
MotoGP Hongrie J3, Marc Marquez (Ducati) est seul au monde : « Oui, un jour, quelqu’un me battra »
Pour la septième fois consécutive, Marc Marquez a réalisé le doublé. Après une victoire confortable lors du Sprint hier, il s’impose à nouveau ce dimanche. Cette fois, la course a été un peu plus disputée, du moins dans les premières minutes. Dès le départ, Marco Bezzecchi a pris un excellent envol, surprenant Marquez, qui s’est même fait dépasser par Franco Morbidelli. Cependant, après avoir distancé le pilote VR46, Marquez s’est attaqué à Bezzecchi. Au terme de plusieurs tours intenses, il a finalement pris le dessus.
Avec les contre-performances de Alex Marquez et Pecco Bagnaia, il ne semble plus y avoir de doute : Marc Marquez est en passe de remporter le championnat du monde MotoGP 2025. L’Espagnol était visiblement satisfait de sa course. « Dans le premier virage, j’ai vu que Bezzecchi avait l’intérieur et pouvait relâcher les freins. Bien que je perde quelques positions pour éviter tout incident, il a failli me toucher dans le virage 2. Je ne m’attendais pas à ce qu’il insiste autant, mais j’ai su rester patient. Une fois que je l’ai dépassé, j’ai géré ma course. Tout s’est très bien passé aujourd’hui, je ne peux qu’en être satisfait », a-t-il confié au micro de DAZN.


Le secret de la performance, ce dimanche, reposait dans les pneus. Marquez avait fait le choix du médium, en parfaite connaissance de cause. « Aujourd’hui, je savais que le pneu tendre plus performant que le medium pendant cinq tours. Mais j’ai constaté ce matin, au warm-up, qu’avec le medium, j’étais capable de faire aussi bien que les autres avec le tendre pendant les cinq premiers tours. Sans en avoir plus, mais avec la même adhérence. Puis, en fin de course, le pneu était très stable. D’ailleurs, dans le dernier tour, j’ai joué un peu et je suis redescendu en 1’37, ce qui signifie que le pneu était super régulier. Mais dès le warm-up, j’ai été parfaitement clair : je devais choisir cette option, car c’était la plus sûre et la plus rapide pour moi » poursuivait-il.
On se demande maintenant s’il peut remporter toutes les courses jusqu’à la fin de l’année. Lui-même n’ose pas trop y croire. « Évidemment, la Catalogne est l’un de ces circuits que je cocherais en rouge, car c’est l’un des pires, celui qui a été le plus difficile pour moi. Mais on verra. J’essaie de continuer à réfléchir au jour où je ne pourrai pas gagner. C’est là que je devrai comprendre. Peut-être à Montmeló, espérons que non, j’essaierai de ne pas le faire, que ce soit le prochain et le suivant, et ainsi de suite. Mais un jour viendra, à l’entraînement, en course, où il y aura quelqu’un de plus rapide que nous » concluait-il.
MARC MÁRQUEZ SURPRIS PAR SA DOMINATION : "CE N'EST PAS NORMAL !"
Le Balaton Park semblait taillé sur mesure pour Marc Márquez, avec ses gros freinages et une majorité de virages à gauche, là où l’Espagnol excelle. Ce samedi, le pilote Ducati a répondu aux attentes avec brio, affichant une maîtrise impressionnante aussi bien lors des qualifications que durant le sprint, presque comme si c'était un jeu d'enfant.
La seule frayeur est venue de ce qui se passait derrière lui. Au départ, Fabio Quartararo a percuté Enea Bastianini. "Je ne l'ai pas senti, mais je l'ai entendu", a expliqué Márquez. "J'ai entendu un moteur très proche. À ce moment-là, je relâchais les freins, je redressais la moto et j'ai pris un virage un peu plus large, par précaution. Plus tard, ils m'ont dit que c'était Quartararo qui arrivait très vite."
Par la suite, Márquez n’a plus eu à s’inquiéter des autres pilotes. Il a petit à petit creusé l’écart sur son poursuivant immédiat, Fabio Di Giannantonio, un rival moins menaçant que Álex Márquez, son frère, qui s’est souvent montré redoutable cette saison. Grâce à ce rythme soutenu, Márquez a rapidement pris une avance confortable, lui permettant de contrôler aisément la course.
"D'habitude, mon principal rival en sprint, c’est mon frère Álex, qui est incroyablement rapide avec des pneus neufs. Même en Autriche, il attaquait dès le début. Alors qu’il ne soit pas devant cette fois et que Di Giannantonio, plus à l’aise en fin de course, soit derrière, c’était une bonne opportunité pour moi."
Grâce à cette prestation impeccable, Márquez a décroché sa 13e victoire en sprint sur 14 courses cette année, et sa septième consécutive. Lorsqu’on lui demande s’il est surpris par un tel bilan, il répond sans détour : "Oui." Puis il ajoute : "Ce n'est pas normal ! Même dans mes rêves les plus fous, cela ne faisait pas partie du plan. Mes rêves, c’était de me battre pour le championnat, d’être au contact des leaders et de lutter jusqu’au bout."

"Nous avons un énorme avantage en ce moment. Après la pause estivale, nous sommes repartis de la meilleure manière possible, comme nous avions terminé. L’essentiel est de rester concentré et d’éviter tout excès de confiance."
Pour l’instant, Marc Márquez affiche une confiance inébranlable sur sa moto et trouve le juste équilibre sans en faire trop. À l’inverse, Pecco Bagnaia semble en plein doute. La situation se complique davantage ce week-end sur un circuit qui met en valeur les points forts de l’Espagnol, tout en accentuant les difficultés de son coéquipier avec l’avant de la Ducati.
"Mentalement, je suis au sommet, ma confiance est maximale, tandis que Pecco traverse une période difficile, il est au plus bas en termes de sensations et de confiance." a expliqué Márquez. "Cette combinaison, sur un circuit stop-and-go, joue en ma faveur. C’est un bon tracé pour moi et probablement l’un des plus compliqués pour Pecco. Il préfère des circuits avec des enchaînements fluides et une grande vitesse en courbe."
Ces derniers mois, Marc Márquez semble avoir trouvé la recette du succès sur tous les types de circuits. Depuis juin, il est en parfaite osmose avec sa moto, grâce à des ajustements qui l’ont aligné sur une base commune avec les autres pilotes de Ducati : "Depuis le test en Aragón, nous avons franchi une étape. Nous avons progressé sur les réglages de la moto et l’aérodynamique, et je me sens de mieux en mieux."
"Mais cela vient surtout des réglages. Nous nous sommes rapprochés des autres pilotes Ducati. Désormais, tout le monde roule avec la même géométrie et les mêmes dimensions. En début de saison, ma moto était différente, plus nerveuse. Maintenant, elle est plus facile à piloter."
GP de Hongrie: Barry Baltus seulement 15e des qualifications en Hongrie
Le pilote de 21 ans n'a pas pu faire mieux qu'une 15e place, samedi. Le Namurois s'est contenté d'un chrono de 1:40.968, pour son plus mauvais résultat en qualifications cette saison.
La pole est revenue au Brésilien Diogo Moreira. Le motard de l'équipe Italtrans a réalisé un chrono en 1:40.380. Il a devancé l'étonnant Néerlandais Zonta van den Goorbergh, ancien équipier de Baltus chez RW-Idrofoglia. L'Espagnol Manuel Gonzalez (Liqui Moly), actuel leader du championnat, partira en 3e position.
Les membres de l'équipe belge Elf Marc VDS Racing ont réussi un bon tir groupé: le Britannique Jake Dixon est 4e sur la grille tandis que le Tchèque Filip Salac est 10e.
Baltus occupe actuellement la 4e position du championnat avec 149 unités, à 45 points de Gonzalez.
Le départ du Grand Prix Moto2 de Hongrie sera donné dimanche à 12h15. Baltus a pris la 7e place lors du Grand Prix d'Autriche, la semaine dernière.

ÁLEX MÁRQUEZ ET JACK MILLER PÉNALISÉS APRÈS LEUR QUERELLE EN PISTE
Álex Márquez et Jack Miller ont tous deux écopé d’une pénalité après leur altercation lors des Essais du GP de Hongrie, incident qui a également perturbé Pecco Bagnaia.
"Je veux vivre un week-end normal, sans blessure, sans pénalité, rien de tout cela." L’espoir d'Álex Márquez, qui accumule les déconvenues depuis plusieurs courses, n’a malheureusement pas été exaucé ce vendredi au Balaton Park. L’Espagnol a été sanctionné de trois places sur la grille en raison d'un différend en piste avec Jack Miller, pénalisé de manière similaire.
Le désaccord entre les deux pilotes s’est produit en plein milieu de la piste, une situation qui a gêné Pecco Bagnaia, arrivant juste derrière eux. Les commissaires de course ont statué en renvoyant les deux protagonistes dos à dos. Ils ont précisé que les pilotes étaient "lents sur la trajectoire au cours des 20 dernières minutes des Essais" et qu’ils avaient "gêné un autre pilote, affectant directement son passage en Q2."
Cet incident est en fait la conséquence de plusieurs désaccords entre pilotes, sur un Balaton Park étroit et sur lequel des incidents de la sorte peuvent rapidement avoir des conséquences. L'incident a en fait débuté plusieurs virages avant ce qui a été diffusé.
"Ça a commencé au secteur 4", a expliqué Álex Márquez. "J'étais dans un tour rapide, je suis tombé sur Diggia arrêté au milieu, qui préparait son tour. J'ai perdu [du temps]. Au premier virage, je suis sorti un peu large, dans l'aspiration de Diggia, je suis revenu et au virage 2, je me suis dit 'OK, j'ai perdu beaucoup de temps, je ne vais pas attaquer'. J'étais à l'intérieur et je n'ai pas vu Miller." Je n'ai pas revu la manœuvre avec Jack mais il était dans mon aspiration."
TARDOZZI : "NOUS ESPÉRONS QUE PECCO AURA LA BONNE ATTITUDE"
Ducati redouble d'efforts pour soutenir Pecco Bagnaia. Après un Grand Prix d'Autriche marqué par une perte inexpliquée de positions en fin de course, la marque a intensifié ses réunions techniques afin de trouver des solutions. Lors des essais libres 1 au Balaton Park, l'Italien a expérimenté des modifications au niveau de la fourche, dans l'espoir de retrouver des sensations de confiance avec l'avant de sa moto.
"Nous avons eu de nombreuses réunions avec les ingénieurs", a confirmé Davide Tardozzi, directeur de l'équipe officielle Ducati, au site MotoGP. "Gigi [Dall'Igna] et les ingénieurs ont travaillé dur ces derniers jours pour analyser ce qui s'est passé. Ce n'est pas la position que Pecco mérite, vu son talent et ses compétences."
"Nous pensons pouvoir franchir un cap ici, en Hongrie. Ce matin, il doit tester quelques nouveautés, et nous verrons ce qu'il pourra accomplir lors de la deuxième séance."
En parallèle des ajustements techniques sur la moto, Ducati doit également veiller à soutenir le mental et le moral de Pecco Bagnaia.
Pour Tardozzi, maintenir Bagnaia motivé est une priorité : "Au final, il faut gérer sa confiance mentale. Nous rencontrons actuellement des problèmes avec la moto qui ne s'adapte pas à son style de pilotage, ce qui affecte sa sérénité. Il est essentiel de comprendre pourquoi et, surtout, que Pecco ait l'état d'esprit nécessaire pour nous permettre d'apporter les ajustements indispensables à ses performances."
ESSAIS - ACOSTA TRÈS CHAUD DEVANT MÁRQUEZ, BAGNAIA IRA EN Q1
Après une première phase de découverte, place aux moments décisifs sur le tout nouveau circuit du Balaton Park. Dans l’atmosphère intimiste propre à ce Grand Prix de Hongrie, l’objectif était clair : s’assurer une place dans le top 10 pour accéder directement à la Q2 samedi matin. Les conditions parfaites, avec une température d’environ 20 degrés, promettaient une séance pleine d’enjeux.
Il n’aura fallu qu’une quinzaine de minutes à Marc Márquez pour se rapprocher de sa meilleure marque de la matinée, bouclant son premier relais en 1'38"041 équipé de pneus mediums. Les premiers tours ont rapidement mis en lumière le caractère unique de ce tracé étroit et sinueux, annonçant de potentielles difficultés pour dépasser en course. Cela rend les qualifications encore plus cruciales. On a d’ailleurs pu observer un moment de frustration pour Pedro Acosta, coincé derrière Marco Bezzecchi.
La séance s’est ensuite installée dans un rythme studieux et posé, avec un travail axé sur les longs relais pour préparer les courses. Mais tout s’est accéléré à mi-séance lorsque les pilotes ont chaussé des pneus neufs. Les jeunes talents se sont illustrés : d’abord Pedro Acosta, suivi de Fermín Aldeguer, qui a arrêté le chrono en 1'37"793, battant pour la première fois la référence établie lors des EL1. Pourtant, c’est l’infatigable Marc Márquez qui a repris la tête en signant un 1'37"753… avec des pneus usés !

