorte." Horner déplore également le comportement de Mercedes face à cet incident.

Novembre 2021 : La "Dame de Pantomime"

Alors que la fin de saison approche, la tension entre Horner et Wolff atteint des sommets. Dans une interview, Toto Wolff qualifie son rival de "protagoniste d’une pantomime", insinuant que son comportement devant les caméras, notamment pour Netflix, est surjoué.

La réponse de Christian Horner est cinglante : "Pour qu’il y ait un protagoniste, il faut un antagoniste. Rôle que Toto joue très bien." Il enfonce le clou en déclarant : "Si c’était une pantomime, Toto serait parfait en Dame de Pantomime." Une pique mordante faisant référence à un personnage de théâtre burlesque, souvent caricatural et extravagant.

Décembre 2021 : Le chaos d’Abu Dhabi

La saison 2021 se termine dans une controverse retentissante à Abu Dhabi. Pendant la course, Toto Wolff, furieux, adresse un message mémorable à Michael Masi : "No, Michael, no! This is so not right!" De son côté, Christian Horner presse : "Michael, il nous faut juste un tour de course!"

Après l’arrivée, Mercedes, furieuse, menace d’un recours juridique. Mais Horner reste imperturbable, qualifiant leur attitude de "mauvais perdants". Il ajoute : "Nous avons accepté les décisions de la FIA à Silverstone. Pourquoi ne peuvent-ils pas faire de même ?"

2022-2023 : Monaco, paradis fiscal et insultes publiques

La rivalité ne faiblit pas. Lors d’une interview, Toto Wolff revient sur les critiques de Horner, qui avait pointé du doigt son choix de résider à Monaco, un "paradis fiscal".

Wolff rétorque sèchement : "Je vis à Monaco, comme lui et beaucoup d’autres. Et il ose critiquer ? Quel trou du cul (what a wanker)!" Une déclaration brute, qui restera dans les annales des échanges les plus acerbes entre directeurs d’écurie.

Décembre 2023 : L’affaire Susie Wolff

La FIA ouvre une enquête sur un potentiel conflit d’intérêts impliquant Susie Wolff et Toto Wolff. Si la majorité des équipes affichent immédiatement leur soutien, Christian Horner est accusé de ne pas avoir soutenu la démarche avec la même conviction.

Toto Wolff critique publiquement cette attitude, affirmant : "Quand il s’agit de votre famille, le jeu s’arrête. Ce manque de solidarité est inacceptable." Horner, de son côté, dénonce une polémique "inutile" initiée par Wolff.

Hiver 2024 : L’alliance Wolff-Brown contre Horner

Début 2024, Christian Horner fait face à des accusations de harcèlement, déclenchant une enquête interne chez Red Bull. Toto Wolff et Zak Brown demandent une intervention de la FIA et de la F1, estimant que l’affaire nuit à l’image du sport.

En réponse, Horner accuse ses rivaux de vouloir exploiter la situation pour affaiblir Red Bull : "C’est une tentative claire de déstabilisation. Ils adorent parler quand ils n’ont rien à prouver sur la piste."

Avril 2024 : Zak Brown et l’antipathie ouverte

Le conflit entre Zak Brown et Christian Horner atteint de nouveaux sommets. Brown déclare sans détour : "Je ne cache pas mon antipathie pour Christian. Elle est sincère. Je n’aime ni l’homme, ni ses méthodes."

Mai 2024 : L’offensive médiatique de Zak Brown

Profitant de la crise chez Red Bull, exacerbée par le départ d’Adrian Newey, Zak Brown lance une attaque sans précédent. Il qualifie l’environnement de Red Bull de "toxique" et prédit des défections en série. Sa déclaration : "Red Bull a peur que Max parte."

Brown poursuit, critiquant la position fragilisée de Horner au sein de son équipe. Un commentaire visionnaire face à une écurie en pleine tourmente !

 

Herbert : La famille Verstappen a enfin réalisé tous ses rêves

 

Le départ de Christian Horner de la direction de Red Bull Racing continue de faire couler beaucoup d’encre, et ce, sans surprise.

Après 20 ans à la tête de l’équipe, ce départ peut effectivement être perçu comme un choc, comme l’a lui-même exprimé Christian Horner devant ses collaborateurs.

Cependant, de nombreux observateurs s’y attendaient, parmi lesquels Johnny Herbert, ancien commissaire de la F1 et consultant pour des chaînes télévisées anglaises.

« Je ne suis pas surpris que Horner ait été licencié. Avec tout ce qui s’est passé suite à l’annonce concernant son comportement envers une employée, ajouté au départ d’Adrian Newey de Red Bull, il était évident que des changements allaient devenir inévitables. »

« Cela a pris du temps, mais je pense que cette décision est la bonne pour Red Bull. Cependant, cela ne sera pas sans difficultés pour l’équipe. »

« Est-ce le début d’une descente aux enfers pour Red Bull ? Je sais que Jos Verstappen espérait voir Christian partir, et c’est maintenant chose faite. »

Herbert reste toutefois sceptique quant au fait que cette décision suffise à garantir que Max Verstappen poursuive son engagement avec Red Bull.

« La famille Verstappen a obtenu ce qu’elle souhaitait, mais je doute que cela suffise. Il y a encore beaucoup à reconstruire chez Red Bull. »

« Il pourrait bien falloir quatre ans avant que l’équipe retrouve une position de force et renoue avec les victoires. Les rumeurs d’un transfert de Max chez Mercedes pour la saison prochaine sont toujours persistantes, et je pense que cela reflète un autre signe du déclin de Red Bull. »

 

’Le privilège de toute une vie’ : revivez les adieux de Horner à Red Bull

Depuis l’annonce choc de Red Bull ce matin, avec le licenciement de Christian Horner qui officiait à la tête du team depuis ses débuts en F1 en 2005, on attendait une réaction du principal intéressé.

Sky Sports a pu enregistrer le discours d’adieu du Britannique, tenu ce matin devant ses employés, une douzaine d’heures après avoir appris la nouvelle de son remplacement par Laurent Mekies.

Un discours évidemment teinté d’émotion après deux décennies à la tête de l’équipe, et dans lequel il remercie les personnes l’ayant accueilli à Milton Keynes, et avec lesquelles il a travaillé durant deux décennies avant que ce chapitre ne se referme.

"Hier, Red Bull m’a informé que je ne serais plus impliqué avec l’entreprise ou l’équipe de manière opérationnelle. Je reste employé par l’équipe, mais le flambeau va être transmis sur le plan opérationnel" a déclaré Horner devant les employés.

"Cela a été un choc pour moi. J’ai eu l’occasion de réfléchir au cours des 12 dernières heures et je voulais me tenir devant vous tous pour vous annoncer cette nouvelle et exprimer ma gratitude à chacun des membres de l’équipe qui a tant donné au cours des 20 années et demie écoulées."

"Lorsque je suis arrivé il y a 20 ans, il y avait un peu moins de cheveux gris. Je suis arrivé dans une équipe sans savoir à quoi m’attendre, mais j’ai été immédiatement bien accueilli et nous avons commencé à construire ce qui est devenu une puissance de la F1. Regarder et faire partie de cette équipe a été le plus grand privilège de ma vie."

Officiel : Christian Horner quitte immédiatement son poste chez Red Bull Racing

 

Comme nous vous l’annoncions, la nouvelle est désormais officielle : ce matin, le personnel de Red Bull Racing a été informé.

Le conseil d’administration de Red Bull a pris la décision d’entériner le départ de Christian Horner. Ce dernier quitte immédiatement son poste de directeur d’équipe de l’écurie basée à Milton Keynes.

Bien qu’Horner soit sous contrat jusqu’en 2030, la décision a été prise de mettre fin à ses fonctions et à sa collaboration avec l’organisation sans délai.

Pour la première fois depuis l’entrée de l’écurie autrichienne en Formule 1 en 2005, un nouveau directeur d’équipe devra être nommé. Horner, figure emblématique de l’organisation, occupait ce poste depuis l’arrivée de Red Bull dans la discipline.

Red Bull a connu une saison 2025 en demi-teinte. Max Verstappen a terminé à 69 points d’Oscar Piastri au classement des pilotes, marquant un recul notable.

L’échange de Liam Lawson contre Yuki Tsunoda n’a pas donné les résultats escomptés. Tsunoda a égalé le record peu enviable de Mark Webber de 2009, en terminant cinq Grands Prix consécutifs sans marquer de points – un record pour un pilote Red Bull.

Cette saison difficile a également vu Red Bull chuter à la quatrième place au championnat des constructeurs, accusant un retard de 288 points sur McLaren.

Selon certaines rumeurs, ce changement stratégique pourrait être ce que le camp Verstappen attendait pour confirmer sa continuité chez Red Bull Racing. Cependant, d’autres spéculations, bien que moins appuyées, suggèrent que cela pourrait également annoncer un éventuel départ de Verstappen vers Mercedes F1.

 

Red Bull : la pression monte pour Horner, Verstappen va-t-il rester ?

 

L’avenir de Max Verstappen en Formule 1 pourrait bien devenir un sujet brûlant cette semaine.

Chez Red Bull, le week-end à Silverstone a été un mélange d’espoir et de désillusion. Alors que Verstappen, quadruple champion du monde, a décroché la pole position, il a ensuite souffert lors de la course du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le directeur d’équipe, Christian Horner, s’est retrouvé en première ligne face à cette série de hauts et de bas. Et avec un conseil d’administration imminent, l’atmosphère s’annonce pour le moins tendue.

Horner devra sans aucun doute répondre aux attentes des propriétaires de l’écurie, Mark Mateschitz et Chalerm Yoovidhya, à qui des progrès significatifs avaient été promis grâce aux récentes améliorations techniques de la voiture.

Selon la presse néerlandaise, Horner lutte une fois de plus pour conserver son poste, pris dans un tourbillon de problèmes techniques, de difficultés au sein de l’équipe, et de rumeurs évoquant un possible transfert de Verstappen vers Mercedes.

Le journaliste du *Telegraaf*, Erik van Haren, bien informé sur le clan Verstappen, rapporte : "En coulisses, on constate que la pression sur Horner monte."

Ralf Schumacher, pour sa part, affirme avoir observé un changement de comportement chez Verstappen récemment.

"Je pense qu’il a pris un peu de recul. Même si les qualifications étaient bonnes, il semble de plus en plus conscient que Red Bull n’est plus aussi performant. À Silverstone, il n’a rien cherché à démentir, comme si tout cela ne l’atteignait plus."

Les amateurs de simulation de course ont même remarqué que, durant le week-end de Silverstone, Verstappen s’est filmé en train de conduire une Formule 1 virtuelle... dans une Mercedes !

"Je n’étais pas au courant," a répondu le Dr Helmut Marko.

"Mais pourquoi pas ? Dans la vraie vie, Max conduit bien une Aston Martin, une Ferrari ou une Audi. Alors, piloter une Mercedes dans une simulation, ce n’est pas un problème."

Interrogé sur un éventuel contact entre Verstappen et Mercedes, Marko a admis : "Il pourrait y avoir des discussions. Mais pour l’instant, rien de concret n’est en cours."

Malgré les spéculations, Marko reste ferme : Verstappen ne pourra pas signer avec Mercedes pour 2026, car aucune clause de performance dans son contrat actuel n’a été activée.

"C’est tout à fait exact," a-t-il confirmé.

Marko estime qu’une dernière série d’améliorations prévues pour Spa pourrait remettre Verstappen dans la lutte pour la pole position et la victoire.

"C’est possible, mais le championnat du monde est terminé. Désormais, le véritable duel se joue entre (Lando) Norris et (Oscar) Piastri. Norris, en particulier, a fait un retour impressionnant avec deux performances sensationnelles."

 

Le PDG de Ferrari en discussion avec Vasseur sur son avenir

L’un des principaux dirigeants de Ferrari discute avec Frédéric Vasseur de son avenir, directeur d’une écurie de Formule 1 en difficulté mais en progrès.

Les spéculations vont bon train : le président de Ferrari, John Elkann, et le PDG, Benedetto Vigna, seraient tellement déçus des progrès réalisés qu’ils envisageraient de ne pas prolonger le contrat de trois ans de Vasseur, qui arrive à échéance.

Jusqu’à présent, les supérieurs de Vasseur sont restés discrets sur le sujet, mais Vigna était présent au Grand Prix de Grande-Bretagne.

"J’aime venir ici et voir l’équipe unie," a déclaré le PDG de la marque de Maranello à Silverstone.

"J’aime être avec les gens, car ce sont eux qui font toujours la différence."

Vigna ne cache pas que Ferrari a connu plusieurs difficultés jusqu’à présent en 2025.

"Les équipes grandissent avec les difficultés," a-t-il insisté. "L’unité fait la force, et nous l’avons chez Ferrari, et je la respire ici."

Quant à l’incertitude profonde entourant la place de Vasseur sur le muret des stands Ferrari en 2026, Vigna a admis n’avoir pas encore de réponse.

"C’est le directeur de l’équipe. Nous sommes en juillet et nous sommes en discussion."

"Nous venons de déjeuner ensemble," a souri Vigna, avant le départ de la course hier.

’Il sait à quel point il est talentueux’ : les pilotes de F1 se réjouissent pour Hülkenberg

 

Nico Hülkenberg a finalement obtenu son tout premier podium en Formule 1, après 239 départs dans la catégorie reine. Cet exploit marquant a été salué par l’ensemble du paddock, alors que le pilote de Sauber F1 montait sur la troisième marche du podium.

Max Verstappen a été l’un des premiers à le féliciter, que ce soit lors du tour d’honneur ou dans le Parc Fermé, à peine Hülkenberg sorti de sa voiture. Le quadruple champion du monde n’a pas caché sa joie pour l’Allemand.

"C’est fantastique, je suis vraiment heureux pour lui", a déclaré Verstappen. "C’était génial à voir. Quand vous êtes en F1 depuis si longtemps, que vous avez été si proche du podium à plusieurs reprises sans y parvenir, cela rend cet instant d’autant plus spécial pour lui."

"Nico est très détendu à ce sujet. Il sait de quoi il est capable. Il l’a prouvé dans le passé, que ce soit avant la Formule 1 ou en catégorie reine. Mais, pour une raison ou une autre, jusque-là, cela n’avait pas fonctionné."

"Il prendra ce podium avec beaucoup de joie, mais il sait déjà quelle est sa valeur. Ce résultat ne change pas la perception de ses compétences, mais c’est une belle récompense de voir enfin son nom sur un podium en F1."

Hülkenberg a également apprécié l’attention du pilote néerlandais : "Il a été le premier à venir me féliciter. J’aurais aimé que cela arrive plus tôt, comme pour Max, mais ma carrière a suivi une trajectoire un peu différente. Je devais simplement continuer à y croire."

"Nous nous connaissons depuis l’époque du karting. Il y a beaucoup de respect entre nous. J’ai énormément de respect pour ce qu’il accomplit et pour ce qu’il représente. C’est une personne remarquable."

Carlos Sainz, ancien coéquipier de Hülkenberg en 2017 et 2018, a lui aussi salué la performance de l’Allemand et n’a pas été surpris de le voir décrocher enfin un top 3 : "Félicitations à lui, il a dû livrer une course très solide pour terminer troisième."

"Honnêtement, toute cette histoire autour de son absence de podium m’a toujours semblé hors de propos. Pour moi, Nico a toujours figuré parmi les cinq meilleurs pilotes sur la grille chaque fois qu’il a couru en F1. Son talent et son sens de la course sont impressionnants."

"J’étais son coéquipier à l’époque, et le fait qu’il n’ait pas eu de podium relevait uniquement de circonstances. Je suis ravi qu’il ait enfin ce résultat, cela va faire taire les sceptiques. En ce qui me concerne, je n’ai jamais douté de lui et j’étais convaincu qu’il finirait par y arriver."

Le podium de Hülkenberg a également suscité la sympathie de Fernando Alonso, bien que l’Espagnol n'ait pas caché une légère frustration : "Je suis parti septième et j’ai terminé neuvième. Nico est parti 19e et a fini troisième. Cela montre qu’en gérant bien ces conditions mixtes, les résultats peuvent être exceptionnels."

"C’est son premier podium, et je suis vraiment heureux pour lui. C’est l’un des meilleurs pilotes de la grille, mais il n’a jamais bénéficié d’une voiture véritablement compétitive. Je suis très, très content pour lui, et j’espère qu’il profitera pleinement de cette journée."

 

Norris triomphe dans une course spectaculaire à Silverstone, premier podium pour Hülkenberg

Lando Norris a gagné le Grand Prix de Grande-Bretagne, une victoire à domicile qui a déclenché des larmes de joie dans son tour de formation, alors qu’il avait dit que c’était son objectif ultime en carrière, à l’exception d’un titre mondial.

"Wow, c’est beau ! C’est tout ce dont je rêvais et que je voulais accomplir. Hormis un championnat, on ne fait pas mieux que ça en termes de ressenti, de fierté d’une chose à réussir. Ca a commencé quand je te regardais à la télé il y a longtemps, et j’ai pu le faire à mon tour. Une course difficile, les fans ont fait la différence avec leur soutien" a déclaré Norris, qui a eu quelques tours de stress avant de se détendre.

"Ton esprit est aveugle, on oublie tout ce qu’on a pensé avant, et je me disais juste de ne pas foirer, c’est la première règle. Mais dans les derniers tours, j’ai commencé à réaliser, à profiter du moment, car ça ne pourrait jamais arriver de nouveau. J’espère que ce sera le cas, mais ce sont des souvenirs que je garderai toute ma vie."

Norris reconnait que la course lui a paru longue, surtout quand Oscar Piastri n’était pas très loin en fin de course, et il espérait bien pouvoir gagner pour son public : "Je pense qu’en termes de stress, on ne peut pas faire pire ! Je dois saluer Oscar, il a été rapide tout le long, il doit être applaudi car il s’est bien battu, et j’ai apprécié ces moments en piste tous les deux."

"Bravo à lui et à McLaren, gagner devant nos amis et nos familles, c’est incroyable. Avant la course je voulais leur donner de quoi célébrer, mais c’est long de faire 52 tours ! On ne sait jamais ce qui va se passer et c’est dur de s’imaginer ce que ce sera, mais je le ressens maintenant. Merci à tous les fans anglais, à tous les fans de McLaren, et à ma tribune, ils m’encourageaient à chaque tour et c’était génial."

Oscar Piastri était très frustré après l’arrivée, jugeant sa pénalité injuste. Pourtant, l’Australien a freiné avec une pression de 60 Psi (le double du freinage de George Russell qui avait déplu à Red Bull à Montréal), lui ayant fait perdre 166 km/h en quelques dizaines de mètres. Mais il n’a pas réussi à passer outre la frustration.

"Je ne vais pas dire grand chose car je vais m’attirer des ennuis. Bravo à Nico, c’est le grand résultat du jour" a déclaré Piastri, avant de continuer à ruminer cette pénalité pour laquelle McLaren réfléchit à faire appel. Vu son freinage, difficile d’imaginer que les commissaires inversent leur décision.

"Apparemment on ne peut pas freiner derrière la voiture de sécurité. Je ne vais pas dire grand chose car je vais m’attirer des problèmes. Merci à tous d’être restés sous la pluie, j’aime quand même Silverstone, même après une journée comme celle-ci."

Dans la cool room avant le podium, Piastri a de nouveau assuré qu’il ne comprenait pas cela, en discutant avec le surprenant troisième à Silverstone "J’ai reçu une pénalité de 10 secondes pour avoir freiné derrière la voiture de sécurité. J’ai freiné au moment où les feux de la voiture de sécurité se sont éteints, je n’ai donc pas accéléré et, apparemment, cela te donne une pénalité de 10 secondes."

McLaren envisage-t-elle de porter réclamation ?

Zak Brown, le PDG de McLaren a réagi à chaud après l’arrivée sur cette pénalité infligée à l’Australien.

"La voiture de sécurité semblait être intervenue un peu tard. Le leader contrôle… Je crois que Max a accéléré, Oscar a freiné, ce qui a rendu la situation encore plus grave. La télémétrie ne ressemblait pas à ce qu’elle était à la télévision. Mais c’est comme ça."

"Je pense que chaque fois qu’on est confronté à ce genre de pénalités, il y a une part de subjectivité. Je pense que lorsqu’ils freinent à fond, la pression est à 130-140 PSI, donc essayer de faire monter la température des pneus, c’est mouillé, l’annonce tardive – c’est serré."

Y aura-t-il réclamation ?

"Non, on ne veut pas enlever la victoire à Lando ou tout gâcher. On accepte et on avance."

Mourinho dévoile Fernando Alonso comme son pilote F1 préféré lors du Grand Prix de Silverstone

Profitant d'une pause loin des bancs de touche, José Mourinho n'a pas résisté à l'envie de plonger dans l'univers palpitant de la Formule 1 lors de sa récente visite au Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone. Le célèbre entraîneur de football a arpenté les stands et a fait une déclaration marquante au sujet de son pilote favori, captivant l'attention des passionnés de sports mécaniques.

Après avoir visité le garage Ferrari, Mourinho a répondu sans hésiter lorsqu'on l'a interrogé sur son pilote préféré. « Je m'identifie beaucoup à Fernando Alonso », a-t-il confié avec assurance, révélant ainsi un lien bien plus profond qu’un simple engouement.

Si la renommée de Mourinho tourne autour du football, son intérêt pour le sport automobile est bien connu. Ces deux dernières années, il a été aperçu comme spectateur notable lors de grands prix tels que ceux d'Arabie Saoudite, d'Abu Dhabi, ainsi que lors de cette récente apparition à Silverstone.

Lors d’une précédente occasion à l’un de ces événements, il avait échangé un chaleureux salut avec Alonso, témoignant d’une complicité fondée sur le respect mutuel. À ce moment-là, Mourinho avait également exploré le paddock d’Aston Martin, l’équipe actuelle d’Alonso.

Le lien entre Mourinho et Alonso dépasse la simple admiration de passage. Ces deux athlètes incarnent une même philosophie du sport envisagé comme un marathon plutôt qu'un sprint, valorisant la résilience, la force mentale et la capacité à se réinventer en permanence pour rester au sommet.

Verstappen surprend les McLaren F1 et les Ferrari pour la pole à Silverstone

 

Un suspense haletant et une conclusion spectaculaire. Les spectateurs venus en nombre à Silverstone ont été comblés samedi lors des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne. Dans un duel de précision où les écarts se comptaient en centièmes, Max Verstappen a arraché la pole position dans les derniers instants, devançant d’un souffle les McLaren de Oscar Piastri et Lando Norris. Un scénario qui annonce une course palpitante.

La réaction du champion. Mis sous pression en Q3 avec une monoplace qu’il jugeait capricieuse, Max Verstappen (Red Bull) a tout de même décroché la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne ce samedi. Auteur d’un tour exceptionnel bouclé en 1'24"882, le Néerlandais a devancé Oscar Piastri (McLaren) d’un dixième de seconde. Lando Norris (McLaren) et George Russell (Mercedes) complètent la deuxième ligne, offrant une belle représentation britannique. Quant aux Ferrari, tant attendues, elles se contenteront des 5e et 6e positions.

Un public en haleine. Les fans de Silverstone se sont levés d’un seul élan pour encourager Lewis Hamilton (Ferrari) lors de son ultime tentative, espérant le voir décrocher la pole sur ses terres. Mais le septuple champion du monde a été pris de court dans le dernier secteur, perdant du temps avec sa Ferrari, tandis que Verstappen réalisait une prestation magistrale. Le Néerlandais, qui semblait en difficulté après sa 4e place provisoire en début de Q3, s’est surpassé malgré ses plaintes sur une Red Bull “très difficile à piloter”. Il signe ainsi sa troisième pole position à Silverstone (après 2021 et 2023) et sa quatrième de la saison, au nez et à la barbe d’un Piastri pourtant impressionnant lors de sa première tentative. Un affrontement prometteur pour la course à venir.

 

Hamilton et Leclerc pensent que la première ligne était jouable

Ferrari semblait en mesure de jouer la pole position à Silverstone, notamment après avoir signé les deux meilleurs chronos de la Q2. Mais il n’en est rien et les deux pensionnaires de la Scuderia seront en troisième ligne au départ, avec Lewis Hamilton en cinquième position.

"Des qualifications plutôt correctes. Le week-end a été globalement bon jusqu’à présent. Le tour était correct à la fin, mais j’ai perdu du temps dans le dernier virage, et ça m’aurait mis en première ligne ou troisième. En Q3, le deuxième run de Red Bull sort toujours de nulle part et Max est toujours rapides. Ce n’est pas une surprise. Mais on est sur le fil du rasoir, et à part ça j’ai tiré le maximum que je pouvais," raconte Hamilton.

"En Q1, le timing était mauvais, nous n’avions qu’un tour de carburant et il restait encore du temps. C’était un gros risque, et ce n’était clairement pas bien exécuté, et nous avons mieux exécuté les deux suivants."

"Je me sens bien mieux dans la voiture ce week-end. Je me sens clairement plus à l’aise avec les réglages et l’équilibre de la voiture. Ce circuit est incroyable, le public est fantastique, mais on a encore besoin d’un peu plus, un dixième de performance dans la voiture pour être plus proches des meilleurs."

L’objectif du Britannique est de monter sur le podium devant son public : "Bien sûr, je vais en rêver ce soir et essayer de l’exécuter demain. La météo va être intéressante, ça devrait être sec, mais s’il y a de la bruine ou autre... on verra."

"Je pense qu’il sera très, très difficile de battre les McLaren ou les Red Bull, mais avec la volonté, on peut.cJe vais absolument tout donner demain. Nous sommes un peu loin de là où je veux être, mais avec la météo et ce public incroyable…"

Charles Leclerc sera sixième sur la grille, et il reconnait que le problème est venu de lui, alors qu’il était en haut du classement en EL3 et deuxième en Q2. Il rumine un tour de Q3 raté qui aurait pu l’envoyer en première ligne sans quelques erreurs : "Je n’ai pas été assez bon."

"Malheureusement, c’est surtout en qualifications cette année où je me suis retrouvé à me dire ’ça aurait pu être, ça aurait dû être’. Mais au final, si je ne fais pas le travail nécessaire dans la voiture et que je ne réalise pas tous mes meilleurs virages, je finis sixième au lieu d’être en première ligne."

"Je ne peux donc m’en prendre qu’à moi-même. Je suis déçu, car les qualifications étaient l’un de mes points forts. J’ai l’impression que je suis performant en course depuis un certain temps, mais il me manque quelque chose en qualifications."

La Ferrari SF-25 n’est pas parfaite, mais Leclerc refuse d’accabler sa monoplace : "Nous avons quelques problèmes sur la voiture que nous essayons de contourner. Ce n’est pas toujours facile, mais ce n’est pas une excuse."

Le Monégasque est moins optimiste que son équipier pour ses chances en course : "On part de la sixième place, et trouver de l’air propre pour avancer va être très difficile. Je vais faire de mon mieux."

Grande-Bretagne, EL2 : Norris en tête, le duel s’intensifie entre McLaren F1 et Ferrari

Le Britannique Lando Norris (McLaren) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne, 12e manche (sur 24) du Championnat du monde de Formule 1, vendredi à Silverstone. Charles Leclerc et Lewis Hamilton restent dans le rythme.

Lando Norris (McLaren) reprend du poil de la bête en signant le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne. Sur le célèbre tracé anglais de Silverstone balayé par le vent, Norris a devancé les deux Ferrari du Monégasque Charles Leclerc et du champion britannique Lewis Hamilton, troisième.

2e séance d'essais libres

Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 1:25.816 (26 tours)

Charles Leclerc (MON/Ferrari) 1:26.038 (29)

Lewis Hamilton (GBR/Ferrari) 1:26.117 (29)

Oscar Piastri (AUS/McLaren-Mercedes) 1:26.286 (27)

Max Verstappen (NED/Red Bull) 1:26.314 (23)

Andrea Kimi Antonelli (ITA/Mercedes) 1:26.383 (28)

Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) 1:26.430 (24)

George Russell (GBR/Mercedes) 1:26.523 (27)

Isack Hadjar (FRA/Racing Bulls-Red Bull) 1:26.524 (27)

Liam Lawson (NZL/Racing Bulls-Red Bull) 1:26.624 (28)

Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 1:26.840 (30)

Fernando Alonso (ESP/Aston Martin-Mercedes) 1:26.876 (24)

Gabriel Bortoleto (BRA/Sauber-Ferrari) 1:26.904 (27)

Esteban Ocon (FRA/Haas-Ferrari) 1:26.941 (26)

Yuki Tsunoda (JPN/Red Bull) 1:26.980 (25)

Carlos Sainz Jr (ESP/Williams-Mercedes) 1:27.159 (27)

Nico Hülkenberg (GER/Sauber-Ferrari) 1:27.165 (29)

Pierre Gasly (FRA/Alpine-Renault) 1:27.174 (24)

Oliver Bearman (GBR/Haas-Ferrari) 1:27.226 (27)

Franco Colapinto (ARG/Alpine-Renault) 1:27.289 (29)

Essais F1 2026 : ce qu’on pourra savoir du test de Barcelone

On en sait un peu plus sur le déroulement de la première séance d’essais privés hivernaux de 2026.

Il y a quelques jours la FIA confirmait trois séances pour préparer la nouvelle saison, avec de nouvelles monoplaces et de nouveaux moteurs, lancés conjointement.

Le premier essai se déroulera sur le Circuit de Barcelone du 26 au 30 janvier, tandis que le deuxième se tiendra sur le Circuit de Bahreïn du 11 au 13 février. Le Circuit de Bahreïn accueillera également le troisième essai du 18 au 20 février, avant le début de la saison en Australie du 6 au 8 mars.

Mais ce qui avait été confirmé également c’est que les spectateurs et les médias seront exclus de la première séance à Barcelone. Les essais de Barcelone ont été qualifiés – par la Formule 1, la FIA et le Circuit de Catalogne – de « session privée » de cinq jours.

Ce que cela signifie est désormais clair : pas de journalistes, pas de télévision, pas de photographes et pas de fans. Un huis clos strict sera maintenu. Nous avons aussi appris que seuls les temps au tour seront publiés.

La F1 admet que les nouvelles monoplaces risquent de rencontrer de nombreux problèmes de démarrage dès le départ et c’est pourquoi les équipes pourront rouler 3 jours au choix lors de ces 5 jours.

Afin de réduire les fuites et clichés volés, les abords du circuit seront surveillés. De plus, seul le personnel des équipes participant au roulage des voitures sera autorisé à accéder à la piste, les équipes communication (notamment celles des réseaux sociaux) ne seront pas autorisées à accéder au site.

A moins d’un confinement strict très bien géré, il est difficile d’imaginer comment les équipes éviteront les photos espionnes et autres fuites d’informations.

Avec des F1 attendues en piste dès la fin janvier, on ignore encore si des équipes parviendront à préparer leurs voitures à temps pour une présentation ou un roulage avant les essais d’ouverture de Barcelone, ou si elles les feront simplement rouler pour la première fois directement sur place.

EL1 : L'air local semble sourire à Lewis Hamilton

It's Hammer time, folks... la fameuse magie de Silverstone a encore frappé en propulsant Lewis Hamilton aux avant-postes pour sa première expérience à domicile avec Ferrari : de bon augure ?

Dès sa première sortie des stands, la foule anglaise s'est enflammée et Sir Lewis a gentiment salué ses supporters en agitant ses gants jaunes hors de son cockpit (photo ci-dessus), puis la première séance d'essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne s'est clôturée sur le meilleur chrono de la Ferrari # 44.

Dans un mouchoir

Le septuple Champion du monde, nonuple vainqueur sur ses terres de Silverstone, a précédé les deux McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri d'une poignée de centièmes, l'autre Ferrari de Charles Leclerc et la Mercedes de George Russell venant ensuite en se tenant aussi dans un mouchoir.

Les temps ont été réalisés pour la plupart à mi-séance quand les concurrents ont passé les gommes tendres et la hiérarchie très serrée s'est rapidement établie. Un classement prometteur pour la suite du week-end avec des écarts très faibles entre les top teams, à l'exception notable de Red Bull puisque Max Verstappen ne figure qu'au dixième rang à une demi-seconde de ses principaux rivaux.

Red Bull dans le dur...

Le champion en titre était d'humeur maussade en se plaignant du comportement erratique de sa monoplace dans les grandes courbes du circuit. Il est même précédé assez nettement par les petites sœurs de Racing Bulls, Isack Hadjar en sixième position à trois dixièmes des meilleurs, devant la Williams de Carlos Sainz et son équipier Liam Lawson.

Verstappen : Impossible de prédire quelle sera la F1 la plus rapide en 2026

Max Verstappen admet ne pas savoir quelle sera l’équipe la plus performante en 2026.

Doit-il rester chez Red Bull Racing ? Faire le grand saut vers Mercedes F1 en cassant son contrat ou en activant une clause de sortie ?

"On peut toujours dire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, n’est-ce pas ? Je pense qu’il faut toujours rester calme et profiter de ce que l’on fait, car j’ai eu beaucoup de succès jusqu’à présent. Bien sûr, cette saison n’est peut-être pas celle que nous souhaitions en tant qu’équipe, mais cela peut aussi arriver."

"Parfois, il faut essayer d’accepter cela aussi. Je sais ce que j’ai, je sais ce que je peux faire, et c’est très bien."

Si une nouvelle réglementation pour 2026 laisse entrevoir un changement dans la hiérarchie, Verstappen a prévenu qu’il n’y avait aucune garantie qu’un transfert lui permette de piloter la voiture la plus rapide sur la grille.

"Il est difficile en F1 d’être toujours au volant de la voiture la plus rapide, car il faut savoir se projeter dans l’avenir. Qui aurait cru ce qu’on a fait il y a deux ans soit si loin cette année ? Et pourtant les règles n’ont pas changé."

"Alors spéculer sur des règles toutes nouvelles... C’est un point sur lequel je ne me concentre pas beaucoup. Je pense que ma seule préoccupation pour le moment est d’essayer d’améliorer la situation."

"En même temps, nous ne sommes pas encore là où nous le souhaitons, c’est clair, et beaucoup de choses peuvent encore changer l’année prochaine. Donc, même si vous essayez de courir après la voiture la plus rapide, ce ne sera peut-être pas la voiture la plus rapide l’année prochaine, et c’est exactement ça que doit être la F1."

"Parfois, on a de la chance, on remporte trois, quatre, cinq, six, sept ou huit titres, qui sait ? Ça fait aussi partie du jeu."

Hamilton espère de la ’magie’ à Silverstone pour un bon résultat

"Dans le dernier relais, par exemple, nous n’étions pas sous la pression des voitures qui nous suivaient. Ils ont dit ’tu aurais été dépassé par Charles à la fin’. J’ai répondu qu’il aurait pu y avoir une voiture de sécurité et qu’à ce moment-là, il n’y avait pas de risque à prendre un pari."

"J’ai dit que je ne voulais pas en arriver à un point où je l’ignorais, alors ce que nous faisons, c’est travailler sur notre communication. Nous apprenons encore à nous connaître et à savoir comment nous aimons travailler, et c’est compris."

Le septuple champion du monde espère avoir de la chance dans le déroulement de la course pour lui donner un coup de pouce : "J’espère et je prie pour que ce soit le cas. Il y a toujours de la magie à Silverstone. Je n’ai pas vraiment à l’espérer dans le sens où la foule est incroyable."

"C’est un endroit très, très spécial et il offre toujours une course spéciale, d’une manière ou d’une autre. Mais j’espère que la météo, toutes sortes de choses peuvent nous aider parce que nous ne sommes naturellement pas aussi rapides que McLaren. Si le temps reste sec, ils devraient faire la course."

"Je ne regarde pas vraiment ces statistiques et ces choses, donc ce n’est pas quelque chose qui m’affecte ou auquel je pense. Bien sûr, nous sommes à Silverstone. Ce serait un endroit idéal pour changer cela, et c’est ce à quoi nous travaillons."

Économie, Brexit et l'avenir de Silverstone : Domenicali s'entretient avec le Premier ministre britannique

 

Le Président de la FOM, Stefano Domenicali, prévoit une rencontre cruciale avec Keir Starmer, Premier Ministre du Royaume-Uni.