La séance, marquée par de nombreuses sorties de piste et écarts de trajectoire, a offert quelques moments spectaculaires. Parmi eux, la démonstration de maîtrise de Marco Bezzecchi dans les graviers a particulièrement retenu l’attention. Petit à petit, les pilotes se sont concentrés sur la phase décisive du time attack, en quête des dix précieux billets pour accéder à la Q2.
Au guidon de sa KTM, Pedro Acosta a été le premier à se démarquer dans le dernier quart d'heure. Enchaînant les améliorations, il a établi un chrono impressionnant de 1'37"061. Cependant, l’Espagnol a conclu son effort par une spectaculaire cabriole, terminant sa dernière tentative au sol. Johann Zarco a également subi une chute consécutive, provoquant des drapeaux jaunes qui ont perturbé les essais des autres pilotes.
Marc Márquez s’est rapproché de la marque d’Acosta, échouant à seulement six millièmes de seconde, tandis que son frère s’est emparé de la troisième position. Fabio Quartararo, malgré une séance compliquée, a réussi à arracher le dixième temps, devançant de peu Jorge Martín. En revanche, journée difficile pour Johann Zarco, qui termine 20e, avant-dernier, et devra passer par la Q1, tout comme Marco Bezzecchi.
De son côté, Pecco Bagnaia, gêné dans un premier temps par Álex Márquez et, dans une moindre mesure, par Jack Miller, a dû redoubler d’efforts en fin de séance. Malgré tout, l’Italien n’a pu faire mieux qu’un 13e temps, le condamnant lui aussi à passer par la Q1. Par ailleurs, une séquence impliquant Pol Espargaró et d'autres pilotes a conduit les commissaires à ouvrir une enquête pour éclaircir les événements de cette fin de séance mouvementée.
MotoGP – Hongrie, Balaton, la présentation Michelin
Le Michelin Grand Prix of Hungary constitue la 14ᵉ manche du calendrier MotoGP 2025 et marque une nouvelle étape importante pour le championnat, qui revient en Hongrie après plus de trente ans d’absence. Le Balaton Park, inauguré en mai 2023 près du lac Balaton, accueillera pour la première fois le MotoGP™ du 22 au 24 août 2025.
Ce circuit de 4,115 km, situé à 85 km au sud-ouest de Budapest, combine longues phases d’accélération, freinages appuyés et sections plus techniques. Conçu avec des standards de sécurité modernes, il a été récemment modifié par Loris Capirossi afin de répondre aux exigences des courses MotoGP et Superbike, avec notamment la transformation des virages 6-7 et la création d’une nouvelle chicane et d’une séquence finale sécurisée.
Le Balaton Park est une découverte pour tous les acteurs du MotoGP. Des tests ont été organisés cet été avec les pilotes essayeurs des constructeurs, afin de recueillir des données réelles. Ces premiers roulages ont confirmé un grip global satisfaisant et une usure limitée, mais aussi des températures de piste très élevées (55 à 60°C) qui soumettent les pneus à rude épreuve.

Pour cette première, Michelin met à disposition trois options avant symétriques (Soft, Medium, Hard) et trois options arrière asymétriques (Soft, Medium, Hard), toutes avec un flanc gauche renforcé en raison du nombre plus élevé de virages à gauche. Les arrières utilisent le casing standard, tandis que l’avant Hard 2025 bénéficie de la carcasse plus rigide déjà utilisée en Autriche.
En cas de conditions humides, les pilotes disposeront des pneus MICHELIN Power Rain (Soft et Medium), à l’avant comme à l’arrière.
Tech3 dément une vente confirmée de son équipe MotoGP à Steiner
Hervé Poncharal, le directeur de Tech3, a formellement démenti les rumeurs affirmant qu’il aurait déjà vendu son équipe MotoGP à l’ancien directeur d’équipe de F1 emblématique, Gunther Steiner. Il a qualifié ces spéculations de « fake news absolues ».
La semaine dernière, plusieurs médias ont rapporté que Steiner envisagerait de racheter Tech3 avec le soutien du groupe d’investissement américain Apex, pour un montant dépassant les 20 millions d’euros.
Face à ces affirmations, Poncharal a dû clarifier la situation, niant fermement les informations selon lesquelles un accord aurait déjà été signé.
« Ils discutent, comme vous le savez. Mais rien n’a été signé ! », a-t-il déclaré avec insistance.
« Je n’ai jamais caché que des discussions étaient en cours. Mais ces nouvelles rumeurs et spéculations m’agacent profondément. »
Bien que Poncharal reconnaisse que des négociations se déroulent en coulisses, il reste à la tête de l’équipe Tech3, soutenue par KTM, avec aucun changement prévu avant 2027.
De son côté, Gunther Steiner, toujours une personnalité influente après son départ de Haas F1, reste très apprécié grâce à sa popularité boostée par la série Netflix. Avec Liberty Media désormais propriétaire du MotoGP, certains experts perçoivent son implication comme une tentative stratégique d’apporter une dynamique commerciale similaire à celle de la F1 dans l’univers du MotoGP.

MotoGP People : Marc Marquez reçoit la toute première Ducati Desmo450 MX en Espagne et vire la dernière Honda de son garage
L’attente est terminée. Sur le circuit El Bunker de Madrid, Marc Marquez a officiellement reçu des mains de Ducati Espagne la toute première unité de la Desmo450 MX livrée dans le pays. Un moment symbolique mais aussi stratégique : l’octuple champion du monde MotoGP va désormais s’entraîner au motocross avec une moto 100 % Ducati.
Jusqu’à présent, Marc restait fidèle à sa Honda CRF450R personnalisée, même après son passage chez Ducati en MotoGP Mais avec la Desmo450 MX, la donne change. Ducati ne cache plus son ambition : s’imposer dans l’univers du motocross, du MXGP aux terrains d’entraînement des champions.
« J’attendais cette moto comme un gosse attend son cadeau de Noël », aurait confié Marquez, tout sourire, au moment de prendre possession de la machine.

La Desmo450 MX n’est pas qu’un simple détour dans l’univers de l’off-road. C’est une véritable démonstration de savoir-faire technologique : un monocylindre de 449,6 cm³ délivrant 63,5 ch à 9 400 tr/min et 53,5 Nm de couple à 7 500 tr/min. Elle est équipée des dernières innovations comme le contrôle de traction Ducati (DTC), le Launch Control, le Quick Shift, un frein moteur réglable, et des modes de conduite personnalisables via une application mobile dédiée.
L’ensemble repose sur un cadre aluminium double poutre, complété par des suspensions Showa, un système de freinage Brembo, des disques Galfer et des pneus Pirelli Scorpion MX32, garantissant des performances exceptionnelles sur tous les terrains.
Avec Tony Cairoli déjà en action en MXGP au guidon d’une version usine de la Desmo450 MX, Ducati affirme sa volonté de marquer son territoire dans les paddocks tout-terrain. Et en remettant la toute première version espagnole de ce modèle à Marc Marquez, la marque de Borgo Panigale fait passer un message puissant : les champions de Ducati doivent incarner l’esprit rouge, même dans la boue.
Marquez, qui intègre régulièrement le motocross dans sa préparation physique, dispose désormais d’une machine conçue par son propre employeur. Si l’on se fie à son enthousiasme, les prochaines sessions de gravel s’annoncent plus spectaculaires que jamais.
MotoGP, Franco Morbidelli : « Valentino Rossi m’a ouvert la porte, mais Marc Marquez m’a sauvé la vie »
La rivalité entre Valentino Rossi et Marc Marquez a façonné toute une génération de MotoGP : des duels d’anthologie, des polémiques enflammées, des tensions palpables dans le paddock. Pourtant, pour Franco Morbidelli, ces deux légendes ne sont pas seulement des icônes – elles sont des piliers de sa carrière et, dans le cas de Marquez, des héros dans l’ombre.
Morbidelli est l’un des tout premiers talents issus de la VR46 Académie, le projet ambitieux de Rossi pour former la relève italienne. Lancé dans le grand bain du Moto2 en 2013, il n’avait que 18 ans quand Rossi a décidé de le prendre sous son aile.
« J’étais très jeune, j’avais 18 ans, et Vale m’a donné une leçon de vie : quand quelqu’un galère, il faut lui tendre la main. Je lui serai toujours reconnaissant », confie Morbidelli dans une interview à GPOne
Le pari de Rossi paie : en 2017, Morbidelli devient le premier champion du monde VR46, décrochant le titre Moto2 avec Marc VDS. L’année suivante, il grimpe en MotoGP avec la même structure, devenant le premier protégé de Rossi à atteindre l’élite.
Sa saison 2020 reste légendaire : avec une Yamaha satellite vieillissante, Morbidelli remporte trois Grands Prix et termine vice-champion derrière Joan Mir, dans un championnat écourté par la pandémie.
Cinq ans plus tard, la boucle est bouclée : Morbidelli rejoint l’équipe VR46 Racing de Rossi en 2025, aux côtés de Fabio Di Giannantonio.