L’objectif ? Mettre en avant l’importance économique de la F1 au Royaume-Uni, pesant 12 milliards de livres par an, employant plus de 6 000 personnes et collaborant avec 4 500 entreprises. Cela, alors que le contexte économique pousse à la vigilance fiscale.

La Motorsport Valley accueille 7 des 10 équipes de F1, avec de nouvelles bases pour Racing Bulls, Audi et Cadillac. Domenicali déclare : « Pour la première fois, nous présenterons l’écosystème de la F1 au gouvernement. »

Le patron insiste sur le rôle central du Royaume-Uni dans l’histoire et l’économie de la F1, tout en rappelant les engagements écologiques du sport : neutralité carbone d’ici 2030 et nouveaux moteurs en 2026 utilisant 50 % d’énergie électrique et des carburants durables.

Le Brexit, un obstacle persistant

Domenicali abordera les problèmes logistiques post-Brexit : déplacements, visas et attractivité du pays pour les talents. « Régler ces points est essentiel pour maintenir le Royaume-Uni au cœur de la F1. »

Bien qu’il exclue une pression pour un retour dans l’UE, il souligne : « Nous demandons des facilitations pour préserver l’attractivité et le développement de cette industrie ici. »

Organisation de Silverstone

Avec le Grand Prix imminente, Domenicali demande de meilleurs plans d’accueil pour les 500 000 spectateurs, pointant les embouteillages de l’an dernier. « Il faut améliorer les flux et les offres pour les fans. »

Il rassure sur la place de Silverstone au calendrier mais avertit les organisateurs : « Silverstone doit continuer à se développer et ne pas le prendre pour acquis. »

 

Hamilton : Silverstone, bien plus qu’un simple circuit pour moi

 

Ferrari a démontré des progrès significatifs en Autriche grâce à l'introduction d'un tout nouveau plancher. Désormais, la Scuderia espère confirmer cette amélioration ce week-end en Grande-Bretagne, sur le légendaire circuit de Silverstone.

Bien qu'on ne sache pas encore si d'autres évolutions techniques seront apportées, Frédéric Vasseur a confirmé son retour après son absence récente. "Après l’Autriche, nous arrivons à Silverstone, un circuit très différent, mais aussi un véritable classique. Les améliorations introduites sur la SF-25 à Spielberg ont certainement contribué à notre bon résultat de dimanche dernier." a déclaré Vasseur.

"Nous voulons capitaliser sur cette dynamique positive pour la prochaine course. Nous avons constaté l'importance de soigner chaque aspect de nos opérations pour obtenir une performance optimale."

"Ainsi, comme toujours, nous resterons concentrés sur nous-mêmes, avec l'objectif de réaliser un autre week-end sans accroc. C’est la course à domicile de Lewis, et il sera particulièrement motivé, porté par le soutien exceptionnel qu'il reçoit toujours ici."

Victorieux l'année dernière avec Mercedes F1, Lewis Hamilton s’apprête à vivre sa première course à domicile sous les couleurs de Ferrari. Enthousiaste, il est impatient de retrouver Silverstone, un circuit qu'il affectionne particulièrement et où le public lui réserve toujours un accueil chaleureux.

"Silverstone a toujours représenté bien plus qu’un simple circuit pour moi. J’ai vécu des moments inoubliables ici, porté par l’énergie de la foule, mais arriver avec Ferrari pour la première fois rend cette expérience encore plus spéciale." a déclaré Hamilton.

"Ce circuit a tant de signification dans ma carrière, et courir ici avec Ferrari représente un moment fort pour moi. Je suis fier de porter le rouge sur cette piste, et j’ai hâte de retrouver l’incroyable énergie des fans."

Recordman des victoires à Silverstone, Hamilton partage ce qu'il adore dans le tracé : "Certaines sections se démarquent vraiment, mais Copse, Maggots et Becketts sont tout simplement incroyables. Leur vitesse procure une sensation unique, presque comme si vous voliez."

"Mais ce qui distingue vraiment Silverstone, c’est son ambiance. Si je suis monté si souvent sur le podium ici, c'est grâce à l'amour indéfectible des fans. De ma première victoire en 2008 à ma neuvième l’année dernière, leur énergie est toujours palpable. Peu importe où je suis sur la piste, je ressens leur soutien depuis l’intérieur du cockpit."

Toujours engagé dans le soutien aux jeunes talents, le septuple champion du monde partage un précieux conseil : "Trouvez une passion et poursuivez-la avec détermination. Posez des questions, prenez le temps d’apprendre et ne craignez pas les erreurs. Nous trébuchons tous, mais c’est la manière dont nous nous relevons qui forge notre caractère. Alors, continuez d’avancer."

 

McLaren F1 et Norris en quête de la victoire sur leurs terres à Silverstone

 

McLaren n’a plus triomphé lors de son Grand Prix à domicile, en Grande-Bretagne, depuis 17 ans.

La dernière victoire de l'écurie basée à Woking remonte à 2008, avec un certain Lewis Hamilton derrière le volant.

Cependant, les choses pourraient bientôt tourner en faveur de McLaren. Avec la MCL39, actuellement l'une des meilleures monoplaces du plateau, l'une de leurs deux recrues pourrait bien briller ce week-end.

Lando Norris, qui courra à domicile tout comme son équipe, sait déjà ce qu’il vise dimanche : la 1ère place, devant ses fans.

"Silverstone, c’est le prochain ! Mon week-end préféré de l’année, et notre course à domicile avec McLaren," confie Norris, visiblement impatient.

"Ce circuit est déjà spécial en soi, mais avoir ma famille, mes amis, mes supporters locaux, et autant de membres de l’équipe présents lui donne une signification encore plus forte. Je donnerai tout pour saluer les fans en passant, surtout ceux de mon 'Landostand'. J’ai hâte de voir cette tribune briller de néons !"

"Cela dit, c’est un week-end de course crucial, et je veux en tirer le maximum. Fort du résultat en Autriche, je veux continuer sur cette dynamique et m’assurer que nos supporters vivent un moment exceptionnel."

Pour Oscar Piastri, le jeune talent de McLaren : "La course en Autriche a été très encourageante, et il était clair que nous avions le rythme. Avec les enseignements tirés, je suis prêt à tout donner pour ce Grand Prix de Grande-Bretagne."

"J’ai toujours reçu un accueil incroyable à Silverstone, et c’est un privilège de participer à la course à domicile de l’équipe. Merci à tous, que ce soit dans les tribunes ou à l’usine, pour votre travail exceptionnel sur la voiture."

Andrea Stella, directeur de l’équipe, souligne l’importance de ce rendez-vous : "Ce week-end est particulier pour nous, car c’est la course à domicile de l’équipe et de Lando."

"C’est toujours un immense plaisir de voir autant de collègues et de supporters vêtus de papaye dans les tribunes. Nous espérons leur offrir une performance à célébrer."

"Nous sommes désormais à mi-saison 2025, un moment idéal pour saluer le travail acharné de toute l’équipe. Ce travail nous a permis d’être compétitifs dans les deux championnats, malgré les défis liés à la lutte serrée avec nos concurrents."

"Nous resterons concentrés sur nos performances, car le reste de la saison sera tout aussi exigeant. Cette période intense en Formule 1 demandera un effort collectif constant."

 

Présentation et horaires du GP de Grande-Bretagne 2025 de F1

 

Avec le Grand Prix de Grande-Bretagne, la Formule 1 s'apprête à conclure la première moitié de la saison 2025. Cette douzième manche sur un total de 24 courses marque également l'introduction de nombreuses évolutions techniques sur les monoplaces.

Sur l'emblématique circuit de Silverstone, réputé pour ses exigences en matière de pilotage et de réglages, pilotes et équipes devront rapidement trouver leurs marques pour performer.

Pour plusieurs écuries, ce Grand Prix a une saveur particulière, étant une véritable course à domicile. C'est notamment le cas d'Aston Martin, dont l'usine se trouve juste en face du circuit. À l'inverse, seules Ferrari et Sauber ne disposent pas encore de bases opérationnelles en Angleterre, bien que l'équipe suisse ait récemment annoncé la future ouverture de la sienne, tandis que l'italienne étudie également cette possibilité.

Silverstone est un circuit légendaire du calendrier F1. Avec ses 5 891 mètres, il offre un tracé rapide, fluide et exigeant physiquement. Les monoplaces doivent être parfaitement équilibrées pour gérer à la fois les longues lignes droites et les enchaînements rapides de virages, le tout en environ 1 minute 30.

Virage 1 – Ce virage à droite, négocié à plus de 280 km/h, conditionne le gauche rapide avant le virage 3, une courbe serrée et relativement lente qui demande beaucoup de précision.

Virage 4 – Ici, le tracé s'ouvre sur le virage 5, menant à Wellington Straight. Cette ligne droite est propice aux dépassements, notamment grâce à l'utilisation du DRS.

Virage 7 – Minimiser le sous-virage à Luffield est essentiel pour aborder rapidement la ligne droite vers Copse et la séquence mythique entre Becketts et Stowe.

Virage 9 – Véritable défi pour les pilotes, Copse est abordé presque à pleine accélération, en faisant l'un des virages les plus redoutables de la saison. C'est aussi ici qu'a eu lieu l'incident marquant entre Hamilton et Verstappen en 2021.

Virage 14 – L'enchaînement technique de Becketts exige un équilibre parfait de la voiture. L'entrée se prend à plus de 300 km/h avant de devoir relâcher légèrement l'accélérateur dans cette série de virages complexes.

Virage 16 – À environ 100 km/h, Vale est l'une des courbes les plus lentes du circuit. Elle précède le virage final de Club, qui débouche sur la ligne droite des stands.

Les forces en présence

On s'attend à une nouvelle performance solide de McLaren ce week-end, malgré des conditions potentiellement très changeantes. La MCL39 semble parfaitement adaptée à la diversité des virages de Silverstone et aux variations de température.

De son côté, Ferrari introduit un nouveau package, du moins en théorie, qui pourrait permettre à la Scuderia de réduire l'écart avec McLaren. Mercedes, forte de son succès de l'année dernière, cherchera à confirmer, tandis que Red Bull s'efforcera de limiter la perte de points face à ses rivaux.

Dans le peloton, il est difficile de prédire quelle équipe – entre Aston Martin, Haas, Racing Bulls, Sauber ou Williams – s'imposera comme la cinquième force du plateau. Quant à Alpine, bien qu'elle ne soit pas totalement hors course, ses dernières performances laissent penser qu'elle est encore loin de cette bataille.

 

Verstappen chez Mercedes F1 : Zak Brown en est convaincu et partage son avis

Zak Brown, le directeur général de McLaren, a déclaré qu’il n’y avait pas de fumée sans feu concernant les liens qui seraient en train de se nouer entre Max Verstappen et Mercedes F1.

Ce mercredi, Sky et RTL ont rapporté que Verstappen était ouvert à finaliser un contrat avec l’équipe allemande. Sky Italia annonce même que Verstappen aurait oui verbalement à Toto . Et les discussions se sont intensifiées avant le Grand Prix de Grande-Bretagne de ce week-end pour un contrat.

"Je suis convaincu que lorsqu’il y a de la fumée, il y a du feu. Si tout le monde était fidèle à son baquet, ils le diraient. Mais Max ne cesse de laisser des portes ouvertes dans ses déclarations," a déclaré Brown lors de l’événement McLaren à Trafalgar Square, à Londres.

"Le fait que tout le monde parle et que personne ne confirme quoi que ce soit me laisse penser que des discussions sont en cours. J’ai dit il y a quelque temps que je ne serais pas surpris de voir Max au volant d’une Mercedes."

George Russell a déclaré lors du Grand Prix d’Autriche du week-end dernier que sa propre prolongation de contrat était retardée en raison de « discussions en cours », qui, selon le directeur de l’équipe, Toto Wolff, se déroulent « à huis clos ».

Zak Brown a été aussi l’auteur d’un nouveau tacle pour Red Bull : cette équipe serait derrière Racing Bulls sans Max Verstappen au volant.

"Red Bull serait derrière Racing Bulls sans Max. Ils ont fait un excellent travail et ont une excellente voiture de course. Je pense que Max les porte plus haut qu’ils ne le méritent en ce moment."

Le patron de McLaren a également lancé quelque chose d’intrigant : "restez à l’écoute, car un nouveau chapitre pourrait s’ouvrir dans la relation entre Verstappen et Mercedes."

Lando Norris, qui a régulièrement affronté Verstappen au cours des 12 derniers mois, affirme que le Néerlandais "décidera d’aller là où il pense qu’il pourra être le meilleur."

"Peu importe où il va. J’apprécie Max en tant que compétiteur. Il est un peu coriace, mais j’apprécie nos combats ensemble."

Max Verstappen aurait dit ’oui’ à un transfert chez Mercedes F1

 

Le marché des transferts serait-il enfin en ébullition ? Max Verstappen serait prêt à quitter Red Bull, ayant donné son accord verbal pour rejoindre Mercedes F1 !

Selon Sky Sports, qui se montre très affirmative, Verstappen aurait déjà dit "oui" à Toto Wolff. Les discussions, amorcées il y a plusieurs semaines "dans le plus grand secret", se seraient intensifiées ces derniers jours, rapprochant Verstappen d’un transfert chez Mercedes.

Il ne resterait qu’une dernière étape à franchir : l’approbation du conseil d’administration de Mercedes, qui ne s’est pas encore réuni pour valider cette résolution.

En Allemagne, le site de RTL, diffuseur de la F1, relaye également des informations allant dans ce sens, renforçant les rumeurs autour de l’avenir de Verstappen.

Le futur de Verstappen en F1 est depuis longtemps sujet à débats et spéculations, d'autant plus dans un contexte où Red Bull peine à maintenir ses performances.

Un revers majeur est survenu pour Verstappen lors du Grand Prix d’Autriche, où il a été éliminé par Kimi Antonelli. Cet abandon l’a relégué à 61 points d’Oscar Piastri, le leader du championnat, qui profite d’une McLaren nettement plus performante que la Red Bull. L’écart de performance est tout aussi visible avec son équipier, Lando Norris.

Hier, Robert Doornbos, proche de Verstappen, a affirmé que la clause de sortie du contrat du Néerlandais était "activable, voire déjà activée".

De son côté, Toto Wolff a déclaré lors du Grand Prix d’Autriche que Mercedes finaliserait son duo de pilotes pour 2026 avant ou pendant la pause estivale. Il a également confirmé que des discussions avaient eu lieu avec Verstappen et son entourage.

"Je ne veux pas laisser les pilotes dans l’attente, mais nous avons encore du temps. D’ici la fin de la pause estivale, tout sera clarifié," a-t-il déclaré.

Pour l’instant, nous attendons des confirmations ou des démentis au cours du week-end à Silverstone.

Certains imaginent déjà le duo Mercedes pour 2026 : Max Verstappen et le jeune prodige Kimi Antonelli, âgé de 18 ans. Ce dernier avait éliminé Verstappen au GP d’Autriche, soulevant quelques questions.

"Kimi et Max étaient-ils si amicaux l’un avec l’autre après cela parce qu’ils seront coéquipiers l’année prochaine ?" a demandé l’ancien pilote de F1 Alex Wurz à Wolff.

Wolff a répondu calmement :  "Ils se respectent simplement. Je pense que Max apprécie la carrière de Kimi. Il y a beaucoup de parallèles entre eux."

Wurz, toujours avec un brin d’impertinence, a ironisé :  "Pas de réponse donc !"

De son côté, le Dr Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à prévenir Toto Wolff :

"Quiconque se retrouve aux côtés de Max risque de faire mauvaise impression. Et pour Antonelli, qui n’en sera qu’à sa deuxième année en Formule 1, c’est beaucoup trop tôt pour affronter un coéquipier comme lui."

 

Norris appelle ses fans à ne pas huer Piastri à Silverstone

 

Les McLaren F1 ont dominé au Red Bull Ring : Lando Norris a devancé Charles Leclerc de 5 dixièmes en qualifications sur le tracé le plus court de l’année, et en course, les Orange avaient 20 secondes d’avance sur la première Ferrari.

Avec les nouvelles pièces reçues, McLaren F1 espère continuer à performer à Silverstone. Les virages à haute vitesse, point fort de la monoplace orange, pourraient encore leur permettre de creuser l’écart sur la concurrence.

Lando Norris reste prudent malgré sa victoire nette sur les Ferrari au Red Bull Ring (et aussi sur les Mercedes F1).

« Nos points forts ici étaient la haute vitesse. J’espère que ce sera similaire à Silverstone, mais le tracé est différent. Nous ne tiendrons rien pour acquis. »

« Les évolutions ont fonctionné comme prévu, un bon signe. Hommage à MTC et à l’équipe pour cette excellente voiture. »

« Les évolutions montées récemment ont répondu aux attentes. L’équipe est satisfaite. Pour moi, le meilleur week-end de l’année a été ici en Autriche. »

À Silverstone, Lando Norris bénéficiera du soutien des fans britanniques, avec une tribune à son nom.

« Avoir ma tribune et le soutien des fans britanniques pour McLaren et moi-même, c’est quelque chose que j’attends avec impatience. »

Craint-il que les fans huent son coéquipier Oscar Piastri ?

« J’espère que cela n’arrivera pas. Les fans britanniques sont généralement accueillants. Ils devraient soutenir tout le monde. »

Lando Norris rejette l’idée de pression supplémentaire pour son Grand Prix à domicile malgré sa tribune.

« Gagner ici serait spécial, mais cela ne change rien. Cela me met juste le sourire aux lèvres, une distraction positive plus qu’une pression. »

« Il y a toujours de la pression en course, mais Silverstone reste une expérience unique avec tant de fans pour me soutenir. J’ai hâte d’y être, mais un bon sommeil me fera du bien aussi. »

Piastri confiant face aux fans de Norris à Silverstone

Du côté d’Oscar Piastri, les McLaren F1 pourraient à nouveau dominer dimanche prochain. Une nouvelle bataille avec Norris est-elle à prévoir ?

« Je l’espère, mais on ne sait jamais. Nous pensions être bons au Canada et ne l’étions pas. Ici, nous avons dépassé nos attentes. Nous verrons à quel point nous serons rapides. »

Oscar Piastri redoute-t-il les fans britanniques ?

« Je ne pense pas. Ils ont toujours été accueillants, même les fans de Verstappen. Je m’attends à ce qu’il y ait plus de fans de Lando, ce qui est normal. C’est sa course à domicile. »

 

Ferrari a connu un week-end solide, un résultat crucial pour le succès de sa saison.

 

Jérôme d’Ambrosio a assumé les fonctions de directeur de Ferrari ce dimanche, en l’absence de Frédéric Vasseur, retenu pour des raisons personnelles.

Bien que le Français soit attendu de retour à Silverstone, c’est son adjoint qui s’est chargé de commenter la performance de la Scuderia en Autriche, où Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont respectivement terminé troisième et quatrième.

“Je pense que le mot qui résume ce week-end, c’est ‘solide’. Nous avons réalisé un bon week-end, tout s’est bien enchaîné. Pour nous, c’est important,” s’est réjoui d’Ambrosio au micro de Canal+, avant d’évoquer la situation en tête du peloton.

“Les écarts entre les écuries restent serrés. Bien que McLaren ait été devant ce week-end, d’un week-end à l’autre, la performance peut basculer d’un côté à l’autre. Pour nous, l’essentiel était de bien préparer ce week-end et de tout optimiser.”

Il espère voir Ferrari continuer à progresser à Silverstone, où un nouveau package est prévu, ainsi que dans les courses suivantes : “Tout le monde a déjà la saison 2026 en tête depuis le 1er janvier, et c’est un élément pris en compte par toutes les équipes. Cela dit, il est encore possible d’avancer sans compromettre nos objectifs pour 2026.”

Nous allons voir ce que nous pouvons introduire tout en trouvant le juste équilibre pour prendre les bonnes décisions en pensant à 2025 et 2026. Nous travaillons sur plusieurs aspects pour améliorer la voiture, et nous verrons quand ces évolutions pourront être testées en piste.”

Bien qu’il reconnaisse la nette supériorité de McLaren, d’Ambrosio encourage Ferrari à se concentrer sur ses propres efforts : “McLaren est clairement en avance en termes de performance, que ce soit en qualifications ou en course. Ils ont été particulièrement solides ce week-end, même si parfois leur avance est moins marquée. Globalement, ils sont devant.”

“De notre côté, nous devons rester focalisés sur notre propre travail, sans nous laisser distraire par les autres. L’objectif est d’apporter des améliorations, petit à petit, tout en optimisant l’exécution sur la piste et à l’usine. Les résultats suivront en fonction de nos efforts.”

Quant à sa prise de rôle en remplacement de dernière minute, le Belge a affirmé qu’il n’avait ressenti aucune pression.

“Prendre la place de Fred n’a pas été un défi stressant, car au sein de cette équipe, nous avons beaucoup de talents qui savent exactement ce qu’ils font. Cela n’a donc pas vraiment bouleversé notre fonctionnement. L’équipe a bien opéré et, de notre côté, la course s’est déroulée sans encombre.”

 

Hamilton, 4e : des progrès spectaculaires et une évolution majeure qui a marqué son empreinte

Enfin un week-end solide pour Lewis Hamilton avec Ferrari, du début à la fin.

Parti 4e sur la grille de départ, le Britannique a terminé à la même place, sans possibilité bien évidemment d’inquiéter les McLaren F1 mais aussi son équipier Charles Leclerc devant lui.

Auteur d’une course finalement solitaire, Hamilton avait le sourire à l’arrivée.

"Des progrès énormes pour l’équipe. Je tiens à remercier chaleureusement l’équipe d’usine pour cette évolution ce week-end."

"Sur le papier, cela ne semblait pas énorme, c’était un tout petit pas, mais cela a peut-être eu une plus grande influence sur nos performances. Être la deuxième équipe la plus rapide ce week-end, c’est ne pas avoir une minute de retard sur les McLaren, ce qui est positif."

"Nous avons également marqué de très bons points, j’en suis vraiment content."

"De mon côté, j’ai eu du mal à trouver l’équilibre en course, j’ai eu du mal à maintenir le rythme et j’ai perdu un peu trop de terrain, mais c’est un point sur lequel je dois travailler."

"Je vais continuer à travailler. J’ai le sentiment d’avoir progressé ce week-end, à moins d’un dixième de Charles en qualifications et nous avons trouvé un problème avec les freins en qualifications, c’est positif pour repartir sur une bonne base chez moi à Silverstone."

 

 

Horner critique vivement Mercedes F1 après l’arrivée

 

Après l’arrivée, Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, n’a pas mâché ses mots à l’égard de Mercedes F1, qui aurait manifesté un intérêt pour Max Verstappen. Il a rappelé que l’écurie allemande avait "ses propres problèmes" à résoudre.

Horner a aussi mis l’accent sur le manque de rythme de Mercedes durant la course et a réaffirmé que Red Bull reste concentré sur ses propres performances :

"Ils ont leurs propres problèmes. Aujourd’hui, ils étaient à 62 secondes du leader."

"Mercedes doit d’abord régler ses soucis internes. De notre côté, nous restons focalisés sur nous-mêmes."

"Pourquoi chercher à semer la confusion ailleurs, en lançant des rumeurs médiatiques sur des conversations, des négociations ou d’autres discussions ? Nous savons très bien où en est Max, et ce qu’indique son contrat."

"Tout le reste, ce n’est que du bruit, et ce bruit ne vient pas de lui."

Horner n’a pas hésité à adresser un message direct à Toto Wolff :

"Je tiens à rappeler à Toto que leur vainqueur de la semaine dernière a terminé à 62 secondes du vainqueur d’aujourd’hui, et s’est même fait rattraper par une Sauber. Cela montre à quel point les choses peuvent changer rapidement."

Le directeur de Red Bull a également regretté une opportunité manquée lors de la course à domicile.

"Nous avons été malchanceux samedi avec un drapeau jaune, ce qui nous a mis dans une position vulnérable où les accidents deviennent plus probables."

"Malheureusement, Kimi a complètement perdu le contrôle dès le premier virage. Max était déjà en pleine accélération mais s’est fait sortir à cause de cet incident. Une erreur regrettable de la part de Kimi, qui s’est excusé auprès de Max."

"Cela a gâché notre après-midi. Honnêtement, je ne pense pas que nous aurions eu la vitesse nécessaire pour rivaliser avec les McLaren – félicitations à Lando – mais nous étions clairement capables de challenger les Ferrari."

"Mercedes a ses propres problèmes. De notre côté, on se concentre sur nous-mêmes."

"Alors pourquoi venir en créer chez les autres, dans les médias, en parlant de conversations, discussions, négociations ou je ne sais quoi ! Nous savons quelle est la situation avec Max, quel est le contrat."

"Le reste n’est que du bruit, et il ne vient pas de lui."

"Je tiens juste à dire à Toto que son vainqueur de la semaine dernière était à 62 secondes du vainqueur du jour, rattrapé par une Sauber. Cela montre comment les choses peuvent changer."

Horner a estimé que c’était une occasion manquée pour Red Bull à domicile.

"Nous avons été malchanceux samedi avec un drapeau jaune, et cela nous a mis dans une position où des accidents sont possibles."

"Malheureusement, Kimi a perdu la tête de façon spectaculaire au premier virage. Max était dans le virage, à nouveau sur les gaz, et a été éliminé. Une erreur regrettable de Kimi, qui s’est excusé auprès de Max."

"Pour nous, cela a gâché notre après-midi. Je ne pense pas que nous aurions eu le rythme pour affronter les McLaren. Bravo à Lando. Mais nous avions le rythme pour attaquer les Ferrari à fond."

"George Russell n’avait aucun rythme. Je pense donc que nous aurions été dans la lutte avec les Ferrari. Il faut juste voir les dégâts. Espérons que ce ne soit pas trop grave pour Silverstone."

"C’était juste de la malchance. Max a eu la malchance d’être le seul à être percuté. C’était une erreur, Kimi est un débutant, ils l’ont tous fait, il s’est excusé. Excuses acceptées. Mais c’est très frustrant."

manquait de rythme, donc nous aurions probablement été dans la bataille avec les Ferrari. Maintenant, il faut évaluer les dégâts causés. Espérons qu’ils ne soient pas trop importants avant Silverstone."

En conclusion, Horner a qualifié cet incident de pure malchance :

"Max a eu la malchance d’être le seul à être percuté. C’était une erreur, et bien que Kimi soit un rookie, ces choses arrivent. Il s’est excusé, et nous avons accepté ses excuses. Mais c’est extrêmement frustrant."

 

Norris gagne le GP d’Autriche, catastrophe pour Verstappen

 

Deux semaines après son erreur au Canada, Lando Norris (McLaren) a brillamment rebondi en remportant le Grand Prix d'Autriche de F1 ce dimanche. Après avoir dominé les qualifications samedi sur le Red Bull Ring, le Britannique a devancé son coéquipier Oscar Piastri et Charles Leclerc (Ferrari). De son côté, Max Verstappen (Red Bull) a connu une journée cauchemardesque, contraint à l'abandon après un accrochage.

Lando Norris (McLaren) n'a rien lâché. Malgré la pression exercée par Oscar Piastri (McLaren) dans les derniers tours d’un Grand Prix particulièrement animé, Norris est resté solide pour décrocher sa troisième victoire de la saison. Cette performance a également permis à McLaren de signer un doublé, avec Piastri deuxième. Belle performance des Ferrari également, avec Charles Leclerc sur la troisième marche du podium et Lewis Hamilton terminant juste derrière en quatrième position, suivi de George Russell (Mercedes).

La course s’est rapidement compliquée pour Max Verstappen (Red Bull), percuté dès le premier tour par Kimi Andrea Antonelli (Mercedes). Le choc a contraint les deux pilotes à l’abandon.

Dominateur à la fois en essais et lors des qualifications sur le Red Bull Ring, Norris a confirmé sa forme en course ce dimanche. Parti en pole position, le pilote britannique a maîtrisé son départ, tout en gardant un œil attentif sur une voiture bien connue dans ses rétroviseurs : celle de son coéquipier australien, Oscar Piastri.

ANTONELLI MET FIN À LA COURSE DE VERSTAPPEN

Profitant d’un meilleur départ que Leclerc, Piastri s’est rapidement installé dans la roue de son coéquipier dès le premier tour, marqué par un accrochage spectaculaire. Le rookie Kimi Andrea Antonelli (Mercedes), mal inspiré dans son approche du virage 3, a percuté Verstappen, entraînant un double abandon qui a bouleversé le début de course.

Malgré un champion du monde en titre menaçant derrière lui, Norris a su garder son sang-froid. Après trois tours sous safety car, il s’est construit une avance rassurante, empêchant Piastri de l’attaquer dans sa zone DRS. Même dans les derniers tours, alors que l’Australien alignait des temps impressionnants, Norris a conservé une gestion impeccable. Piastri a tenté une attaque audacieuse au virage 4 lors du 20e tour, mais sa manœuvre risquée s’est soldée par un plat sur ses pneus et une mise en garde de son écurie. Au terme de ce 11e rendez-vous de la saison, Norris reste bien installé en tête du championnat avec une avance de 15 points sur son coéquipier et principal rival.

 

Cinquième : Russell estime qu’il est « plus ou moins » à la place attendue en Autriche

George Russell a réussi à décrocher la cinquième place aux qualifications du GP d’Autriche, derrière les McLaren et les Ferrari.

Alors que Mercedes F1 s’attendait peut-être à souffrir un peu plus sur ce circuit, le Britannique a admis après la séance qu’il avait maximisé le potentiel de sa W16.

"Je ne pense pas que nous aurions pu tirer plus de mon tour."

"En fin de compte, nous connaissons les points forts et les points faibles de notre voiture, et c’est sur les pistes chaudes et abrasives, dans les virages rapides, que cela joue vraiment en notre défaveur, et des pilotes comme McLaren s’épanouissent."

"Lando a fait un travail incroyable en signant la pole aujourd’hui, mais la cinquième place est plus ou moins celle que nous attendions."

À propos de l’enquête d’après-séance concernant une sortie de stand dangereuse, il a ajouté : "En F1, il y a toujours un angle mort, on ne voit pas dans les rétroviseurs, donc on se fie aux informations. Quand tout le monde sort, c’est un peu comme un bras de fer mexicain ; on ne peut pas faire grand-chose. Il n’y aura pas de problème. Je vais aller voir les commissaires et régler ça."

Le résultat est même déjà connu et le verdict des commissaires n’impose pas de pénalité à Russell.

"Le pilote a tenté de contacter l’équipe par radio, mais a accidentellement patiné l’embrayage, provoquant un sursaut de la voiture. Le représentant de l’équipe a admis que l’équipe aurait pu mieux gérer la situation."

Russell a donc reçu un avertissement, tandis que Mercedes a reçu une réprimande.

Andrea Kimi Antonelli s’est qualifié neuvième mais il pense qu’il aurait pu faire mieux en ayant deux tours rapides en Q3 : "Je pense que le vent nous a affectés, c’était dommage de rater le dernier tour à cause du drapeau, mais on a un bon rythme de course et je vais essayer de progresser."

Il essaie de se montrer positif en vue de la course : "Le rythme est bon par rapport à George, le rythme des essais libres était bon, mais on devra voir la température en course demain."

 

Haas F1 : Bearman est ’heureux’, Ocon espère ’se relancer’

Oliver Bearman a atteint la Q2 du Grand Prix d’Autriche, et il est satisfait de sa performance, d’autant que sa VF-25 a été perturbée par le vent. Le pilote Haas F1 espère bénéficier de ses choix pneumatiques pour la course demain.

"En Q1, le feeling était bien meilleur. Même si je n’ai pas signé le meilleur tour possible, nous avons quand même réussi à passer" a déclaré Bearman. "En Q2, je me sentais nettement plus à l’aise, mais le vent a semblé se lever et je pense que nous avons eu un peu plus de mal que les autres dans ces conditions."

"Nous avons deux trains de pneus durs neufs pour demain, ce que beaucoup d’autres n’ont pas, et même si nous avons perdu un train de tendres en qualifications et que nous nous attendions à une séance difficile, je suis content d’être là où nous sommes. Je pense que nous aurions pu gagner quelques places, mais je suis optimiste pour la course de demain."

Esteban Ocon espérait mieux qu’une élimination en Q1, mais deux virages mal négociés à cause de pneus froids l’ont condamné à ne pas atteindre la deuxième partie des qualifications : "Il ne nous a pas manqué grand chose, j’ai perdu deux dixièmes sur les deux premiers virages et il n’en manquait qu’un pour passer."

"Le tour de sortie n’a pas été super et il manquait de performance dans les pneus. C’est tellement serré qu’un petit peu fait beaucoup sur le classement final. Demain il y a des chances de remonter, ça double, il y aura plusieurs arrêts donc ça devrait aller."

Red Bull : Verstappen ’à des kilomètres de la pole’, Tsunoda a perdu sa performance en Q1

Max Verstappen est seulement 7e des qualifications en Autriche pour le GP à domicile de Red Bull.

Le Néerlandais s’est plaint constamment de manquer d’adhérence avec sa RB21 et n’a pas pu faire mieux que les McLaren, les Ferrari, une Mercedes et même une Racing Bulls !

Comment explique-t-il cette baisse de performance ?

"Déjà ça aurait pu être plus serré si je n’avais pas eu le drapeau jaune à cause de Pierre, mais c’était quand même à des kilomètres de la pole. Donc, au final, ce n’est pas si douloureux."

"La troisième séance d’essais libres n’était pas si mal, mais en qualifications, ça a complètement disparu. Il n’y a pas eu un seul virage où je me sentais bien avec la voiture et ça a bien sûr été un gros problème en qualifications."

Qu’est-ce qui limiterait les dégâts dans la course au titre demain ?

"Ça dépend comment on voit les choses, non ? Je ne regarde pas vraiment le classement, je veux juste faire de mon mieux pendant le week-end de course."

"J’espère que demain, nous pourrons au moins être compétitifs avec Ferrari ou Mercedes. Je ne sais même pas, car avec l’équilibre que nous avions en qualifications, ce ne sera certainement pas idéal pour demain, mais nous allons tout analyser."

Enfin Verstappen a eu droit à une question sur les tentatives de Mercedes F1 de le recruter à court ou moyen terme. Que peut-il répondre à Toto Wolff ? Confirme-t-il des conversations ? Max esquive !

"Oui, je n’ai pas grand-chose à dire. Plus j’en parle, plus les médias en parlent, et je ne veux vraiment pas ça. Je suis maître de mon avenir."

Après les qualifications en Autriche, Horner a aussi évoqué ces spéculations autour de Verstappen.

"Je l’ai déjà dit. Il y a beaucoup de bruit. Je pense que cela agace beaucoup Max. Nous sommes très clairs : notre contrat avec Max court jusqu’en 2028. Tout ce qui est dit est purement spéculatif. Nous avons tendance à ne pas y prêter trop d’attention. J’imagine que George est frustré de ne pas avoir encore signé de contrat. C’est une affaire entre lui et son équipe. Quant à Max… nous savons très bien où nous en sommes, et Max aussi, évidemment. Tout est sujet à caution et, bien sûr, tout contrat reste confidentiel entre les parties."

Yuki Tsunoda était lui en colère après avoir été éliminé dès la Q1.

Le Japonais était dans le bon rythme ce week-end mais tout s’est écroulé au début des qualifications.

"Je dois vérifier, mais l’équilibre était catastrophique lors du dernier tour. Ca allait bien dans le premier tour, mais pas le deuxième. Je ne pense pas avoir fait quoi que ce soit de mauvais avec la chauffe des pneus, mais l’équilibre était totalement différent. C’est difficile à expliquer pour être honnête."

"Le rythme est bon donc terminer comme ça est frustrant. Je me sentais bien et ça termine comme ça. J’ai tout le temps des problèmes pour tout mettre bout à bout, donc je dois parler avec les ingénieurs."

Lorsqu’on lui demande pourquoi cela flanche de son côté quand ça compte, il répond : "lors d’une qualification serrée, il faut un équilibre aussi constant que possible pour être performant. En termes de confiance, je n’ai pas encore atteint le niveau souhaité avec cette Red Bull."

"Peut-être que Max y arrive, ou peut-être qu’il a senti une différence dans le premier virage. Le temps que j’apprenne à connaître la voiture, c’est assez difficile. J’y arrive, en termes de confiance, tout est possible. Le rythme était bon, plus que jamais depuis le début de la semaine. Mais ça s’est terminé comme ça : j’ai l’impression de ne pas être capable d’exécuter et d’exploiter pleinement la performance de la voiture. C’est très frustrant."

Hamilton a littéralement enflammé les qualifications.

Lewis Hamilton a provoqué un drapeau rouge lors de la deuxième partie des qualifications du Grand Prix d’Autriche.

Le chronomètre a été arrêté en Q2 sur le Red Bull Ring après que le pilote Ferrari a roulé sur l’herbe à la sortie du dernier virage. Ce geste a déclenché un petit incendie, le patin en titane sous sa SF-25 ayant mis le feu à l’herbe ! L’herbe a ensuite été arrosée entre Q2 et Q3 à cet endroit.

Hamilton a donc littéralement mis le feu à la qualification, qu’il a terminée à une belle 4e place.

"Je pense que c’était la meilleure journée de ma saison, sur le plan opérationnel, et je dirais surtout lors des qualifications, grâce à la façon dont l’équipe a fonctionné."

"Les chronos, les informations que nous avons reçues sur le trafic et le positionnement en piste, tout cela était vraiment excellent."

"C’était vraiment de classe mondiale, et c’est ce sur quoi nous avons travaillé."

"Pour demain, c’est une bonne position pour faire la course, nous allons viser le podium avec Charles et de bonnes stratégies."

Hamilton admet un certain soulagement.

"C’est vraiment fantastique d’être beaucoup plus proches et d’être en deuxième ligne. Et pour Charles, évidemment, il est en première ligne. Mon dernier tour n’était pas parfait. J’aurais pu l’être, et si j’avais terminé, j’aurais terminé deuxième."

"Je suis dans ce milieu depuis tellement longtemps. On gagne, on perd. Je suis content que nous soyons au moins en deuxième ligne. Et généralement, notre course est meilleure, notre voiture est meilleure en course qu’en qualifications. Nous avons donc progressé autant que possible en qualifications. Espérons que nous pourrons poursuivre sur cette lancée en course."

"La direction que nous avons prise, je pense, est vraiment positive. Et je pense que nous nous rapprochons de mon côté du garage en termes de performances de Charles, qui est vraiment très habitué à la voiture, il la change très rarement. C’est donc vraiment positif."

Hamilton avait aussi des mots de soutien pour l’équipe et Vasseur, sujet aux rumeurs ces derniers temps.

"En fin de compte, nous continuons à nous serrer les coudes, à nous protéger les uns les autres, à nous isoler du bruit et à garder la tête froide."

"C’est une équipe incroyable, et nous travaillons sans relâche, et je travaille avec Fred, pour mettre toutes les pièces du puzzle au bon endroit. Mais étape par étape, ça ne se fait pas d’un coup. Il faut continuer à travailler, mais je suis vraiment très satisfait des progrès que nous réalisons."

Que vise-t-il pour dimanche ?

"À chaque course, j’ai dit que j’avais hâte de décrocher ce premier podium, alors je ne le dirai pas aujourd’hui. Je vais juste me taire et essayer de faire mieux demain."

Leclerc salue les progrès de Ferrari pour sa 2e place en qualifications

 

Charles Leclerc s'élancera depuis la première ligne au départ du Grand Prix d'Autriche de F1 ce dimanche. Le pilote Ferrari, soulagé par cette belle performance en qualifications après deux week-ends compliqués, se montre optimiste et espère faire encore mieux lors de la course demain.

“Je suis très content, ça faisait depuis Monaco qu’on n’avait pas commencé en première ligne. La saison est difficile, mais l’équipe ne cesse de tout donner. Nous avons de nouvelles pièces ce week-end, et elles ont vraiment fait la différence.”, se réjouit Leclerc.

“Je suis très satisfait de mon tour, c’est un bon début de week-end. On sait que notre voiture est généralement plus performante en course qu’en qualifications, donc j’espère que nous pourrons mettre la pression sur les McLaren.”

Lando Norris, qui le précède d’environ une demi-seconde, impressionne Leclerc, qui salue la performance du Britannique tout en soulignant les différences entre leurs monoplaces.

“Pas possible avec notre voiture pour l’instant, mais nous allons continuer à travailler pour y arriver. Cela dit, je ne veux pas diminuer ce qu’a réalisé Lando. Il a fait un tour incroyable. Bravo à lui, et j’espère lui donner du fil à retordre demain.”

 

Norris décroche la pole en Autriche devant Leclerc, tandis que Piastri et Verstappen passent à côté

Lando Norris a signé une pole impressionnante en Autriche avec une demi-seconde de mieux que Charles Leclerc et Oscar Piastri, sur un tour qui dépasse à peine la minute. Le pilote McLaren F1 s’est félicité à la radio de voir revenir "le vieux moi" et il est ravi de sa performance.

"C’était un bon tour, c’est sûr ! J’ai progressé petit à petit, le premier tour de Q3 était bon mais je savais que je pouvais gagner du temps à plusieurs endroits et c’est ce que j’ai fait. J’avais prévu de le faire et quand j’arrive à faire ce que j’avais prévu, ça se passe très bien. C’est un très bon week-end jusqu’ici, on va tenter de continuer" a déclaré Norris.

"Je suis très heureux. La saison est très longue, je savoure ce moment car les pires moments de ma saison ont été en qualifications, et c’est plaisant de faire un tour comme ça. La course sera longue demain, je suis très heureux d’aujourd’hui mais ce n’est que le début."

Oscar Piastri aurait aimé lutter contre son équipier et contre Leclerc, mais il a vu son tour rapide avorté car Pierre Gasly a fait un tête-à-queue devant lui et il n’a pas pu faire son second tour rapide en Q3 : "Le fait que je n’ai pas pu commencer mon tour était le problème."

"Gasly a fait un tête-à-queue devant moi dans le dernier virage donc je n’ai pas pu faire mon deuxième tour. On a été très rapides tout le week-end, je pense que j’avais le rythme pour la première ligne donc c’est dommage, mais on peut faire une bonne course en partant de là."

L’Australien est convaincu que McLaren peut signer un doublé en course et il compte bien se défaire de Leclerc devant lui : "Notre rythme ce week-end est très solide. Le rythme de Ferrari est bon aussi, ce qui est une petite surprise, mais je ne prévois pas de terminer troisième demain !"

Wolff confirme l’intérêt de Mercedes F1 pour Verstappen pour 2026

 

Toto Wolff, directeur de Mercedes F1, a assisté à la conférence de presse officielle de la FIA en Autriche, où il n’a pas échappé à une question sur son intérêt pour Max Verstappen.

George Russell avait révélé hier que des discussions étaient en cours entre son patron et le pilote néerlandais.

Même si cet intérêt est évoqué depuis des mois, il reste discret. Wolff n’en veut pas à Russell pour avoir confirmé l’existence de négociations.

"Que cela me plaise ou non, j’apprécie ce que dit George."

"Définissez le flirt. Rien n’a changé. Vous pouvez flirter ou avoir des discussions."

"Je soutiens toujours mes pilotes. Nous sommes transparents sur nos plans. Pour l’instant, il faut explorer l’avenir."

"Mais cela ne change rien à ce que j’ai dit sur George, Kimi, et le duo actuel dont je suis très satisfait."

Alors que la pause estivale approche, les spéculations sur les places pour 2026 s’intensifient.

Y a-t-il une date limite fixée pour Verstappen ?

"Vous donnez l’impression que nous négocions publiquement. Ce n’est pas le cas. Les discussions restent privées."

"Nous avons deux pilotes dans notre programme depuis longtemps, et nous sommes ravis de les avoir."

Wolff ne semble pas perturbé par cette nouvelle médiatique.

"Dans ce sport, on parle toujours des gens. Le plus important est de rester intègre et respectueux. C’est ce que nous faisons dans l’équipe."

Sur une possible association Verstappen-Russell, Wolff a déclaré : "Il y a des avantages et des inconvénients à avoir deux pilotes n°1 en compétition. Certains exemples ont fonctionné, d’autres non."

"George sait qu’une zone de confort peut être plus néfaste que la pression."

"Donc rien n’est exclu. Nous avons vu Rosberg et Hamilton se battre pour les titres. Cela montre que ces situations ont leurs forces et faiblesses."

Wolff a aussi affirmé que Russell ne méritait pas de voir sa place remise en question.

"Il fait partie de notre programme depuis dix ans. Il a toujours répondu à nos attentes. Si nous n’avons pas gagné le Championnat, c’est de notre faute."

"La voiture a gagné des courses, et Russell a toujours extrait le meilleur. Les rumeurs contractuelles émergent souvent en été, mais tout suit son cours normal."

"Dans mes 30 ans de carrière, les négociations se font en privé, pas en public."

 

Autriche, EL2 : Norris se place en tête dès son retour au volant

Après des EL1 dominés par George Russell devant Max Verstappen, les McLaren F1 d’Oscar Piastri et Alex Dunne, ainsi que Pierre Gasly, c’est l’heure des EL2 du Grand Prix d’Autriche de la saison 2025 de Formule 1.

Il est difficile d’établir une hiérarchie précise à l’aube de ce week-end, alors que McLaren, Red Bull et Mercedes semblent en mesure de dominer. Avec un problème de boîte de vitesses pour Lewis Hamilton et Dino Beganovic dans la deuxième monoplace, Ferrari n’a pas montré toutes ses cartes.

De nouveau, on s’attend à une séance particulièrement serrée, alors que 16 pilotes se tenaient en huit dixièmes lors des EL1. L’apprentissage du circuit va se poursuivre pendant une heure d’essais supplémentaire.

Red Bull : Verstappen loue sa collaboration avec Rennie, Tsunoda affiche sa satisfaction

Max Verstappen a déclaré avoir connu un début d’essais sans accroc pour le Grand Prix d’Autriche, malgré l’absence de son ingénieur de course habituel.

Gianpiero Lambiase, qui a mené Verstappen à ses quatre titres de champion du monde, n’est pas présent au Red Bull Ring ce week-end pour des raisons personnelles. Simon Rennie le remplace.

Rennie est un ingénieur de course très expérimenté qui a travaillé de nombreuses années avec Daniel Ricciardo lorsqu’il était coéquipier de Verstappen. Il travaille au sein du département simulateur de l’équipe depuis qu’il a quitté ses fonctions d’ingénieur de course habituel.

"Jusqu’à présent, tout s’est très bien passé avec Simon," a déclaré Verstappen après les essais.

"Bien sûr, je connais Simon depuis longtemps, de l’autre côté du garage, je travaille également avec lui dans le simulateur, et il a de toute façon beaucoup d’expérience."

"Donc, c’était vraiment très, très bien aujourd’hui. Il a été direct avec moi et c’était agréable."

Verstappen a terminé la journée troisième au classement, trois dixièmes de seconde derrière le leader Lando Norris, et derrière l’autre McLaren d’Oscar Piastri. Verstappen a signé son meilleur temps plus tard dans la séance après plusieurs tours sur son train de pneus tendres.

"Globalement, c’était assez simple comme journée. Nous n’avons pas rencontré de gros problèmes."

"Juste un léger manque de rythme, un peu trop de sous-virage aussi, sur les relais courts comme sur les relais longs. C’est donc un point que nous devons essayer de corriger."

7e temps, Yuki Tsunoda était plus proche de son équipier que d’habitude.

"Tout s’est bien passé avec les modifications faites entre les EL1 et EL2. Il nous manque encore des points à travailler, mais je trouve des points positifs et nous allons y travailler davantage ce soir pour maintenir la dynamique."

"Je me sens en confiance avec la voiture. J’aime ce genre de circuit et attaquer à très haute vitesse demande de la confiance. Grâce à ces réglages revus, le feeling avec la voiture en EL2 était bien meilleur et c’est ce dont j’ai besoin, pas plus."

"Je continue d’apprendre avec cette voiture et je dois bien préparer les séances importantes de ce week-end. Nous avons adopté une bonne approche jusqu’à présent et il ne me reste plus qu’à tout mettre en œuvre demain."

Marko est « surpris » par le pessimisme de Horner concernant le futur moteur Red Bull Ford

Helmut Marko, conseiller sportif de Red Bull, a révélé avoir été « surpris » d’entendre Christian Horner, directeur de l’équipe, minimiser les chances de performance du moteur 2026 de l’écurie.

Horner a récemment souligné que le moteur de l’écurie de Milton Keynes ne devrait pas être le meilleur la saison prochaine, ce qui a laissé Marko perplexe.

L’écurie autrichienne produira ses propres moteurs dès l’année prochaine, pour la première fois de son histoire, ce qui mettra une pression considérable sur Red Bull.

"Il serait naïf et presque irrespectueux envers Mercedes, Ferrari et Honda, entre autres, de penser que nous serons la référence dès notre première année. Nous n’avons jamais construit de moteur et nous n’avons donc jamais fait un tour avec. Mais je suis convaincu que nous avons les bonnes personnes pour tenir nos promesses à moyen terme," disait Horner.

Malgré les commentaires de Horner, Marko a confirmé qu’au sein de l’équipe, le patron de Red Bull parle plus positivement de ses moteurs.

"J’ai été surpris de lire cela. En interne, du moins, il parle différemment. Nous sommes dans la plage de puissance espérée de notre moteur et nous pensons ne pas avoir de désavantage significatif pour le moment."

"Cela pourrait réserver des surprises. J’espère qu’aucun motoriste ne sera aussi performant que Mercedes en 2014."

Bien qu’il s’agisse de la première expérience de Red Bull en tant que motoriste, l’écurie a recruté plusieurs personnes issues de ses principaux concurrents et possédant une expertise des V6 turbo et de l’hybridation.

"Les autres constructeurs doivent également proposer des moteurs entièrement nouveaux pour l’année prochaine."

"Nous avons recruté des personnes, la plupart issues de motoristes très bien établis."

Officiel : Verstappen est bien en négociations avec Mercedes F1 pour 2026

George Russell a lancé une bombe dans le paddock du GP d’Autriche ce soir, probablement frustré par sa situation contractuelle qui n’évolue pas.

Il a révélé que des discussions de Mercedes F1 avec Max Verstappen sont en cours et sont bien à l’origine du retard de la prolongation de son contrat.

La volonté de Toto Wolff de signer avec Verstappen n’est pas nouvelle et date déjà de 2024. Mais le directeur de Mercedes F1 s’était fait bien plus discret à ce sujet cette année, n’hésitant pas à encenser son propre pilote, très constant et performant cette saison.

Le pilote et son équipe ont minimisé à plusieurs reprises l’importance de l’absence d’accord, mais s’exprimant avant le Grand Prix d’Autriche de ce week-end, Russell a admis pour la première fois que cela l’aiderait.

Interrogé sur la poursuite des négociations, Russell a répondu : "Pas de nouvelles importantes pour le moment."

"Ce n’est pas quelque chose sur lequel j’insiste énormément, car, comme je l’ai toujours dit, la performance est la priorité, et je pense qu’avec mes performances actuelles – toujours dans la lignée de celles que j’ai démontrées ces dernières années – je n’ai aucune raison de m’inquiéter."

"Mais évidemment, c’est plus facile d’avoir un contrat écrit. On verra bien."

"De mon côté, je ne pense pas avoir vraiment de quoi m’inquiéter. Je pense qu’en tant qu’équipe, tout dépend de vos ambitions."

"Nous sommes deuxièmes actuellement, peut-être troisièmes. Nous sommes peut-être légèrement en surperformance pour être deuxièmes."

"Mercedes veut revenir au sommet, et pour y parvenir, il faut s’assurer d’avoir les meilleurs pilotes, les meilleurs ingénieurs, la meilleure équipe de ravitaillement, et c’est ce que Mercedes recherche."

"Il est donc normal que des discussions avec des pilotes comme Verstappen se poursuivent."

L’information est donc lâchée et officielle !

Ferrari : Un ’signe inquiétant’ pointe vers un départ de Vasseur

 

Le Grand Prix d’Autriche commence aujourd’hui avec la traditionnelle journée dédiée aux médias. L’avenir de Frédéric Vasseur à la tête de Ferrari pourrait bien être, une fois de plus, au cœur des discussions dans le paddock.

Le Français semble sérieusement menacé de perdre sa position à la tête de la Scuderia, alors que plusieurs signes inquiétants viennent renforcer cette hypothèse.

Franz Tost, ancien directeur d’écurie en Formule 1, partage ce point de vue. Après avoir dirigé Toro Rosso, AlphaTauri, puis Racing Bulls à Faenza pendant deux décennies, l’Autrichien a pris sa retraite l’année dernière. Cependant, il reste actif en coulisses en tant que consultant pour Red Bull.

Lors du dernier Grand Prix au Canada, le Français a fustigé les articles parus dans des journaux italiens faisant autorité, affirmant qu’il pourrait bientôt être remplacé, peut-être par Antonello Coletta, le patron de Ferrari en WEC.

Ralf Schumacher, dont le frère Michael est le pilote Ferrari le plus titré de tous les temps, met en garde l’écurie de Maranello contre toute tentative de faire de Vasseur un bouc émissaire.

"Fred est un homme bien et il a besoin de plus de temps. Rome ne s’est pas faite en un jour."

"Jean Todt, lui aussi, a frôlé le licenciement au début de sa carrière chez Ferrari. Mon frère l’a alors défendu avec véhémence, et Luca di Montezemolo, un ancien de Ferrari, l’a écouté."

"Heureusement, s’il n’avait pas agi ainsi, l’histoire de la Formule 1 serait différente aujourd’hui."

Certains analystes ont analysé les chiffres et conclu que la durée moyenne de carrière d’un dirigeant de Ferrari après Todt est d’un peu plus de trois ans.

"C’est trop court pour construire quelque chose de vraiment grand," a insisté Schumacher.

Contrairement à l’affaire Jean Todt, dans laquelle Montezemolo, alors président, était intervenu, Tost estime que le silence de l’actuel président de Ferrari, John Elkann, face aux spéculations sur Vasseur, est révélateur.

"J’imagine bien que Vasseur est sous pression."

"Les spéculations ne servent à rien. Mais chez Ferrari, il faut vivre avec. Ce qui me laisse perplexe, c’est que John Elkann n’en parle pas."

Un article du magazine italien Autosprint affirme que Vasseur a reçu un ultimatum : de meilleurs résultats en piste en 2025, ou pas de prolongation de contrat au-delà de la fin de l’année.

 

Météo F1 - GP d’Autriche : des conditions caniculaires en prévision pour les pilotes et leurs monoplaces

 

L’Autriche s’apprête à accueillir le 11e Grand Prix de la saison en cette fin juin, avec une météo idéale qui promet d'accompagner les festivités.

Un week-end marqué par une chaleur intense est attendu, une condition qui pourrait avantager certaines équipes tout en posant des défis à d’autres.

Mercedes, souvent mise à mal par les fortes températures, a néanmoins montré des progrès notables lors du dernier Grand Prix au Canada, où elle a su tirer son épingle du jeu malgré une piste particulièrement chaude.

Reste à voir si cette performance était une exception ou si les Flèches d’Argent ont enfin surmonté les problèmes de surchauffe des pneus qui les ont longtemps handicapées.

McLaren, quant à elle, espère se relancer à Spielberg, avec une monoplace qui semble bien s’adapter aux températures élevées.

 

Trois pilotes et une nouvelle évolution pour Ferrari au Grand Prix d’Autriche

 

Ferrari vit un week-end marquant en Autriche, avec un nouveau plancher pour la SF-25.

C'est la première étape d'un package global qui inclura une suspension arrière, prévu pour le GP de Grande-Bretagne.

Ferrari alignera trois pilotes ce week-end. Le junior Dino Beganovic pilotera la voiture de Charles Leclerc en EL1, sa deuxième séance après Bahreïn. Deux séances jeunes pilotes restent à attribuer, avec Lewis Hamilton cédant sa place pour les prochaines.

"Une F1 met un peu plus d'une minute pour boucler Spielberg, ce qui rend les écarts serrés et les millièmes cruciaux", a déclaré Fred Vasseur, directeur de la Scuderia.

"Avec sept des dix virages à droite et des changements d'altitude, le défi est renforcé. Nous avons travaillé dur à Maranello pour maximiser la performance. Charles, Lewis et l'équipe sont déterminés à briller sur ce tracé spectaculaire."

Diego Ioverno, directeur sportif de Ferrari, détaille les défis de ce court tracé : "Spielberg offre des courses serrées, favorisant les dépassements et encourageant les pilotes à repousser leurs limites."

"Cependant, les règles imposent qu'une partie du pneu reste sur la piste pour éviter les pénalités. En qualifications, cela annule le temps, et en course, trois violations entraînent 5 secondes de pénalité. Les mesures physiques, comme les graviers, sont les plus efficaces."

"Spielberg reste un des circuits où les pénalités pour limites de piste sont fréquentes, malgré l'évolution des bordures orange à des bacs à graviers ralentissant mieux les voitures."

La F1 s'installe en Europe jusqu'en septembre, modifiant l'approche de l'équipe : "Le transport se fait par route, plus rapide mais moins prévisible, surtout en été. Cependant, le personnel peut retourner à Maranello, améliorant l'équilibre vie pro-vie perso."

"Nous utilisons aussi notre motorhome pour l'hospitalité, offrant un environnement optimal pour l'équipe et nos partenaires, bien que cela demande beaucoup de logistique."

Ferrari a progressé sur les arrêts au stand ces dernières années. "Nous avons amélioré la formation, la préparation et les aspects techniques pour garantir des arrêts constants sous trois secondes, facilitant les stratégies."

"Cette constance améliore la vitesse globale et permet des prévisions précises des positions après les arrêts."

"Pour cela, nous avons renforcé les formations, le matériel, et introduit des rotations d'équipe pour maintenir la performance et l'équilibre travail-vie privée sur une saison de plus en plus longue."

 

Perez : Red Bull regrette de m’avoir licencié

 

 

Sergio Perez a révélé qu'une source fiable chez Red Bull lui avait confié que l'équipe regrettait son départ en raison des difficultés rencontrées par ses remplaçants en Formule 1.

Red Bull s'était séparé de Perez à la fin de la saison précédente, rompant son contrat après des contre-performances ayant rapporté seulement 21 points en 10 courses.

Cela avait contribué à la chute de Red Bull à la troisième place du championnat des constructeurs, avec un écart de 285 points entre Perez et Max Verstappen.

Pour le remplacer, Red Bull avait choisi Liam Lawson, mais le Néo-Zélandais n'a disputé que deux courses en 2025 avant d'être envoyé chez Racing Bulls.

Yuki Tsunoda avait ensuite pris sa place, mais il avait aussi eu du mal avec la RB21, marquant seulement sept points en huit courses.

Perez a appris de source sûre que Red Bull regrettait sa décision.

Interrogé sur d'éventuelles excuses de Red Bull, Perez a répondu : "Non. C'est ainsi que fonctionne ce sport."

"Ils ont pris des décisions sous une grande pression – une pression qu'ils ont eux-mêmes créée."

"Je sais qu'ils regrettent leur choix. C'est une certitude."

"Que puis-je faire ? J'avance. J'ai encore de bons amis chez Red Bull, et je ne prends aucun plaisir à ce qui s'est passé."

Malgré les défis de 2024, Verstappen a brillé, remportant son quatrième titre mondial à trois courses de la fin.

"Max mérite son succès. C'est un pilote incroyable, et peu comprennent vraiment sa manière de travailler."

Perez a indiqué que le déclin de Red Bull s'était accéléré après l'annonce du départ d'Adrian Newey en mai dernier.

"Nous avions une équipe exceptionnelle, mais tout s'est progressivement effrité. Nous avions créé quelque chose de spécial durant l'une des périodes les plus compétitives de la F1."

"Nous n'avons pas dominé comme Mercedes de 2014 à 2020, mais nous avions construit une puissante machine."

"Le départ d'Adrian a marqué le début du déclin, suivi de celui de Jonathan Wheatley, un autre pilier de l'équipe."

 

 

Alpine F1 va changer de couleurs pour le GP d’Autriche

 

Alpine F1 se dirige vers les majestueuses montagnes styriennes pour le Grand Prix d’Autriche, onzième manche du Championnat du Monde de Formule 1 2025.

Pierre Gasly et Franco Colapinto s’apprêtent à entamer la première double confrontation estivale : après l’Autriche, ils enchaîneront directement avec le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone.

Le Grand Prix d’Autriche revêt une signification spéciale pour l’écurie, puisqu’il s’agit de la course à domicile de son partenaire principal, BWT. Basée à Mondsee, près de Salzbourg, BWT (« Best Water Technology ») est le leader européen du traitement de l’eau grâce à ses solutions innovantes et respectueuses de l’environnement.

Depuis 2022, le partenariat avec BWT et sa couleur rose emblématique habille les monoplaces d’Alpine, symbolisant une mission importante : « Changer le monde, gorgée après gorgée ». Ce rose distinctif vise à sensibiliser le public sur l’accès à une eau potable, propre et sûre pour tous, en s’appuyant sur la portée mondiale de la Formule 1 pour mettre en lumière l’un des défis majeurs de notre époque.

Pour célébrer ce partenariat, Pierre et Franco porteront ce week-end des combinaisons roses spécialement conçues pour le Grand Prix d’Autriche. De nombreuses activations en collaboration avec BWT sont également prévues. Avec la livrée à dominante rose de l’A525, ces combinaisons illustrent à la fois l’engagement d’Alpine envers la mission de BWT et son ambition d’utiliser le sport comme un vecteur de changement positif.

 

Duel d’experts : Schumacher tourne en dérision l’opinion de Rosberg

 

Ralf Schumacher a vivement critiqué son compatriote allemand et ancien pilote de Formule 1, Nico Rosberg.

Actuellement, les deux anciens vainqueurs de Grands Prix travaillent comme experts pour la chaîne Sky, l’un en Allemagne et l’autre au Royaume-Uni.

Lors du Grand Prix du Canada, le champion du monde 2016, Rosberg, a révélé qu’il avait proposé d’aider Lando Norris à surmonter ses difficultés mentales supposées. Cependant, cette offre a été déclinée par le pilote McLaren.

"Nico Rosberg a une personnalité assez particulière," a déclaré Schumacher.

Il a poursuivi : "Il parle souvent de cette histoire où mon frère Michael restait longtemps aux toilettes pour le déstabiliser mentalement, alors qu’il pourrait simplement admettre : 'D’accord, Michael était simplement plus rapide à Monaco.'"

Et d’ajouter, moqueur : "Cela semble encore le hanter aujourd’hui. Allez, Nico, accepte-le : tu as perdu !"

Pour Schumacher, il n’est donc pas surprenant que Lando Norris n’ait pas trouvé l’offre de mentorat de Rosberg particulièrement attrayante.

"Rosberg a eu une belle carrière, il est devenu champion du monde – bravo à lui. Mais quelqu’un comme Lando Norris a besoin avant tout de calme et de stabilité. Ce sont des conseils bien plus précieux que des interventions extérieures qui, au final, ne font qu’ajouter de la pression."

Certains attribuent la différence de performances entre Norris et son coéquipier Oscar Piastri en 2025 au fait que Piastri bénéficie du soutien de Mark Webber en tant que manager.

Schumacher n’est pas de cet avis.

"Parfois, tout ce dont on a besoin, c’est d’un bon ami pour vous changer les idées le soir !" a-t-il conclu.

 

Officiel : un adversaire de moins pour Ben Sulayem, Sainz Sr annonce son retrait de la course à la FIA

 

Carlos Sainz Sr. a annoncé qu'il ne se portera pas candidat face à Mohammed Ben Sulayem pour la présidence de la FIA.

Le père du pilote de F1 Carlos Sainz, affilié à l'écurie Williams, a confirmé mercredi qu’il ne participerait pas aux élections prévues plus tard cette année.

"Bonjour à tous ! Je souhaite vous informer officiellement de ma décision de ne pas briguer la présidence de la FIA lors des élections de cette année," a déclaré le double champion du monde des rallyes dans un communiqué.

"Ces derniers mois, j’ai consacré beaucoup de temps à analyser en profondeur la situation au sein de la FIA, ainsi qu’à évaluer les exigences et les défis qu’un projet d’une telle envergure implique."

"Après mûre réflexion, j’ai conclu que les conditions actuelles ne sont pas idéales pour lancer ma candidature. Par ailleurs, une telle démarche aurait un impact significatif sur ma préparation au Dakar – une priorité pour moi – et risquerait de nuire à mon engagement envers Ford et mon équipe. Ces considérations m’ont amené, avec réalisme, à renoncer pour le moment à toute intention de me consacrer à un rôle au sein de la FIA."

La décision de Sainz de se retirer de la course est un coup de boost évident pour Ben Sulayem, qui vise un second mandat à la présidence de la FIA.

Le règne de Ben Sulayem à la présidence de la FIA a été entaché de controverses depuis son entrée en fonction en 2021.

L’Émirati de 63 ans n’a pas encore officiellement confirmé sa candidature à sa réélection, qui aura lieu en décembre prochain, mais elle ne fait l’objet d’aucun doute à ce jour.

 

Sebastian Vettel : Prêt pour un retour en F1 ?

 

Sebastian Vettel se montre moins alarmiste que certains concernant l’avenir de Red Bull Racing. Il révèle également être de plus en plus proche d’un retour au sein de Red Bull, pour épauler le légendaire Dr. Helmut Marko... avant de prendre sa relève ?

Autrefois une puissance incontestée en Formule 1, l’écurie Red Bull semble aujourd’hui fragilisée par des conflits internes et des départs de figures clés. Pour l’instant, elle mise surtout sur le talent exceptionnel de Max Verstappen.

"Il fait des merveilles avec cette voiture et cette équipe. Sans Max, Red Bull serait déjà une écurie de milieu, voire de fond de grille. Il multiplie les exploits, mais un jour, cela finira par s’arrêter," confie son ami et ancien pilote de F1, Robert Doornbos.

Certains estiment que ce moment pourrait survenir en 2026, lorsque Red Bull abandonnera les moteurs Honda d’usine au profit d’Aston Martin et introduira ses propres unités de puissance Red Bull-Ford, conformément à la nouvelle réglementation.

Comme Verstappen, Vettel a remporté quatre championnats du monde consécutifs avec Red Bull, avant qu’un changement majeur de réglementation ne mette fin à leur domination.

Verstappen est-il destiné à subir le même sort ?

"C’est difficile à dire," confie Vettel à RTL.

"Au niveau de la structure et des ressources humaines, Red Bull est très bien positionnée. Mais ce qui se joue dépasse les infrastructures et le personnel."

"McLaren a fait des progrès impressionnants récemment. Red Bull reste compétitive, même si elle n’est plus l’hégémonie qu’elle a été. C’est un peu plus difficile aujourd’hui, mais Max et l’équipe ne sont jamais loin de la première place."

Vettel reconnaît toutefois que la réglementation moteur prévue pour 2026 représente une grande inconnue pour Red Bull.

"Cela pourrait bien se passer... ou devenir bien plus compliqué dans les années à venir. Personne ne peut le prédire à ce stade."

Ces derniers temps, Vettel a été étroitement lié à l’idée de rejoindre Red Bull à un poste de conseiller, un rôle actuellement occupé par son ancien mentor et celui de Verstappen, le Dr. Helmut Marko, aujourd’hui âgé de 82 ans. Vettel n’écarte pas la possibilité d’un retour dans l’écurie.

"Oui, nous verrons quel type de rôle cela pourrait être."

Interrogé sur Marko, Vettel a salué son importance : "Helmut est irremplaçable, disons-le clairement. Quel personnage ! Depuis 2005, il a énormément contribué."

Ces dernières mois, des rumeurs ont circulé sur un éventuel départ à la retraite de Marko ou une pression exercée pour son remplacement. Toutefois, ces spéculations se sont récemment apaisées.

"Il est toujours là, et j’espère qu’il continuera longtemps. Mais il est réaliste et il sait ce que l’avenir réserve. Je connais bien ce poste, et je sais qu’il maîtrise parfaitement ses responsabilités. J’aurais encore beaucoup à apprendre de lui. Cela étant dit, il est envisageable que son rôle évolue ou soit réorganisé à l’avenir."

Une autre hypothèse avancée concernant les difficultés actuelles de Red Bull met en cause son directeur d’équipe, Christian Horner.

À ce sujet, Vettel reste prudent : "Je ne saurais dire. J’ai été absent de l’équipe trop longtemps. Cela dit, il reste quelques ingénieurs de mon époque, et je suis toujours en contact avec Christian. Je sais que bien des choses ont changé depuis mon départ. L’équipe est devenue encore plus grande, d’ailleurs."

 

Il y a 2 500 superstars dans l'équipe : Wolff dit non aux pilotes égoïstes

 

Toto Wolff estime que la qualité première des pilotes de Formule 1 réside dans leur capacité à s’adapter à leur équipe tout en incarnant un véritable leadership. Le directeur de l’écurie Mercedes F1 souligne également la manière dont de jeunes pilotes parviennent à se mouvoir dans un environnement impitoyable, souvent à un âge très jeune.

"On ne peut pas demander à un pilote d’être un lion dans la voiture et un chiot à l’extérieur", explique Wolff. "Ces jeunes sont souvent des enfants de six ans, marqués par le fait d’avoir été placés dans un kart dès leur plus jeune âge. C’est terrifiant."

"On leur dit : 'Allez vite'. Ces karts foncent à 100 km/h, sous la pluie, avec des collisions, et ils n’ont que leur propre instinct pour s’en sortir. Ils réalisent très tôt qu’ils sont seuls à bord. Leur survie dépend uniquement d’eux-mêmes, et seuls les meilleurs y parviennent."

Il poursuit : "Beaucoup abandonnent en raison de la peur, de la pression ou simplement par manque de talent. Si vous réussissez en Formule 1, c’est que vous avez compris que vous ne pouvez compter que sur vous-même."

"Être égoïste est essentiel à ce niveau. Vous devez battre votre coéquipier, et c’est un ingrédient clé. Mais il y a un autre point crucial : les meilleurs pilotes possèdent aussi une intelligence sociale et émotionnelle. Ils savent naviguer dans l’univers complexe du paddock."

"Ces pilotes sont focalisés sur leur carrière et très motivés, mais ils ne sont pas aveuglément égoïstes. Ils comprennent que pour réussir, il faut être entouré des bonnes personnes. Qu’il s’agisse de l’équipe ou de la direction, ils adoptent une vision à long terme. Une stratégie d’optimisation à court terme ne fera pas d’eux les meilleurs."

L’Autrichien évoque également les carrières manquées par certains champions à cause d’un mauvais état d’esprit : "Nous avons vu dans le passé des pilotes talentueux échouer parce qu’ils étaient arrogants ou trop centrés sur eux-mêmes, préférant maximiser chaque opportunité à court terme plutôt que de jouer pour leur équipe."

"Prenez Lewis Hamilton : il est un joueur d’équipe exceptionnel et est devenu le pilote le plus performant de tous les temps. Michael Schumacher, quant à lui, avait cette capacité unique à fédérer une équipe autour de lui, ce qui l’a mené à un succès colossal."

"C’est ce que l’on retrouve chez les plus grands. Du talent, de l’ambition, mais également une conscience que la réussite ne repose pas uniquement sur eux-mêmes. Ils reconnaissent l’importance des autres dans leur succès."

Pour s’assurer que les égos ne prennent pas le dessus sur l’objectif collectif, Wolff explique qu’il a toujours adopté une approche égalitaire, y compris en recrutant des pilotes comme Lewis Hamilton et Nico Rosberg.

"Dès mon arrivée en Formule 1, j’ai instauré une règle claire : aucune distinction entre les pilotes et les autres membres de l’équipe. J’ai dit qu’il y avait 2500 superstars chez Mercedes, qu’ils travaillent à l’usinage, au nettoyage, en aérodynamique ou au volant de la voiture. Je ne traiterai aucun d’entre eux différemment."

"Si vous êtes égoïste au point de compromettre notre réussite collective ou de nuire à la marque, je serai intransigeant. Vous n’avez pas votre place dans cette équipe."

"Cette philosophie fonctionne parce que nos pilotes l’ont comprise et respectée. Ils tiennent à ce que chacun joue un rôle dans le succès de l’équipe. Ils savent aussi que leurs erreurs, comme une collision, peuvent entraîner des conséquences réelles, comme priver certains employés de leur bonus, et même de la possibilité de payer leur hypothèque."