Mais si Rossi a façonné sa carrière, c’est Marc Marquez – pourtant le plus grand rival du « Doctor » – qui a marqué la vie de Morbidelli d’une manière encore plus personnelle.
Début 2024, alors qu’il venait de signer chez Pramac Ducati pour relancer sa carrière, Morbidelli est victime d’un grave accident lors d’un entraînement avec une machine sportive de série à Portimão. Inconscient dans le gravier, il doit son salut à l’intervention rapide des frères Marquez, présents sur la piste ce jour-là.
« Je ne me souviens de rien… Marc est venu directement vers moi, il a desserré la sangle de mon casque et j’ai pu reprendre mon souffle », raconte Morbidelli. « Si je n’avais pas pu respirer à ce moment-là, les séquelles auraient été terribles. Je lui dois énormément. »
Cet épisode a laissé une trace durable : « tout cela m’a fait réfléchir. On ne peut pas se permettre d’erreurs de ce genre. »
Dans un sport où la rivalité Rossi-Marqueza parfois frôlé l’hostilité, l’histoire de Morbidelli met en lumière une vérité simple : au-delà des casques et des chronos, il y a des hommes, capables de respect et d’entraide.
Marc Marquez s'impose au GP de Tchéquie et creuse encore l'écart au classement, Quartararo 6e
Intouchable sur le circuit de Brno, Marc Marquez a dominé dimanche le Grand Prix de Tchéquie, s'imposant devant Marco Bezzecchi (Aprilia) et Pedro Acosta (KTM). L'abandon de son frère, Alex (Ducati Gresini), accentue encore son avance au classement général. Une nouvelle désillusion pour Fabio Quartararo (Yamaha), qui, malgré une belle performance en qualifications, termine à la 6e place, incapable de concrétiser.
Marc Marquez semble tout simplement inarrêtable cette saison en MotoGP. Le pilote espagnol de Ducati l'a confirmé en remportant avec autorité le Grand Prix de Tchéquie. Il s’agit de sa cinquième victoire consécutive – et la huitième en 12 courses cette saison. Une série impressionnante qu’il n’avait réalisée qu’à deux reprises dans sa carrière, en 2014 (avec dix victoires d’affilée) et en 2019. Parti troisième dans le premier tour, Marquez a pris le contrôle de la course dès le 8e tour, dépassant Marco Bezzecchi, qui décroche une méritée deuxième place avec son Aprilia. Sur le podium également, Pedro Acosta, fidèle à sa troisième position comme lors du sprint avec sa KTM.
Ce qui renforce davantage l’impression de domination de Marc Marquez, c’est l’absence de ses deux principaux rivaux au championnat sur le podium. Son frère, Alex (Ducati Gresini), a vécu un week-end cauchemardesque, chutant dès le début de la course après une attaque trop audacieuse, emmenant avec lui Joan Mir (Honda). Résultat : aucun point pour Alex, qui accuse désormais un retard de 120 unités sur son frère au classement. La question n’est donc plus de savoir si Marc Marquez sera champion, mais quand. « Ça a été une incroyable première partie de saison, » a déclaré Marquez avant de monter sur le podium. « Depuis les premiers essais à Aragon, nous avons continué à progresser. Je tiens à remercier toute l’équipe avant cette pause estivale. Il faudra garder cette dynamique après la trêve ! »
Francesco Bagnaia, parti en pole sur sa Ducati officielle, n’a réussi à tenir tête à son coéquipier que pendant deux tours avant de rétrograder progressivement à la 4e place. Un classement qui aurait pu être encore pire si Enea Bastianini (KTM Tech 3) n’avait pas chuté au 7e tour, détruisant sa moto juste après avoir dépassé Bagnaia.
Martin termine son premier Grand Prix de la saison à la 7e place
Fabio Quartararo a une fois de plus vu son scénario typique se répéter. Brillant en qualifications (3e sur la grille), le pilote
IIa encore souffert en course, perdant rapidement quatre positions avant de se stabiliser à la 6e place, juste derrière Raul Fernandez (Aprilia Trackhouse). Il conserve cette position jusqu’à l’arrivée.
Le Français termine ainsi devant Jorge Martin, champion du monde en titre, qui a enfin vu l’arrivée d’un Grand Prix cette saison. Après un début de championnat marqué par les chutes et les blessures, le pilote Aprilia décroche une honorable 7e place, bien qu’encore loin de sa meilleure forme physique. Une performance qui a réjoui son équipe, célébrant son retour au garage avec des sourires et une belle effervescence.
De son côté, Johann Zarco, parti 12e sur la grille, avait tenté un pari stratégique sur ses pneus. Un choix qui n’a pas porté ses fruits pour le pilote Honda LCR, vainqueur du dernier Grand Prix de France. Zarco termine seulement 13e, après avoir été devancé sur une manœuvre musclée par Jorge Martin en début de course.

Le classement du Moto GP de République tchèque 2025
- Marc Marquez (Ducati) en 40’04.628
- Marco Bezzecchi (Aprilia) à 1.753
- Pedro Acosta (KTM) à 3.366
- Francesco Bagnaia (Ducati) à 3.879
- Raul Fernandez (Trackhouse Aprilia) à 10.045
- Fabio Quartararo (Yamaha) à 11.039
- Jorge Martin (Aprilia) à 15.820
- Fermin Aldeguer (Gresini Ducati) à 16.781
- Brad Binder (KTM) à 17.371
- Pol Espargaro (Tech 3 KTM) à 18.163
- Jack Miller (Yamaha Pramac) à 18''669
- Luca Marini (Honda) à 20''778
- Johann Zarco - (Honda LCR) à 20''961
- Ai Ogura - Aprilia Trackhouse Racing à 21''904
- Alex Rins - (Yamaha) à 22''563
- Fabio Di Giannantonio - (Ducati VR46) à 24''729
- Miguel Oliveira - (Yamaha Pramac) à 27''640
- Augusto Fernandez - (Yamaha) à 28''310
- Alex Marquez - (Ducati Gresini) - abandon
- Enea Bastianini - (KTM Tech 3) - abandon
- Joan Mir - Honda - abandon
Brno, Moto2 : Barry Baltus 2e derrière Joe Roberts !
Parti depuis la pole position, Barry Baltus a brillamment mené une partie du Grand Prix de Tchéquie avant de finalement terminer à la 2e place, juste derrière Joe Roberts. Ce cinquième podium de la saison permet au pilote belge de grimper à la 3e place du championnat, confirmant une superbe saison 2025. Le vainqueur, Joe Roberts, signe une performance inattendue puisqu’il n’était pas monté sur un podium depuis juin 2024. Une victoire surprise qui marque son retour en force. De son côté, le leader du championnat, Manuel Gonzalez, complète le podium et profite de la chute d'Aron Canet pour creuser l’écart, portant son avance à 25 points en tête du classement général. Le rookie Daniel Holgado impressionne avec une excellente 4e place, devançant Celestino Vietti, meilleur pilote Boscoscuro du week-end. En revanche, le bilan est décevant pour Deniz Öncü (13e), Senna Agius (15e) et Diogo Moreira, contraint à l’abandon.


Barry Baltus devient le premier Belge depuis Xavier Siméon, au GP des Amériques 2015, à réussir un tel exploit en qualifications. Il offre ainsi à son pays seulement sa troisième pole position en catégorie intermédiaire, après celles de Siméon en 2013 et 2015.
Pourtant, rien ne laissait présager une telle performance vendredi, alors que la pluie brouillait les cartes et forçait Baltus à passer par la Q1. Dans cette séance décisive, il a su garder son sang-froid, réalisant d’entrée un temps de référence. Pendant ce temps, plusieurs favoris comme Diogo Moreira et Deniz Öncü se retrouvaient piégés, relégués en fond de grille. Une fois ce premier obstacle surmonté, Baltus abordait la Q2 sans le statut de favori, mais avec une détermination inébranlable.
La bataille pour la pole s’est alors transformée en un duel épique face à Joe Roberts. Le pilote américain, considéré comme le favori de la séance, avait déjà brillé à Brno cinq ans auparavant, lors du dernier Grand Prix de Tchéquie, décrochant alors une pole et un podium mémorables.
En Q2, les deux pilotes ont enchaîné les tours rapides, alternant les meilleurs temps et repoussant sans cesse leurs limites. Lors du moment décisif, c’est Baltus, au guidon de sa Fantic Racing, qui a trouvé la ressource nécessaire pour surpasser son propre chrono, signant un impressionnant 1’58.322. Il devance Roberts de seulement 22 millièmes de seconde. Cette performance n’a rien d’un coup de chance : Baltus arrive à Brno porté par une série de résultats solides avec son équipe, Fantic Racing, démontrant une progression constante et remarquable depuis le début de la saison.
Moto2 Brno : 10 ans plus tard, la Belgique vibre avec Barry Baltus
Dimanche, c’est avec la Belgique entière derrière lui que Barry Baltus s’élancera en tête de la grille Moto2. Une position rêvée alors que le pays attend une victoire en mondial depuis une décennie (GP d’Allemagne 2015 – Xavier Siméon). Verdict dès 12h15, pour un rendez-vous qui pourrait définitivement inscrire le nom de Baltus dans la légende du sport moto national.
MotoGP, Brno : les horaires du Grand Prix de la République tchèque
Le MotoGP retrouve l’un de ses temples historiques. Ce week-end, le Grand Prix de République tchèque fera résonner de nouveau le rugissement des moteurs sur le circuit de Brno, pour la première fois depuis 2020.
Longtemps considéré comme un incontournable du calendrier, le tracé tchèque avait été mis de côté, notamment en raison d’un asphalte vieillissant et d’un manque d’investissements. Mais la donne a changé en début d’année : un nouveau revêtement flambant neuf a permis à Brno de regagner sa place au sommet de la compétition.
Pour les pilotes comme pour les fans, Brno est bien plus qu’une simple course. Avec ses courbes rapides et son tracé fluide, le circuit Masaryk jouit d’une réputation d’excellence. L’ambiance sur place, portée par un public passionné, en a toujours fait l’un des rendez-vous les plus appréciés du paddock.
Sur le plan sportif, tous les regards se tournent vers Marc Marquez. Le pilote Ducati traverse une période faste : il reste sur quatre week-ends de course victorieux — Aragon, Mugello, Assen et Sachsenring — où il s’est imposé à la fois lors des Grands Prix et des sprints.
Jorge Martin et Aprilia : une histoire qui recommence à Brno
Sa victoire nette au Sachsenring confirme son statut de grand favori pour Brno, même si le tracé tchèque, plus fluide, n’est pas forcément celui qui s’accorde le mieux à son style de pilotage agressif. Mais difficile d’imaginer le sextuple champion du monde MotoGP céder un centimètre à ses rivaux.
Autre élément majeur du week-end : le retour annoncé de Jorge Martin. Le champion du monde 2024 n’a disputé qu’un seul Grand Prix cette saison — celui du Qatar — avant d’être freiné par une série de blessures.
Sa présence à Brno sera un signal fort, non seulement pour ses ambitions personnelles, mais aussi pour Aprilia. Après des mois de spéculations et de rumeurs de départ, Martin semble bien décidé à honorer son contrat avec la marque italienne, qu’il devrait continuer à représenter en 2026.
Le Grand Prix de Tchéquie promet donc un week-end palpitant, entre le retour d’un circuit mythique et des enjeux sportifs à leur paroxysme