 

Présentation et horaires du Grand Prix d'Autriche 2025 de Formule 1

Après un arrêt au Canada, la F1 fait son grand retour en Europe ce week-end avec le Grand Prix d’Autriche. Cette étape sur le Red Bull Ring promet d’être une fois de plus intense, aussi bien entre les écuries de tête que dans le peloton. Pour viser un bon résultat, il sera impératif de réaliser un tour parfait.

Le Red Bull Ring est le circuit le plus court de la saison en termes de temps au tour, avec un chrono d’à peine plus d’une minute en qualifications. Comme observé au Canada, il est fort probable que les écarts entre les voitures soient extrêmement réduits, avec le peloton regroupé en moins de sept dixièmes lors de la Q1.

Le circuit

Bien qu’il ne soit ni le tracé le plus court ni le plus rapide en absolu, le Red Bull Ring se distingue par ses temps au tour extrêmement brefs. Le record de la piste est détenu par Valtteri Bottas avec un tour en 1’02"939, soit une vitesse moyenne impressionnante de près de 247 km/h, ce qui en fait l’un des circuits les plus véloces du calendrier.

Avec un peu plus de 4 kilomètres et seulement 8 virages – un autre record cette saison – le circuit offre un tracé compact mais technique. Après la ligne droite de départ, un virage en 4e mène à une longue courbe rapide, franchissable à fond, qui débouche sur une épingle suivie d’une autre ligne droite.

Les trois lignes droites du circuit intègrent encore cette année des zones DRS, chacune disposant de son propre point de détection. Après un virage serré en seconde, le tracé enchaîne avec un double gauche technique, puis un long enchaînement gauche-droite qui conduit aux deux derniers virages, connus pour leur carrossage inversé.

Le premier de ces deux virages s’incline légèrement vers l’extérieur, tandis que le second, plus serré, penche vers l’intérieur, permettant une sortie à pleine vitesse sur la ligne droite des stands.

Les forces en présence

McLaren, en difficulté au Canada, espère retrouver son niveau face à des équipes comme Mercedes et Red Bull, qui l’ont devancée lors de la dernière course. Quant à Ferrari, ses performances restent une véritable énigme, surtout en ce qui concerne la gestion des pneus.

Derrière, Williams voudra rectifier le tir après deux courses décevantes, tandis que Sauber et Aston Martin tenteront de confirmer les progrès réalisés grâce à leurs récentes évolutions techniques.

 

Les horaires du Grand Prix d’Autriche de F1

Contrairement à l’an dernier, il n’y a pas de Sprint ce week-end en Autriche. Les horaires seront donc les mêmes que lors des dernières courses européennes à Imola, Monaco et Barcelone.

- Vendredi 27 juin

13h30-14h30 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 28 juin

12h30-13h30 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 29 juin

15h00-17h00 : Course

Des pneus plus tendres aident-ils à prendre un meilleur départ ?

La stratégie visant à s’élancer avec des pneus plus tendres est souvent utilisée pour faire un bon premier relais dans une course et gagner des positions dans les premiers tours. Il est souvent dit que chausser des gommes plus tendres permet de prendre un meilleur envol et gagner des places dès le départ.

Mais en observant les départs des pilotes au Grand Prix du Canada, puisqu’il s’agit du dernier en date, cette affirmation n’est pas certaine. Grâce à des chiffres relayés par le compte Formula Data Analysis, on peut voir que sur deux composés différents, il n’était pas évident de remarquer que le pneu medium démarrait plus vite que le dur.

Sur le 0 à 100 km/h, ce sont Oliver Bearman et Isack Hadjar qui ont pris le meilleur envol en 3 secondes, contre 3,1 secondes pour le plus vif des pilotes en pneus durs, Carlos Sainz. Et l’Espagnol était plus rapide que Nico Hülkenberg, Lewis Hamilton, Oscar Piastri, Fernando Alonso et Franco Colapinto, pourtant chaussés de gommes dures.

Et cette donnée se confirme aussi sur le 100-200 km/h, et plus globalement sur le 0 à 200 km/h, qui compose donc les cinq à six secondes qui suivent l’extinction des feux.

Les deux pilotes qui ont été les plus rapides entre 100 et 200 km/h sont d’ailleurs chaussés des deux composés : il s’agit de Hamilton en mediums, et Gabriel Bortoleto en durs, qui ont tous les deux mis 2,1 secondes pour gagner cette deuxième centaine.

Et plus globalement, même si les pilotes en mediums ont été les plus rapides sur l’envol, avec 5,3 secondes pour faire le 0 à 200 km/h pour Bearman, et 5,4 secondes pour Hadjar, Hülkenberg et Hamilton, les pilotes en durs ont réussi une performance très proche.

En effet, Sainz, Charles Leclerc, Lance Stroll, Lando Norris et Bortoleto ont tous fait le 0 à 200 km/h en 5,5 secondes, soit autant que Max Verstappen en mediums. Et les plus mauvais envols parmi les 18 pilotes sur la grille ont été faits par quatre pilotes en gommes mediums.

Sur un circuit comme Montréal, ou la distance entre le départ et le premier virage n’est pas importante, le choix des pneus n’influe pas sur la ligne droite jusqu’au premier virage. Mais bien sûr, l’influence est évidemment colossale sur la stratégie à suivre.

Williams F1 a loué sa soufflerie pour le tournage d'un film sur la F1, sous la supervision de la FIA.

James Vowles a révélé que Williams avait reçu un « paiement » pour l’utilisation de la soufflerie de l’écurie dans le film "F1", admettant que aussi cela s’était avéré légèrement « perturbateur » pour l’équipe.

Et l’écurie a dû démontrer à la FIA qu’elle ne tirait aucun avantage concurrentiel de ce simple accès à l’équipe de production !

Le film F1 très attendu sortira la semaine prochaine, avec Brad Pitt dans le rôle principal de Sonny Hayes, un pilote de course chevronné qui effectue un retour pour aider un jeune pilote joué par Damson Idris.

La soufflerie Williams est bien visible dans le film, avec Vowles, qui y fait également une brève apparition.

"Ils nous ont contactés car, d’après ce que j’ai compris, ils auraient pu réaliser un décor de film, mais ils souhaitaient en réalité reproduire l’environnement exact."

"Il est très difficile aujourd’hui d’extraire efficacement tout ce dont nous avons besoin pour le travail de Williams en soufflerie, d’arrêter nos programmes et de les reprendre."

"Le temps de fonctionnement des ventilateurs [en soufflerie] est limité sur une année, donc on peut s’en accommoder. Mais la FIA a aussi veillé au grain, que nous n’en tirions pas de données. C’était donc perturbant, mais c’était pour un projet vraiment important."

"Il y a eu un paiement, mais nous n’en avons tiré aucun profit. Ce n’est pas le but recherché, et ce ne le serait pas."

"Arrêter notre propre programme de la soufflerie pendant quatre jours n’est pas la meilleure chose à faire lors d’une année de compétition."

"Mais je pense vraiment que c’est une étape incroyablement importante dans notre histoire et pour l’avenir, alors je voulais y participer d’une manière ou d’une autre."

Les travaux commencent sur le circuit F1 de Madrid, une piste rouge envisagée !

 

Les travaux ont officiellement débuté sur le site de la nouvelle course de Formule 1 prévue en 2026 à Madrid, la capitale espagnole.

Bien que l’événement de Madrid bénéficie d’un contrat à long terme solide et récupère les droits de dénomination du « Grand Prix d’Espagne » jusqu’ici détenus par Barcelone, de nombreuses interrogations subsistent depuis plusieurs mois.

La F1 et la FIA ont confirmé que Madrid est programmé pour l’année prochaine, mais uniquement « sous réserve de l’homologation du circuit par la FIA ». Cependant, des doutes persistent quant à la possibilité que ce circuit urbain soit prêt à temps pour sa première édition.

Stefano Domenicali, PDG de la F1, a également averti ce mois-ci : « Pour 2026, Imola reste notre premier site de réserve. Si, pour une raison quelconque, un circuit devait déclarer forfait, nous retournerions à Imola avec nos voitures et nos pilotes. »

Jeudi, les médias se sont rassemblés sur le site du futur circuit, baptisé « Madring », pour faire le point sur les premiers progrès des travaux.

Actuellement, 85 ouvriers et une cinquantaine d’engins, tels que des camions, des excavatrices et des truelles mécaniques, s’activent sur place. Cet effectif devrait atteindre près de 500 personnes dans un futur proche.

Luis Garcia Abad, directeur général du projet Madring, a affirmé jeudi à l’agence de presse EFE que le circuit serait achevé bien avant le Grand Prix d’Espagne 2026, programmé pour la mi-septembre.

« Les travaux seront terminés d’ici le 30 mai, » a-t-il annoncé, ajoutant confiant : « Pari tenu ! »

Garcia Abad, ancien manager de longue date de Fernando Alonso, a précisé : « L’homologation finale du circuit interviendra seulement durant la semaine du Grand Prix. »

Il a également expliqué : « Cela fait partie d’une procédure standard. D’ici là, deux autres visites officielles auront lieu pendant le processus de construction. »

« Ce projet est complexe, impliquant environ 70 000 mètres carrés d’asphalte, » a-t-il détaillé. « Mais comparé à d’autres types de travaux, comme la construction de routes ou d’autoroutes, cela ne prendra pas autant de temps. D’ailleurs, nous avons commencé plus tôt que prévu. »

Une particularité potentielle du circuit suscite déjà l’intérêt : la couleur de la piste pourrait être rouge au lieu du noir habituel, comme le suggèrent les simulations.

« Nous n’avons pas abandonné l’idée d’ajouter des pigments. Nous allons essayer d’utiliser le matériau le plus durable possible, » a expliqué Garcia Abad.

« Le rouge absorbe moins la chaleur que le noir, mais il offre aussi moins d’adhérence. Nous devrons analyser cela attentivement. »

Le circuit promet également d’être innovant sur un autre point qui devrait séduire les fans et répondre aux attentes de la FIA.

« Ce circuit a été conçu en tenant compte des problèmes liés aux limites de piste. Comme il s’agit d’une construction entièrement nouvelle, nous ne sommes pas contraints d’utiliser des solutions obsolètes. »

Grâce aux contributions de Carlos Sainz, ambassadeur officiel, et de la FIA, certains virages ont déjà été ajustés, notamment l’entrée du virage 1 et la corde du virage 5.

« Le tracé principal reste inchangé, mais de légers ajustements pourraient améliorer le spectacle, » a-t-il précisé.

« Nous ne pouvons pas utiliser les voitures actuelles pour les simulations car la réglementation changera en 2026. Personne ne sait exactement à quoi ressembleront ces voitures, excepté les équipes. Il pourrait même être possible de dépasser entre le virage 21 et le virage 22. C’est pourquoi chaque simulation est réalisée avec prudence. Les équipes ont reçu toutes les données nécessaires : rayons, largeurs, inclinaisons. Cela ne devrait donc poser aucun problème. »

Le célèbre virage « La Monumental », qui sera pris à pleine vitesse par les F1, progresse également à grand pas.

« À La Monumental, nous avons déjà creusé trois mètres et demi sur les six mètres prévus. Ce virage, avec une inclinaison impressionnante de 24 % sur 540 mètres, promet d’être spectaculaire ! » a-t-il conclu.

 

Une base F1 anglaise pour Ferrari : bonne idée pour Briatore, une erreur selon le fils d’Enzo

La dernière plaisanterie de Frédéric Vasseur sur la nécessité de se trouver "un autre emploi" est peut-être très proche ou très éloignée de la vérité mais le Français ne perd pas son sang-froid alors qu’il traverse sa première vraie crise médiatique avec les journaux italiens depuis une grosse semaine.

Vasseur a plaisanté à ce sujet sur le tapis rouge après avoir assisté à l’avant-première new-yorkaise du nouveau long-métrage sur la F1.

"Est-ce que je pense devenir acteur ?" a-t-il ri.

"Peut-être que oui, je cherche déjà un autre emploi," a-t-il plaisanté sur la chaîne française Canal Plus.

L’ancien pilote de F1 italien Jarno Trulli estime que les médias (et la haute direction de Ferrari ?) se trompent de cible.

"Il semble qu’il manque surtout un directeur technique. L’année dernière, un certain Adrian Newey était disponible. Maranello a besoin d’une personne capable de concevoir une bonne F1."

"C’est très similaire à ce que j’avais chez Toyota en 2009 : la voiture n’était compétitive que par intermittence."

D’autres pensent que les difficultés de Ferrari sont dues à son implantation en Italie, loin du cœur des usines de F1 en Angleterre. Et Ferrari envisagerait bien la création d’une base dans la Motorsport Valley, proche de là où se situent Red Bull, Mercedes F1 et McLaren, ses principales concurrentes.

Flavio Briatore, actuellement conseiller exécutif chez Alpine F1, partage cette analyse.

"Il est difficile de gagner en Formule 1. Ferrari n’a pas besoin de nouveaux dirigeants ; ils en ont assez. Ils doivent s’internationaliser davantage. Il faut enfin qu’ils ouvrent un centre technique en Angleterre."

"Si on veut faire une bonne F1, on va en Angleterre. Si l’on veut faire du champagne, il est plus judicieux d’être en France."

Cependant, Piero Ferrari, fils du fondateur Enzo Ferrari (en photo ci-dessous), rappelle le fait que l’ouverture d’un "bureau d’études" Ferrari en Angleterre à la fin des années 80 a été une grave erreur.

"Ma plus grosse erreur a été celle de suivre John Barnard. C’est moi qui ai convaincu mon père d’embaucher cet Anglais en 1986. Je pensais que nous avions besoin d’un cerveau étranger."

"Mais Barnard n’a jamais su s’intégrer à notre culture avec son bureau d’études. C’était une erreur incroyable que je regrette encore aujourd’hui."

"Le message est clair : nous devons retrouver le chemin de la victoire, sans injecter des gènes incompatibles avec les nôtres."

Les temps ont évidemment changé... mais pas les mentalités chez Ferrari. Même si Piero Ferrari n’est pas un décideur direct, son avis est en général largement écouté par John Elkann et Benedetto Vigna.

Si cette idée, qui proviendrait de Frédéric Vasseur, d’avoir une base en Angleterre est encore rejetée par ses patrons quatre décennies plus tard, l’idée d’une non-prolongation de contrat en fin de saison pourrait bien se concrétiser...

Max Verstappen de retour en piste pour des essais en GT3 sur le circuit de Spa-Francorchamps

Après la Nordschleife, c’est à Spa-Francorchamps que Max Verstappen a été vu en piste au volant d’une Aston Martin Vantage GT3.

Max Verstappen aime manier l’art du contre-pied. Alors que tous ses camarades de la grille deformule 1 étaient à New York pour assister à l’avant-première du film F1 avec Brad Pitt, le Néerlandais a préféré se rendre à Spa-Francorchamps, quelques jours seulement après sa deuxième place au Grand Prix du Canada derrière George Russell.

Loin des paillettes hollywoodiennes, le quadruple champion du monde de Formule 1 a ainsi effectué une nouvelle journée d’essais au volant d’une Aston Martin Vantage GT3, une monture appartenant à son équipe, Verstappen.com Racing. Cette séance intervient un mois après celle effectuée sur une Ferrari 296 GT3 sur la Nordschleife. Vidéo ci-dessous

’On ne transforme pas une vache en tigre’ : Norris en prend pour son compte !

Ce n’était pas clairement pas la journée de Lando Norris du côté des consultants ou autres observateurs du paddock de la F1.

Alors que ce matin le Dr Helmut Marko a encore davantage confirmé son impression qu'Oscar Piastri sera l'homme à battre pour Max Verstappen au championnat, après la bourde du Britannique à Montréal, c’est Ralf Schumacher, ancien pilote de F1 et consultant pour Sky Allemagne qui en a mis une couche avec une déclaration choc.

Lorsqu’on demande à Ralf si Norris n’aurait pas besoin d’un coach mental, alors que Nico Rosberg estimait qu’il aurait besoin d’un soutien psychologique, il a répondu qu’il n’était pas de cet avis.

"Je respecte l’avis de Rosberg mais je suis désolé, on ne peut pas faire d’une vache un tigre."

"Lando sait qu’il en est capable, mais il sait aussi qu’il peut tout gâcher à la moindre erreur. Des pilotes comme Piastri, Alonso et Verstappen – qui reste le roi de la discipline – se donnent à fond. Ils disent : ’Je suis le meilleur ici, je vais piloter comme je sais le faire. Je vais me donner à fond’."

"Lando est différent. Il est bon dans les longs relais, mais en qualifications, il serait préférable de se concentrer sur ce qui est amusant pour un pilote : rouler le plus vite possible en piste."

Ralf Schumacher pense qu’un sentiment est désormais bien ancré dans l’esprit des dirigeants de McLaren F1, même s’ils le nient publiquement.

"Je pense qu’il est désormais décidé en interne que Piastri est l’homme sur lequel l’équipe se concentrera pour le championnat du monde."

"Lando montre trop de faiblesses et commet trop d’erreurs. Ajoutez à cela sa façon de gérer la situation après l’accident avec Piastri. Il s’est excusé, et cela montre à quel point il est formidable, mais les gars trop gentils remportent rarement des titres."

Après l’accrochage avec Piastri et son abandon, Norris, désormais à 22 points au championnat, s’est qualifié de « stupide » à la radio.

"Quand je me ridiculise à ce point et que je laisse tomber l’équipe de cette façon, je ne peux qu’éprouver des remords," avait-il dit.

Bien que de nombreux anciens pilotes, consultants ou observateurs renommés du paddock, demandent depuis des semaines que McLaren doit désigner un seul pilote « numéro 1 », l’équipe est restée fidèle à ses principes d’égalité.

Cependant, le directeur de l’équipe, Andrea Stella, a admis que l’erreur de jugement de Norris dimanche était certes excusée mais aussi inacceptable.

Timo Glock, ancien pilote de F1 allemand, estime que le moment est venu pour McLaren d’abandonner sa politique d’égalité des pilotes en 2025.

"La zone de danger arrivera à un moment donné, car Max Verstappen est toujours là, à marquer des points. George Russell marque également des points de manière très régulière."

"C’est pourquoi McLaren doit tirer les leçons de l’année dernière. À un moment donné, cette consigne d’équipe devra être appliquée. Norris a fait faire un grand pas en avant à McLaren vers cette décision avec son erreur."

Rumeurs sur Vasseur et Ferrari : la réaction officielle de l’Union des Journalistes Automobiles Italiens

 

La situation se tend : l’Union des journalistes automobiles italiens (UIGA) a réagi aux propos du directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, qui avait critiqué les médias italiens pour leurs spéculations sur son avenir à la Scuderia.

Vasseur, cible de rumeurs sur sa position, subit la pression d’une première moitié de saison F1 difficile, sans victoires ni plus de trois podiums.

Dans une déclaration, Vasseur a qualifié ces rumeurs de « stupides », affirmant qu’elles nuisent à l’équipe et ses collaborateurs.

Les médias italiens ont répliqué. L’UIGA a publié un communiqué exprimant ses sentiments, sans nommer Vasseur.

"Récemment, des déclarations ont souligné la responsabilité de l’information sportive, notamment sur des sujets sensibles comme la dynamique interne d’une équipe."

"Un directeur d’équipe a dénoncé la diffusion d’informations non confirmées sur des changements techniques, nuisibles à l’équipe."

"Il a signalé que certaines rumeurs concernant des concurrents créent des tensions internes, freinant les objectifs sportifs."

"Ce directeur a aussi dénoncé un journalisme sensationnaliste et « clickbait », qui entretient la confusion."

Le communiqué insiste sur une éthique journalistique neutre, ne favorisant ni Ferrari ni une autre équipe italienne.

"Le journalisme sportif doit s’inspirer de l’équité, de la vérification des faits et du contexte."

"La liberté de la presse doit être précieuse et responsable."

"Les journalistes doivent rapporter honnêtement les faits, sans diffuser des informations non vérifiées qui pourraient perturber des équilibres fragiles."

"La controverse actuelle est une occasion de réfléchir à l’équilibre entre droit à l’information et respect des personnes. Dans un monde médiatique rapide et spectaculaire, nous devons défendre une information sobre et indépendante."

 

Le tournant de la saison pour Ferrari ? Vasseur confirme les évolutions à venir

 

Ferrari prépare une ultime série d’améliorations pour sa SF-25, prévue dans les prochaines semaines. Ces nouveautés pourraient être dévoilées en Autriche, mais il est plus probable qu’elles soient introduites à Silverstone, en Grande-Bretagne.

Parmi ces évolutions confirmées, une nouvelle suspension arrière figure en tête de liste. Celle-ci pourrait être la clé pour libérer le plein potentiel de la monoplace et aborder la seconde moitié de saison avec un avantage compétitif.

Lewis Hamilton pousse activement pour l’arrivée de ces nouvelles pièces. Frédéric Vasseur a été interrogé sur sa capacité à répondre aux attentes du Britannique, qui espère une F1 plus compétitive et adaptée à son style de pilotage.

"Nous introduirons une évolution très bientôt, avant le Grand Prix du Royaume-Uni. Une autre pourrait suivre un peu plus tard," a confirmé Vasseur.

"Honnêtement, aujourd’hui, je pense que l’exécution et les résultats obtenus avec notre voiture sont bien plus importants que son potentiel brut."

"Nous arrivons au bout des contraintes imposées par ce règlement. Et tout le monde sait que lorsqu’on apporte des nouveautés sur la piste, on parle souvent de gains en centièmes plutôt qu’en dixièmes. Si la voiture n’est pas utilisée correctement, à cause d’un réglage légèrement inadéquat, on peut perdre plusieurs dixièmes."

"Cela montre qu’il arrive, du moins de notre côté, mais nous ne sommes pas les seuls, qu’après avoir introduit des évolutions, il nous faille une ou deux courses pour ajuster la voiture et optimiser ses réglages avec la nouvelle version."

"Pour être honnête, je veux que l’équipe se concentre davantage sur l’exécution et la performance en piste, plutôt que sur le potentiel brut de la voiture. Mais oui, nous apporterons des améliorations."

 

Film F1 : Brad Pitt qualifie son expérience avec les pilotes et les équipes d’’inoubliable’’

 

Avant sa sortie mondiale le 25 juin et en Amérique du Nord le 27 juin, le film F1 a été dévoilé en avant-première officielle à New York ce lundi. Brad Pitt y a rejoint les autres stars du film, ainsi qu’un grand nombre de pilotes de F1 et de célébrités présents sur le tapis rouge.

Brad Pitt a tenu à souligner l’engagement des pilotes et des écuries de Formule 1, qu’il a décrit comme "essentiel" dans la réalisation du film.

L’acteur a évoqué cette collaboration unique entre le monde de la F1 et Hollywood comme "une expérience inoubliable", la plupart des scènes d’action ayant été tournées lors de véritables week-ends de Grand Prix.

"Les équipes et les pilotes ont tous été incroyablement accueillants. Ils jouent un rôle crucial dans ce film. Ils nous ont ouvert leurs portes d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. C’était une expérience que je n’oublierai jamais."

Pitt a également parlé du défi que représentait la création de l’intrigue du film, cherchant à équilibrer les attentes des fans de F1, qu’ils soient novices ou passionnés de longue date.

"Le plus grand défi a été de développer une histoire. Ce sport est tellement adulé, avec un public très connaisseur, mais il y a aussi tant de gens qui ne l’ont encore jamais découvert."

"Trouver un équilibre était délicat : il fallait éviter de simplifier les choses pour les initiés tout en offrant une porte d’entrée et des explications claires pour ceux qui ne connaissent pas encore ce monde. Mais je pense que nous avons fait un travail remarquable."

 

Des pilotes de F1 saluent la victoire ’très spéciale’ de Kubica au Mans

Robert Kubica a ajouté un chapitre de plus à son improbable carrière, mais c’est certainement le plus beau. Victime d’un accident il y a 14 ans qui a failli lui coûter la vie, le Polonais a remporté les 24 Heures du Mans aux côtés de Yifei Ye et Phil Hanson dans la Ferrari 499P semi-officielle d’AF Corse.

Après avoir remporté un Grand Prix de F1 au Canada en 2008, Kubica avait dû mettre un terme à sa carrière après un accident en rallye qui l’avait laissé lourdement handicapé. A force de détermination, il est revenu en rallye, où il est devenu champion du monde en WRC2.

Par la suite, il a repris la compétition sur circuit et a fait son retour en Formule 1 en 2019 chez Williams, avant de passer plusieurs années comme réserviste. Arrivé au Mans en 2021, il avait failli gagner en catégorie LMP2 mais avait abandonné en fin de course. Il a désormais pris toutes les revanches possibles en une seule victoire.

 

 

Avant-première du film F1 : Verstappen brille par son absence lors d’une soirée exceptionnelle à New York

La Formule 1 s’était donnée rendez-vous hier soir à New York pour l’avant-première du film F1 avec Brad Pitt.

Bien que de nombreux pilotes, tous sauf Max Verstappen, aient déjà vu ce film lors d’une projection spéciale avant le Grand Prix de Monaco, ce lundi marquait l’avant-première mondiale du film.

Profitant de la présence du sport au Canada ce week-end, la majorité des pilotes de F1, ainsi que les directeurs d’écurie, étaient présents à New York, à une exception notable près.

Max Verstappen n’était en effet pas là. Il veut rentrer voir sa famille mais il a aussi du GT3 prévu à Spa-Francorchamps.

"Je rentre chez moi pour retrouver ma fille. Est-ce que je regarderai ce film plus tard ? Peut-être que oui."

"Si ça me convient ou si quelqu’un d’autre veut le voir, ça ne me pose aucun problème. Et peut-être serai-je agréablement surpris."

"J’espère sincèrement que ce sera un bon film, un succès, et qu’il aura un impact positif sur la Formule 1."

"Mais il ne faut pas me forcer à aller quelque part, car ce n’est pas tout à fait comme ça que ça devrait être."

Présent à la cérémonie, Carlos Sainz a prévenu les « purs fans de F1 » car il s’agit avant tout d’un « film hollywoodien ».

Partageant ses impressions sur le tapis rouge, le pilote Williams a déclaré : "Il y en a pour tous les goûts, c’est sûr."

"Je dirais simplement aux purs fans de F1 : soyez ouverts aux films hollywoodiens."

"Pour tous les nouveaux fans, c’est bien notre sport."

Lors de l’avant-première, on a pu observer les pilotes présents interagir beaucoup avec les acteurs du film (Brad Pitt, Damson Idris et Javier Bardem notamment) ainsi que Tim Cook, le PDG d’Apple, qui a participé au financement du film.

Hamilton était aussi au centre de l’attention et davantage présent avec l’équipe du film, puisqu’il a joué un rôle essentiel en tant que garant de l’authenticité, producteur et consultant.

Le compositeur Hans Zimmer, qui a composé la musique originale du film, était aussi présent.

"Étant Européen, je connaissais probablement mieux le sujet de la F1, car cela faisait partie de notre culture."

"Puis, quelques années plus tard, j’ai rencontré Lewis et nous avons commencé à discuter. Et lorsque ce film a vu le jour, j’ai vraiment commencé à parler à Lewis, donc, vous savez, curieusement, une grande partie de mon inspiration et de ce que je faisais venait de Lewis."

"Je tiens juste à lui rendre hommage, c’était comme s’il était toujours assis à mes côtés pendant que j’écrivais les partitions."

La F1 sur le point de conclure un accord pour accueillir un Grand Prix en Thaïlande dès 2028

La Formule 1 se rapproche de plus en plus de l’ajout d’une course en Thaïlande.

En effet, le gouvernement thaïlandais vient de valider la soumission du projet estimé à 1 milliard d’euros pour un Grand Prix à Bangkok à partir de 2028.

Depuis plusieurs mois, la F1 et le gouvernement thaïlandais discutaient de ce projet de Grand Prix. Le Premier ministre Paetongtarn Shinawatra et d’autres hauts responsables ont rencontré le PDG de la F1, Stefano Domenicali, à plusieurs reprises. Domenicali avait aussi discuté avec le cabinet gouvernemental précédent en 2024.

Le pilote Williams Alex Albon, premier pilote thaïlandais en F1 depuis le prince Bira dans les années 1950, a également rencontré le Premier ministre à plusieurs reprises et lui a apporté son soutien.

Et c’est donc lors d’une réunion du cabinet ce jour que le gouvernement a approuvé la soumission d’une proposition officielle à la F1 pour un contrat initial de cinq ans, couvrant la période de 2028 à 2033, sur un circuit urbain situé dans le quartier de Chatuchak Park à Bangkok, la capitale thaïlandaise.

Un budget d’un peu plus d’un milliard d’euros a été alloué au projet. La course sera financée par le secteur privé, avec des fonds publics en complément.

Selon les médias nationaux, le gouvernement thaïlandais avait déjà signé un protocole d’accord avec la F1, ce qui devrait officialiser l’arrivée de ce Grand Prix très rapidement.

Red Bull a ’tiré profit de la course difficile’ de McLaren F1

 

Red Bull a décroché une deuxième place au Grand Prix du Canada, une performance que Christian Horner, son directeur, considère comme une véritable réussite.

Le Britannique souligne notamment le rythme impressionnant de la RB21 pilotée par Max Verstappen, qui s'est montré solide tout au long de la course.

"Max a réalisé une excellente course au Canada. Il a été compétitif du début à la fin. C’est une journée positive pour le Championnat des Pilotes et des points précieux pour Max," a déclaré Horner.

"Lors du dernier relais, nous avons affiché une belle compétitivité. Il y a eu des moments où nous aurions pu pousser un peu plus fort, mais la bataille était vraiment intense jusqu’au bout."

"Nous allons analyser cette course en détail et en tirer les enseignements. McLaren a vécu une journée difficile, et dans ce genre de situation, il faut savoir saisir les opportunités. Cependant, notre priorité reste de nous concentrer sur nous-mêmes."

"McLaren dispose de deux pilotes très compétitifs qui ont démontré leur talent. Le fait qu'il ait fallu dix courses pour assister à un accrochage entre eux en dit long. C'est ça, la course ! Dans ces moments-là, il faut savoir en tirer parti."

Christian Horner en a également profité pour encourager Yuki Tsunoda tout en saluant les vainqueurs de la journée : "En tant qu’équipe, nous avons tout donné, et je pense que nous avons fait du bon travail. Yuki a réalisé une belle performance avec une stratégie à un arrêt. Malheureusement, il a manqué de chance et échoué de peu à décrocher des points."

Enfin, bien qu’une réclamation déposée par Red Bull contre Mercedes F1 en fin de course n’ait pas abouti, Horner a tenu à féliciter ses adversaires. Lire plus ici.

"Mercedes a accompli un excellent travail ce week-end, ce qui montre à quel point les choses peuvent évoluer rapidement. Félicitations à eux et à George. Nous donnerons tout au prochain Grand Prix, chez nous en Autriche, pour décrocher la victoire."

 

Comment Hamilton a ’perdu beaucoup de temps’ en course

 

Lewis Hamilton exprime sa frustration concernant la stratégie adoptée lors du Grand Prix du Canada. Tout semblait bien se dérouler jusqu'à son arrêt aux stands, alors qu'il suivait de près Oscar Piastri, qui a finalement terminé quatrième. Bien que sa voiture ait subi des dégâts après avoir percuté une marmotte, c'est surtout le mauvais timing de son arrêt qui a pesé lourd dans le résultat final.

"Je pense que ma qualification était meilleure, et je tenais bon jusqu’aux dégâts", a déclaré Hamilton. "Je m’accrochais à Piastri. Mais avec ces dommages, j’ai commencé à perdre du terrain, et je pense que nous aurions dû nous arrêter à peu près en même temps."

"Pour une raison que je ne m’explique pas, nous avons décidé de rester en piste plus longtemps. Cela m’a coûté cher : j’ai perdu beaucoup de temps, je suis ressorti derrière plusieurs pilotes et je me suis retrouvé coincé, en plein no man’s land."

"Cela dit, repartir avec ce résultat est un point positif. Si tout avait été parfait — une meilleure stratégie et sans problème majeur — je pense qu’une quatrième place était envisageable."

Un accrochage entre les McLaren a permis à Hamilton de terminer en sixième position, un résultat qu’il considère comme un soulagement après une course compliquée. "J’ai terminé sixième, mais sans cet accident devant, j’aurais probablement fini septième. Donc, je suis reconnaissant pour ce petit coup de chance."

"Les points positifs ? Montréal continue de m’émerveiller. Le public a été incroyable ce week-end, alors un immense merci à eux. Cela fait 18 ans que je viens ici, et le soutien que je reçois est toujours aussi exceptionnel. Voir des fans me suivre, même en portant du rouge ce week-end, c’était vraiment génial."

 

Stella : Deux McLaren F1 ne doivent jamais se crasher ensemble !

Andrea Stella, le directeur de McLaren F1, était attendu par les journalistes pour sa première réaction face à l’accrochage entre ses pilotes, Lando Norris et Oscar Piastri.

La tâche de l’Italien a été simplifiée par le fait que l’erreur de Norris était nette et que le Britannique en a tout de suite assumé les responsabilités, à la radio d’abord, devant les médias ensuite.

Il n’en reste pas moins que cet accrochage "idiot" selon Norris coûte pas mal de points à l’équipe et au Britannique.

"Nous ne voulons absolument jamais voir une McLaren impliquée dans un accident, et encore moins voir deux McLaren se toucher : ce n’est pas acceptable. C’est un point que nous devons absolument revoir, car c’est un principe très clair," confie Stella.

"Ca ne change rien car ce contact est dû à une erreur de jugement. Lando a simplement mal évalué la distance avec Oscar qui le précédait, et il n’y avait donc aucune intention malveillante. Si Lando avait eu une autre réaction, on aurait agi autrement."

"Lando a immédiatement reconnu sa faute, assumant la responsabilité, mais c’est certainement un point à discuter et à revoir. Nos principes sont déjà en place, nos pilotes auront des leçons à tirer, nous apprécions son comportement juste après et nous reprendrons la course."

"C’est une erreur de jugement qui a coûté cher à Lando au championnat. Elle a déjà coûté cher à l’équipe, ça a été proche de coûter cher à Oscar, et c’est donc un incident qui n’aurait certainement pas dû se produire."

Leclerc visait un meilleur résultat qu’une 5e place, Hamilton bouleversé après avoir accidentellement écrasé une marmotte

Charles Leclerc a terminé cinquième du Grand Prix du Canada au terme d’une course dont il s’était élancé en huitième place. S’il a dû batailler avec son équipe pour convenir d’une tactique, il reconnait aussi que c’est lui qui avait compromis son week-end dès sa sortie de piste vendredi.

"Mon idée c’était que j’avais beaucoup de mal avec les pneus durs, et que la voiture avait plus de mal avec les hards. Je l’avais ressenti avec Lewis dans le premier relais, et quand j’ai vu que la performance des leaders avec les durs neufs n’était pas différente de la mienne, j’avais en tête un seul arrêt," a déclaré Leclerc à Canal+.

"C’était très proche sur le papier avant la course, et ce n’était pas une mauvaise stratégie car je n’avais pas de graining sur les mediums. C’est ce que j’avais en tête, mais je ne pense pas que ça aurait changé grand chose," poursuit le Monégasque, qui n’est pas frustré par les longues négociations stratégiques.

"Ca fait partie du jeu, il y a eu plus de négociations que ce qu’on voulait aujourd’hui, mais c’est comme ça. C’est une course frustrante, un week-end frustrant, et je suis le premier à ne pas faire le travail car on perd les EL1 et les EL2. En qualifs je n’aurais pas dû faire une erreur."

"J’ai réussi à tout mettre bout à bout aujourd’hui, mais ça n’a pas suffi car on partait de dernière par ma faute. Les derniers week-ends, j’avais maximisé l’exploitation de la voiture dès qu’elle était en piste, ce week-end je ne pense pas l’avoir fait."

Lewis Hamilton a lui terminé sixième et il semblait plus horrifié à l’arrivée par ce qu’il a infligé à une marmotte qui a traversé la piste devant sa SF-25 que par son résultat.

"Jusque-là, les sensations étaient plutôt bonnes. J’ai pris un bon départ, j’ai tenu ma position et je me suis accroché au bon groupe. Je gérais bien les pneus, donc j’étais optimiste."