Programme du Grand Prix de République tchèque 2025 (CEST) :
Vendredi 18 juillet :
9h00 – 9h35 (35 min) : Moto3, FP1
9h50 – 10h30 (40 min) : Moto2, FP1
10h45 – 11h30 (45 min) : MotoGP, FP1
13h15 – 13h50 (35 min) : Moto3, Essais libres
14h05 – 14h45 (40 min) : Moto2, Essais libres
15h00 – 16h00 (60 min) : MotoGP, Essais libres
Samedi 19 juillet :
8h40 – 9h10 (30 min) : Moto3, EL2
9h25 – 9h55 (30 min) : Moto2, EL2
10h10 – 10h40 (30 min) : MotoGP, EL2
10h50 – 11h05 (15 min) : MotoGP, Qualifications 1
11h15 – 11h30 (15 min) : MotoGP, Qualifications 2
12h50 – 13h05 (15 min) : Moto3, Qualifications 1
13h15 – 13h30 (15 min) : Moto3, Qualifications 2
13h45 – 14h00 (15 min) : Moto2, Qualifications 1
14h10 – 14h25 (15 min) : Moto2, Qualifications 2
15h00 : MotoGP Sprint (10 tours)
Dimanche 20 juillet :
9h40 – 9h50 (10 min) : MotoGP, Warm-up
11h00 : Course Moto3 (16 tours)
12h15 : Course Moto2 (18 tours)
14h00 : Course MotoGP (21 tours)
MOTOGP - MARQUEZ TRIOMPHE EN ALLEMAGNE, QUARTARARO DÉCROCHE UNE INATTENDUE 4E PLACE
L'Espagnol Marc Marquez (Ducati) a remporté sans trembler le Grand Prix d'Allemagne de MotoGP, devant son frère Alex (Ducati-Gresini) et l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati), alors que le Français Fabio Quartararo a pris la quatrième place, dimanche au Sachsenring.
Le sextuple champion du monde a encore prouvé qu'il était dans son jardin sur le tracé allemand. Marc Marquez y a décroché sa neuvième victoire en dix GP, un record. L'Espagnol, qui a été en tête de bout en bout de la course, a finalement devancé ses deux poursuivants au championnat - son frère Alex et son coéquipier Bagnaia - qui sont désormais relégués respectivement à 83 et 147 longueurs au classement général à mi-saison.
La course a été marquée par une hécatombe puisque seulement 10 pilotes sont allés au bout, une première depuis le GP d'Australie en 2011. C'est d'abord Fabio Di Giannantonio (Ducati VR46) qui a chuté au 18e tour, alors qu'il était à la poursuite de Marquez. Puis Marco Bezzecchi (Aprilia) a hérité de la deuxième place et est tombé également. Trois tours plus tard, Johann Zarco (LCR Honda) l'a imité. Le tout, en plus de deux autres pilotes qui étaient absents sur blessure : le champion du monde en titre Jorge Martin, qui effectuera son retour en République tchèque, et le Thaïlandais Somkiat Chantra, blessé à un genou.
Des chutes en chaîne qui ont permis au Français Fabio Quartararo de prendre une inespérée quatrième place, mais à près de vingt secondes du vainqueur après avoir encore une fois manqué de rythme en course. C'est le deuxième meilleur résultat de la saison pour le champion du monde 2021. L'autre Français, Johann Zarco (Honda-LCR) a chuté au 18e tour alors qu'il venait de grimper au cinquième rang après la chute de Fabio Di Giannantonio (Ducati-VR46), qui était alors dauphin de Marc Marquez.

MotoGP Allemagne : Marc Marquez s'adjuge la course sprint sur le fil, Peco Bagnaia hors des points
L'Espagnol Marc Marquez (Ducati) a arraché samedi la victoire lors de la course sprint du Grand Prix d'Allemagne de MotoGP, 11e manche de la saison, après avoir doublé l'Italien Marco Bezzecchi (Aprilia) dans le dernier tour, alors que le Français Fabio Quartararo (Yamaha) a pris la troisième place. Parti en pole position, le Catalan a manqué son premier freinage et s'est rapidement retrouvé relégué au cinquième rang, mais il est revenu petit à petit et a finalement privé Bezzecchi de victoire dans les dernières secondes.
C'est le dixième succès en onze courses sprint cette saison pour Marc Marquez, qui augmente encore son avance en tête du championnat du monde pour la porter à 78 longueurs sur son frère Alex Marquez (Ducati-Gresini), seulement huitième samedi. Le sextuple champion du monde de MotoGP a ainsi confirmé qu'il était dans son jardin au Sachsenring où il visera dimanche un neuvième succès en 10 Grands Prix dans la catégorie reine.
Quartararo, parti au 7e rang, a réalisé un superbe départ pour s'emparer de la troisième place. Longtemps deuxième après la lourde chute de l'Italien Franco Morbidelli, le Niçois n'a pas pu résister au retour de Marquez. En revanche, il a très bien contenu l'Italien Fabio Di Giannantonio (Ducati-VR46) dans les derniers tours, malgré la supériorité de la moto du Transalpin. L'autre Français, Johann Zarco (Honda-LCR), a pris la septième place après s'être élancé en deuxième position.

MotoGP : « si Pecco Bagnaia termine à 300 points de Marc Marquez au championnat, il devra partir » mais qui a dit ça ?
À la veille du Grand Prix d’Allemagne au Sachsenring, Jaime Alguersuari n’a pas mâché ses mots sur la domination sans partage de Marc Marquez en MotoGP. Dans une déclaration vibrante, l’ancien pilote devenu commentateur a révélé un chiffre édifiant : « Marquez a mené 156 tours cette année. Le reste du peloton, au total, en compte 155. Tout le monde est contre Marquez, et il est toujours devant. »
Pour Alguersuari, la supériorité de Marquez repose autant sur son talent pur que sur sa capacité à renaître après des années noires : « Marc Marquez est le numéro un incontesté. Aucun des grands de l’histoire n’a autant souffert que lui et n’est redevenu champion après avoir sombré dans le gouffre. Ceux qui ne sont pas convaincus par cela ne devraient pas nous suivre. »
Plus incisif encore, il a évoqué la situation critique de Francesco Bagnaia relégué à 130 points de Marquez au championnat: « il reste une course avant la mi-saison et il compte déjà 130 points d’avance. Si Pecco chute, il pourrait être à 150. Ajoutez la moitié de 150 plus 150 et vous obtenez 300. Si cela arrive, avec toute la gentillesse du monde, il doit partir. »

MotoGP : horaires et diffusion TV du Grand Prix d’Allemagne 2025
Comme une ambiance de vacances pour le MotoGP ! Une semaine seulement après le Grand Prix des Pays-Bas, la catégorie reine fait étape au Sachsenring (prononcez Saxenring), avant de s’arrêter un mois. Une course qui est favorable à Marc Marquez, depuis 10 ans. Mais au regard des derniers résultats de Yamaha et de la puissance des Ducati, la 20e édition du Grand Prix d’Allemagne sur ce circuit pourrait bien être disputée.
Au calendrier depuis 1998, le Sachsenring fête sa 20e édition du Grand Prix MotoGP. Outre l’ambiance délirante qui y règne, c’est surtout un circuit réputé pour sa difficulté, avec de longs virages sur la gauche. Au total, le circuit compte 3 virages à droite et 10 virages à gauche, avec la particularité de tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Il y aura 30 tours à parcourir, soit une longueur de 110 km de course. Sur ce crcuit, le record du tour est détenu par le Sachsenking, Marc Marquez, en 1’20’’336.
Où regarder le Grand Prix MotoGP d’Allemagne ce week-end ?
Le Grand Prix d’Allemagne se déroule du vendredi 11 au dimanche 13 juillet 2025. Voici les horaires principaux à retenir pour ne rien rater du spectacle :
Vendredi 11 juillet 2025 :
- Essais libres 1 : 10 h 35 sur Canal+ Sport 360.
- Essais : 14 h 50 sur Canal+ Sport 360.
Samedi 12 juillet 2025 :
- Essais libres 2 : 10 h 00 sur Canal+ Sport 360.
- Qualifs : 10 h 45 sur Canal+ Sport 360.
- Course Sprint : 15 h 00 sur Canal+ Sport 360.
Dimanche 13 juillet 2025 :
Course : 14 h 00 sur Canal+.

MotoGP : Enea Bastianini vers un forfait au Grand Prix d’Allemagne en raison d’une appendicite ?
Alors que la onzième manche de MotoGP se profile, Enea Bastianini pourrait manquer le Grand Prix d’Allemagne ce week-end. Le pilote italien KTM-Tech3 va passer la nuit de ce jeudi 10 au vendredi 11 juillet hospitalisé après une crise d’appendicite.
Enea Bastianini pourrait manquer le Grand Prix d’Allemagne, onzième manche de MotoGP au calendrier, ce week-end. Son forfait n’a pas encore été annoncé par son équipe KTM-Tech3 mais il semble se dessiner car l’Italien souffre d’une crise d’appendicite qui a conduit à son hospitalisation ce jeudi 10 juillet. Il passera la nuit en observation. « Enea suit un traitement pour éviter l’opération, a informé Tech3. De nouvelles informations sur sa santé seront communiquées vendredi matin. »
MARC MÁRQUEZ DEVIENT L'ÉGAL DE GIACOMO AGOSTINI
Marc Márquez a inscrit une nouvelle victoire à Assen, la 68e de sa carrière en catégorie reine, égalant ainsi la légende Giacomo Agostini. Pendant ce temps, son frère et principal rival au championnat, Álex Márquez, a subi un coup dur en se fracturant la main après une chute.
Les conditions météorologiques ont ajouté une difficulté supplémentaire pour les pilotes avant le départ. Après un week-end où la température de l’asphalte n’avait pas dépassé les 30°C, elle a grimpé jusqu’à 40°C sur la grille, tandis que l’air affichait 24°C. Une chaleur inhabituelle pour tous.
Face à ces conditions, presque tous les pilotes ont choisi un pneu dur à l’avant, à l’exception de Somkiat Chantra, qui a préféré un medium. À l’arrière, le medium était majoritairement adopté, sauf pour les quatre pilotes Honda, Lorenzo Savadori et Ai Ogura, qui ont opté pour le tendre.
Fabio Quartararo s’élançait depuis la pole position, devant trois grands favoris au titre : Pecco Bagnaia, Álex Márquez et Marc Márquez. Bagnaia a pris le meilleur départ, tandis que Quartararo perdait plusieurs places. Bagnaia a mené dès le premier virage, suivi des frères Márquez, Álex et Marc, avec Quartararo en quatrième position. À l’arrière, un accrochage impliquant Ai Ogura et Miguel Oliveira a ralenti Álex Rins.
Dès le premier tour, Álex Márquez a tenté de mettre la pression sur Bagnaia, mais sans succès. Finalement, son frère Marc l’a dépassé en début de deuxième tour. Pendant ce temps, Quartararo rencontrait des difficultés, perdant des positions face à Marco Bezzecchi, Pedro Acosta et Franco Morbidelli. Il se retrouvait septième, juste devant Fermín Aldeguer, Maverick Viñales et Fabio Di Giannantonio.
Álex Márquez a continué à reculer dans le classement, cédant du terrain à Bezzecchi puis à Acosta. Devant, les pilotes officiels Ducati, Bagnaia et Marc Márquez, ont vu Bezzecchi, Acosta et Álex Márquez revenir dans le groupe de tête. Sentant la menace s’intensifier, Marc Márquez a décidé d’attaquer et, au cinquième tour, il a dépassé Bagnaia dans la dernière chicane pour prendre les commandes de la course.
MotoGP Assen : Marc Marquez remporte sa 9e course sprint devant son frère, tandis que Quartararo chute
En difficulté depuis le début du week-end, Marc Marquez avait connu un vendredi pourri, se retrouvant au sol à deux reprises. Samedi matin, il n'a pris "que" la 4e place des qualifications, dominées par Fabio Quartararo. Mais samedi après-midi, l'Espagnol s'est réinstallé autoritairement sur son trône, bondissant de la 4e à la 2e place dès le premier virage. Moins d'un tour plus tard, il s'était déjà installé en tête pour la garder lors des 12 tours suivants.
Parti depuis la deuxième place, Pecco Bagnaia n'a pas fait illusion bien longtemps et est descendu jusqu'à la 6e position pour finalement terminer 5e suite à la chute de Fabio Quartararo à 4 tours du terme. Poleman, le Français s'était rapidement fait doubler par les frères Marquez avant de céder son podium à Marco Bezzecchi. La quatrième place - devant Bagnaia - est revenue à Fabio Di Giannantonio.
Au classement, Marc Marquez dispose désormais de 43 points d'avance sur son frère Alex et de 117 longueurs d'avance sur son équipier Bagnaia.
MotoGP : Fabio Quartararo brille lors des essais du GP des Pays-Bas, tandis que Marc Marquez chute à deux reprises
Fabio Quartararo fait parler la poudre en cette première journée aux Pays-Bas ! Sur un circuit historiquement favorable à la Yamaha YZR-M1, il s’est démarqué de la concurrence et a terminé premier de la Practice, ce qui est bon signe pour la suite. Comme souvent, le Français ne s’emballe pas, d’autant plus que cette séance longue d’une heure fut marquée par de nombreux rebondissements. La vraie hiérarchie s’est-elle déjà dessinée ?
Forcément, « El Diablo » était très content de son vendredi à Assen. « Vu la façon dont nous avons commencé ce matin, je ne m’attendais pas à ça l’après-midi. Les sensations étaient excellentes, et ce n’était pas facile de faire un chrono avec les drapeaux rouges. Il y avait beaucoup de trafic en piste, donc je n’ai réalisé qu’un seul tour, mais c’était très positif"
Le Français sait que les températures basses aident considérablement Yamaha.« Tout le monde roulait avec les médiums, mais la température était trop basse. C’est pour ça qu’il y a eu autant de chutes. On sait que plus les températures augmenteront, plus ça sera difficile pour nous. Il faudra qu’on arrive à trouver une solution pour mieux gérer le pneu arrière, ça sera la clé.Personnellement, je me sentais bien avec le pneu tendre à l’avant. » ajoutait-il.
Vainqueur du GP des Pays-Bas les trois dernières saisons, l'Italien Francesco Bagnaia s'est contenté du cinquième temps, juste devant son équipier chez Ducati, Marc Marquez, qui a échoué en sixième position après une journée de vendredi plutôt chahutée. Le sextuple champion du monde de MotoGP, et autoritaire leader du championnat, s'est retrouvé au sol à deux reprises.
L'HOSTILITÉ DU MUGELLO : UN FARDEAU POUR MARC MÁRQUEZ

Cela fait partie des séquelles d'une saison 2015 explosive et, dix ans après les faits, Marc Márquez continue de subir l'anti-sportivité de quelques spectateurs haineux au Mugello. Désormais pilote Ducati, il peut compter sur le soutien de son team manager, mais la situation paraît ne pas vouloir s'arranger.
L'image a fait le tour du monde, celle d'un Davide Tardozzi s'égosillant devant la tribune principale du circuit du Mugello, samedi après-midi. "Taisez-vous ! Il est rouge !", hurlait le team manager Ducati à l'attention de spectateurs qui sifflaient Marc Marquez pendant la cérémonie de récompenses de la course sprint, qu'il venait de remporter.
Davide Tardozzi pourra y mettre tout son cœur, il est à craindre qu'il ne parvienne jamais à faire apprécier à ces spectateurs-là le talent de celui qui, en plus d'être l'un des plus grands champions moto de l'histoire, est bien parti pour faire vivre à la Rossa son ère la plus victorieuse. Car ce désamour du public italien pour Márquez prend ses racines dans un épisode qui avait exacerbé la rivalité, déjà existante, entre celui qui était alors un jeune champion et un Valentino Rossi déjà depuis longtemps assis sur le trône de l'idolâtrie.
On est, heureusement, loin des menaces qu'il subissait à l'époque, lui qui s'est vu proposé un garde du corps pendant quelques années pour disputer le GP d'Italie. Pourtant, le public le plus partisan ne l'épargne pas de ses sifflets. D'autres Espagnols ayant été rivaux de Valentino Rossi en ont fait les frais dans le passé, mais avec Marc Márquez l'ampleur de ce phénomène est bien différente. ( Vidéo ci-contre)

Notre histoire
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La Commission européenne donne son feu vert au rachat du MotoGP par Liberty Media
Ce lundi, la Commission européenne a validé l’acquisition de Dorna Sports, la société détenant les droits du championnat du monde de MotoGP, par le groupe américain Liberty Media, déjà propriétaire de la Formule 1.
Dans un communiqué, la Commission a estimé que "l’opération ne poserait pas de problème de concurrence."
Annoncé pour le printemps 2024, ce rapprochement entre Liberty Media et le MotoGP suscite de nombreux espoirs, notamment pour accroître la notoriété du championnat moto à l’échelle mondiale.
L’opération, notifiée en novembre à la Commission européenne, autorité de régulation en matière de concurrence, ouvre la voie à une nouvelle ère pour le championnat.
À terme, Liberty Media détiendra 84 % des parts de Dorna Sports, tandis que les dirigeants actuels de l’entreprise basée à Madrid conserveront les 16 % restants. C’est ce qu’ont précisé les deux parties dans un communiqué conjoint.
Le MotoGP a également annoncé que "l’accord devrait être finalisé d’ici le 3 juillet 2025, marquant le début d’une nouvelle phase pour notre sport."
Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports depuis 1998, continuera de diriger le MotoGP avec ses équipes actuelles.
Le PDG de Liberty Media, Derek Chang, s’est exprimé dans le communiqué : "Le MotoGP est une discipline sportive de premier plan, avec des courses spectaculaires, une base de fans passionnés et une solide performance financière."
Il a ajouté : "Nous voyons un potentiel de croissance important pour ce sport et cette marque. Nous allons travailler à renforcer le lien avec ses fans fidèles tout en élargissant son audience à l’échelle mondiale."
De son côté, Carmelo Ezpeleta a salué cette acquisition comme "une étape clé qui garantit un avenir encore plus prometteur pour le MotoGP."
Il a conclu : "Liberty Media est le partenaire idéal pour notre sport et pour toute la communauté du MotoGP."
Dans le cadre de son analyse, la Commission européenne s’est penchée sur l’impact de cette opération sur le marché des droits de diffusion de contenus sportifs. Elle a conclu que "les diffuseurs pourront toujours accéder à d’autres contenus sportifs susceptibles d’attirer autant, voire plus, d’audience."
MÁRQUEZ ET BAGNAIA ONT ÉTÉ APPELÉS À LA DIRECTION DE COURSE
Les premiers tours palpitants du Grand Prix d'Italie ont offert un spectacle riche en dépassements, mais également marqué par des contacts musclés. Dans cette bataille acharnée, probablement l'une des plus impressionnantes de la saison, et particulièrement pour la victoire, Marc Márquez et Pecco Bagnaia se sont accrochés à deux reprises, sans pour autant en subir la moindre conséquence.
Le premier incident a eu lieu dans le deuxième virage, Luco, au début du troisième tour, alors que Bagnaia tentait de reprendre la tête. Quelques instants plus tard, l'Italien a touché avec sa roue avant celle arrière de son rival dans l'enchaînement gauche-droite des virages 4 et 5, juste après que Márquez ait repris l’avantage.
"Je ne sais pas ce qu’ils ont dit à Marc, mais pour moi, c’était simplement un contact de course classique. Il a juste attendu avant de relâcher les gaz pour éviter que je ne le repasse. C’était tout à fait normal", a réagi le pilote italien.
"J’avais prévu de rester calme et de gérer les premiers tours, mais Pecco a été très audacieux et s’est lancé avec une énorme détermination", a commenté de son côté Marc Márquez, se concentrant davantage sur l’impact potentiel des dépassements répétés sur l’usure des pneus.