"Je n’ai rien vu arriver, mais j’ai entendu que j’avais percuté une marmotte. C’est terrible, car j’aime les animaux et je suis tellement triste, c’est horrible."

"Ça ne m’était jamais arrivé ici, mais le fond plat, côté droit, était troué. De plus, nous avons eu un problème de freins à mi-course, puis nous sommes probablement restés trop longtemps en piste lors du premier relaos, nous nous sommes retrouvés derrière le trafic et avons enchaîné les incidents."

"Je suis content d’avoir terminé, surtout avec ce problème de freins. Nous avons vraiment besoin d’une amélioration et il y a beaucoup de choses à changer pour être compétitifs aux avant-postes."

Piastri : je ne pense pas que Norris ait eu une mauvaise intention

 

Oscar Piastri a réagi après l'arrivée ainsi qu'aux excuses de Lando Norris, suite à leur collision en fin de course.

Le pilote McLaren F1 a tout de même terminé à la 4e place, sans perdre de position malgré ce premier accrochage entre les deux coéquipiers.

Lorsqu’il s’est exprimé à chaud devant les médias, l’Australien a choisi de ne pas blâmer Norris.

"Évidemment, ce n’est idéal pour personne, mais je n’ai pas encore vu l’incident, donc je ne sais pas exactement ce qui s’est passé."

"Cependant, si Lando a pris l'entière responsabilité, alors c’est ainsi. La course a été quelque peu délicate en général, et la fin n’a clairement pas été idéale."

"Jusqu’à ce moment-là, la bataille me semblait équitable. Il a pris un très bon départ dans le virage 10, il a tenu bon dans la chicane, et c’était une lutte intense, mais respectueuse."

"Encore une fois, je n’ai pas vu exactement ce qui s’est passé, mais je ne pense pas qu’il y ait eu de mauvaises intentions. C’était simplement un incident malheureux. Je vais bien sûr revoir tout cela, mais ce qui est important, c’est que nous nous battons tous les deux pour le titre mondial. Et je suis reconnaissant à l’équipe de nous laisser nous affronter directement."

"Je ne pense pas que cet incident changera quoi que ce soit. Nous continuerons à nous battre l’un contre l’autre tout au long de la saison."

 

Russell gagne au Canada, Antonelli sur le podium, accrochage entre les McLaren F1

Le poleman confirme en course et signe la quatrième victoire de sa carrière, la première en 2025. Il s’impose devant Max Verstappen et Kimi Antonelli, tandis que la McLaren d’Oscar Piastri et Charles Leclerc complètent le top 5.

Le premier virage était fortement attendu entre les rivaux Russell et Verstappen. Mais le Britannique garde la tête devant le Néerlandais et Antonelli, qui passe Piastri dans les premiers mètres.

Le premier à rentrer est Verstappen pour chausser des durs, avant que Russell et Piastri ne fassent de même quelques minutes plus tard. Septième au départ, Lando Norris opte pour une stratégie différente et rentre au 29e tour pour mettre des durs.

Les hommes de tête passent une deuxième fois par la voie des stands mais malgré une perte de temps pour Russell, le pilote Mercedes garde la tête devant Verstappen et Antonelli.

Alors que Russell se dirige vers la victoire devant Verstappen, les McLaren luttent pour la quatrième place. Mais tentant de passer son coéquipier australien avant la chicane, Norris heurte l'arrière de Piastri et est contraint à l'abandon.

Deux pilotes retirés de la grille de départ suite à des changements

Pierre Gasly s’apprête à prendre le départ du Grand Prix du Canada d’ici un peu moins de 3 heures depuis la voie des stands après des modifications apportées tardivement à sa monoplace.

Gasly a terminé la séance de qualifications à la 20e place, peinant à trouver de l’adhérence lors de son dernier effort.

Les voitures sont bloquées en parc fermé après le début des qualifications et seuls des ajustements très mineurs sont autorisés sans pénalité.

Alpine F1 a toutefois choisi d’apporter des modifications plus importantes aux réglages du Français afin de tenter de repartir du Canada avec la meilleure remontée possible.

Liam Lawson a lui aussi été rétrogradé dans la voie des stands de Montréal. Un nouveau groupe motopropulseur a été installé avant le Grand Prix.

Plusieurs éléments du groupe motopropulseur dépassent la limite de pénalité autorisée pour la saison, et ces modifications enfreignent également les conditions du parc fermé. La suspension de sa Racing Bulls a également été modifiée. Lawson ne perd rien puisqu’il avait signé le 19e temps.

Tsunoda, 20e sur la grille suite à sa pénalité, gagnera donc deux places.

 

’Tout dépend des températures’ : Russell analyse ses chances de victoire

 

George Russell se montre confiant dans les performances de sa monoplace, à condition que les températures ne deviennent pas trop élevées. Le pilote Mercedes F1 insiste sur le rôle crucial que la météo pourrait jouer dans le déroulement de sa course.

"Honnêtement, je ne suis pas totalement sûr. Vendredi, nous avions un bon rythme de course, mais tout dépend de la température. Lors des essais, il faisait cinq degrés de moins qu’aujourd’hui, et la voiture était parfaitement à l’aise. En course, cela peut facilement basculer dans l’autre sens," a expliqué Russell.

"Si le soleil brille - la course est à 14h alors que les qualifications étaient à 16h - cela peut tout changer. Ce ne sera pas une course facile, surtout avec des adversaires très rapides autour de moi. Nous ne savons pas encore si nous opterons pour un ou deux arrêts, donc rien ne sera simple."

Russell s’attend à un duel intense face à Max Verstappen dès le départ : "Il est clair que nous nous battons tous les deux pour la victoire ici, sans réel enjeu de championnat. Je n’ai pas remporté de course cette année, donc décrocher une victoire serait énorme pour moi."

Selon le Britannique, ce sont les températures et les conditions météo qui détermineront l’écart avec les McLaren en rythme de course : "Tout dépendra des températures. Pour l’instant, les pneus ne surchauffent pas."

"À chaque fois que nous sommes sur un circuit où les pneus ne montent pas en température, comme ici ou à Vegas l’année dernière, nous sommes très performants. McLaren était en retrait vendredi. Tout se jouera pendant la course : un ciel couvert pourrait nous donner deux dixièmes d’avance sur McLaren."

 

’Perte de temps’ et ’puéril’ : Verstappen s'agace face aux discussions sur une possible suspension

 

Max Verstappen en a assez des questions au sujet d’une éventuelle suspension.

Le pilote Red Bull participe à sa première course depuis avoir accumulé 11 points de pénalité sur sa super-licence, le plaçant à un seul point du seuil critique de 12 points, synonyme de suspension automatique.

Lors de la dernière manche en Espagne, il a reçu trois points de pénalité pour un accrochage avec George Russell.

Pour la course de demain, le pilote Mercedes a décroché la pole position, ce qui signifie qu’il partagera la première ligne de la grille avec Verstappen. Russell ne s’est pas privé de souligner la situation délicate de son rival, déclarant qu’il avait "quelques points de plus sur ma licence à gérer" si leur lutte pour une position se reproduisait.

Cette remarque, lancée devant le public québécois, a rapidement suscité des réactions dans les tribunes.

Verstappen, interrogé avant Russell après les qualifications, a dû répondre à nouveau à des questions sur ses points de pénalité lors de la conférence de presse.

Cependant, il a refusé de discuter si cette situation le mettait en désavantage face à Russell.

"Je n’ai pas besoin d’entendre ça encore une fois. J’ai compris ce qu’il a dit devant tout le monde, je ne suis pas sourd. C’est vraiment agaçant."

"On a déjà parlé de ça jeudi, ça suffit, non ? C’est une perte de temps et franchement puéril."

"C’est pour ça que je préfère ne pas trop en dire, parce que ce genre de discussions devient vraiment énervant dans ce monde où l’on vit."

Pendant ce temps, George Russell et Oscar Piastri, également interrogés, ont été questionnés sur la manière dont ils pourraient tirer profit de cette pression pesant sur Verstappen.

"Pour commencer, concernant ce qui a été dit récemment, je ne pense pas qu’un pilote cherche intentionnellement à heurter quelqu’un ou à perdre des points sur sa super-licence," a déclaré Russell.

"Max est l’un des meilleurs pilotes. Il n’a aucune raison de changer sa manière de piloter, et je ne m’attends pas à ce qu’il soit plus indulgent avec nous. Au contraire, il cherchera sûrement à prouver quelque chose. Je vais donc rester vigilant, mais au final, nous sommes tous là pour gagner."

"Personne ne prendra de risques inutiles au point de compromettre sa saison. Si on est suspendu, alors on passe du temps à la maison. Ce n’est pas idéal, mais comme l’a dit Max, ce n’est pas la fin du monde."

De son côté, Piastri a affirmé : "Je ne vais pas changer ma manière de piloter. Je n’ai pas l’intention de prendre plus ou moins de risques contre Max. Je continuerai à courir comme d’habitude."

 

Norris s’en veut encore : trop d’erreurs, je ne comprends plus !

 

Lando Norris s’est exprimé après avoir commis de nouvelles erreurs en Q3, qui l’ont relégué à la septième position sur la grille de départ du Grand Prix du Canada.

Pendant que son coéquipier chez McLaren F1 se battait pour la pole position (terminant finalement 3e, tout près de Russell et Verstappen), le Britannique semblait complètement déstabilisé au volant de sa MCL39.

Fait inhabituel, son ingénieur est intervenu à plusieurs reprises pour le guider, notamment sur son pilotage et ses points de freinage.

 

Dans le parc fermé, Norris était encore énervé contre lui-même.

"Pas idéal. Trop d’erreurs, je ne comprends plus. J’ai heurté le mur dans le dernier tour."

"J’étais confiant, la voiture était bonne aujourd’hui, mais j’ai juste commis trop d’erreurs."

Et cette nouvelle suspension avant ? "Ce n’est pas la raison des erreurs. Mais bon... je ne sens pas de différence, ce n’est pas quelque chose qui nous fait aller plus vite."

Quant à savoir si le rythme de course de la McLaren lui permet d’espérer une remontée demain, il ajoute :

"Ça avait l’air bien, mais ce n’est pas aussi bon que Max. Nous n’avons clairement pas notre avantage sur ce circuit par rapport à la normale. C’est un circuit où il faut juste un très bon pilotage, la capacité à encaisser les vibreurs et les bosses, sur une adhérence très faible."

"C’est quand même bon, la voiture était rapide. Le pneu médium était peut-être un peu plus rapide en fin de qualification. Je pense que notre rythme est suffisant, mais je suis juste un peu trop loin derrière sur la grille."

Officiel : Hadjar prend une pénalité sur la grille pour avoir gêné Sainz

 

La mauvaise nouvelle, bien qu’attendue, est tombée : le pilote de Racing Bulls, Isack Hadjar, a reçu une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada. Cette sanction fait suite à une gêne flagrante constatée dès la Q1.

Les commissaires ont jugé Hadjar coupable d’avoir entravé son rival de chez Williams, Carlos Sainz, durant les qualifications.

Alors qu’il effectuait un tour de récupération en fin de Q1 sur le circuit Gilles Villeneuve, Hadjar s’est retrouvé sur le chemin de Sainz, ce dernier étant en pleine phase d’attaque dans le premier secteur.

La situation s’est aggravée lorsque Sainz est arrivé à l’arrière de la voiture de Hadjar au freinage de la chicane des virages 6 et 7. Cette interaction a compromis la trajectoire de Sainz, ruinant son tour rapide et le reléguant à une modeste 17e position.

Après avoir analysé les images, les données, et entendu les deux pilotes, les commissaires ont confirmé la pénalité. Hadjar sera rétrogradé de trois places sur la grille de départ pour la course de dimanche à Montréal, et partira donc depuis la 12e position.

 

Ferrari : Leclerc estimait la pole envisageable, Hamilton ne le croit pas

Lewis Hamilton s’est qualifié 5e sur la grille du Grand Prix du Canada de Formule 1, son équipier Charles Leclerc seulement 8e, le Monégasque ayant loupé son dernier tour lancé qui s’annonçait très prometteur.

Pour le septuple champion du monde, pas de doute, avec la Ferrari SF-25 entre ses mains, il n’y avait pas grand chose de plus à aller chercher aujourd’hui à Montréal.

"Nous avons fait de notre mieux pour les réglages," se réjouit Hamilton.

"Nous avons travaillé d’arrache-pied tout le week-end pour accélérer le rythme, mais je ne pense pas que la voiture ira beaucoup plus vite. Je ne pense vraiment pas que nous puissions rivaliser avec les pilotes de tête et il faut accepter la situation."

"Charles a pris un bon départ dans son tour, mais il ne l’a évidemment pas terminé. Il y avait peut-être quelques dixièmes de plus, mais cela ne nous aurait pas permis d’être en première ligne selon moi."

"Mais les autres pilotes avaient aussi les pneus médiums, et je ne comprends pas vraiment pourquoi nous ne les avons pas envisagés. Nous pensions que les tendres, ou du moins on nous l’avait dit, étaient les meilleurs, alors c’est ce que nous avons choisi."

Peut-il envisager une belle course depuis la troisième ligne ?

"Je l’espère, oui. Que les problèmes de l’Espagne (toujours mystérieux, ndlr) reviennent ou non, mais j’espère que non. Nous avons tout fait pour les atténuer, donc j’espère vraiment une bonne journée demain."

"J’adore vraiment ce circuit. Chaque fois que je pilote cette Ferrari, c’est ma première expérience sur chaque circuit et c’est tellement différent de la Mercedes que l’adaptation est très difficile. Mais, en étant cinquième, j’espère pouvoir me battre. Nous avons des pneus neufs, un nouveau medium et deux durs nuefs, donc j’aurai peut-être un petit avantage sur les voitures qui me précèdent. Je vise toujours le podium, et c’est ce que je vais essayer de faire demain."

Charles Leclerc avait un avis bien différent de son équipier : il était justement persuadé lui d’avoir perdu une pole possible pour Ferrari. Estime-t-il avoir été gêné par Isack Hadjar ?

"Gêné c’est un grand mot, ce n’est pas le bon mot il n’a rien fait de mal, mais avec ces voitures sur un circuit où il y a des rails, quand on a une voiture deux secondes devant, ou une seconde et demie, on perd tout l’appui et c’est très compliqué, donc j’ai perdu l’arrière dans le virage 6. Je suis très frustré car jusque-là, je pense qu’on se battait pour la pole. Le feeling était très bon mais on ne peut s’en vouloir qu’à nous-mêmes, on est sortis trop tôt en Q3, et j’ai fait l’erreur. C’aurait été mieux de perdre un dixième dans un virage que de ne pas finir le tour."

"Je pense qu’aujourd’hui, la voiture était assez bonne pour aller chercher la pole. Je ne sais pas si ça aurait été suffisant car on a vu qu’il y avait un choix avec les pneus, Mercedes qui a mis les mediums, mais je me sentais très confiant depuis les EL3 et ça aurait été proche. Je suis très déçu de ne pas partir de l’avant."

Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe, a souligné que le temps de Leclerc dans le premier secteur était comparable à celui de George Russell, qui a décroché la pole position.

"Ce premier temps intermédiaire s’est très bien passé, il était un dixième plus rapide que Russell. Je ne veux pas dire qu’il aurait signé la pole position, même si lui le pense, car il reste encore deux tiers du tour à parcourir, mais nous étions là, dans le rythme et tout s’est bien déroulé jusqu’à ce virage."

"Maintenant, c’est comme ça, il faut penser à demain."

 

Première pole de la saison pour George Russell au GP du Canada, devant Max Verstappen et Oscar Piastri.

Sous le soleil de Montréal, George Russell a signé la pole position lors de la qualification du Grand Prix du Canada. Sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote Mercedes a réalisé un temps de 1'10''899 en Q3. C'est sa première pole de la saison, sa précédente remontant au Qatar 2024. Sur la grille, il devancera la Red Bull de Max Verstappen (+ 0''160), comme l'an dernier ici même, et la McLaren d'Oscar Piastri (+ 0''221).

Grand Prix du Canada - Essais libres 3 : Norris devant Leclerc et Russell

 

La troisième séance d'essais libres commence calmement avec peu de pilotes en piste. Dix minutes après le début, seulement cinq concurrents se sont lancés, parmi lesquels Charles Leclerc. Le Monégasque doit maximiser son roulage pour compenser le temps perdu suite à son accident lors de la première séance, qui l'avait privé de la deuxième. Cette ultime session avant les qualifications prévues à 22h est cruciale pour peaufiner les réglages et se rapprocher des limites.

Des stratégies de gommes variées

En début de séance, les équipes testent différentes gommes, avec une préférence pour les pneus softs et mediums. Les écuries de milieu de grille, telles qu'Aston Martin, Alpine et Racing Bulls, optent pour les pneus rouges. De leur côté, les leaders comme McLaren et Ferrari préfèrent commencer leur travail sur des pneus jaunes.

Cette analyse pneumatique est toutefois interrompue par un drapeau rouge provoqué par Oscar Piastri. L'Australien touche le fameux "Mur des Champions" avec sa roue arrière droite, ce qui entraîne une crevaison, une jante abîmée et une dispersion de débrise sur la piste. Les travaux reprennent après cette pause.

Les leaders montent en puissance

À mi-séance, les équipes de pointe comme Mercedes, Red Bull, McLaren et Ferrari augmentent le rythme. George Russell se hisse en tête avec un temps réalisé en pneus softs, suivi de Lando Norris et Charles Leclerc, qui reste en gommes mediums.

Plus bas dans le classement, Alexander Albon et Isack Hadjar impressionnent en pneus rouges, occupant respectivement les 5e et 6e places à vingt minutes de la fin de la session.

Lewis Hamilton confirme sa compétitivité, signant le meilleur temps en pneus mediums, prouvant l'efficacité de cette gomme sur ce circuit.

Mode qualification activé

Dans les quinze dernières minutes, la majorité des pilotes entament des simulations de qualifications pour se préparer à la séance de 22h. Sur son premier tour rapide, Lando Norris prend la tête avec 0.151 seconde d'avance sur George Russell. De son côté, Oscar Piastri peine à tout assembler en cette fin de session, se classant sixième à plus de sept dixièmes. Les Ferrari, un peu en retrait, voient Hamilton sécuriser la 3e place (+0.251) tandis que Leclerc termine cinquième (+0.518).

En fond de grille, Alpine reste en difficulté, les pilotes étant à plus d’une seconde de Lando Norris. Même situation pour Sauber, tandis que Yuki Tsunoda, à bord de sa Red Bull, ne parvient pas à trouver le rythme et termine dernier.

Un final serré en perspective

En toute fin de séance, Charles Leclerc réalise un excellent dernier tour et s’empare du deuxième temps, à moins d’un dixième de Lando Norris, qui conserve la première place. À noter aussi la remarquable 6e place de Fernando Alonso, qui a tiré le meilleur de son Aston Martin. La lutte pour les qualifications s’annonce intense.

 

GP du Canada : George Russell (Mercedes) brille lors de la 2e séance d'essais libres, devançant Norris et Antonelli

 

La deuxième séance d'essais libres du Grand Prix du Canada, dixième manche des vingt-quatre épreuves du championnat du monde de Formule 1, s'est conclue par une performance dominante de George Russell, ce vendredi 13 juin 2025 en fin d'après-midi, sur le circuit Gilles-Villeneuve à Montréal.

Au volant de sa Mercedes, le pilote britannique a parcouru les 4.361 km du tracé situé sur l'île Notre-Dame en un temps impressionnant de 1:12.123. Les McLaren, assez en retrait lors de la première séance, ont réagi avec force. Lando Norris, compatriote de Russell, a signé le deuxième meilleur temps, à seulement 28 millièmes de seconde. Le leader du championnat, l'Australien Oscar Piastri, également sur McLaren, a terminé avec le sixième chrono, à 439 millièmes. De son côté, Kimi Antonelli, l'autre pilote Mercedes, a pris la troisième place avec un temps à 288 millièmes de son coéquipier.

Max Verstappen, qui avait dominé la première séance en début d'après-midi avec un chrono de 1:13.193, a terminé en retrait lors de cette deuxième session. Il s'est contenté de la 9e place avec un temps de 1:12.666, à 543 millièmes de Russell, juste derrière Lewis Hamilton (Ferrari), 8e à 530 millièmes.

Le Monégasque Charles Leclerc, victime d'un accident lors de la première séance après avoir heurté un mur, n'a pas été en mesure de prendre part à la deuxième session en raison des dommages subis par sa Ferrari.

Quant au Canadien Lance Stroll (Aston Martin), de retour après avoir manqué le GP d'Espagne en raison d'une douleur au poignet, il a retrouvé le volant de son bolide pour son Grand Prix national. Il a réalisé le 15e meilleur temps lors de la première séance, mais sa deuxième participation s'est abruptement arrêtée après seulement deux tours, suite à un accident qui a gravement endommagé sa suspension.

La troisième séance d'essais libres est programmée pour samedi à 18h30 (heure belge) / 12h30 (heure locale). Elle sera suivie des qualifications, prévues à 22h00 (heure belge) / 16h00 (heure locale).

 

Officiel : Leclerc ne participera pas aux Essais Libres 2 au Canada

 

Charles Leclerc ne participera pas à la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Canada.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Fred Vasseur, a confirmé lors de la conférence de presse de la FIA à Montréal que l’accident du Monégasque en EL1 (visionnez la vidéo ici) impose un changement de châssis sur sa SF-25.

Malheureusement, l’équipe n’aura pas le temps de terminer les réparations, effectuer les contrôles nécessaires, et obtenir l’approbation de la FIA avant le début des EL2 sur le circuit Gilles Villeneuve.

Lors de la première séance, après environ 15 minutes, alors qu’il occupait la tête du classement, Leclerc a freiné trop tard dans le virage 3, percutant le mur. L’impact a endommagé les trains avant et arrière droits de sa voiture.

Après l’accident, la voiture a traversé la piste pour s’immobiliser à la sortie du virage 4, provoquant un drapeau rouge qui a interrompu la séance pendant une dizaine de minutes.

 

Canada, EL1 : Verstappen devance les Williams, Leclerc détruit sa Ferrari

Verstappen, de Red Bull, a complété un tour du circuit Gilles-Villeneuve en 1 min 13,193 s. Les pilotes Williams Alex Albon et Carlos Sainz  ont causé une petite surprise en terminant respectivement deuxième et troisième, à moins d’un dixième de seconde de Verstappen. Chez Freinage Tardif, on a plutôt misé sur les Williams ce week-end pour viser le podium, voyons ce que les essais libres 2 apporteront comme complément d'information pour la course de dimanche. 

George Russell, de Mercedes, et Lewis Hamilton, de Ferrari, ont complété le top 5.  

Le meneur au classement des pilotes Oscar Piastri, de McLaren, a terminé en 14e position. Son coéquipier et principal rival dans la course au championnat, Lando Norris, a pris le septième rang.

Le pilote québécois Lance Stroll, d’Aston Martin, s’est classé 15e, trois rangs derrière son coéquipier Fernando Alonso

Stroll a raté le Grand Prix d’Espagne, il y a deux semaines, en raison de douleur au poignet droit. Il a subi une opération, mais est de retour à son poste cette semaine.

Croisé dans les paddocks après la séance, Stroll a levé le pouce lorsqu’interrogé pour savoir s’il était rassuré sur l’état de son poignet.Plusieurs pilotes ont semblé avoir des problèmes d’adhérence durant la séance, peut-être en raison des conditions météorologiques relativement froides. Le mercure oscillait un peu au-dessus de 17 degrés Celsius quand la séance a pris fin.

La séance a été interrompue pendant une dizaine de minutes, après que Charles Leclerc, de Ferrari, eut percuté le mur à l’intérieur du quatrième virage. Il a bloqué une roue à l’approche du virage et n’a pas réussi à éviter le mur de sécurité.

Hamilton dément avec véhémence les rumeurs concernant l'éviction de Vasseur

Lewis Hamilton a adopté un ton très ferme en conférence de presse à Montréal aujourd’hui, lorsqu’il a été interrogé par les rumeurs entourant Frédéric Vasseur.

En Italie, comme nous vous le rapportions cette après-midi, le Corriere della Serra affirme que le Français est invité à rendre des comptes sur sa hiérarchie.

Et le journal a poussé encore plus loin en imaginant que Vasseur pourrait sauter si les résultats ne s’amélioraient pas rapidement.

Au Canada, Ferrari a qualifié cela de "fantasme" avant que le septuple champion du monde ne réponde lui-même aux jounalistes.

"J’en ai été informé juste avant d’arriver, donc je n’ai pas lu les histoires."

"Ce n’est vraiment pas agréable d’entendre des histoires comme celles-là. D’abord, j’adore travailler avec Fred. C’est grâce à lui que je suis dans cette équipe et que j’ai eu l’opportunité d’être ici, et je lui en suis éternellement reconnaissant. Et nous sommes ensemble. Nous travaillons dur en coulisses."

Le Britannique a ensuite ajouté : "Tout n’est pas parfait, mais pour moi, comme je l’ai dit, je suis là pour travailler avec l’équipe, mais aussi avec Fred. Je veux que Fred soit là. Je suis convaincu que Fred est la personne qui nous mènera au sommet. Voilà. Donc, les agressions dans les médias, c’est absurde, ce que les gens ont écrit."

"La plupart des gens ignorent ce qui se passe en coulisses. Et tout n’est pas simple. Ce n’est pas comme si tout se passait comme sur des roulettes, c’est vrai. Nous devons faire des changements et c’est beaucoup de travail. Et il y a naturellement beaucoup de pression, car nous voulons gagner."

"Mais changer le patron ce n’est pas au cœur des discussions pour le moment. Je ne pense pas que ce soit à l’ordre du jour, à ma connaissance, et ce n’est certainement pas une option que je soutiendrais."

"L’intégration, les nouvelles recrues, le nouveau personnel, qu’il s’agisse de pilotes, d’ingénieurs ou de dirigeants, prend du temps à s’adapter et l’impact est considérable. Ce n’est pas au cœur des discussions. Je suis ici pour gagner avec Fred et il a tout mon soutien."

"Et pour tous ceux qui racontent que j’envisage de ne plus courir, je précise que je viens tout juste de commencer ma première année chez Ferrari. Je suis donc là pour plusieurs années et pour longtemps. Il n’y a donc aucun doute sur ma vision et sur ce que je souhaite accomplir avec cette équipe. Donc, il n’y a aucun doute. Alors, arrêtez d’inventer des choses."

Hamilton : Ferrari m’interdit de parler du problème rencontré à Barcelone

 

Au Canada, lors de cette journée dédiée aux médias, Lewis Hamilton a affirmé que le problème technique rencontré sur sa Ferrari pendant le Grand Prix d’Espagne de F1 avait « considérablement entravé » ses performances.

Après une sixième place décevante à Barcelone, le septuple champion du monde Hamilton a qualifié cette course comme étant « la pire qu’il ait connue » au volant d’une Ferrari. Il a expliqué avoir eu du mal à trouver le rythme, une situation rare pour lui.

Hamilton avait pourtant réussi à grimper jusqu’à la quatrième place en début de course avant de perdre du terrain. Il a ensuite reçu des consignes d’équipe pour laisser passer son coéquipier, Charles Leclerc, jugé plus rapide.

Plus tard dans la course, il a été dépassé par Nico Hülkenberg et sa Sauber, lors d’une relance après une intervention tardive de la voiture de sécurité. Hamilton a finalement terminé septième, avant de remonter à la sixième place en raison d’une pénalité infligée à Max Verstappen.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Fred Vasseur, a déclaré après la course que Hamilton et Leclerc avaient tous deux rencontré des problèmes techniques sur leurs monoplaces, sans pour autant entrer dans les détails.

Hamilton a refusé de donner plus d’informations lorsqu’il a été interrogé sur la nature du problème avant le Grand Prix du Canada ce week-end. Cependant, il a confirmé que cela avait fortement impacté ses performances.

"Cela a eu un impact énorme, vraiment énorme. Malheureusement, l’équipe préfère que nous restions discrets sur le sujet, mais nous avons tous les deux rencontré des problèmes qui nous ont beaucoup gênés à partir de la mi-course," a-t-il expliqué.

"Je ne savais pas exactement ce qui se passait, mais j’ai dit à la radio que c’était l’une des pires voitures que j’ai jamais pilotées. Et c’était vrai, compte tenu de ce problème."

"En fin de course, je me suis dit : ‘Zut, je n’ai jamais vécu une expérience aussi mauvaise pendant une course’."

Après cette course difficile en Espagne, Hamilton semblait visiblement affecté et a présenté ses excuses aux médias pour son ton lors des interviews à chaud.

Le pilote britannique de 40 ans a admis avoir ressenti un certain « soulagement » lorsqu’il a appris, lors du débriefing avec son équipe, que sa voiture avait effectivement rencontré un problème technique.

"Ce n’est qu’après les interviews télévisées que j’ai parlé avec les ingénieurs. Nous avons alors compris qu’il y avait un souci technique. Cela m’a soulagé, et je me suis senti beaucoup moins mal après."

 

Carlos Sainz critique ’le chaos’ provoqué par ’les médias’ autour de Ferrari

Carlos Sainz est agacé de voir les rumeurs d’un licenciement planer au-dessus de Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari.

Le pilote Williams F1, qui a passé quatre ans à Maranello, déplore la pression malsaine qui entoure la Scuderia.

"C’est toujours la même histoire, dès que les résultats ne sont pas au rendez-vous chez Ferrari, les médias pointent du doigt et c’est le chaos"déplore Sainz, interrogé sur les rumeurs".

"Pour moi, il s’agit de se concentrer sur le processus et d’être à la hauteur quand c’est important."

"Mais si vous me demandez mon avis sur Fred, j’ai une excellente relation avec lui. Dans le passé, nous avons évidemment traversé un mois difficile où il ne voulait pas de moi et a signé Lewis, mais à part cela, nous avons fait la paix, et je m’entends bien, et je l’ai toujours apprécié en tant que directeur d’équipe et en tant que personne."

Norris : Chez McLaren F1, l’unique n°1, c’est l’équipe

 

 

Lando Norris apprécie particulièrement la relation harmonieuse qu’il entretient avec son coéquipier, Oscar Piastri. Les deux pilotes de l’écurie McLaren F1, bien qu’en pleine lutte pour un titre mondial cette saison, affichent une entente solide et sincère. Toujours avec une pointe d’humour, le Britannique explique pourquoi leur collaboration fonctionne si bien.

"Je pense que c’est parce que je suis un coéquipier exceptionnel", plaisante Norris, un sourire malicieux aux lèvres.

Il ajoute : "Oscar est quelqu’un de positif, toujours souriant, et c’est plaisant de travailler avec lui. Mais surtout, il est sincère. Il ne cherche jamais à provoquer ou à jouer un double jeu."

"Même si votre coéquipier est, en réalité, votre plus grand rival – celui que vous voulez battre à tout prix – j’ai toujours voulu garder un esprit léger. J’aime m’amuser, rire, faire des blagues et profiter de chaque instant. C’est pour ça que je suis ici : pour savourer la vie."

"Et c’est ce que nous faisons ensemble. Bien que nous soyons très différents dans nos personnalités, nous sommes animés par une même envie : nous battre l’un contre l’autre, certes, mais aussi profiter du chemin parcouru."

Norris insiste sur le fait que lui et Piastri partagent une grande fierté de représenter les couleurs de McLaren.

"Je suis employé par l’équipe, et ma priorité est de piloter et de courir pour elle. Le championnat constructeurs est notre objectif principal : c’est le titre que nous devons viser à la fin de la saison."

"Ensuite, il y a le championnat individuel. On a tous vu des équipes où des coéquipiers, en rivalité, finissaient par faire dérailler les choses. Cela crée souvent des tensions, des conflits, et un effet domino qui peut nuire à tout le groupe. C’est exactement ce que nous voulons éviter."

"Nous sommes libres de nous battre en tant qu’individus, mais nous savons que, au bout du compte, notre mission est de courir pour McLaren. Porter ce nom est une source de grande fierté pour nous deux."

Bien qu’il apprécie cette dynamique saine, Norris admet qu’il n’est pas toujours facile d’être si proche de celui qui est, en réalité, son principal rival : "Ce qui rend cette relation formidable est aussi ce qui la rend délicate."

"Le fait de tout voir, d’observer chaque mouvement de l’autre, vous permet d’apprendre énormément. Mais en fin de compte, ce qui est positif, c’est qu’en tirant chacun le meilleur de l’autre, nous élevons le niveau de performance de l’équipe. Et ça, c’est un atout inestimable."

 

 

En difficulté, Vasseur a été sommé de s'expliquer sur les performances de Ferrari.

 

Le directeur de la Scuderia, Frédéric Vasseur, serait placé « sous surveillance » par la direction de Ferrari, dans une saison F1 2025 décevante.

Récemment, des rumeurs d’agacement au sein du management de Ferrari sont apparues.

Selon le Corriere della Sera, alors que Ferrari vise un troisième triomphe consécutif aux 24 Heures du Mans, Antonello Coletta pourrait remplacer Vasseur.

Tandis que Coletta dirige Ferrari au Mans, Vasseur sera à Montréal pour un week-end potentiellement décisif.

Malgré des attentes élevées, l’équipe F1 de Ferrari n’a pas atteint les sommets de celle d’Endurance.

En Formule 1, l'équipe occupe la deuxième place au classement grâce au podium de Charles Leclerc en Espagne, mais n’a pas encore gagné de Grand Prix. Lewis Hamilton attend toujours son premier top 3 avec Ferrari.

Ferrari est derrière McLaren de 197 points après neuf courses, sans espoir de retour rapide.

La position de Vasseur est donc fragile. Sous sa direction, Ferrari a recruté Hamilton, dit adieu à Carlos Sainz, perdu Enrico Cardile, et nommé Loïc Serra comme directeur technique.

Cependant, Vasseur affirme que les problèmes de la SF-25 ne sont pas liés à Serra, arrivé en octobre 2024.

Au final, c’est Vasseur qui reste responsable. Selon le Corriere, ses actions sont attentivement analysées par la direction.

"Le patron français a été prié de justifier ses performances insuffisantes. Sa position est floue et il est accusé d’ignorance du contexte interne."

Le Corriere spécule que Coletta, architecte de deux victoires consécutives au Mans, pourrait diriger Ferrari F1. Un troisième succès renforcerait ses chances en cas de départ de Vasseur.

Coletta, envisagé pour succéder à Mattia Binotto, avait décliné l’offre. Mais une nouvelle victoire au Mans le placerait "en tête de liste si Ferrari devait se séparer de Vasseur".

 

Verstappen vise à tourner la page de sa « déception », tandis que Tsunoda espère briller pour son 100e Grand Prix

 

Triple vainqueur des dernières éditions du Grand Prix du Canada, Max Verstappen arrive à Montréal avec l’objectif d’y briller à nouveau ce week-end. Après un GP d’Espagne marqué par une lourde pénalité, le pilote Red Bull est déterminé à tourner la page et à décrocher un résultat solide sur le sol canadien.

"Barcelone a été une déception pour nous. Malgré tous nos efforts, la course ne s’est pas déroulée comme prévu. Après ces trois courses consécutives, nous avons eu un peu de répit. J’en ai profité pour me rendre au Hangar-7 et célébrer sa réouverture avec l’équipe. Maintenant, nous sommes pleinement concentrés sur le Canada", a déclaré Verstappen.

"Le circuit de Montréal est unique, avec ses vibreurs traditionnels et de nombreuses opportunités de dépassement. Les réglages de la voiture joueront un rôle crucial ici, surtout avec les zones de freinage importantes. C’est toujours un défi passionnant."

"La course de l’année dernière a été passionnante, nous avons réussi à remporter la victoire et j’espère que nous pourrons à nouveau réaliser une performance positive cette semaine. Les conditions météorologiques s’annoncent un peu meilleures que l’an dernier, alors nous verrons ce qui se passera."

Yuki Tsunoda disputera sa 100e course en Formule 1 ce week-end, et il espère la célébrer dignement : "J’ai hâte de participer à cette semaine au Canada, c’est l’une de mes courses préférées du calendrier. J’adore Montréal et l’ambiance générale de la ville, la nourriture et le shopping, et c’est un endroit tellement agréable à vivre."

"Ce week-end, c’est aussi ma 100e course en Formule 1, ce qui est un peu fou. J’ai l’impression que je viens de commencer, mais aussi que cela a toujours été ma vie. Chacune de ces 100 courses a été spéciale et je me sens chanceux d’être dans ce sport."

"J’aimerais marquer ma 100e course avec un résultat à la hauteur de l’occasion. J’ai eu deux bonnes journées d’essais à Barcelone après la course et j’ai également participé à la simulation à Milton Keynes, nous avons donc travaillé dur ensemble et j’ai beaucoup plus de kilomètres à mon actif dans une voiture Red Bull Racing maintenant."

"Après l’Espagne, nous devons réaliser une meilleure qualification et nous avons travaillé dans ce sens. La météo au Canada peut réserver des surprises, mais il semble qu’elle pourrait être assez sèche et régulière pour une fois, ce qui devrait nous aider à atteindre nos objectifs."

 

Pourquoi la F1 renoncera à un lancement commun en 2026

 

La Formule 1 a annoncé qu’il n’y aura pas de lancement collectif pour la saison 2026, les équipes et la discipline préférant concentrer leurs efforts sur le développement des nouvelles monoplaces, conformément à une toute nouvelle réglementation.

La saison 2026 marquera une véritable révolution en F1, avec l’introduction de nouveaux règlements concernant les châssis et les groupes motopropulseurs. Cette évolution entraînera un programme d’essais de pré-saison prolongé, essentiel pour préparer les voitures à ces changements majeurs.

Pour rappel, la saison 2025 avait été lancée en grande pompe lors d’un événement spectaculaire à l’O2 Arena de Londres. Diffusé à travers le monde, cet événement avait rencontré un immense succès, offrant à chaque équipe l’occasion de mettre en avant son style unique et son identité.

Officiel : La F1 présente son calendrier 2026 : Madrid intégré, Imola retirée

 

La FIA et la Formule 1 ont révélé le calendrier officiel du Championnat du Monde de Formule 1 2026. Cette saison marquera un tournant historique avec l'introduction d' un nouveau circuit , de nouvelles équipes et des règlements inédits. De plus, les voitures de F1 adopteront une technologie révolutionnaire en fonctionnant exclusivement avec des carburants 100 % durables.

Le championnat débutera en Australie, du 6 au 8 mars, et comprendra un total de 24 courses. Le calendrier, approuvé aujourd’hui par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA à Macao, se conclura par l’épreuve finale à Abu Dhabi, prévue du 4 au 6 décembre.

En raison de la coïncidence avec le Ramadan, qui aura lieu en février et mars 2026, les Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite seront reprogrammés pour le mois d’avril.

 

Le calendrier 2026 introduit des améliorations significatives dans la répartition géographique des courses. Parmi les points notables, le Grand Prix du Canada se tiendra juste après celui de Miami, du 22 au 24 mai. Ce changement permettra de réduire les coûts logistiques grâce au transport direct de certains équipements. 

Cette nouvelle organisation crée également une étape estivale consolidée en Europe. La séquence débutera à Monaco, du 5 au 7 juin, et se conclura en Espagne, où Madrid fera son entrée dans le calendrier de la Formule 1 du 11 au 13 septembre.

À noter que Barcelone reste au programme, mais son événement, rebaptisé Grand Prix de Barcelona-Catalunya, se tiendra en juin.

Après l’Europe, le championnat se poursuivra en Asie avec les Grands Prix d’Azerbaïdjan et de Singapour. Cela sera suivi d’une tournée américaine comprenant trois courses successives, avant que Las Vegas, le Qatar et Abu Dhabi ne clôturent la saison.

Les dates des week-ends Sprint F1 seront annoncées ultérieurement.

Concernant les essais hivernaux, trois sessions sont prévues : une en Europe, probablement à Barcelone, et deux à Bahreïn. La première session, un test hivernal dit « privé », devrait avoir lieu fin janvier. Celui-ci durera cinq jours, mais chaque équipe sera autorisée à rouler pendant seulement trois jours, permettant ainsi de consacrer du temps à d'éventuels ajustements.

Les deux sessions hivernales dites « publiques » se tiendront en février à Sakhir et dureront trois jours chacune.

 

 

Présentation et horaires du Grand Prix du Canada 2025 de F1

C’est déjà l’heure de la dixième course de la saison 2025 de Formule 1, après un enchainement vertigineux de neuf courses en 12 semaines. La F1 fait escale au Canada, entre deux groupes de courses européennes, et c’est donc à Montréal que le paddock se dirige ce week-end.

La question qui est en suspens pour l’instant est celle de la présence de Lance Stroll chez Aston Martin, puisqu’il a été réopéré de son poignet après le week-end de l’Espagne. Le Canadien cherche à être prêt à courir à domicile, mais une opération des poignets peut avoir des conséquences lourdes.

La pluie n’est pas attendue pour le moment au fil du week-end, mais les conditions sont évolutives, et nous vous donnerons plus d’informations dans notre désormais classique point météo de jeudi matin.

Rapide et lent à la fois, le Circuit de Gilles Villeneuve constitue l’un des régals du calendrier F1. Même s’il y a peu de virages virages, le tracé offre un véritable défi entre les murs. Avec seulement cinq mètres de variation d’altitude, la piste est relativement plate, mais aussi l’une des plus courtes de la saison (4361 mètres).

Le gros du défi sur ce tracé est de trouver des réglages permettant une monoplace agressive sur les vibreurs. Une mission particulièrement délicate avec les F1 2022, très rigides sur les suspensions. Le resurfaçage de l’asphalte devrait lui aussi jouer un rôle.

Comme les autres années, il y aura trois zones de DRS. La première se situera au début du deuxième secteur, la deuxième dans la longue ligne droite de retour vers les stands, et la troisième dans la ligne droite de départ/arrivée.

Les horaires du Grand Prix du Canada

Attention, les horaires du Grand Prix du Canada seront évidemment décalés en France, avec des départs tardifs pour les séances, et des débuts de journée - notamment vendredi - se déroulant en soirée chez nous.

- Vendredi 13 juin

 

19h30-20h30 : Essais Libres 1
23h00-00h00 : Essais Libres 2

 

- Samedi 14 juin

18h30-19h30 : Essais Libres 3
22h-23h : Qualifications

- Dimanche 15 juin

20h00-22h00 : Course

Notre histoire

Après des débuts modestes, nous avons grandi grâce à un dévouement sans faille et à un engagement constant envers l'amélioration continue. Chaque étape a renforcé notre conviction profonde dans le pouvoir de la collaboration et l'importance de l'intégrité. Passionnés par notre métier, nous sommes fiers de partager notre histoire avec vous.

Russell : Ma place chez Mercedes F1 n’est pas garantie face à Verstappen

George Russell a reconnu que « rien n’est certain » alors qu’il cherche à assurer son avenir en F1 avec Mercedes et à se battre pour son premier titre mondial à moyen terme.

Le contrat de Russell expire à la fin de la saison en cours, ce qui laisse ouvert la possibilité d’un remplacement par Max Verstappen. Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a publiquement courtisé Verstappen l’an dernier, alors qu’il cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton.

Le Néerlandais est sous contrat jusqu’en 2028, mais des clauses de performance sont incluses dans son contrat, ce qui laisse des doutes sur son avenir compte tenu de la forme de Red Bull cette année.

Si l’intérêt de Wolff semble s’être refroidi ces derniers mois, Russell a admis que sa position n’était pas totalement protégée.

"Je l’ai dit, si Toto peut avoir Max, je pense qu’il le prendra. Donc non, ma place n’est pas assurée. Rien n’est certain," confie Russell aujourd’hui.

"Mais si je reste chez Mercedes, l’année prochaine sera ma cinquième année avec l’équipe. Personne ne sait quand mon heure viendra."

"Il faut juste s’assurer de maintenir des performances constantes. Et ce qui se passera ensuite, seul le temps nous le dira, si nous avons visé juste."

"Regardez Fernando Alonso : il arrive, remporte deux titres lors de ses quatre premières années, et les gens disent : ’Il va en décrocher dix’. Il n’a plus remporté de titre depuis 20 saisons. Ou Sebastian [Vettel] : il en remporte quatre, puis plus rien. Prenons Michael Schumacher : il lui a fallu cinq ans chez Ferrari avant de remporter son premier titre."

"C’est ma quatrième année chez Mercedes, et l’année prochaine, ce serait ma cinquième. J’espère donc suivre l’exemple de Michael plutôt que celui de Fernando ou Seb."

Hamilton assure que le film sur la F1 sera authentique et réaliste

C’est ce mois-ci (le 25 juin) que le très attendu film « F1 The Movie » sortira sur les écrans. Avec Brad Pitt, Lewis Hamilton est l’autre nom le plus connu des personnes impliquées dans cette méga-production : puisque le pilote Ferrari est co-producteur du film et a donné également quelques conseils techniques aux équipes (car qui mieux que lui…).

Alors que l’aventure touche presque à sa fin, Lewis Hamilton est revenu pour le site officiel de la F1 sur cette expérience sans doute unique dans sa carrière : producteur et conseiller spécial pour une super-production.

« M’engager dans ce projet en tant que producteur a été un processus d’apprentissage tellement incroyable pour moi, de voir tout ce qui entre dans la réalisation d’un long métrage, et il y a eu aussi beaucoup d’apprentissage de l’autre côté, car tout le monde s’est familiarisé avec la Formule 1. »

« Je me souviens qu’au début du projet, j’ai pu rencontrer Brad et parcourir le script, participer à des réunions avec les équipes d’Apple et de la Formule 1, et faire partie de certains des premiers processus de casting. De ces premières conversations à la concrétisation de tout cela, ce fut une expérience super cool et j’ai hâte que tout le monde la voie ! »

Les fans ne manqueront pas de critiquer le manque de réalisme du film sur quelque point de détail. Mais Lewis Hamilton, tout en remerciant Liberty Media, assure que ce film sera le plus réaliste jamais produit sur la F1. Notamment grâce à ses conseils.

« L’accès que nous avons eu à la Formule 1 est totalement inédit, nous avons en fait filmé lors des week-ends de course avec la 11ème équipe du film – APXGP, et vous verrez certainement cette authenticité transparaître dans le film. »

« Les images filmées tout au long du calendrier des courses seront intégrées au film et augmentées par des techniques numériques pour insérer les voitures de l’équipe du film dans les images de course réelles, de sorte que cela semblera vraiment réaliste pour les fans de ce sport. »

« Mais ils ont aussi vraiment accueilli mes éclairages sur les plus petits détails, comme les sons qu’une voiture ferait lorsqu’elle est à une certaine position sur la piste, ou la manière dont un accident pourrait se produire. C’est ce que Joe [Kosinski, réalisateur] et Jerry [Bruckheimer, producteur] voulaient dès le début, faire le film de course le plus authentique jamais réalisé. »

Quelles innovations technologiques ou de réalisation permettront en particulier au film d’être réaliste ? Lewis Hamilton avance un nouveau système de caméra révolutionnaire…

« Le développement de la technologie. Le placement des caméras. »

« Ils ont développé ce système de caméra et il est si différent, tellement plus avancé que ce que vous regardez lorsque vous suivez une course pendant le week-end. Les images sont beaucoup plus brutes, donc quand vous regardez le film, vous avez vraiment l’impression d’être dans la voiture et d’aller à des vitesses super élevées. »

Un pilotage au plus proche de la réalité pour Pitt et Idris ?

Lewis Hamilton a aussi donc collaboré avec Brad Pitt : comment les deux stars mondiales ont-elles travaillé ensemble ? Pitt est-il un bon pilote pour un acteur ?

« Je n’aurais jamais pensé travailler un jour avec Brad Pitt. Je suis un grand fan de ses films, et je pense que la première fois que je l’ai rencontré, c’était dans le bureau de Jerry via Zoom, ce qui était déjà assez fou, mais ensuite nous sommes allés sur une piste et j’ai appris à quel point il est passionné de sport automobile, en particulier de motos, et j’ai vu le talent naturel qu’il avait au volant. C’était vraiment cool. »

« Je me souviens que nous étions tous les deux sur le circuit de Silverstone, à Copse, et je lui montrais les choses que je recherche lorsque j’aborde ce virage, et nous parlions du fait que les pilotes sont finalement des athlètes d’élite et qu’il y a tellement de choses qui entrent en jeu dans la course que vous ne voyez pas ; la force G et tout ce que nos corps subissent, l’entraînement rigoureux que nous devons faire pour pouvoir participer à ces courses. »

« Il était vraiment intéressé par ce niveau de détail afin de pouvoir apporter autant d’authenticité que possible à son rôle. »

Brad Pitt et Damson Idris, les deux acteurs principaux du film, ont eux-mêmes pris le volant alors que des F1 réelles étaient sur la grille. Avoir cette expérience grandeur nature était crucial pour Lewis Hamilton.

« Avoir Brad et Damson au volant était essentiel à l’authenticité de l’histoire car, tout au long de ma carrière, je disais aux gens à quel point c’est difficile en course, et ils me demandaient : "Combien de poids as-tu perdu ?" ou "Quelles contusions as-tu après une course ?" ou "Quoi ? Tu n’as pas la climatisation dans la voiture ?" »

« C’est super exigeant. Et oui, nous pouvons perdre jusqu’à 5 kilos [10 livres] pendant la course. Donc, je pense que le fait que ces deux acteurs aient traversé le processus des défis mentaux que nous traversons en tant que pilotes de course – la vitesse à laquelle vous traitez l’information, l’effet sur le corps, la puissance des freins, les forces G… »

« C’était vraiment important pour eux parce que vous ne pouvez pas simuler cela. Si vous ne l’avez pas vécu, vous ne pouvez pas l’imaginer. En pilotant ces voitures – et ils ont tous les deux fait un excellent travail – je pense qu’ils ont tous les deux acquis une réelle appréciation de ce que signifie vraiment être un pilote de course, et c’est ce que vous verrez dans le film. »

« Il y a tellement d’authenticité et vous ressentez vraiment la vitesse et la compétition entre les pilotes et à quel point ils ont faim de victoire – on a l’impression que tout est en jeu. »

« Nous ne sommes que 20 dans le monde à piloter en Formule 1, et cela va faire vivre cette expérience aux gens et donner à chacun la chance de ressentir ce que c’est que d’être au volant d’une de nos voitures. Honnêtement, j’ai vraiment hâte. »

Travail des motoristes pour 2026 : les pilotes sont encore dans le flou

Les pilotes de F1 ont été interrogés sur les préparatifs de leur équipe pour la saison 2026.

Max Verstappen, sous contrat chez Red Bull et futur pilote du moteur Red Bull Powertrains-Ford, a opté pour l’ironie lorsqu’il a répondu à la question.

"Ces derniers jours, j’étais à l’usine pour concevoir le piston. Oui, je pense que nous avons trouvé un bon compromis. Désormais, je crois que ça va être une fusée. Nous sommes prêts !" a plaisanté Verstappen, avant d’admettre qu’il est difficile d’avoir des certitudes à ce stade.

"Honnêtement, je pense que personne ne peut vraiment savoir. Bien sûr, on peut être très confiant dans ce que l’on fait, mais au final, cela n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est ce que vous accomplissez l’année prochaine. Nous verrons bien. Le temps nous le dira."

Alex Albon, quant à lui, n’a pas d’informations sur ce que fait Mercedes pour 2026, mais il se réjouit des progrès réalisés chez Williams : "Je pense que, comme nous ne sommes pas une équipe d’usine, nous sommes encore plus éloignés du développement moteur qu’une équipe comme Red Bull."

"Mais en même temps, nous sommes principalement concentrés sur notre voiture. Notre priorité est de concevoir la meilleure voiture possible. Le moteur reste une seconde phase de développement. D’après ce que j’ai compris, nous avons une idée générale de la géométrie de la voiture, mais c’est à peu près tout."

Albon reconnaît également que le développement pour 2026 n’est pas encore une priorité à l’usine : "Nous venons à peine de commencer à explorer ce domaine et l’intensité augmentera progressivement au fil de la saison."

"Pour le moment, grâce à notre bon début d’année, nous nous concentrons davantage sur la préparation de chaque week-end de course. Le temps passé sur le simulateur est précieux, et jusqu’à présent, il a été principalement dédié à cette saison."

Gabriel Bortoleto, qui pilotera pour Audi l’année prochaine, admet lui aussi être dans le flou : "Il est difficile de savoir où nous en sommes à ce stade. C’est encore trop tôt, même en comparaison avec d’autres équipes. Parfois, j’essaie de demander à Max, mais il ne me dit jamais où ils en sont avec leur moteur et leur voiture."

Verstappen a alors répondu avec humour, suggérant une collaboration : "Si tu me dis ce que vous faites, je pourrai te donner quelques détails sur ce que je fais."

Le pilote brésilien admet toutefois être dans une position moins avancée que le Néerlandais chez Red Bull : "Mais je pense que nous sommes dans des situations différentes en ce moment. Tu peux m’aider bien plus que je ne peux t’aider."

Le quadruple champion du monde a proposé un arrangement sur un ton mi-humoristique, mi-sarcastique : "Je vais t’aider avec le simulateur. Je fais un tour de référence, et vous passez une centaine de tours à essayer de le battre. Puis on continue."

Bortoleto a choisi de terminer sur une note légère, tout en se projetant dans les mois à venir : "Ce n’est pas vrai. Je n’y passerais pas cent tours, seulement cinquante ! Quoi qu’il en soit, je pense que nous ne sommes qu’au début. Certains pilotes simulateur travaillent déjà dessus depuis un moment."

"Pour l’instant, nous restons concentrés sur 2025 et essayons d’améliorer notre voiture. Je pense qu’il ne faudra pas longtemps avant que Nico et moi commencions à travailler sérieusement sur la simulation pour 2026 et à mieux comprendre où nous en sommes."

 

Rosberg : La situation d’Hamilton chez Ferrari est ’difficile à voir’

 

 Nico Rosberg, champion du monde de F1 en 2016, était présent ce week-end à Barcelone. Il a commenté les difficultés rencontrées par Lewis Hamilton chez Ferrari après un Grand Prix d’Espagne décevant, qualifiant cette période de "particulièrement compliquée" pour son ancien rival.

Rosberg a également confié que c’était douloureux de voir son ex-coéquipier chez Mercedes traverser de tels défis en 2025.

Bien qu’Hamilton ait réussi à devancer son coéquipier Charles Leclerc en qualifications, il a connu une course difficile dimanche sur le circuit de Barcelone. Son rythme en course s’est avéré nettement inférieur à celui de Leclerc, une rare contre-performance pour le septuple champion.

Dès les premiers tours, Hamilton a dû céder sa position à Leclerc et n’a jamais réussi à retrouver la compétitivité attendue, peinant à imposer son rythme tout au long de la course.

De son côté, Charles Leclerc a assuré une solide performance, décrochant son troisième podium de la saison avec Ferrari en terminant à la troisième place, juste derrière les deux pilotes McLaren.

Hamilton, quant à lui, a dû se contenter d’une décevante sixième position, se faisant dépasser dans les derniers tours par la Sauber de Nico Hülkenberg.

Rosberg n’a pas mâché ses mots sur la prestation d’Hamilton, qualifiant sa course de véritable "désastre".

« C’était difficile à regarder. »

« Dimanche a été une journée terrible pour lui. Il manquait de rythme en piste, ce qui est très inhabituel. »

« Il lui arrive parfois de ne pas briller en qualifications, mais en général, il se rattrape en course. Cette fois, c’était l’inverse, et le résultat a été catastrophique. »

« Il n’a aucune explication. Tout ce qu’il a pu dire, c’est qu’il voulait rentrer chez lui. »

« Un problème avec le fond plat, peut-être ? Ces éléments sont extrêmement sensibles. Même de légers dégâts peuvent entraîner une perte de performance significative. »

« Pour un pilote, ne pas avoir de réponses est une situation frustrante. Et voir son coéquipier sur le podium n’arrange certainement rien. »

« Au vu de sa saison jusqu’à présent, la situation est vraiment préoccupante. »

 

 

’Voiture bélier’, ’rage au volant’ : peu de soutiens pour un Verstappen qui s’excuse

 

Max Verstappen ne bénéficie pas de beaucoup de soutien après son geste controversé lors du Grand Prix d’Espagne, où il a volontairement percuté la Mercedes F1 de George Russell. Le pilote Red Bull a d’ailleurs présenté ses excuses sur ses réseaux sociaux.

Le Néerlandais, qui avait cédé sa position au Britannique à la demande de son équipe, a eu un comportement jugé  "incompréhensible"  par Toto Wolff, le directeur de l’écurie allemande.

Interrogé par la télévision autrichienne, Wolff n’a pas mâché ses mots :  "Si c’était de la rage au volant, alors ce n’est pas acceptable. On aurait dit un chauffeur de taxi à Rome ou Naples, perdant son sang-froid dans les embouteillages. Si cela a été fait sous le coup de la colère, c’est intolérable."

Certains observateurs suggèrent que Verstappen aurait réalisé cette manœuvre – laisser Russell s’approcher avant de le pousser – pour symboliquement illustrer ce que le Britannique avait fait dans le virage 2 après l’intervention de la voiture de sécurité.

"Je n’ai rien à dire", a simplement déclaré Verstappen lorsqu’il a été interrogé à ce sujet.  "J’ai été pénalisé à juste titre pour cette action, et je n’ai rien d’autre à ajouter."

Le pilote a néanmoins précisé qu’il ne comptait pas discuter de l’incident avec Russell :  "Dans la vie, il ne faut pas trop regretter les choses. On ne vit qu’une fois."

Ralf Schumacher avance une théorie surprenante

Et si tout cela avait été calculé par Verstappen ? C’est l’hypothèse étonnante avancée par Ralf Schumacher. Bien qu'elle circule déjà sur les réseaux sociaux, elle mérite qu’on s’y attarde un instant.

Selon cette théorie, le Néerlandais serait arrivé au Grand Prix d’Espagne sous pression, notamment à cause de rumeurs selon lesquelles perdre sa troisième place au classement des pilotes avant la fin juin pourrait activer une clause de sortie dans son contrat avec Red Bull.

Ralf Schumacher émet l'idée que Verstappen aurait délibérément provoqué cette pénalité, dans l’espoir de perdre des points, risquer une suspension et, ainsi, se rapprocher d’une éventuelle résiliation de son contrat.

"Il est important d’analyser les raisons derrière de telles actions et pourquoi une pénalité aussi inutile lui a été infligée. Nous sommes informés de cette clause. C’est une période critique pour lui."

 

Horner révèle que Verstappen s’est excusé auprès de Red Bull

Max Verstappen semble avoir été plus rapide pour s’excuser auprès de son équipe en privé que de le faire publiquement, après son accrochage volontaire et prémédité avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne. C’est ce qu’a révélé Christian Horner, directeur de Red Bull.

Le pilote néerlandais a publié un message sur les réseaux sociaux dans lequel il affirme qu’un tel incident "ne devrait pas arriver". Toutefois, il n’a pas présenté d’excuses claires, laissant entendre qu’il était surtout déçu par le manque de soutien qu’il a perçu après cet accès de colère en piste.

"Avec le recul, on voit souvent les choses différemment, mais nous avons pris la meilleure décision possible à ce moment-là, en fonction des informations dont nous disposions," a déclaré Horner, à propos du choix stratégique de faire rentrer Verstappen pour passer des pneus durs neufs.

Le directeur britannique a également révélé que Verstappen, qui a justifié son comportement en parlant de "frustration" sur la piste, a présenté ses excuses à l’équipe. "C’est un résultat frustrant, car un podium nous semblait à portée de main. Max s’est excusé lors du débriefing pour l’incident avec Russell."

 

Septième en Espagne, Hadjar a vécu son meilleur week-end de l’année.

Isack Hadjar a terminé septième du Grand Prix d’Espagne, et c’est donc un 3/3 en matière de points marqués lors du triplé comprenant Imola, où il a terminé neuvième, et Monaco où il était sixième à l’arrivée. Le pilote Racing Bulls est toutefois particulièrement content de sa performance du jour.

"Je pense que c’est mon meilleur week-end de l’année. A Monaco c’était fou, mais là j’ai senti que j’étais solide, surtout en qualifs, j’ai maximisé ce que pouvait faire la voiture. Aujourd’hui on était bien en rythme de course, la stratégie était bonne. C’est dommage à la fin que Hülkenberg nous dépasse mais c’était impossible de le contenir, il était trop rapide" admet Hadjar.

Le Français se félicite de sa bataille en piste contre son compatriote Pierre Gasly : "On a eu une bonne bataille déjà au premier tour, on s’est doublés et redoublés, et après l’arrêt quand je suis remonté sur lui j’avais un gros avantage de pneus. Ca a aidé le dépassement mais c’est toujours cool de se battre avec Pierre."

Hamilton : Une course ’difficile’, sans ’véritable explication’

Lewis Hamilton s’est exprimé de manière très déçue après sa sixième place au Grand Prix d’Espagne.

Le pilote Ferrari, qui a dû laisser passer Charles Leclerc rapidement en début de course faute d’avoir le même rythme, était parti pour finir sur les traces de son équipier. Mais George Russell l’a dépassé grâce à un meilleur rythme et, à la relance de la fin de course, la Sauber de Nico Hülkenberg l’a dépassé pour la 5e place.

A la radio, Hamilton a déclaré : "Il y a un problème avec la voiture !"

Interrogé sur ses propos lors de son debriefing, Hamilton a répondu : "Pas particulièrement. Ce n’est tout simplement pas une journée idéale."

Sur la stratégie de l’équipe, Hamilton n’a rien à redire. Y compris sur le fait de laisser passer Leclerc rapidement en début de course.

"La stratégie était bonne. L’équipe a fait un excellent travail. C’est tout."

"J’ai passé une très mauvaise journée et je n’ai rien à dire. C’était une journée difficile. Je n’ai rien d’autre à ajouter."

"C’était terrible. Ça ne sert à rien d’expliquer. Ce n’est pas de votre faute avec vos questions. Je ne sais juste pas quoi dire. Et je ne pense pas que l’équipe trouvera des réponses à vous donner dès ce soir."

Horner peine à défendre Verstappen, qui devra redoubler de vigilance pour éviter une suspension.

 

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a été interrogé au sujet de la pénalité infligée à Max Verstappen lors du Grand Prix d’Espagne de F1.

Le quadruple champion du monde a écopé d’une pénalité de 10 secondes à Barcelone pour une collision avec George Russell (Mercedes). Cette collision l’a fait rétrograder de la cinquième à la dixième place, lui coûtant des points précieux dans la course au titre.

C’était l’un des deux incidents dans lesquels Verstappen s’est retrouvé impliqué lors d’une fin de course mouvementée au Grand Prix d’Espagne. Le pilote Red Bull a aussi percuté Charles Leclerc quelques instants avant de s’accrocher avec Russell.

"Max a eu une petite embardée au restart, Charles s’est placé à sa hauteur," a expliqué Horner aux médias.

"On dirait qu’il a tiré à gauche. George a visiblement tenté d’en profiter dans le virage 1, mais c’était très, très marginal."

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, a suggéré que Verstappen aurait dû recevoir un drapeau noir et une disqualification.

Horner a rétorqué : "Nico est assez sensationnel dans ses commentaires, alors on en reste là."

Horner a également évité de dire directement s’il était d’accord avec l’évaluation de Russell selon laquelle Verstappen s’était montré anti-sportif. Le Britannique bégaie et cherche ses mots, ayant bien du mal à défendre son pilote sur cette action.

"Écoutez, je n’ai pas eu l’occasion de parler à Max. On en reparlera en temps voulu."

De solides choix stratégiques, mais Ferrari doit faire preuve de davantage de finesse dans la gestion des pneus.

Frédéric Vasseur est satisfait d’avoir signé un nouveau podium à Barcelone, d’autant que ce n’est pas ce qu’espérait Ferrari avant le week-end. Le patron de la Scuderia admet toutefois qu’il espère mieux des Grands Prix et qu’il espère encore d’autres progrès.

"On a une bonne dynamique en ce moment même si l’objectif n’est pas la troisième place, donc on regarde devant pour voir où est McLaren. On a bien progressé sur les trois dernières courses, on a fait un pari qui a fonctionné aujourd’hui" a déclaré Vasseur à Canal+.

"C’était difficile de lire les pneus et voir lequel était le plus performant et le plus endurant. On a tous eu des surprises pendant la course, mais ça a été bien géré et Charles fait un bon boulot, c’est un podium dessus, on revient deuxièmes au championnat, donc c’est un pas en avant."

Interrogé sur les raisons pour lesquelles Lewis Hamilton n’a pas résisté à Nico Hülkenberg alors qu’il avait résisté à Charles Leclerc plus tôt, Vasseur désamorce immédiatement les théories complotistes selon lesquelles son pilote chercherait à nuire à son équipier.

"Il n’avait plus de pneus, on n’était pas bien avec le dernier train de pneus. Il n’a pas cherché à perdre du temps dans le dépassement, car il y avait trois ou quatre voitures derrière et il ne voulait pas se mettre en danger de perdre des positions."

Les pneumatiques sont toujours le nerf de la guerre, et le Français reconnait qu’il y a une frustration à ce sujet : "On est toujours dans une phase où l’on essaie de comprendre ce qui se passe avec les pneus, comment être constant avec."

"Et sur le week-end on a fait des choix stratégiques qui se sont révélés payants, mais c’est difficile de voir la différence entre les trois composés en termes d’endurance et de performance."

Officiel : Verstappen évite la suspension pour un Grand Prix

Max Verstappen et Charles Leclerc ont évité de nouvelles pénalités pour leur accrochage à la reprise du Grand Prix d’Espagne.

C’est un verdict très important pour le Néerlandais qui se retrouvait à un point de la suspension pour un Grand Prix après avoir pris trois points sur sa licence pour avoir volontairement accroché Georges Russell selon la FIA

Cependant, les commissaires ont constaté que le contact entre les deux pilotes dans la ligne droite des stands aurait pu entraîner un « accident grave ».

L’incident s’est produit après le redémarrage sous Safety Car. Verstappen, alors troisième, a dû rattraper une glissade à la sortie du dernier virage à la reprise de la course. Il avait opté pour des pneus durs tandis que Leclerc était équipé de tendres, qui montaient plus vite en température.

Leclerc s’est rapproché de Verstappen sur sa droite alors qu’ils accéléraient dans la ligne droite. Alors qu’il dépassait la Red Bull, Leclerc s’est rapproché de Verstappen, et les deux pilotes se sont brièvement touchés.

Après avoir discuté avec les deux pilotes, les commissaires ont conclu que chacun était en partie responsable.

"La voiture 16 (Leclerc) a dépassé la voiture 1 (Verstappen) au début de la ligne droite. Les deux voitures se déplaçaient légèrement l’une vers l’autre au milieu de la piste et une collision mineure s’est produite en conséquence."

"Les deux pilotes ont admis que c’était une collision évitable et qu’elle aurait pu engendrer un gros accident, mais aucun pilote n’a été désigné comme principalement responsable."

Leclerc a expliqué que la collision s’était produite parce que Verstappen était trop réticent à lui laisser de la place.

"Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de particulier. Max a fait une erreur à la sortie du dernier virage, je suis passé côte à côte. Il a essayé de me placer sur le côté sale de la piste, comme je l’aurais fait, ce qui est normal. Et puis, une fois que j’ai pris l’avantage en termes de vitesse, j’ai essayé de profiter un peu de l’aspiration."

"Au premier mouvement, j’étais prêt à bouger un tout petit peu. Au deuxième, il ne l’était pas. C’est toute la différence, qu’il y ait ou non contact, mais au final, c’est la course. Je ne pense pas qu’il y ait de gros problème."

DOUBLÉ MCLAREN : OSCAR PIASTRI DEVANT LANDO NORRIS, LE PODIUM BIEN MÉRITÉ POUR FERRARI ET CHARLES LECLERC, MAX VERSTAPPEN PERD COMPLÈTEMENT SON SANG FROID

Le Grand Prix d'Espagne a confirmé la domination des McLaren en qualifications, avec la victoire éclatante d'Oscar Piastri devant son coéquipier Lando Norris dimanche. Charles Leclerc (Ferrari) complète le podium, tirant profit d'une voiture de sécurité en fin de course. Pendant ce temps, Max Verstappen (Red Bull) a non seulement perdu sa troisième place mais également son calme, percutant intentionnellement George Russell (Mercedes) dans les derniers tours.

Oscar Piastri est resté imperturbable. Parti en pole position, le pilote australien de McLaren a livré une prestation impeccable, sans jamais commettre la moindre erreur. Maître de son sujet dès le départ, il a su gérer les moments décisifs d’une course globalement maîtrisée. En véritable stratège, il a contenancé l’approche décalée de Max Verstappen (Red Bull) et repoussé les assauts de Lando Norris. Cette performance sans faille lui permet de décrocher sa cinquième victoire de la saison. Avec son deuxième rang, Norris signe un doublé pour McLaren, mais accuse désormais un retard de dix points au championnat des pilotes. Opportuniste, Charles Leclerc (Ferrari) complète le podium, profitant des dérives de Verstappen dans les derniers instants de course.

Oscar Piastri a une fois de plus affiché une maîtrise impressionnante. Dominant depuis les essais libres 2, l’Australien n’a laissé aucune chance à ses concurrents ce week-end. Après avoir signé la pole position la plus confortable de la saison, il a parfaitement concrétisé en course. Son départ impeccable a contrasté avec celui de Lando Norris, contraint de céder sa deuxième place à Max Verstappen dès le premier virage.

Dans sa tentative de récupérer cette position, Norris a perdu un temps précieux, laissant à Piastri une avance décisive. Le Britannique n’a pas retrouvé le rythme qu’il avait montré une semaine plus tôt à Monaco, et la stratégie de McLaren s’est révélée judicieuse face aux trois arrêts tentés par Max Verstappen. L’intervention de la voiture de sécurité, suite à l’abandon de Kimi Antonelli à onze tours de la fin, a encore compliqué la tâche de Verstappen, qui n’a jamais pu retrouver son calme.

Alors qu’un podium semblait à portée de main après une course offensive, Verstappen s’est retrouvé en difficulté après la relance sous pneus durs, manquant de perdre le contrôle de sa monoplace dans la ligne droite. Contraint de céder face à Charles Leclerc, il a ensuite eu un échange musclé avec George Russell. Ignorant les consignes de Christian Horner pour rendre la position, Verstappen s’est illustré par un geste dangereux en donnant un coup de roue au pilote Mercedes. Un comportement inacceptable qui lui a valu une pénalité de 10 secondes après l’arrivée, le reléguant en dixième position.

 

Piastri signe la pole du GP d’Espagne, Verstappen à l’affût de McLaren F1

 

Il n’y a pas eu de suspense. Comme tout au long du week-end, les deux McLaren ont une nouvelle fois éclipsé la concurrence ce samedi lors des qualifications. Sur le fil, Oscar Piastri a pris l’avantage sur Lando Norris dans son dernier tour. L’Australien s’offre ainsi sa quatrième pole position de la saison. De son côté, Max Verstappen s’élancera depuis la troisième place.

Après un Grand Prix de Monaco en demi-teinte, le leader du championnat a frappé fort lors des qualifications en Espagne. Il a devancé son coéquipier de deux dixièmes, un écart significatif dans une saison aussi disputée que cette édition 2025 de Formule 1. Dominant en Q1 et Q2, Max Verstappen avait brièvement cédé face à Lando Norris lors de la première tentative en Q3. Mais c’est finalement avec un tour éclatant chronométré en 1’11’’546 que le pilote Red Bull a mis tout le monde d’accord, reléguant la concurrence loin derrière. Norris, victorieux à Monaco, s’élancera à ses côtés sur la première ligne dimanche. Quant à la deuxième ligne, elle réunira Max Verstappen (Red Bull) et George Russell (Mercedes). À noter également les belles performances de Pierre Gasly (Alpine) et Isack Hadjar (Racing Bulls), qui partiront respectivement huitième et neuvième, tandis que Esteban Ocon (Haas) n’a pas réussi à franchir la Q1.