MotoGP - "IL EST TEMPS QUE ÇA CHANGE" : FABIO QUARTARARO EXPRIME SON DÉSESPOIR FACE AUX DIFFICULTÉS DE LA YAMAHA EN COURSE
Malgré une nouvelle bonne qualification et un départ de la quatrième position sur la grille, Fabio Quartararo n'est pas parvenu à se battre pour le podium ce dimanche lors du Grand Prix d'Italie sur le tracé de Mugello. Au lieu de cela, le Français a dégringolé au classement et terminé 14e. Un scénario qui se répète, et qui l'agace, alors que sa Yamaha semble s'améliorer partout, sauf en course.
Le Français a dressé un bilan sans concession de son Grand Prix d'Italie terminé à la 14ème place au guidon de sa Yamaha alors qu'il s'était élancé en 4e position dimanche sur le circuit du Mugello. "Il n'y a rien à apprendre (de ce Grand Prix). C'était un week-end frustrant où clairement on ne sait pas pourquoi on arrive à avoir un rythme sur 3-4 tours et ensuite un 'drop'" (une chute de performance, NDLR), a constaté le Niçois qui restait sur trois abandons consécutifs.``
"Chaque tour, c'était de pire en pire, en course on n'a aucune constance, c'est la dégringolade et même physiquement c'est une moto qui est beaucoup trop physique et qu'on ne peut pas conduire sur une longueur comme ça", a poursuivi le champion du monde MotoGP 2021.
"Sincèrement, quand on pense qu'on fait des pas en avant, au final on voit que clairement on n'y arrive pas du tout (...) C'était la moto qui me conduisait, on fait tout avec le pneu avant, quand il n'y a pas de grip à l'arrière, c'est très compliqué", a-t-il fait remarquer.
Le Français qui pointe au 10e rang au championnat du monde avec 61 points et dont le meilleur résultat cette saison est sa 2e place au GP d'Espagne, n'a pas voulu invoquer sa chute vendredi et sa luxation de l'épaule pour expliquer cette nouvelle contre-performance. "Oui, c'était compliqué, mais le plus compliqué à gérer, c'est la moto (...) Vivement un changement quoi, parce que même si on a des évolutions sur la moto, je sais pas si le V4 ça va marcher", a-t-il prévenu.
"Les essais c'est une chose, mais au final en course on n'est jamais là, à part Silverstone qui était vraiment bien, dès qu'il y a un petit peu de chaleur ou quelque chose qui ne va pas trop, on est très très loin et on n'arrive pas à conduire", a-t-il conclu. L'autre Français engagé en MotoGP, Johann Zarco (Honda-LCR), a chuté pour la deuxième fois en deux jours après avoir été envoyé au tapis dans la course sprint.
"Après un très bon moment il y a un mois (victoire dans le GP de France, NDLR), il faut accepter de revenir à une normalité, mais là c'est pas une normalité, c'est juste zéro point, c'est des chutes, c'est des erreurs", a analysé le 6e mondial. "J'espère récupérer au mieux pour les prochaines courses, pour réussir à reconstruire quelque chose de plutôt bon. Mes objectifs ce dimanche n'étaient pas fous, c'était aller au bout et j'y suis pas allé", a-t-il regretté.
Mugello, MotoGP : Les Marquez terrassent Bagnaia chez lui
Le duel tant attendu entre Marc Marquez et Francesco Bagnaia, avec Alex Marquez en arbitre, a enfin eu lieu. Ce face-à-face a tourné à l’avantage du n°93. Bien qu’un temps challengé par ses rivaux, Marc Marquez a su faire la différence, prenant définitivement le contrôle de la course dès le 9e tour sur les 23 à parcourir.
En difficulté dans les derniers tours, Bagnaia a été dépassé par Fabio di Giannantonio, qui lui a volé la troisième place dans l'avant-dernier tour. Un coup dur pour Bagnaia, qui accuse désormais un retard de 110 points sur Marc Marquez. Ce dernier, leader du championnat, compte également une avance de 40 points sur son dauphin, Alex Marquez.
Marco Bezzecchi termine à une honorable 5e place, devenant le premier pilote non-Ducati sur son Aprilia. Ce résultat était initialement à la portée de Maverick Viñales, mais le pilote KTM a été percuté par Franco Morbidelli (6e). Morbidelli, pénalisé avec un premier Long Lap puis un second pour mauvaise exécution, a terminé derrière. Finalement, la meilleure KTM revient à Pedro Acosta (8e), suivi de son coéquipier Brad Binder (9e).
Du côté de Honda, le meilleur résultat est la 11e place obtenue par Joan Mir, tandis que Johann Zarco a été contraint à l’abandon après une chute. Chez Yamaha, Miguel Oliveira positionne la première M1 à une modeste 13e place, juste devant Fabio Quartararo (14e), qui a perdu plusieurs positions dans les derniers kilomètres.
Championnat MotoGP : 1. Marc Marquez 270 pts, 2. Alex Marquez 230 (-40), 3. Francesco Bagnaia 160 (-110), 4. Franco Morbidelli 128 (-142), 5. Fabio di Giannantonio 120 (-150)
MotoGP Italie : Marc Marquez s'offre la course sprint malgré un départ loupé
L'Espagnol Marc Marquez (Ducati) a remporté ce samedi sa huitième course sprint de la saison en s'imposant sur le circuit du Mugello où aura lieu dimanche le Grand Prix d'Italie, neuvième manche du Championnat du monde MotoGP. Le leader du championnat du monde a devancé son frère cadet Alex Marquez (Ducati-Gresini), 2e à 1 sec 441/1000e, et son coéquipier italien Francesco Bagnaia, 3e à 2 sec 561/1000e.
Parti en pole position, Marc Marquez a pourtant raté son départ et pointait à la 7e place en entrée du premier virage du circuit du Mugello (5,250 km). Mais il est rapidement revenu sur les premières places et a fini par passer en tête dans le cinquième des onze tours, pour ensuite ne plus être inquiété. "Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec le launch control (dispositif de départ, NDLR), j'ai réussi à le remettre en position, a expliqué Marc Marquez. Je suis content, je ne voulais pas perdre de points, j'ai fait encore mieux. Je crois qu'on a fait un super show, j'espère que les tifosi italiens se sont bien amusés, on leur a offert une très belle course."
De son côté, Bagnaia qui avait remporté les cinq dernières courses disputées sur le Mugello (Grand Prix 2022, sprint et GP 2023 et 2024), s'est dit "un peu déçu" de sa 3e place. "Je voulais donner quelque chose de plus à ce public extraordinaire (... ) J'ai essayé de prendre un maximum d'informations pour être le plus performant possible dimanche", a espéré le double champion du monde.
L'Espagnol Maverick Vinales (KTM-Tech3) a terminé à la 4e place, à 3 sec 099/100e de Marquez. Le Français Fabio Quartararo (Yamaha), victime d'une luxation d'une épaule la veille, a joué les premiers rôles jusqu'à la mi-course, avant de baisser de rythme et de terminer à la 10e place. L'autre Français de la grille Johann Zarco (Honda-LCR) a été pris dans une chute dès le premier tour.
Au classement général, Marc Marquez compte désormais 245 unités, soit 35 de plus qu'Alex (210) et pratiquement cent de plus que Bagnaia (147).
Mugello, FP2 MotoGP : Viñales surprend les Ducati, Quartararo serre les dents
Maverick Viñales a signé le meilleur temps du vendredi du Grand Prix d'italie en MotoGP, surprenant les Ducati officielles de Francesco Bagnaia (2e) et Marc Marquez (3e). Alex Marquez est aussi dans le coup (4e).
Fabio Quartararo (5e) s'est hissé dans le top-10 directement qualificatif pour la Q2. Avant cela, le Français a chuté et semblait souffrir de l'épaule. Il a pu terminer la séance et améliorer ses temps.
Bien inspiré en prenant la roue d'Alex Marquez, Alex Rins (7e) hisse une deuxième Yamaha en Q2. Marco Bezzecchi (6e) permet à Aprilia d'être dans le match. Pedro Acosta (8e) et les Ducati VR46 de Franco Morbidelli (9e) et Fabio di Giannantonio (10e) complètent le top-10.
Johann Zarco (17e) et l'ensemble du clan Honda devra passer par le repêchage. On y retrouvera aussi la Ducati de Fermin Aldeguer (15e), la KTM d'Enea Bastianini (12e) ou les Yamaha Pramac de Miguel Oliveira (11e) et Jack Miller (13e).
Mugello, FP1 MotoGP : Meilleur temps identique pour Bezzecchi et Acosta !
Marco Bezzecchi et Pedro Acosta ont tous deux roulé en 1'46.199. Le pilote Aprilia et son rival de chez KTM finissent au sommet de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie. Brad Binder (3e) est à 0,053s. Le meilleur pilote Ducati, Marc Marquez, est 4e à 0,094s.
Les Français Fabio Quartararo (6e) et Johann Zarco (10e) sont les meilleurs représentants des clans Yamaha et Honda. Les cinq constructeurs du MotoGP sont dans le top-10.
Images de frustration chez Francesco Bagnaia (8e) qui, s'il est à moins d'une demi-seconde du meilleur temps, ne s'est pas montré satisfait de son ressenti au guidon de la Desmosedici.
Présentation du Grand Prix d’Italie de Mugello
Le circuit du Mugello figure parmi les trois tracés les plus rapides de la saison. Sa longue ligne droite de 1,1 km permet aux pilotes d'atteindre des vitesses vertigineuses dépassant les 350 km/h. Avec une longueur totale de 5,2 km, la piste propose un défi technique mêlant 15 virages (9 à droite et 6 à gauche).
Surnommé le "Grand Huit" grâce à ses montées intenses et ses descentes palpitantes, le Mugello offre une expérience unique. C’est un véritable spectacle, autant pour les pilotes que pour les tifosi, fidèles supporters venus encourager leurs héros locaux.

Vendredi 20 juin :
9h00 - 9h35 : Moto3, Essais Libres 1
9h50 - 10h30 : Moto2, Essais Libres 1
10h45 - 11h30 : MotoGP, Essais Libres 1
13h15 - 13h50 : Moto3, Essais
14h05 - 14h45 : Moto2, Essais
15h00 - 16h00 : MotoGP, Essais
Samedi 21 juin :
8h40 - 9h10 : Moto3, Essais Libres 2
9h25 - 9h55 : Moto2, Essais Libres 2
10h10 - 10h40 : MotoGP, Essais Libres 2
10h50 - 11h05 : MotoGP, Q1
11h15 - 11h30 : MotoGP, Q2
12h50 - 13h05 : Moto3, Q1
13h15 - 13h30 : Moto3, Q2
13h45 - 14h00 : Moto2, Q1
14h10 - 14h25 : Moto2, Q2
15h00 : MotoGP, Sprint (11 tours)
Dimanche 22 juin :
9h40 - 9h50 : MotoGP, Warm Up
11h00 : Moto3, Course (17 tours)
12h15 : Moto2, Course (19 tours)
14h00 : MotoGP, Course (23 tours)
Günther Steiner confirme des discussions avec l’équipe Tech3
Günther Steiner, proche d’une arrivée en MotoGP ? Début juin, Hervé Poncharal, le patron de l’écurie Tech3, a confirmé dans une interview accordée au site officiel de MotoGP, à Aragon, qu’il étudiait sérieusement plusieurs options pour garantir l’avenir et la pérennité de son équipe.
Lors de cet entretien, le dirigeant emblématique français a notamment évoqué l’intérêt exprimé par plusieurs personnalités, dont Günther Steiner, ancien directeur de l’écurie Haas en F1.
« J’ai reçu de nombreuses propositions, et l’une d’elles concerne, comme vous le savez, Günther Steiner. J’apprécie échanger avec lui : c’est une personne très franche et agréable, un partenaire potentiel avec qui il serait intéressant de travailler. Pour l’instant, j’écoute sa proposition », a confirmé le patron de Tech3.
« Cela pourrait prendre différentes formes : il pourrait devenir actionnaire, partenaire, ou même acquérir l’intégralité de l’équipe. Mon objectif principal est d’assurer la viabilité de Tech3 sur le long terme, jusqu’en 2027-2031. Je veux préserver le nom Tech3, maintenir notre base et notre équipe, tout en travaillant avec divers investisseurs pour sécuriser notre avenir », a ajouté Hervé Poncharal.
En ce début de semaine, au micro de Canal+, l’Italien a assuré avoir « parlé avec Hervé Poncharal. C’est un mec très sympa. Je ne le connaissais pas avant, et c’est un de ces gars qui a beaucoup d’expérience en MotoGP, il est là depuis toujours. On a eu une bonne conversation, il m’a beaucoup expliqué ce qui se passe. Donc, j’ai établi une bonne relation avec lui ».
Malgré tout, Günther Steiner ne sait pas encore s’il y a une opportunité à saisir. « S’il y en a, j’y réfléchirai, mais rien n’est encore fait. Je ne connais pas encore mon rôle. Mais ce serait plutôt en tant qu’investisseur ou quelque chose comme ça », précise-t-il. L’ex patron de Haas F1 n’est en tout cas pas pressé.
« Il n’y a pas de date limite. Si ça se fait, tant mieux, si ça ne se fait pas, tant pis. Je suis plutôt content là où je suis, mais oui, j’y travaille. J’espère qu’à la fin de l’année, j’en saurai plus. Au moins, je saurai si ça se fait ou pas. » Réponse donc dans les prochaines semaines.
MotoGP : Jorge Martin en route pour Honda ? Un nouveau feuilleton autour du champion du monde
Le marché des transferts 2026 en MotoGP s’agite autour de Jorge Martin, et c’est désormais Honda qui apparaît comme le principal prétendant en cas de départ du pilote espagnol d’Aprilia. Selon plusieurs sources, Martin aurait activé une clause de libération dans son contrat, basée sur son classement au championnat du monde.
Problème : cette clause est aujourd’hui remise en question par Aprilia. Le constructeur estime qu’elle est invalide, puisque Martin n’a pu disputer qu’un seul Grand Prix en raison de sa blessure. Cette situation floue retarde toute officialisation d’un transfert.
Pour Honda, l’opportunité est réelle. Le constructeur japonais, en quête de renouveau, envisagerait d’offrir un contrat de trois ans au champion du monde 2024 s’il parvient à se libérer de son engagement avec Aprilia. À l’heure actuelle, Martin n’a pas encore pris sa décision finale, mais les signes pointent vers un départ.
Si l’opération se concrétise, Jorge Martin rejoindrait Joan Mir dans l’équipe d’usine Honda pour 2026. De son côté, Johann Zarco, actuellement pilote principal chez Honda, accepterait de rester chez LCR. Cela laisserait une place vacante chez LCR, qui pourrait se jouer entre Luca Marini et Somkiat Chantra, ce dernier offrant un atout marketing important pour l’Asie.
MotoGP, Test Aragon : une journée marquée par des innovations et des certitudes
Lundi, au lendemain d’un Grand Prix d’Aragon exigeant, les équipes MotoGP se sont retrouvées sur un asphalte brûlant pour une journée d’essais officielle. Objectif : affiner les armes avant la suite du championnat. De 10 h à 18 h, pilotes et ingénieurs ont planché sur des évolutions cruciales, dans un ballet mécanique où chaque millième de seconde compte.
Marc Marquez a ouvert les hostilités avec un 1’45 »749 dès la première session, sous une température infernale de 56 degrés sur la piste. Il semblait parti pour dominer la journée… jusqu’à ce que Marco Bezzecchi et Maverick Vinales ne frappent dans les derniers instants. Avec un chrono de 1’45 »694, le Top Gun de Tech3 signe un nouveau record du MotorLand, tandis que Bezzecchi et Marquez complètent un top 3 séparé par seulement 55 millièmes.
Derrière, la hiérarchie s’installe avec Fermin Aldeguer impressionnant quatrième, devant Pedro Acosta. Fabio Quartararo, Alex Marquez, Pecco Bagnaia et Joan Mir complètent le top 10. Mir finit à 0,7 seconde du leader, mais le plus important se jouait dans les stands…
Chez Ducati, l’enjeu est clair : définir le nouveau carénage à adopter dès le Mugello. Testé par Marquez, Bagnaia et Di Giannantonio, le prototype divise. « S’il plaît aux pilotes, on le garde. Sinon, on ajuste », résume Davide Tardozzi. Pas de révolution côté châssis : priorité à la stabilité. Bagnaia, rassuré après un bon week-end, a confirmé ses sensations au freinage, tout en revisitant certains éléments de la GP25.
Nouvelle bulle, échappement revisité, mise à jour électronique et châssis issu de TrackHouse … Aprilia accélère. Bezzecchi le confirme : « le package aérodynamique fonctionne plutôt bien. » Raul Fernandez a validé plusieurs nouveautés tandis que Savadori se concentrait sur l’électronique et les tests radio.
La KTM RC16 adopte des formes qui rappellent étrangement la Desmosedici. « S’ils s’inspirent de Ducati, tant mieux », ironise Tardozzi. Viñales a testé un nouvel amortisseur de masse pour limiter les vibrations, pendant que Bastianini s’occupait de sa nouvelle selle. Pol Espargaró, lui, passait tout au crible sur une KTM noire de test.
Quartararo a travaillé sur un moteur légèrement revu par Yamaha : « ce n’est pas une grande avancée, mais cela nous donne un peu plus d’accélération. » Rins, lui, comparait deux bras oscillants. Le moteur V4, tant attendu, reste encore à l’ombre : il sera testé à Barcelone par Dovizioso, Fernandez et l’équipe Pramac. Miguel Oliveira confirme les progrès : « Même avec des pneus usés, j’ai signé mon meilleur tour. »
MOTOGP I GP D’ARAGON : MARC MARQUEZ (DUCATI) S’IMPOSE, FABIO QUARTARARO (YAMAHA) ET JOHANN ZARCO (HONDA LCR) CHUTENT
Il était incontestablement l'homme de la course. L'Espagnol Marc Marquez (Ducati) a dominé avec brio le Grand Prix d'Aragon, la huitième épreuve sur les 22 prévues cette saison en MotoGP. Dimanche, à Alcaniz, il a une fois de plus affirmé sa maîtrise du circuit de Motorland. Parti en pole position, le sextuple champion du monde a survolé l'épreuve de bout en bout, devançant son frère cadet Alex Marquez (Ducati-Gresini) et son coéquipier italien Francesco Bagnaia (Ducati).
Acclamé par une marée de fans habillés de rouge, le Catalan a remporté sa 66e victoire en catégorie reine, et sa septième en seulement onze apparitions sur le circuit aragonais, véritable jardin pour lui. Ce quatrième triomphe de la saison renforce encore sa position de leader au championnat du monde. Avec cet exploit, il creuse désormais l'écart, reléguant son frère et voisin de garage à respectivement 32 et 93 points.
QUARTARARO ET ZARCO À LA PEINE
Dans une course riche en rebondissements, l'Espagnol Pedro Acosta (KTM) a décroché une solide quatrième place. Il devance deux autres Ducati : celle de l'Italien Franco Morbidelli (VR46) et celle du rookie espagnol Fermin Aldeguer (Gresini), qui ont offert un duel spectaculaire pour la cinquième position. Derrière eux, l'Espagnol Joan Mir (Honda) s'est classé septième, tandis que l'Italien Marco Bezzecchi (Aprilia) a impressionné avec une magnifique remontée depuis la 20e place pour terminer huitième. Enfin, Fabio Di Giannantonio (Ducati-VR46) et Raul Fernandez (Aprilia-Trackhouse) ont complété le Top 10.
En revanche, journée noire pour les deux Français. Fabio Quartararo (Yamaha) et Johann Zarco (Honda-LCR) ont tous deux chuté, confirmant leurs difficultés persistantes sur ce tracé exigeant.
QUARTARARO : LE GP D'ARAGÓN SERA UN "MOMENT IMPORTANT" POUR YAMAHA
Fabio Quartararo voit le GP d'Aragón comme une occasion de réellement mesurer les progrès de Yamaha. Le Français reste sur trois courses très encourageantes, avec trois poles consécutives, un podium à Jerez, des promesses avant de chuter au Mans et une domination jusqu'à être stoppé par un souci technique à Silverstone. La M1 a ainsi brillé sur trois terrains de jeu très différents mais le MotorLand Aragón s'annonce plus difficile.
Depuis son arrivée en MotoGP, Quartararo n'a jamais pu se battre pour les toutes premières places sur cette piste. Il y a connu de sérieuses déconvenues, notamment une grosse dégringolade dans la hiérarchie lors de l'une des deux éditions disputées en 2020 et un week-end catastrophique l'an passé, avec la 17e place sur la grille et une chute en début d'épreuve. Être performant ce week-end serait donc un signe que Yamaha a même corrigé des failles historiques.
"Je n'aime pas vraiment la piste, le tracé, je n'y ai jamais été super, super rapide, mais je pense que ce sera un moment important pour nous", a expliqué Quartararo en conférence de presse. "On sort de trois pistes qui étaient différentes et on a été rapides. Ici, c'est une piste où, l'an dernier en particulier, on était complètement en fond de grille."
"On avait du mal parce qu'il y avait peu de grip, qu'il faisait chaud et qu'il y a de longues lignes droites. Si on est rapides sur cette piste et qu'on peut être constants, je pense qu'il n'y aura plus de questions pour les prochaines pistes, je pense qu'on pourra se battre pour de bonnes positions."
Quartararo a reconnu n'avoir"aucune idée"des raisons derrière ses difficultés récurrentes sur ce circuit :"Je ne l'ai jamais aimé, depuis mon enfance. Je ne sais pas, peut-être parce que les résultats ne sont jamais venus facilement. C'est le genre de tracé dont je ne suis pas un grand fan. Mais ma dernière victoire était il y a longtemps, au Sachsenring, je n'aime pas la piste mais j'étais rapide. Peu importe si on aime la piste ou pas, il faut être rapide."
LE PROGRAMME DU GP D'ARAGÓN MOTOGP 2025
Le MotoGP retrouve Aragon pour le huitième Grand Prix de la saison, suivi par un test au lendemain de la course.
Arrivé au calendrier en 2010 après avoir été nommé circuit de réserve et avoir remplacé une piste hongroise qui n'allait finalement jamais rejoindre le programme, le MotorLand contribue aujourd'hui à la présence massive de l'Espagne sur l'agenda. Installé près de la ville d'Alcañiz, le MotorLand Aragón draine moins de foule que les pistes plus traditionnelles et a parfois manqué à l'agenda, mais il est assuré de ne plus sibir d'alternance jusqu'en 2026
Voilà en tout cas un rendez-vous très attendu par Marc Marquez, qui y a souvent brillé par le passé, auteur de cinq des sept succès qu'y a conquis Honda, la marque la plus victorieuse sur place, avant d'être battu en 2021 par un Pecco Bagnaia qui avait impeccablement résisté à la pression pour aller chercher sa première victoire. L'Espagnol y a renoué avec le succès l'an dernier, mêlant son nom aux records du circuit qui, désormais, appartiennent tous à Ducati.