Deux dixièmes : un gouffre dans une saison aussi serrée que celle-ci. Et c’est précisément l’écart qu’a creusé Oscar Piastri pour décrocher cette quatrième pole position de sa jeune mais déjà impressionnante carrière. L’Australien a dû se dépasser pour battre Lando Norris dans un ultime tour sous un ciel menaçant sur le circuit de Montmeló. Visiblement piqué dans son orgueil après que son coéquipier a brièvement pris l’avantage en début de Q3 en profitant de l’aspiration, Piastri a répondu magistralement avec un deuxième secteur absolument d’anthologie. De son côté, Norris, privé d’aspiration cette fois-ci, a légèrement amélioré son chrono, mais cela n’a pas suffi pour lui permettre de garder la tête. La rivalité entre les deux pilotes McLaren promet une bataille palpitante dès le premier virage, d’autant plus qu’un certain Max Verstappen reste en embuscade. Rappelons que sur les 10 derniers Grands Prix d’Espagne, 6 vainqueurs s’étaient élancés depuis la pole position. Piastri a donc déjà pris un sérieux avantage vers une possible victoire.

Consultez la grille de départ

 

McLaren domine la troisième séance d'essais libres du GP d'Espagne, avec Oscar Piastri meilleur temps devant Lando Norris

Les McLaren ont confirmé leur domination ce samedi à Barcelone lors des essais libres 3, avec le meilleur chrono d'Oscar Piastri devant son coéquipier Lando Norris. Charles Leclerc (Ferrari) a signé le troisième temps, à plus de sept dixièmes.

La dernière séance d'essais libres avant les qualifications du GP d'Espagne (16 heures) a mis un peu de temps à démarrer. Après 15 minutes, seulement deux pilotes avaient un chrono, Gabriel Bortoleto (Sauber) et Franco Colapinto (Alpine). Mais cela a fini par s'animer, avec des tours enchaînés en pneus tendres ou mediums, les équipes préférant ne pas trop rouler en durs, jugés peu efficaces sur le tracé catalan.

C'est George Russell (Mercedes) qui a signé le premier chrono remarquable, en 1'13''396, un temps qui a tenu une bonne vingtaine de minutes avant que Max Verstappen (Red Bull) ne vienne le battre, pour 21 millièmes seulement. Et puis les McLaren sont entrées dans la danse à l'approche du dernier quart d'heure, passées en mode qualifications avec des pneus tendres. Oscar Piastri s'est installé à la première place, en 1'12''387, reléguant Lando Norris, pas totalement satisfait du réglage de sa monoplace, à 52 centièmes. Charles Leclerc (Ferrari) s'est placé en 3e position, à 74 centièmes, juste devant Russell.

Encore une fois, Isack Hadjar a signé une belle performance avec sa Racing Bulls, en obtenant la 6e place, à 99 centièmes, juste derrière Verstappen. Suivent Kimi Antonelli (Mercedes), Fernando Alonso (Aston Martin), Lewis Hamilton (Ferrari) et Liam Lawson (Racing Bulls), qui ferme ce top 10 à 1''2 de Piastri.

Aucune Williams n'a réussi à se placer parmi les dix premiers, avec la 13e place de Carlos Sainz et la 19e d'Alex Albon. Pas de Yuki Tsunoda (Red Bull) non plus, seulement 14e. Et pas de Pierre Gasly (Alpine) ni d'Esteban Ocon (Haas), qui doivent se contenter des 16e et 18e places, à plus d'une seconde et demie.

 

PSG - Inter : Gasly, Ocon, Hadjar, la F1 a fond derrière Paris !

Un match qui dépasse largement les limites du football ! Samedi soir, sur la pelouse de l'Allianz Arena de Munich, le Paris Saint-Germain dispute le match le plus important de son histoire. En finale de la Ligue des Champions, les hommes de Luis Enrique tenteront de soulever la première C1 de leur histoire face à une grande équipe de l'Inter Milan, déjà finaliste il y a deux ans.

Une rencontre qui passionne les amateurs de football, mais pas que ! Au rang des grands fans du club de la capitale, on retrouve notamment les pilotes français engagés en Formule 1. Avant le Grand Prix d'Espagne qui se disputera dimanche en Catalogne, Canal + est allé interroger les Tricolores du paddock.

On retrouve d'abord Pierre Gasly, pilote Alpine, et notamment actionnaire du club de Versailles : "Je serai devant ma télé avec mon Maillot à supporter le PSG. Je commence à ressentir même un peu le stress de samedi. Je leur souhaite tout le meilleur et j’espère qu’on va pouvoir avoir une belle célébration à Paris samedi soir", a-t-il lâché. Et pour le pronostic ? : "J’aime bien les matchs dynamiques, donc je vais aller sur un 3-2 pour le PSG c’est beau".

Passé aussi par Alpine, Esteban Ocon, désormais chez Haas, imagine bien le Paris Saint-Germain l'emporter, en espérant pouvoir faire confiance à Ousmane Dembélé : "C’est mon équipe, le Paris Saint-Germain. Ouais je vais le suivre (le match), bien sûr, je n’ai pas le choix. C’est clair que je vais être devant ce match. Ce serait bien qu’on puisse gagner la Ligue des champions pour la première fois. J’espère qu’il y aura quelque chose de sympa de la part d’Ousmane Dembélé, parce que c’est mon collègue d’Évreux. J’espère que ça sera lui qui nous fera briller l'équipe. J’ai donné un pronostic, mais je ne veux pas le donner ici, parce que ça porte malheur déjà", a-t-il lâché, un brin supersiticieux.

Espagne, EL2 : Piastri confirme pour McLaren F1, de multiples stratégies en course ?

C'est Oscar Piastri qui signe le meilleur temps des Essais Libres 2. Le pilote australien devance la Mercedes de George Russell et la Red Bull de Max Verstappen. L'équipier du leader du championnat du monde pilotes, Lando Norris, est 4e. La première Ferrari est celle de Charles Leclerc. Il est 5e. Lewis Hamilton est en dehors du Top 10. Le pilote britannique n'est que 11e mais les écarts sont extrêmement serrés encore ce week-end.

On note le réveil de l'écurie Mercedes avec le 2e temps de George Russell on l'a dit mais également la 6e place de Kimi Antonelli. C'est donc beaucoup mieux qu'en Essais Libres 1 en début d'après-midi. Sans doute que la température en baisse de la piste a aidé. Côté Français, c'est Pierre Gasly qui s'offre le meilleur temps avec son Alpine. Isack Hadjar est 9e avec sa Racing Bulls. Il devance encore au chrono son équipier, Liam Lawson, 10e. Esteban Ocon n'est que 18e avec sa Haas. La seconde Alpine, celle de Franco Colapinto, est encore dernière...

GP D'ESPAGNE I LIBRES 1 : NORRIS LE PLUS RAPIDE, VERSTAPPEN ET HAMILTON DANS SON SILLAGE

Lando Norris (McLaren-Mercedes) a signé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne. Le Britannique a devancé le quadruple champion du monde en titre néerlandais Max Verstappen (Red Bull) et son compatriote Lewis Hamilton (Ferrari) de respectivement 367 et 378 millièmes de secondes.

Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) a pris la quatrième place, devant le leader du championnat du monde, l'Australien Oscar Piastri (McLaren). Le Néo-Zélandais Liam Lawson (Racing Bulls) a décroché le sixième chrono, devant deux autres rookies, le Britannique Oliver Bearman (Haas) et le Français Isack Hadjar (Racing Bulls).

Le Top 10 est complété par le Japonais Yuki Tsunoda (Red Bull) et le Français Pierre Gasly (Alpine), alors que le Britannique George Russell (Mercedes) a pris une décevante 11e place, loin devant l'autre Flèche d'Argent du jeune italien Andrea Kimi Antonelli (18e).

Le troisième Français de la grille, Esteban Ocon (Haas), n'a pas participé à cette séance puisqu'il a laissé sa monoplace au pilote de réserve japonais Ryo Hirakawa, qui a terminé au 17e rang après avoir fait un tour dans un bac à graviers sans conséquences.

Mais il y avait bien un troisième tricolore en piste sur le circuit de Barcelona-Catalunya puisque Victor Martins, qui dispute le championnat de F2, a participé à la session au volant d'une Williams, écurie qui l'a recruté récemment au sein de son académie de jeunes pilotes.

Pour sa première séance d'essais libres dans le baquet d'une F1, Martins a terminé 19e, à moins de six dixièmes de son expérimenté coéquipier espagnol Carlos Sainz.

HORNER RÉPOND À LA RUMEUR DE SON DÉPART VERS FERRARI

 

Christian Horner, directeur emblématique de Red Bull depuis 2005 et témoin des débuts du constructeur autrichien en F1, a récemment démenti les rumeurs l'associant à un futur rôle à la tête de la Scuderia Ferrari.

D'après des informations de Motorsport.com, John Elkann, président de la marque italienne, serait un fervent admirateur de Horner. Ce dernier aurait tenté à plusieurs reprises de le recruter ces dernières années. Toutefois, Horner est actuellement lié à Red Bull par un contrat signé en 2021, qui court jusqu’en 2030.

Interrogé sur ces spéculations lors d’une conférence de presse tenue dans le paddock de Barcelone, Horner a balayé ces allégations d’un revers de main : « Écoutez, bien sûr, c'est toujours flatteur d'être associé à d'autres équipes. Mais je suis pleinement engagé avec Red Bull à 100%. Cela a toujours été le cas et le restera sur le long terme. »

Il a ensuite ajouté avec une touche d’humour : « Comme toujours dans ce sport, les rumeurs circulent sans cesse sur les mouvements des uns et des autres. Mais je pense que les membres de mon équipe savent parfaitement où je me situe. Mon italien est probablement pire que l'anglais de Flavio . Alors comment cela pourrait-il fonctionner ? »

Depuis 2023, Ferrari est dirigée par Frédéric Vasseur, ancien responsable de l’écurie ART et figure bien connue en F1. Vasseur a fait ses débuts dans la catégorie reine avec Renault en 2016 avant de prendre la tête de Sauber en 2017. Sous sa direction, Ferrari a joué un rôle clé dans la lutte pour le championnat des constructeurs l’an dernier, bien qu’ils aient fini par s'incliner face à McLaren lors de la dernière course.

Alors que beaucoup espéraient une Scuderia compétitive et capable de viser les titres mondiaux en 2025, le début de saison s'est révélé plus difficile que prévu. Cela, malgré l’arrivée du septuple champion du monde Lewis Hamilton. Après un tiers de la saison, Ferrari occupe actuellement la quatrième place au classement des constructeurs, accusant un important retard sur les leaders dans les deux championnats.

 

Leclerc : Ferrari est ’toujours dans la même situation’ malgré un podium à Monaco

Charles Leclerc n’attend pas de miracle ce week-end en Espagne pour Ferrari, malgré un excellent Grand Prix de Monaco la semaine dernière. Le pensionnaire de la Scuderia est conscient que le tracé de Barcelone mettra en avant des points faibles de la SF-25 qui n’étaient pas sollicités en Principauté.

"Nous devons revoir un peu nos attentes avant ce week-end par rapport à un week-end comme celui de Monaco, où les choses étaient un peu plus positives" a déclaré Leclerc. "Cependant, cela ne change pas notre approche."

"Plus qu’une configuration extrême, l’équilibre que nous essayons de viser est très, très agressif cette année et nous devons rouler comme cela et cela ne change pas maintenant. Nous sommes donc toujours dans la même situation."

Au milieu du débat sur le manque de spectacle à Monaco, que nous avons longuement abordé dans notre podcast . Leclerc n’est pas sûr qu’une solution miracle existe, ni qu’il faille changer les choses : "Je ne pense pas que nous pourrons un jour faire de ma course à domicile une course avec beaucoup de dépassements."

"Cependant, j’ai vu quelques propositions qui pourraient être judicieuses : il pourrait être intéressant de faire quelque chose à l’épingle à cheveux et à la Rascasse, parce que je ne pense pas que cela pourrait empirer les choses."

"Je suis moins convaincu par l’idée de déplacer la Nouvelle Chicane. Cela dit, pour moi, ce Grand Prix est quelque chose de spécial et même si nous continuons comme ça, avec le résultat de dimanche décidé le samedi après-midi, je l’aimerai toujours."

Hamilton dénonce ’les conneries’ dites sur sa relation avec Adami, son ingénieur de course

 

Lors de la journée médias du Grand Prix d’Espagne, Lewis Hamilton a tenu à souligner qu’il entretenait une « excellente relation » avec Adami, dissipant certaines rumeurs.

« Nous apprenons constamment à nous connaître et adaptons sans cesse notre façon de travailler ensemble. Il a déjà travaillé avec de nombreux pilotes différents. Il n’y a absolument aucun problème entre nous », a déclaré Hamilton de manière ferme.

« Beaucoup de spéculations circulent, et soyons honnêtes, la plupart sont absurdes. Au final, nous avons une très bonne relation. C’est un gars génial, et c’est un plaisir de collaborer avec lui », a-t-il ajouté.

« Nous travaillons tous les deux extrêmement dur, et il est vrai que tout ne se déroule pas toujours parfaitement chaque week-end. Des désaccords ? Bien sûr, comme dans toute relation professionnelle. Mais nous les surmontons à chaque fois. »

« Nous sommes dans le même bateau, partageant le même objectif : remporter un championnat ensemble. Nous unissons nos efforts pour faire avancer l’équipe. »

« Tout le reste, ce n’est que du bruit. Honnêtement, cela ne nous distrait pas. Nous restons concentrés sur notre travail et cela ne change rien à notre détermination. »

Après avoir franchi la ligne d’arrivée lors d’une course marquée par des problèmes de trafic, Hamilton, informé de sa position finale, a demandé à son ingénieur : « Es-tu fâché contre moi ou quoi ? » Un silence radio a suivi.

Interrogé sur cet échange, Hamilton a clarifié : « Il y avait des problèmes de communication radio pendant la course. Je n’ai pas reçu toutes les informations que je souhaitais, mais oui, nous avons discuté après la course. »

Ce jeudi, Hamilton célébrait sa 19e participation à un Grand Prix en tant que pilote à Barcelone. De quoi ressentir une certaine lassitude ? Pas selon lui.

« Lassitude ? Absolument pas ! Ce circuit est une étape incontournable du calendrier, et j’apprécie toujours autant piloter ici. Le tracé a retrouvé son rythme exceptionnel depuis qu’ils ont supprimé la dernière chicane pour revenir à la version originale. »

« Ce week-end, l’objectif est de capitaliser sur les progrès réalisés lors des deux dernières courses et des qualifications à Monaco. Nous avons fait de réels pas en avant, et nous travaillons dur pour maximiser nos points forts. Concernant les nouvelles règles sur la flexion de l’aileron avant, je ne sais pas encore comment cela va impacter la dynamique, mais nous restons concentrés sur nous-mêmes. Le potentiel est là, à condition de bien exécuter notre stratégie. »

 

Verstappen a officiellement posé ses fondations pour courir hors de la F1

Max Verstappen a franchi une étape cruciale vers la compétition en dehors de la Formule 1 en sollicitant une nouvelle catégorisation de pilote auprès de la FIA.

Quatre fois champion du monde de F1, Verstappen est désormais classé pilote Platine, ce qui lui ouvre de nombreuses possibilités, du Championnat du Monde d’Endurance aux épreuves de GT3.

La catégorisation des pilotes est un élément clé du processus pour un pilote souhaitant concourir en GT et en endurance.

Elle sous-tend le Championnat du Monde d’Endurance ainsi que d’autres compétitions telles que les différents championnats GT World Challenge à travers le monde.

Ce système permet de classer les pilotes de manière générale et d’équilibrer la concurrence dans un sport où les amateurs sont encore nombreux au plus haut niveau.

Gérées par la FIA, les classifications ne sont pas déterminées automatiquement et sont effectuées au cas par cas. Verstappen a donc demandé sa catégorisation.

Il s’agit d’une étape importante, car elle ouvre la voie au Néerlandais pour participer à des épreuves hors F1.

"J’ai postulé en effet," a confirmé Verstappen à Barcelone.

"Je dois le faire à un moment donné, alors autant le faire vite. C’est super simple : il suffit de remplir un formulaire, de payer et, une semaine plus tard, on reçoit la réponse."

Et il a plaisanté sur le niveau que la FIA lui accorderait !

"J’espérais secrètement obtenir la qualification Bronze ; je pourrais faire appel pour une qualification Platine et obtenir au moins la qualification Argent !"

Alonso : La présence de Newey à Monaco a ’élevé le niveau de l’équipe’

 

Fernando Alonso affirme qu’Aston Martin a immédiatement tiré parti de la présence d’Adrian Newey au GP de Monaco.

Ce GP marquait la première apparition de Newey sous ses nouvelles couleurs.

Il travaille principalement sur le projet AMR26 pour 2026, lorsque l’écurie utilisera des moteurs Honda.

Andy Cowell, directeur d’Aston Martin F1, confirme que Newey influence aussi l’AMR25, même lors de discussions informelles au campus de Silverstone.

Au GP d’Espagne, Alonso a salué l’impact de Newey, tout en précisant que son arrivée a mis la pression sur l’équipe !

"Oui, c’était fantastique," a déclaré Alonso.

"Sa façon d’analyser la voiture, même à l’arrêt, et sa simple présence en réunion, c’est spécial."

"Sans être intimidant, il élève le niveau de l’équipe, rendant tout le monde plus attentif."

"Personne ne pouvait se tromper en réunion, il aurait remarqué."

"C’était impressionnant et j’espère qu’à l’avenir nous continuerons à progresser grâce à lui."

Newey a identifié des défis, comme le simulateur, qu’il juge "faible" et nécessitant jusqu’à deux ans d’améliorations.

Interrogé, Alonso a répondu : "Tous les simulateurs ont des problèmes de corrélation avec la voiture réelle."

"La voiture sur circuit est dynamique, changeante, et impossible à reproduire parfaitement en simulateur."

"Mais je pense que nous améliorerons le simulateur en moins de deux ans. Ce n’est pas nouveau, nous en avons déjà parlé en interne."

Pour l’instant, Alonso se concentre sur son GP d’Espagne à domicile, après des progrès observés à Imola.

"Barcelone nous en dira plus sur le nouveau package. Imola a été un progrès, et Monaco, un circuit unique, nous a aussi aidés."

"Avec un week-end plus classique à Barcelone, nous verrons notre niveau, surtout avec les nouvelles règles concernant l’aileron avant."

Lance Stroll estime que "Barcelone sera un test clé avec ses différents types de virages."

"C’était top d’avoir Adrian à Monaco. Il a donné des conseils sur les réglages et discuté du futur."

Le Canadien a cependant eu des difficultés à Monaco, loin de son coéquipier. Sur les récentes courses, il conclut :

"C’était plus positif ces dernières semaines. À Imola, nous avions les deux voitures en Q3, et Fernando aurait marqué à Monaco sans sa casse moteur."

 

Briatore: Gasly doit être plus concentré, Colapinto doit éviter les murs

Flavio Briatore, consultant exécutif d’Alpine F1, a de nouveau été très cash lors d’une interview confiée au journal Le Monde pendant le Grand Prix de Monaco.

L’Italien, qui a aussi le titre non officiel de directeur d’équipe, a clarifié sa position et n’a pas hésité à tacler ses propres pilotes, alors que ses ambitions de succès pour Enstone sont toujours intactes malgré les difficultés actuelles.

"Je suis investi à 100 % et entouré par une équipe très forte dans tous les secteurs : la technique, le commercial, le management… Cela représente plus de travail, mais ce n’est pas un problème. J’ai beaucoup de temps. Pour ce qui est de la licence, c’est anecdotique : je peux l’avoir demain si je le souhaite. Vous savez, c’est comme en Italie, où tout le monde s’arroge le titre de « dottore » [docteur]. Moi, les gens m’appellent « l’ingegnere ». Pourtant, je ne suis pas ingénieur."

Météo F1 - GP d’Espagne : De la chaleur et du soleil pour les trois jours

 

Pas de mauvaise surprise pour la F1, les équipes et les 20 pilotes : le GP d’Espagne ne faillira pas à sa réputation de course traditionnellement très ensoleillée et baignée de chaleur.

Le Circuit de Barcelone en Catalogne offre habituellement du soleil et ce sera encore le cas pour cette édition 2025, l’avant-dernière du contrat liant Catalunya à la FOM.

Et il n’y aura a priori aucune mauvaise surprise côté températures également, avec 30°C en moyenne attendu lors des Libres, Qualifications et course. Soit 50°C en piste au minimum !

Outre la chaleur, l’usure des pneumatiques jouera à nouveau un rôle crucial sur ce circuit très technique. La combinaison de virages rapides et de sections plus lentes mettra les gommes à rude épreuve, offrant ainsi aux stratégies d’arrêts au stand une importance capitale. Anticiper la dégradation tout en optimisant la performance pourrait bien faire la différence entre un podium et une simple place dans les points.

 

Pourquoi Briatore ne veut pas voir Michael Schumacher

Flavio Briatore a récemment déclaré qu'il ne souhaitait pas rendre visite à son ancien ami et collègue, Michael Schumacher.

Ensemble, en tant que directeur d'équipe et pilote pour l'écurie Benetton, ils ont marqué l'histoire en remportant leurs premiers titres mondiaux en 1994 et 1995. Par la suite, Schumacher a rejoint Ferrari, où il a ajouté cinq autres championnats à son palmarès.

Cependant, depuis que Michael Schumacher, aujourd'hui âgé de 56 ans, a subi de graves lésions cérébrales lors d'un accident de ski fin 2013, Briatore confie ne pas lui avoir rendu visite et ne ressent aucun regret quant à cette décision.

"La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était à un événement de boxe en Allemagne, quelques mois avant son tragique accident de ski," a déclaré Briatore, actuellement conseiller exécutif chez Alpine F1, dans une interview accordée à RTL.

À 75 ans, l'ancien directeur insiste sur le fait qu'il ne demandera pas à Corinna, l'épouse de Michael, de rejoindre le cercle restreint de personnes autorisées à visiter le septuple champion du monde dans son état actuel.

"Je préfère garder en mémoire l'image de Michael tel qu’il était : énergique, puissant et plein de vie. Je sais qu’il n’aimerait pas que je le voie comme il est aujourd’hui."

Malgré tout, Briatore souligne l'affection profonde qu'il continue de porter à Schumacher.

"Michael et sa famille ont joué un rôle essentiel dans ma réussite, tant sur le plan professionnel que personnel," a-t-il confié.

"Je veux préserver le souvenir de ces moments incroyables. Corinna est une femme exceptionnelle, courageuse et admirable. Elle a fait un travail extraordinaire pour maintenir l'unité et la force de leur famille."

 

Présentation et horaires du Grand Prix d’Espagne de F1 2025

 

Après un week-end de Monaco marqué par les arrêts obligatoires et le spectacle qui en a découlé, la F1 conclut ce triplé européen en Espagne, sous tension.

La FIA introduit une directive sur les ailerons flexibles dès ce week-end. Si certains n’anticipent pas de grands changements, d’autres, comme Christian Horner, prévoient un bouleversement, ciblant McLaren F1 depuis des mois.

Le Circuit de Barcelona-Catalunya est familier aux équipes et pilotes grâce aux nombreuses séances d’essais. Mais ses 4 700 mètres demandent toujours précision et stratégie.

Il combine des virages rapides, moyens et lents. Les deux premiers secteurs sont rapides, suivis d’une section finale lente où la surchauffe des pneus arrière peut compromettre les chronos. Une bonne gestion des gommes est essentielle pour aborder la ligne droite d’un kilomètre à pleine vitesse.

T1-T2 – Une portion rapide avec une chicane bosselée. Le premier virage est idéal pour tenter un dépassement.

T3 – Le pilote doit maintenir une vitesse élevée et suivre la trajectoire idéale sur ce long droite, mettant les pneus avant gauche à rude épreuve. Les dépassements y exigent audace.

T5-T9 – Le dévers au freinage peut provoquer des blocages. Les virages 7 et 8 nécessitent maniabilité, avant un T9 à aborder sans relâcher.

T10 – Ce gauche serré offre une opportunité de dépassement, suivi des virages 11 à 15 où la motricité est essentielle.

T13 – Exit la chicane lente : la configuration pré2006 est de retour, avec deux virages rapides pour conclure.

T14 – Une voiture performante est cruciale pour optimiser la ligne droite. En course, un compromis sur la vitesse d’entrée est crucial pour la gestion des pneus et du carburant.

Forces en présence

Un nouveau week-end sous le signe des ajustements. McLaren pourrait perdre du terrain, tandis que Red Bull, Mercedes et Ferrari guetteront l’opportunité. Derrière, Williams s’efforcera de maintenir son avance sur des Racing Bulls en progression.

Les horaires du Grand Prix d’Espagne

Les horaires à Barcelone ressemblent à ceux de Monaco, avec les qualifications à 16h samedi et la course à 15h dimanche.

- Vendredi 30 mai

13h30-14h30 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 31 mai

12h30-13h30 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 1er juin

15h00-17h00 : Course

 

McLaren F1 : Piastri était ’trop loin de Leclerc’ pour réussir un doublé

Andrea Stella s’est montré satisfait des performances de Lando Norris et Oscar Piastri, qui ont su tirer le meilleur parti de leur potentiel pour décrocher un solide résultat. Le directeur de McLaren F1 a salué la vitesse impressionnante du Britannique tout en soulignant le manque de constance de l’Australien. Malgré cela, Piastri a su maximiser son résultat en décrochant une précieuse troisième place pour les championnats.

"Lando a été extrêmement rapide. Comme je l’ai déjà mentionné, il était quasiment prêt dès le premier tour des EL1," a déclaré Andrea Stella. "En ce qui concerne Oscar, nous avons observé des moments de très grande vitesse. Des périodes où il montrait un potentiel remarquable. Cependant, cette saison, contrairement à l’année dernière, il a eu des difficultés à maintenir ce rythme sur la durée."

"À certains moments, il a dû se battre avec la voiture, notamment en raison d’une nervosité particulière à basse vitesse. Cela a également affecté ses qualifications, où il lui a fallu plus de temps pour atteindre sa meilleure performance. Cela l’a empêché d’exploiter pleinement le potentiel qu’il aurait pu montrer," a expliqué Stella.

Ferrari a tenté de débaucher Horner ’il y a seulement quelques semaines seulement’

Ferrari aurait récemment envisagé de recruter Christian Horner, emblématique directeur de longue date chez Red Bull, selon le journal le plus lu d'Europe.

"Ce n’est pas une surprise," déclarent Michel Milewski et Matthias Marburg, correspondants du Bild, "sachant que l’écurie historique traverse actuellement une période de crise."

Leur propos fait évidemment référence à Ferrari, sous la direction de Frédéric Vasseur, et non à Red Bull, où Horner a surmonté de justesse un scandale et une crise de leadership en 2024.

Malgré de grandes ambitions pour cette saison, renforcées par l’arrivée du septuple champion du monde Lewis Hamilton, Ferrari semble avoir déçu. Non seulement le Britannique de 40 ans peine à briller, mais la SF-25 elle-même ne répond pas aux attentes.

Charles Leclerc, de son côté, a décroché une prometteuse deuxième place à Monaco après une solide qualification, juste derrière le poleman. Pourtant, Frédéric Vasseur a tempéré l’enthousiasme : "Mes attentes pour la saison restent inchangées après le week-end de Monaco."

"Nous n’avons pas réalisé une première partie de championnat à la hauteur, malgré le fait que nous en sommes déjà au tiers du parcours. Nos performances ont été inférieures aux attentes, et cela est évident. Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes."

Luigi Perna, journaliste influent de La Gazzetta dello Sport, souligne que le Grand Prix de Barcelone, marquant la fin des ailerons avant flexibles, sera "décisif" pour la direction que prendra Ferrari pour le reste de la saison.

"Si la situation reste inchangée à ce stade," estime Perna, "Ferrari devra concentrer tous ses efforts sur 2026."

Vasseur se trouve donc à un tournant crucial. Il reste, malgré tout, confiant dans l’idée que les nouveaux règlements pourraient bouleverser la hiérarchie actuelle.

À Maranello, les dirigeants de Ferrari n’ont pas exprimé publiquement de mécontentement à son sujet depuis qu’il a remplacé Mattia Binotto début 2022. Toutefois, le Bild rapporte que les coulisses racontent une autre histoire.

"Selon le Bild, Ferrari s’est rapprochée de Horner il y a seulement quelques semaines," relatent les journalistes spécialisés en F1 du journal. "Bien que Charles Leclerc ait terminé deuxième à Monaco, les performances de l’équipe restent trop irrégulières."

"Cela inquiète sérieusement les dirigeants, notamment John Elkann, qui se posent des questions sur l’avenir de Fred Vasseur."

Pour Ferrari, la mauvaise nouvelle est que, selon le Bild, "Horner n’a aucune intention de quitter Red Bull."

"Le Britannique ne se voit pas rejoindre une autre équipe," conclut le journal, rappelant qu’il avait déjà décliné une offre de Ferrari il y a plusieurs années.

Vasseur répond aux nouvelles tensions entre Hamilton et son ingénieur

Ferrari ne s’attendait pas à un podium en arrivant à Monaco, mais Frédéric Vasseur, directeur de l’équipe, admet que les perspectives ont évolué avant les qualifications. Le Français félicite le travail de Charles Leclerc et Lewis Hamilton, respectivement deuxième et cinquième en Principauté.

« Après Imola, les attentes étaient modestes, car nous avons rencontré des difficultés à Miami et Imola, notamment dans les virages lents, cruciaux à Monaco. Ces performances laissaient peu d'espoir avant Monte-Carlo, » a expliqué Vasseur.

« Cela dit, après les EL1, EL2 et EL3, les attentes ont changé. Nous étions un peu frustrés samedi soir avec la deuxième place en qualifications. Honnêtement, en course, nous avons accompli notre mission. Partir deuxième ne laissait guère de marge d’espoir pour un meilleur résultat, sauf incident. »

« On ne peut pas demander davantage à Charles et à toute l’équipe. Dans l’ensemble, nous pouvons nous satisfaire de ce résultat, car nous avons tiré le maximum de la course, surtout compte tenu de la difficulté des dépassements ici. »

« Avec la pénalité de Lewis, nous nous sommes retrouvés avec une seule voiture pour affronter les deux McLaren, ce qui nous a légèrement désavantagés. Néanmoins, Charles a parfaitement géré la situation en maintenant une pression constante sur Lando, tandis que Lewis affichait un rythme solide, remontant à la cinquième place avant d’être bloqué dans le trafic. »

Des tensions entre Hamilton et son ingénieur de course ?

Un échange surprenant entre Lewis Hamilton et son ingénieur Riccardo Adami a retenu l'attention. Avant son arrêt aux stands, Adami lui a lancé : « C’est ta course », ce qui a semblé irriter le pilote britannique.

Après avoir franchi la ligne d’arrivée, Hamilton a remercié son équipe pour la réparation rapide de sa voiture avant les qualifications, mais son message est resté sans réponse de la part d’Adami.

« Tu es fâché contre moi ou quoi ? » a demandé Hamilton à la radio, alimentant les spéculations sur des tensions entre les deux hommes.

Vasseur a cependant minimisé l’incident : « Oui, le message n’était pas clair. Mais lorsqu’un pilote pose une question entre le virage 1 et le virage 3, nous devons attendre avant de répondre pour éviter de le distraire à un moment critique. »

« Ce n’est pas parce que nous sommes inactifs ou que nous buvons une bière sur le muret. Nous avons simplement défini des zones spécifiques pour communiquer avec les pilotes. »

« Honnêtement, un pilote qui pose une question sous pression, à 300 km/h entre des murs, ce n’est pas un signe de tension, et cela ne me dérange pas. Après la course, en discutant avec lui, il n’était pas contrarié. »

Pour conclure sur une note optimiste avant Barcelone : « Ces dernières courses ont montré des progrès dans les virages rapides, et ce week-end, nous avons également constaté des améliorations en basse vitesse. C’est encourageant. Nous devons maintenir cet élan et rester concentrés sur nous-mêmes pour continuer à avancer. »

 

Vasseur : Il ne faut pas s’entêter avec les deux arrêts obligatoires

 

Frédéric Vasseur a dressé un bilan globalement positif du Grand Prix de Monaco, marqué par la deuxième place de Charles Leclerc et la cinquième position de Lewis Hamilton. Cependant, le directeur de Ferrari ne peut s’empêcher de penser qu’un résultat encore meilleur était à portée de main.

"Dans l’ensemble, le résultat est satisfaisant. Si on m’avait dit jeudi qu’on finirait deuxième, j’aurais signé, surtout après avoir terminé 11e et 12e en qualifications à Imola. Mais quand on réalise les meilleurs temps lors des EL1, EL2, EL3, Q1 et Q2, et qu’on se manque un peu en Q3, cela laisse des regrets", a confié Vasseur à Canal+.

"Nous avons raté la pole position, et si nous étions partis en tête aujourd’hui, je suis convaincu que nous aurions gagné. Il y a donc une pointe de frustration. Cela dit, terminer deuxième reste un bon résultat, et c’est aussi la réalité de notre sport. Nous allons capitaliser sur cette performance pour la semaine prochaine."

Le Français est également revenu sur la pénalité de Lewis Hamilton, qui a compromis sa course dimanche : "Cette pénalité l’a empêché de rester dans la fenêtre stratégique des arrêts de Norris. Nous avons été bloqués par Alonso, ce qui a permis à Norris de bénéficier d’un arrêt gratuit, et nous avons perdu une opportunité importante."

"Si nous avions débuté en quatrième position avec des pneus durs, nous aurions pu contraindre McLaren à prolonger son premier relais. Lewis est très déçu, car il sait qu’un départ en quatrième position aurait changé son week-end. Mais avec la pénalité, il s’est retrouvé derrière Hadjar et Alonso."

"À la fin du premier relais, il avait déjà 20 secondes de retard sur Verstappen et les autres devant. Je comprends sa frustration. Tout comme Charles, il ramène l’ensemble du week-end à ce qui s’est passé la veille. C’est une analyse pertinente, surtout sur un circuit comme Monaco."

Interrogé sur l’obligation de faire deux arrêts, Vasseur considère que tenter cette stratégie était une bonne idée, mais qu’elle n’aurait probablement pas changé l’issue de la course : "Je ne pense pas que cela aurait modifié le résultat. Même avec un seul arrêt, je ne crois pas que Mercedes aurait pu l’emporter aujourd’hui."

 

Un problème moteur prive Alonso et Aston Martin F1 de points à Monaco

L’Espagnol est toujours sans point au classement pilotes.

Un week-end de Monaco sans points pour Fernando Alonso et Aston Martin F1 !

C’est la frustration pour l’Espagnol, au compteur toujours bloqué à 0 point lors de cette saison 2025, alors qu’il pouvait viser un top 7 ou 8 grâce à sa belle position obtenue en qualifications et maintenue au départ.

"J’ai eu un problème moteur dès le 15e tour, nous étions en manque de puissance. Je pensais pouvoir tenir le coup, car les dépassements sont très difficiles ici, mais malheureusement, ce ne fut pas le cas."

"Nous avons raté une autre belle occasion de marquer de bons points aujourd’hui. Je suis satisfait de ma performance ce week-end et nous nous dirigeons vers la prochaine course pour une nouvelle occasion de repartir."

Lance Stroll, parti en fond de grille, n’a pas osé le pari stratégique de faire un des deux arrêts obligatoires dans les premiers instants de la course. Il n’a fini que 15e.

"C’est Monaco, donc quand on a un samedi difficile, on sait que dimanche sera toujours un défi. Partir du fond de grille était forcément compliqué et la course n’a pas été passionnante, avec très peu d’opportunités de gagner des places aujourd’hui. Tournons la page et concentrons-nous sur Barcelone dans une semaine."

’On était presque dans Mario Kart’ : Verstappen déplore les deux arrêts obligatoires

Max Verstappen a terminé quatrième du Grand Prix de Monaco et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pilote Red Bull n’a pas apprécié les deux arrêts obligatoires en course. Il s’agace des dépassements impossibles en piste avec les F1 modernes.

"On ne peut pas courir ici. Peu importe ce qu’on fait. Un arrêt, dix arrêts" s’est agacé Verstappen. "Même à la fin, j’étais en tête, mes pneus étaient complètement morts et derrière moi c’était impossible de me dépasser. De nos jours, avec une F1, on peut juste facilement dépasser une F2 ici."

"Je comprends l’idée de tenter les deux arrêts obligatoires, mais je ne pense pas que ça ait fonctionné. On était presque dans un Mario Kart. Ensuite, il faut peut-être penser à installer des pièces sur la voiture et on peut peut-être balancer des bananes ! Surface glissante !"

Le Néerlandais a fait son deuxième arrêt à l’entame du dernier tour, espérant jusqu’au bout un drapeau rouge ou une voiture de sécurité : "Il n’y avait rien à perdre. J’avais un gros écart derrière. Je pense que j’aurais pu faire quatre arrêts et rester au même rang."

"C’est comme ça à Monaco, les qualifications sont vraiment importantes. Normalement, quand tout va bien, on ne progresse pas vraiment. Si on fait un arrêt normal, on conserve sa position, et c’est exactement ce qui s’est passé aujourd’hui."

"Je ne pense pas que nous avions le rythme pour lutter contre les gars devant, car à chaque fois que j’essayais de rester avec eux, mes pneus s’usaient un peu trop. La quatrième place est clairement le maximum que nous pouvions faire."

Yuki Tsunoda s’est arrêté au premier tour puis en fin de course, mais il termine en fond de classement, 17e à deux tours des vainqueurs : "Les équipes ont joué des stratégies comme on l’attendait, et si l’on part de la 12e place, on ne peut pas faire grand chose. Je dois me qualifier mieux."

Un accrochage avec Pierre Gasly en début de course, causant l’abandon du Français, n’a pas arrangé sa course : "Je ne sais pas si j’ai eu des dégâts mais ça allait. Ce n’est pas génial mais j’ai pu finir mon tour, donc heureusement ce n’était pas énorme."

 

Hamilton a passé sa course de Monaco ’au milieu de nulle part’

 

Lewis Hamilton a terminé à la cinquième place lors du Grand Prix de Monaco, après s'être élancé depuis la 7e position.

Le pilote Ferrari a tiré parti des stratégies audacieuses des Racing Bulls juste derrière lui, ainsi que de l'abandon de Fernando Alonso. Cependant, il termine loin de la tête, accusant un retard de 45 secondes.

"Ça arrive, c’est comme ça, mais je ne sais toujours pas pourquoi. Cette course était un peu particulière, mais je n’avais simplement pas le rythme de Charles."

À propos de la stratégie à deux arrêts, il ajoute : "Je ne peux pas vraiment commenter le reste de la course."

"Personnellement, j’étais dans une sorte de no man’s land. J’ai commencé avec une pénalité, derrière deux voitures, puis je me suis retrouvé isolé, sans véritablement pouvoir me battre. À partir de là, c’était une course assez simple."

Hamilton évoque également un manque de clarté dans les communications radio avec son équipe, notamment lorsqu'on lui a demandé d’accélérer car, selon eux, c’était "sa course".

"Les messages n’étaient pas très clairs. Je ne comprenais pas ce que signifiait ‘c’est notre course’. Je ne savais pas vraiment pour quoi je me battais. J’étais loin des leaders, complètement hors de portée. Au moins, nous progressons."

 

Norris était ’nerveux’ mais a ’attaqué toute la course’ pour gagner à Monaco

 

Lando Norris a connu un week-end exceptionnel en réalisant un véritable Hat Trick au Grand Prix de Monaco : pole position, victoire et meilleur tour en course. Le pilote McLaren F1 a fait preuve de maîtrise et de patience, restant concentré derrière un Max Verstappen contraint de s’arrêter dans le dernier tour. Norris a également su garder Charles Leclerc à distance tout au long de la course.

"C’est incroyable ! La course était longue mais très amusante, et j’ai pu attaquer du début à la fin. J’étais nerveux dans le dernier virage avec Charles juste derrière et Max devant, mais nous avons remporté la victoire à Monaco. C’est un week-end inoubliable, un rêve d’enfant devenu réalité", a déclaré Norris.

Lors d’une interview avec Jenson Button, le Britannique a tenu à remercier le champion du monde 2009 pour lui avoir porté chance : "C’est grâce à toi ! Je t’ai vu devant ma voiture avant la course, et je me suis dit : si JB est là, je peux gagner !"

"J’ai contrôlé la course mais Max était devant et me ralentissait, et je savais que ça donnerait une chance à Charles. J’ai dû garder de l’écart derrière Max pour pouvoir gérer et attaquer quand j’en avais besoin. Je suis heureux, mon équipe l’est aussi et ça va être une belle soirée !"

Oscar Piastri est troisième après avoir pris le départ à cette position, et il a assuré l’essentiel pour son équipe avec un double podium et 33 points de plus : "La victoire aurait été meilleure mais ça a été un week-end difficile."

"Ca a été compliqué tout au long du week-end, je n’avais pas de confiance en qualifications mais ça a progressé dans le week-end. Mais je n’étais pas assez proche, la qualification est trop importante ici. J’ai donc des choses à voir pour quand on reviendra l’an prochain mais je marque des points et je fais un deuxième podium ici."

Malgré un peu de frustration, l’Australien est satisfait : "Les écarts sont très serrés, et si c’est un mauvais week-end, ce n’est pas mal ! Quelques petites choses à améliorer pour la semaine prochaine et revenir plus fort, mais Lando a fait un beau week-end. Bravo à lui et à Charles."

 

Leclerc ’aurait aimé gagner’ mais relativise sa déception

 

Charles Leclerc a tout donné pour tenter de battre Lando Norris, que ce soit en qualifications ou en course. Cependant, le pilote Ferrari a dû se contenter d’une deuxième place chez lui, à domicile. Malgré tout, il se réjouit de monter sur le podium et rend hommage au vainqueur du jour.

"Je ne suis pas vraiment déçu, mais au final, nous avons perdu la course hier. Nous aurions dû mieux travailler. Lando a fait un week-end exceptionnel et mérite pleinement cette victoire", a déclaré Leclerc. Il a ensuite mis ce résultat en perspective par rapport aux attentes initiales.

"L’année dernière, j’ai déjà réalisé mon rêve d’enfance, pas cette année. Mais si l’on regarde l’ensemble, c’est bien au-delà de nos espérances. Nous ne pensions même pas être dans le top 10, et nous terminons sur le podium. Bien sûr, j’aurais aimé gagner."

Le Monégasque a tout de même pris du plaisir pendant la course : "C’était une belle expérience dans la voiture. Le début de course était un peu monotone, car je devais creuser un écart avec Lando. Mais lorsque j’ai compris que Max misait sur le long terme et espérait un drapeau rouge, j’ai intensifié mes efforts pour mettre la pression sur Lando. Malheureusement, ce n’était pas suffisant."

Leclerc a également tenu à remercier le public monégasque après un week-end réussi devant ses supporters : "Comme je le dis souvent, en tant que pilote Ferrari, nous avons la chance de recevoir du soutien partout dans le monde."

"Mais être né ici, et sentir tout le monde derrière moi, c’est quelque chose de spécial. Cela me réchauffe le cœur d’avoir autant de soutien. J’aurais voulu leur offrir la victoire aujourd’hui, mais j’espère le faire l’année prochaine."

 

Norris triomphe au GP de Monaco dans une course rythmée par des stratégies audacieuses et sacrifices

Dans les rues emblématiques de Monaco, le Grand Prix est une course à part, mais ce dimanche, un cap a peut-être été franchi. La règle imposant deux arrêts par voiture, censée injecter du suspense dans une course souvent prévisible, a produit l’effet inverse. Certaines équipes en ont profité de façon controversée, et même les pilotes avantagés par cette stratégie n’ont pas caché leur mécontentement.

« Une course vraiment horrible, désolé pour ceux qui ont dû regarder ça. » Ces mots d’Alexander Albon (Williams) ont parfaitement résumé le sentiment général. Cette opinion, rare dans son unanimité, était partagée par pilotes et observateurs après un Grand Prix de Monaco alternant entre vitesses élevées et rythmes léthargiques. Racing Bulls, idéalement positionnée après les qualifications, a opté – suivie ensuite par Williams – pour une stratégie inhabituelle et vivement critiquée dès que la ligne d’arrivée fut franchie. Voici ce qu’il s’est passé.

Avec Isack Hadjar qualifié en cinquième position et Liam Lawson en neuvième, la petite sœur de Red Bull a réagi rapidement. La consigne était claire : demander à Hadjar d’attaquer au maximum tandis que Lawson devait... ralentir délibérément. L’objectif ? Créer un écart suffisant entre Hadjar et le peloton, où plusieurs pilotes, notamment les Mercedes mal qualifiées, s’impatientaient derrière Lawson qui roulait trois à quatre secondes plus lentement que son rythme habituel.

Le résultat fut deux arrêts « gratuits » pour le Français, qui n’a cédé aucune position dans les stands. À Monaco, conserver sa position en piste est bien plus précieux que la performance intrinsèque de la voiture. Avec des F1 devenues trop larges pour ce tracé historique, les dépassements y sont quasiment impossibles – une vérité illustrée jusqu’à l’excès lors de ce Grand Prix. Liam Lawson, suivi plus tard par Carlos Sainz et Alexander Albon, a ainsi été prié par son équipe de rouler bien en dessous du potentiel de sa voiture. Chose qu’ils ont tous fait, sans jamais être menacés par leurs poursuivants.

« C’était très ennuyeux. Piloter une F1 à 3 ou 4 secondes de son rythme normal... », confiait Carlos Sainz après la course. « Je n’aime pas cette situation, je n’aime pas qu’on me demande de le faire, et je n’aime pas qu’on me le fasse. Cela ne devrait pas être permis. » Ce sentiment était partagé par tous les pilotes interrogés, y compris ceux ayant bénéficié de ce type de stratégie, comme Esteban Ocon. Le pilote Haas, resté dans la fenêtre stratégique d’Hadjar, doit également une bonne partie de son résultat à la tactique de Racing Bulls ce dimanche.

Mercedes F1 n’avait pas anticipé un tel fiasco avec les 14e et 15e places en qualifications

Officiel : Hamilton écope d’une pénalité sur la grille à Monaco

Gasly : « Aucune excuse pour Alpine F1, l’A525 est simplement trop lente »

La qualification est l’un des moments les plus cruciaux de l’année, et ce week-end a été une grosse déception pour Mercedes F1 avec ses deux voitures hors du coup. George Russell a terminé 14e sans chrono en Q2 pour le Grand Prix de Monaco, après un problème moteur.

"Deux courses, deux problèmes. Clairement, ce n’est pas acceptable. Les causes sont totalement différentes. Cette fois, j’étais sur une ligne droite et j’ai heurté une bosse. Elle était là tout le week-end, mais cette fois, le moteur a coupé net."

"C’est vraiment frustrant. Les qualifications ici sont les plus palpitantes de la saison, et dès mon premier tour en Q1, j’ai senti que je retrouvais le rythme. Je me sentais en confiance avec la voiture. Je n’avais aucun doute sur notre capacité à nous battre pour une bonne place."

"Demain, ce sera une véritable loterie avec les deux arrêts obligatoires. La moitié du plateau tentera probablement un arrêt très tôt, tandis que l’autre moitié optera pour une stratégie différente. Depuis cette position, il sera difficile de faire la différence."

"Deux arrêts aux stands à Monaco, c’est inhabituel, mais c’est une pratique courante sur d’autres circuits. Il ne faudra pas s’attendre à des surprises majeures."

"Nous visions les premières lignes de la grille. Nous n’avions pas de plan pour partir 14e ou 15e. C’est une situation compliquée, et ce n’est évidemment pas idéal."

Andrea Kimi Antonelli, quant à lui, a été victime d’un accident en toute fin de Q1, ce qui l’a empêché de participer à la Q2 malgré sa qualification : "C’était une erreur coûteuse et évitable. Terminer ainsi est vraiment regrettable. Je suis désolé pour l’équipe, c’est entièrement de ma faute," a-t-il expliqué, visiblement touché.

"Je tentais de prendre mes marques avec la voiture et de progresser dans la séance. Ce week-end, nous avons rencontré plus de difficultés que d’habitude, mais cette erreur m’appartient totalement, elle n’a rien à voir avec la voiture. Je suis désolé pour l’équipe."

 

Lewis Hamilton avait signé le quatrième temps des qualifications, mais le pilote Ferrari s’élancera septième au départ du Grand Prix de Monaco, car il a écopé d’une pénalité pour avoir gêné Max Verstappen durant la séance qualificative.

Le pilote Ferrari recule de trois places, la sanction classique pour une telle infraction, après un passage par les bureaux de la FIA durant lequel il s’est expliqué avec son rival de chez Red Bull et avec les commissaires.

Bien que le pilote britannique n’ait pas été en cause, ayant reçu l’information initiale selon laquelle Verstappen "ralentissait", c’est bien son équipe qui a été jugée responsable de l’avoir induit en erreur, obligeant

Les commissaires ont jugé que, comme dans de tels cas par le passé, le fait que la faute vienne de l’équipe et non du pilote n’était en rien "un facteur atténuant", et ont donc appliqué la sanction de trois places.

Il rejoint Lance Stroll et Oliver Bearman, respectivement punis de quatre et dix places, dans le groupe des pilotes pénalisés. En conséquence, Max Verstappen, Isack Hadjar et Fernando Alonso gagnent tous les trois une position et seront quatrième, cinquième et sixième au départ.

à passer hors trajectoire à Massenet.

Les commissaires ont jugé que, comme dans de tels cas par le passé, le fait que la faute vienne de l’équipe et non du pilote n’était en rien "un facteur atténuant", et ont donc appliqué la sanction de trois places.

Il rejoint Lance Stroll et Oliver Bearman, respectivement punis de quatre et dix places, dans le groupe des pilotes pénalisés. En conséquence, Max Verstappen, Isack Hadjar et Fernando Alonso gagnent tous les trois une position et seront quatrième, cinquième et sixième au départ.

La nouvelle grille de départ 

 

Pierre Gasly a signé un très décevant 18e temps à Monaco, qui se transformera en 17e place de grille grâce à la pénalité d'Oliver Bearman. Le pilote Alpine F1 peine à comprendre pourquoi lui et son équipe n’ont pas réussi à faire de réels progrès.

"Aujourd’hui, on n’a pas d’excuse autre que le fait qu’on soit trop lents. Il va falloir travailler parce qu’on avait des attentes bien plus élevés, mais on a été beaucoup trop lents ce week-end et on n’a pas trouvé de solution" a déclaré Gasly, qui est étonné de la souffrance de l’A525 sur le tracé sinueux.

"Il y a eu des moments dans la saison où l’on était bien dans ces virages, mais ce week-end on a beaucoup de mal avec le fait que ce soit bosselé. Même en faisant des bons tours, ce n’est pas un monde d’écart, on finit à sept dixièmes du meilleur temps, un dixième de la 15e place et deux dixièmes de la dixième place, mais on est à l’arrière du peloton."

Franco Colapinto a continué son week-end difficile, qu’il a passé en fond de classement, en terminant dernier à près d’une seconde et demie du meilleur temps : "Nous étions en difficulté en général. Les virages lents sont très difficiles pour nous, difficiles à négocier et on a une mauvaise motricité."

"A chaque fois que j’ai chaussé les C6, les pneus tendres, j’ai régressé et j’étais hors du rythme. On s’attendait à mieux mais on n’a pas réussi ce week-end. On va travailler ce soir car il y a deux arrêts demain et si la course est chaotique, ça pourrait nous aider."

Celui qui s’élancera 18e grâce aux pénalités de Lance Stroll et Oliver Bearman est sceptique pour la course : "Je n’arrive pas à faire fonctionner le C6 sur tout un tour, je perds de la vitesse ou de la motricité. J’ai davantage confiance avec le C5 et je dois comprendre comment avoir du rythme avec le C6."

Norris devance Leclerc pour décrocher la pole lors d'une qualification intense à Monaco, la berezina pour Mercedes

Lando Norris partira en pole position du Grand Prix de Monaco. Le pilote britannique (McLaren) a signé le meilleur temps des qualifications en battant le record historique de la piste. Charles Leclerc (Ferrari) s'élancera à ses côtés en première ligne, devant Oscar Piastri (McLaren). Isack Hadjar est un magnifique 5e, juste derrière Max Verstappen.

Les qualifications du Grand Prix de Monaco ont réservé un grand moment de sport aux aficionados de la Formule 1. Alors que Charles Leclerc, dominateur au volant de sa Ferrari, pensait signer une nouvelle pole position à domicile, Lando Norris est venu le coiffer au poteau. Mieux, le pilote McLaren est devenu le premier à rouler à Monaco sous les 1'10", grâce à son temps de 1'09"964, battant au passage le record précédemment fixé par Lewis Hamilton en 2019.

Norris s’élancera devant Leclerc, donc, tandis qu’Oscar Piastri (McLaren) et Max Verstappen (Red Bull) occuperont la deuxième ligne. Le Néerlandais profite de la pénalité infligée à Lewis Hamilton, initialement quatrième mais rétrogradé de trois places pour avoir gêné Verstappen. Derrière, Isack Hadjar (Racing Bulls) mènera la troisième ligne à la cinquième place, sa meilleure qualification en carrière.

Dans les autres enseignements de ces qualifications, on retiendra les performances catastrophiques de l'écurie Alpine, en avant-dernière ligne et trop lentes de l'aveu même de Pierre Gasly. Et, dans une moindre mesure, celles de Mercedes. Kimi Antonelli a touché le rail à la Nouvelle chicane à la fin de la Q1, ce qui l’a empêché de défendre ses chances en Q2. George Russell, lui, a été abandonné par sa mécanique, en se retrouvant au ralenti dans le tunnel. Les deux Mercedes pourront éventuellement tenter de s’arrêter très vite pour tirer profit de la nouvelle règle de Monaco, qui impose deux passages aux stands. 

On signalera enfin les prestations encourageantes d’Isack Hadjar (Racing Bulls) et d’Esteban Ocon (Haas). Largués lors des essais 3, les deux pilotes français ont respectivement signé les sixième et huitième temps. Hadjar devait partager la troisième ligne avec Max Verstappen, un rôle qui devrait incomber à Yuki Tsunoda, éliminé en Q2 et qui s'élancera derrière les deux Racing Bulls. 

 

GRAND PRIX DE MONACO - ESSAIS LIBRES 3 : CHARLES LECLERC (FERRARI) ENCORE EN TÊTE,  LEWIS HAMILTON (FERRARI) DANS LE MUR

Leclerc termine en tête en étant invaincu sur les trois séances libres. Il devance Verstappen et les deux McLaren de Norris et Piastri, puis Hamilton, qui a donc terminé sa séance dans le rail à Massenet.

Albon termine sixième devant Lawson et Sainz, confirmant la bonne forme de Williams et de Racing Bulls. Tsunoda est neuvième devant Andrea Kimi Antonelli et George Russell, qui confirment les difficultés de Mercedes F1.

Fernando Alonso est 12e devant Hülkenberg, Gasly, Stroll, Bearman, Hadjar, Ocon, Bortoleto et Colapinto, qui est encore à près de deux secondes des meilleurs.

Hamilton a touché le mur,Le Britannique a perdu le contrôle à Massenet et tapé assez fort les barrières latéralement, ce qui a engendré le déclenchement du drapeau rouge.

GRAND PRIX DE MONACO - ESSAIS LIBRES 2 : CHARLES LECLERC (FERRARI) UN SOUFFLE DEVANT OSCAR PIASTRI (MCLAREN) ET LEWIS HAMILTON (FERRARI)

Déjà le plus rapide lors du premier entraînement, Charles Leclerc a confirmé lors des essais libres 2 du Grand Prix de Monaco, vendredi. Le Monégasque, vainqueur de l'édition 2024, a devancé d'une courte tête Oscar Piastri et Lewis Hamilton .

Charles Leclerc (Ferrari) a réalisé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix de Monaco, 8e manche du Championnat du monde de Formule 1, vendredi sur le circuit de la Principauté (3,337 km).

Le héros local a devancé le leader du championnat du monde, l'Australien Oscar Piastri (McLaren), et son coéquipier britannique Lewis Hamilton (Ferrari) de respectivement 0"038 et 0"105.

Une semaine après des essais et des qualifications très difficiles à Imola (Italie), Leclerc s'est montré très rapide puisqu'il avait déjà dominé la première séance d'essais en début d'après-midi.

Le Monégasque, enfin vainqueur de son Grand Prix à domicile l'année dernière, tentera samedi de décrocher une quatrième pole position en Principauté.

Le Britannique Lando Norris (McLaren) a pris la quatrième place devant les surprenantes Racing Bulls du Néo-Zélandais Liam Lawson et du Français Isack Hadjar.

Le Top 10 est complété par l'Espagnol Fernando Alonso (Aston Martin), le Thaïlandais Alexander Albon (Williams), l'Italien Andrea Kimi Antonelli (Mercedes) et le quadruple champion du monde en titre Néerlandais Max Verstappen (Red Bull).

Libre 1 du GRAND PRIX DE MONACO 2025 : CHARLES LECLERC DEVANT MAX VERSTAPPEN, LES WILLIAMS  DANS LE COUP

À domicile vendredi, Charles Leclerc a été le plus rapide de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Monaco. Le pilote Ferrari a devancé Max Verstappen et Lando Norris. Si Oscar Piastri a terminé cinquième, les deux voitures Williams (Alex Albon et Carlos Sainz) ont respectivement fini en quatrième et sixième places.

Charles Leclerc (Ferrari) a réalisé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix de Monaco vendredi. Le héros local a devancé le quadruple champion du monde en titre Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren) de respectivement 163 et 326 millièmes de seconde.

La Thaïlandais Alex Albon (Williams) a pris la quatrième place, devant l'autre McLaren d'Oscar Piastri, le leader du championnat du monde, et la Mercedes de George Russell. Le top 10 est complété par Carlos Sainz (Williams), Pierre Gasly (Alpine), Lewis Hamilton (Ferrari) et le vétéran espagnol Fernando Alonso (Aston Martin).

Les deux autres Français de la grille, Isack Hadjar (Racing Bulls) et Esteban Ocon (Haas), ont dû se contenter des 13e et 16e rangs. Charles Leclerc, qui avait enfin réussi à remporter son GP à domicile l'an dernier, a pourtant eu un accident en début de séance qui a provoqué un drapeau rouge.

Alors qu'il arrivait lancé au virage 6, l'épingle du Fairmont, Lance Stroll (Aston Martin) s'est mis en travers de la route du Monégasque qui n'a pas pu éviter le choc. L'aileron avant de la Ferrari a été détruit, alors que l'Aston Martin a été plus sévèrement touchée puisque la suspension arrière a été endommagée et la boîte de vitesses a dû être remplacée. Une deuxième séance d'essais libres est prévue en fin d'après-midi vendredi, à partir de 17h.

Présentation du Grand prix de Monaco 

Le Grand Prix de Monaco marquera une étape clé de la saison 2025 de Formule 1, représentant la huitième course de l’année et marquant le premier tiers du championnat. Après une deuxième victoire consécutive de Max Verstappen et Red Bull à Imola, tous les regards se tourneront vers McLaren pour observer leur réaction.

Cependant, la météo pourrait jouer un rôle crucial. Les prévisions actuelles indiquent que la pluie pourrait perturber les essais de vendredi et samedi, ce qui compliquerait la préparation du week-end, notamment en ce qui concerne l’utilisation potentielle des pneus tendres C6.

Dans le cas d’une course sur sol sec, les pilotes devront obligatoirement effectuer deux arrêts aux stands et utiliser au moins deux types de composés pneumatiques, comme le règlement l’exige. Cette règle pourrait pimenter la compétition en ouvrant la porte à diverses stratégies.

Le circuit

Avec ses 3 337 mètres, Monaco est le circuit le plus court de la saison. Il se compose de 19 virages qui reflètent son caractère urbain : bosses, cambrures et plaques d’égout se mêlent pour créer un défi technique exceptionnel.

Focus sur quelques virages emblématiques

Virage 1 – Sainte Dévote : Ce virage serré avec peu de dégagement est souvent le théâtre d’incidents mémorables. Les pilotes doivent rester vigilants tout en évitant le mur extérieur, où les bosses et le freinage augmentent le risque de blocage des roues avant.

Virage 4 – Casino à Mirabeau : Cette section bosselée exige un changement précis de trajectoire. La descente vers Mirabeau est technique, nécessitant des ajustements fins pour éviter de talonner.

Virage 9 – Le Tunnel : C’est la section la plus rapide du circuit. Le contraste entre la lumière naturelle et artificielle demande une adaptation rapide avant de freiner pour aborder la chicane.

Virage 10 – La Chicane : La sortie du tunnel vers la chicane offre une opportunité précieuse pour tenter un dépassement « aux freins ». Mais elle peut également piéger les pilotes les moins précis.

Virage 14 – Piscine : Cette section rapide en « pif-paf » encourage les pilotes à prendre appui sur les vibreurs pour maximiser leur vitesse et gagner de précieux millièmes.

Virage 17 – La Rascasse : Ce virage, nommé d’après le restaurant emblématique, est le deuxième plus lent du circuit. Les pilotes frôlent le rail intérieur, où précision et motricité sont essentielles pour bien enchaîner vers Antony Noghès.

Virage 19 – Antony Noghès : La sortie de ce dernier virage est cruciale pour maximiser la vitesse sur la ligne droite des stands. Une bonne gestion de la traction et du couple moteur est déterminante pour un tour réussi.

Les forces en présence

McLaren s’annonce comme l’équipe à surveiller pour cette édition 2025 du Grand Prix de Monaco. Déjà brillante en 2024, l’écurie de Woking semble en position de rivaliser avec une équipe Ferrari toujours performante.

Avec les difficultés de Red Bull sur ce tracé l’an dernier et leurs contre-performances dans les virages serrés cette saison, ainsi que le manque de réussite de Mercedes en Principauté depuis 2019, McLaren pourrait bien être l’équipe à battre.

Horaires du Grand Prix de Monaco

Le Grand Prix de Monaco s’aligne désormais sur un week-end classique, avec les essais libres déplacés du jeudi au vendredi comme pour les autres Grands Prix européens.

- Vendredi 23 mai

13h30-14h30 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 24 mai

12h30-13h30 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 25 mai

15h00-17h00 : Course

 

Hadjar mets la pression à Tsunoda

Red Bull Racing ignore encore son duo pour 2026, une année marquée par des règlements révolutionnaires.

Christian Horner et Helmut Marko souhaitent retenir Max Verstappen, mais l’identité de son équipier reste floue.

Yuki Tsunoda, performant par moments avec la RB21, reste fragile face à Verstappen. Son crash à Imola n’a pas renforcé sa position aux yeux de Dr. Marko.

Günther Steiner estime que le duo pourrait rester ou évoluer vers Verstappen et Isack Hadjar.

"Ils cherchent de la stabilité pour 2026."

"Hadjar pourrait intégrer Red Bull si Tsunoda part. Cette saison sera cruciale pour son avenir."

"Tsunoda ne retournera pas chez Racing Bulls. Honda se retire en 2026, donc il restera chez Red Bull, ira ailleurs ou quittera la F1."

"Si cela arrive, Hadjar sera candidat, mais qui dit que Verstappen restera ?"

"Actuellement, la situation devrait rester stable. Lawson pourrait bénéficier d’une deuxième année chez Racing Bulls."

"Lindblad est prometteur, mais il est trop tôt pour le voir comme futur champion du monde après une seule victoire en F2."

Pour Jacques Villeneuve, Tsunoda est sous pression.

"Si j’étais Tsunoda, je serais inquiet."

"Il était soutenu par Honda. Ils ne voulaient pas de lui dans la voiture principale l’an dernier, mais n’avaient pas le choix avec un Lawson pas prêt."

"Hadjar semblait trop jeune, mais il montre qu’il pourrait être prêt d’ici la fin de l’année."

MERCEDES ET GEORGE RUSSELL S'ÉLOIGNENT 

Le retour de la Formule 1 en Europe a coïncidé avec celui à la réalité de Mercedes : pour le premier Grand Prix de la saison sur le Vieux Continent, George Russell a terminé 7e et Kimi Antonelli n'a même pas pu achever sa course à domicile. Dans la bataille au classement pilote en début de saison, le Britannique voit le trio de tête Piastri-Norris-Verstappen s'envoler, et la confiance s'amenuiser.

 

L’évolution technique semble être un autre défi majeur pour Mercedes cette saison. Alors que les écuries concurrentes, comme Red Bull et McLaren, affichent des performances impressionnantes grâce à leurs innovations aérodynamiques, Mercedes lutte pour optimiser ses ajustements techniques. Les essais sur simulateur et les nouvelles configurations introduites lors des essais du vendredi n’ont pas encore porté leurs fruits, laissant les pilotes et leurs ingénieurs dans l’expectative. Une réaction rapide semble nécessaire pour rester compétitifs dans un championnat où chaque détail compte.

 

Première diffusion du film ’F1’ : réactions des pilotes et équipes

 

La journée médias a commencé à Monaco avec les réactions des pilotes au film "F1", projeté hier en petit comité dans une salle de cinéma de la Principauté.

Comme rapporté, 18 des 20 pilotes étaient présent, seul Max Verstappen et Lance Stroll ont brillé par leur absence. 

Max Verstappen a expliqué son absence : "J’ai prévenu la FOM que je ne viendrais pas. Je préférais passer du temps à la maison, surtout qu’on est souvent loin en F1."

Lance Stroll a simplement déclaré : "J’avais des choses à faire. Je le verrai plus tard."

Charles Leclerc : "C’était génial. Je ne savais pas à quoi m’attendre. La narration et les images sont incroyables. L’équipe a fait un travail remarquable."

Esteban Ocon : "Franchement génial. C’était immersif et divertissant. Le film mélange réalisme et style hollywoodien. J’aurais aimé voir plus de courses que d’accidents."

Lando Norris : "C’était un bon film avec une histoire inspirante. Parfait pour les jeunes fans."

Pierre Gasly : "Magnifique. Une véritable immersion dans notre univers. Le public aimera."

Nico Hülkenberg : "Cool et original. Moins détaillé que Drive to Survive, mais une belle approche globale."

Carlos Sainz : "Un bon film hollywoodien, surtout pour attirer de nouveaux fans. Les inconditionnels trouveront certains passages trop américains, mais j’ai apprécié."

Lewis Hamilton : "Après avoir vu le film plusieurs fois, je suis fier du résultat. C’était stressant de le montrer aux pilotes, mais leurs réactions ont été positives."

George Russell : "En tant que fan, c’est drôle de nous voir avec Brad Pitt. Le film a trouvé un bon équilibre."

Oscar Piastri : "Même ceux qui ne suivent pas la F1 seront impressionnés par le réalisme."

Kimi Antonelli : "C’était long mais très bien fait."

Réactions des patrons d'écuries

Les directeurs des écuries ont aussi assisté à la projection privée à Monaco.

Christian Horner : "Le film est excellent et authentique. Une introduction parfaite à la F1 pour les nouveaux fans."

James Vowles : "Fantastique. Ils ont capté l’essence de la F1. Plusieurs moments m’ont donné des frissons."

Stefano Domenicali, PDG de la F1 : "Je suis fier de ce projet incroyable. C’est la première fois qu’un film s’intègre autant à l’action réelle sur circuit. Cela propulsera la F1 à un autre niveau."

 

Victoire de Piastri à Miami

Le 110e départ en Formule 1 aura été le bon pour Oscar Piastri, vainqueur pour la toute première fois de sa carrière au volant d'une McLaren devenue redoutable au Grand Prix de Miami. Bien aidé par l'intervention de la voiture de sécurité, l'Australien a eu raison de Max Verstappen !

Qualifications Imola 2025

Oscar Piastri a réalisé une performance exceptionnelle en décrochant la pole position lors des qualifications à Imola. Le jeune pilote australien de McLaren a surclassé Max Verstappen, champion en titre, qui s’est qualifié en deuxième position, suivi par le pilote Mercedes Georges Russell

 

Ferrari plonge a domicile 

Ce samedi à Imola, Ferrari a connu une séance de qualifications difficile, marquée par des problèmes techniques persistants qui ont compromis la performance des deux pilotes. Charles Leclerc, qui espérait une meilleure position sur la grille, a finalement terminé à la 11ème place de la séance de qualification, devant son coéquipier, tous deux confrontés à des soucis de freins tout au long de la séance.

Les deux pilotes ont rencontré des difficultés majeures avec leurs systèmes de freinage, ce qui a limité leur capacité à exploiter pleinement la puissance de leur monoplace dans les virages rapides et à optimiser leur temps au tour. Ces problèmes ont empêché Ferrari d’accéder à une position plus favorable, alors que la concurrence était particulièrement féroce sur ce circuit exigeant.

La Scuderia doit maintenant se concentrer sur la résolution de ces défaillances techniques pour espérer un meilleur résultat lors de la course.

Ce contretemps souligne les défis techniques que Ferrari doit relever cette saison, alors que la lutte pour le championnat s’intensifie. La performance en course pourrait dépendre de la capacité de l’écurie à corriger ces problèmes de freins, essentiels pour exploiter tout le potentiel de leur monoplace sur ce circuit exigeant.

Les fans attendent avec impatience de voir si Ferrari pourra surmonter ces difficultés et améliorer ses performances lors du Grand Prix de ce dimanche.

Magic Senna par Mando

Ayrton Senna, l'un des plus grands pilotes de Formule 1 de tous les temps, reste une icône inégalée dans l'histoire du sport automobile. Né le 21 mars 1960 à São Paulo, au Brésil, Senna a marqué les esprits par son talent exceptionnel, sa détermination et sa quête incessante de perfection. Triple champion du monde (1988, 1990, 1991), il est reconnu non seulement pour ses performances spectaculaires sur piste, mais aussi pour sa maîtrise sous des conditions difficiles, notamment sur piste mouillée. Sa rivalité légendaire avec Alain Prost et ses victoires mémorables, comme celle au Grand Prix de Monaco, ont forgé sa place dans l'histoire. Tragiquement, sa carrière a été interrompue par un accident lors du Grand Prix de Saint-Marin en 1994, une perte qui a ému le monde entier. Aujourd'hui encore, Ayrton Senna symbolise l'excellence, le courage et l'humanité, des qualités qui continuent d'inspirer des générations de passionnés de sport automobile.

Mc Laren freiné dans sa progression par la FIA

De nouvelles directives techniques de la FIA [TD] pourraient influencer les trois quarts restants du Championnat du monde de Formule 1 en 2025.

La saison s’est jusqu’à présent déroulée comme prévu, avec McLaren, championne en titre, dominant largement le plateau.

Avant le Grand Prix d’Émilie-Romagne, l’écurie de Woking avait remporté cinq des six courses disputées, consolidant son avance pour conserver le titre des constructeurs.

 

Hamilton de zéro à héro ? 

Le directeur de Ferrari, Fred Vasseur, a appelé à calmer les réactions excessives autour des performances de Lewis Hamilton en F1.

Les débuts d’Hamilton avec Ferrari ont déçu après un début de saison irrégulier.

Avec Charles Leclerc, il a lutté contre une Ferrari imprévisible, inférieure au modèle précédent. Mis à part sa victoire en Sprint en Chine, il peine plus que Leclerc avec la SF-25.

À Imola, sa première course à domicile, une nouvelle élimination en Q2 semblait confirmer ses difficultés, mais sa remontée à la quatrième place a suscité des éloges.

Vasseur a critiqué les jugements hâtifs : "Un jour héros, un autre zéro, puis héros à Imola."

"Chaque pilote progresse avec l’équipe. Un samedi difficile ne fait pas tout. Nous devons améliorer outils, processus et communication."

"Il a bien travaillé en Chine et à Imola. Nous progresserons pas à pas."

Hamilton vise le long terme et les règlements 2026 : "Cette année, je construis des bases solides et améliore l’équipe pour réussir durablement."

 

 

 

Le circuit d'Imola sur le fil

Un autre signe indique qu’Imola a déjà accueilli sa dernière course de Formule 1 pour le moment.

Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, originaire d’Imola, a récemment admis qu’avec un calendrier annuel limité à 24 Grands Prix pour l’instant, il serait « difficile » pour Imola de continuer à coexister avec un calendrier incluant également Monza.

Le PDG de McLaren, Zak Brown, pense qu’une solution pourrait être qu’Imola partage une place unique au calendrier avec un autre circuit européen – une solution déjà en place pour l’avenir de Spa-Francorchamps.

N'oublions pas que le Grand Prix de Spa ne doit sa survie qu'à l'élan des pilotes voulant le conserver au calendrier.