Mauvaise nouvelle pour le sport : Marquez règne en maître en Aragon
Si l'on se base uniquement sur les résultats de l'année dernière, il y a de quoi s'inquiéter pour le suspense et le spectacle lors du Grand Prix d'Aragon MotoGP 2025. D'autant plus qu'aucune pluie n'est prévue pour perturber la hiérarchie dans cette région du monde dans les jours à venir. Sur ce circuit, Marc Marquez semble tout simplement intouchable. Voici pourquoi :
En 2024, le Grand Prix d'Aragon s'était tenu plus tard dans la saison, fin août. Pourtant, c'est bien avec une Ducati de 2023, censée être en retrait face à la version 2024, que Marc Marquez avait dominé toutes les sessions et courses du week-end, au guidon de la Ducati du Team Gresini. Tout avait commencé le vendredi avec le meilleur temps lors des Essais Libres 1, suivi par une domination totale lors des Essais chronométrés quelques heures plus tard.
Le samedi matin, Marquez s’était à nouveau imposé en tête des Essais Libres 3 avant de décrocher la pole position. L’après-midi, il avait remporté le sprint, avant de surclasser ses adversaires lors de l’épreuve principale le dimanche, avec près de 5 secondes d’avance sur Jorge Martin (et 3 secondes lors du sprint). Plus impressionnant encore, en qualification, l’écart avec son poursuivant, Pedro Acosta sur la KTM TECH3, atteignait 8 dixièmes de seconde.
En 2025, avec une Ducati à jour, il semble difficile d'imaginer qu'un autre pilote puisse le détrôner. À moins que Fabio Quartararo, qui affiche une belle progression en matière de performance pure, ne parvienne à lui tenir tête. Johann Zarco, quant à lui, pourrait également jouer les trouble-fêtes, surtout après avoir décroché une place directe en Q2 à Aragon en 2024, peu de temps après sa victoire aux 8 Heures de Suzuka. Et n’oublions pas Maverick Viñales (Tech3), Alex Marquez (Gresini), Francesco Bagnaia, ou encore les pilotes VR46, qui restent des adversaires sérieux. Par respect pour leur talent, ils ne peuvent être écartés de l’équation.
Enfin, le plus grand adversaire de Marc Marquez pourrait bien être lui-même. Sa confiance excessive, parfois à la limite de l’arrogance, l’a déjà poussé à commettre des erreurs coûteuses. Une chute pourrait compromettre ses chances, lui rappelant que même les plus grands champions ne sont pas infaillibles.
Présentation du Grand Prix MotorLand d' Aragón
Construction ultra-moderne, le MotorLand Aragón prend ses racines dans l’histoire des courses routières d’Alcañiz, où de nombreux événements ont eu lieu entre 1963 et 2003. Suite à la disparition des courses sur parcours routiers pour des raisons de sécurité, le projet de construire un circuit moderne et polyvalent a émergé et a rapidement trouvé le soutien des autorités locales.
Le célèbre designer allemand Hermann Tilke a été chargé de la création du nouveau circuit, qui est long de 5,077 km et compte 17 virages. Le MotorLand Aragón a très vite rencontré un immense succès auprès des pilotes en 2010 et a reçu le prix de l’IRTA du Meilleur Grand Prix de la Saison, une récompense qui n’avait jamais été décernée à un circuit dès sa première année d’activité.

JORGE MARTÍN SORT DU SILENCE ET CLARIFIE SA SITUATION CHEZ APRILIA
Sa prise de parole était forcément très attendue. Pour la première fois, Jorge Martín a donné sa version des faits quant à l'avenir qui se joue dans sa relation avec Aprilia en MotoGP.
Il avait promis de donner sa version de l'histoire.Jorge Martin est sorti de son silence ce jeudi, évoquant pour la première fois son intention de quitter Aprilia à l'issue de la saison en invoquant une clause contractuelle, comme l'avait révélé Motorsport.com il y a deux semaines.
C'est dans un communiqué publié sur son compte Instagram que le champion du monde en titre, toujours convalescent et absent des Grands Prix pour une durée encore indéterminée, a choisi de mettre les choses au point, confirmant son intention tout en laissant la porte ouverte à "une seconde chance".
Blessé à plusieurs reprises depuis le début de l'année, la dernière fois très lourdement dans une chute survenue au Qatar alors qu'il débutait enfin en compétition avec sa nouvelle équipe, le pilote espagnol souhaiterait activer une clause. Cette dernière lui permettrait de ne pas honorer sa deuxième année de contrat s'il ne figure pas aux avant-postes au championnat. Une condition devenue impossible à remplir compte tenu de ses déboires physiques. Sauf qu'aux yeux d'Aprilia, cette situation particulière rendrait la clause caduque.
Ce jeudi, Jorge Martín a exprimé sa volonté de donner "une explication claire quant à [sa] situation avec Aprilia".
"À aucun moment je n'ai rompu le contrat", assure-t-il. "Lorsque nous l'avons signé, je me suis mis d'accord avec Aprilia pour que, si certaines conditions n'étaient pas remplies, je me réserve le droit de décider de mon avenir pour 2026. C'était une condition essentielle pour moi afin d'accepter le contrat qui m'était offert à ce moment-là."
"Lorsque j'ai décidé de changer de constructeur l'an dernier, l'une de mes exigences importantes était de tester la moto en conditions réelles et de comprendre la dynamique de l'équipe ainsi que ses méthodes de travail. Ainsi, je pouvais avoir confiance et signer pour deux années au lieu d'une, et c'est pourquoi nous avons inclus cette condition."
"Devant la nécessité de prendre une décision avant une date établie dans le contrat, j'ai choisi d'exercer mon droit d'être libéré pour la saison 2026. J'ai toujours agi avec respect et clarté, et avec l'unique intention de prendre le contrôle de mon avenir de sportif professionnel."
"Malheureusement, les circonstances causées par les chutes - qui ne modifient pas l'accord - ont influencé cette phase. C'est pourquoi j'ai toujours été ouvert au dialogue avec Aprilia quant au fait de prolonger cette période pour un certain nombre de Grands Prix à partir de mon retour. L'objectif pour les deux parties est de se donner une seconde chance afin d'être à l'aise avant de prendre une décision pour 2026."
Jorge Martín, qui semble ainsi laisser la balle dans le camp d'Aprilia, qui vient de renouer avec la victoire grâce à Mario Bezecchi à Silverstone, insiste sur son refus d'aller à la confrontation.
"J'ai toujours été honnête avec Aprilia", affirme-t-il. "J'apprécie la moto à sa juste valeur, ainsi que l'équipe et les efforts consentis par tout le monde dans le projet. Tout ce que je demande, c'est que mes souhaits et l'esprit de ce que nous avions convenu soit respectés. Il n'y a ni conflit ni reproches. Je veux juste pouvoir envisager l'avenir avec clarté, après avoir traversé des moments difficiles et subi une grave blessure, puis continuer à donner le meilleur de moi-même sur la piste comme en dehors."

MotoGP, Silverstone J3, Fabio Quartararo : « c’est fou qu’il faille attendre 2027 pour supprimer ce dispositif »
Le Grand Prix de Grande-Bretagne était censé marquer la renaissance de Fabio Quartararo. En pole position pour la troisième fois consécutive et auteur d’un départ impressionnant, le pilote Yamaha s’était installé en tête de la course relancée, dominant avec autorité durant les onze premiers tours. Mais tout a basculé au 12e tour, dans le virage 6. Un problème technique a brisé tous ses espoirs lorsque le système de réglage de la hauteur de sa moto s’est bloqué, l’obligeant à abandonner, en larmes, au bord de la piste.
« C’est déchirant », a déclaré Quartararo après la course, visiblement abattu. Le pilote français, dont la dernière victoire remonte au GP d’Allemagne 2022, entrevoyait enfin une chance de renouer avec le succès. Mais une fois encore, la mécanique l’a trahi. Après ce coup dur, il a pu compter sur le soutien de son ami et ancien assistant de piste, Thomas Maubant. « C’est mon meilleur ami, il me connaît mieux que quiconque », confie-t-il. « Il me disait simplement qu’aujourd’hui, j’étais clairement le plus rapide… Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi performant. »
Cet incident relance également le débat sur les dispositifs de réglage de l’assiette des motos, que Quartararo critique vivement : « Si c’était la Formule 1, ces systèmes auraient été interdits dès la première saison. Tout le monde en a un, donc cela n’apporte aucun avantage. C’est insensé de devoir attendre 2027 pour les supprimer. » Il avertit également sur leur dangerosité : « Il faut fournir un effort considérable pour les désengager, et cela peut provoquer des chutes, comme celle d’Alex Marquez. »
Malgré l’amertume, le Niçois préfère retenir le positif : sa Yamaha M1 semble enfin progresser. « J’ai été le plus rapide aujourd’hui, et cela faisait longtemps que je n’avais pas connu ce sentiment. On a l’impression de revenir dans la compétition. Je ne sais pas quand viendra la prochaine occasion, mais nous sommes sur la bonne voie. » Une déclaration pleine d’espoir après une journée qui aurait pu tout changer.
Bezzecchi s’impose en Grande-Bretagne au terme d’une course à rebondissements, Quartararo inconsolable
Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour assister au premier fait de course. Alors qu’ils nous avaient habitués à des doubles podiums, les frères Marquez nous ont cette fois offert une double chute à Silverstone. Dès le premier virage, Alex s’est retrouvé à terre. Son frère aîné l’a imité quelques secondes plus tard.
À la reprise, Fabio Quartararo est parvenu à conserver l’avantage de sa pole. Champion du monde en 2021, le Français a longtemps été en tête, mais a été trahi par sa moto à sept tours de la fin. Il a été contraint à l’abandon et a quitté la piste en larmes. Quartararo n’a plus gagné depuis trois ans. Cinq tours plus tôt, un autre champion, Francesco Bagnaia, a également versé des larmes après son abandon sur chute.
Parti 10e, un certain Marco Bezecchi, sorti de nulle part, a profité de ce chaos pour prendre les rênes de la course. L’Italien n’a jamais été inquiété et s’est imposé avec plus de 4 secondes d’avance sur le Français Johann Zarco, vainqueur surprise au Mans il y a deux semaines. Le leader du championnat Marc Marquez a pris la troisième place.
Bezzecchi avait déjà réalisé une folle remontée samedi lors de la course sprint, en allant chercher une belle quatrième place au guidon de l’Aprilia alors qu’il pointait… 19e à l’issue du premier virage.
ALEX MARQUEZ GAGNE LE SPRINT DU GRAND PRIX DE GRANDE-BRETAGNE DEVANT SON FRÈRE MARC
Fabio Quartararo n'a pu convertir sa pole position samedi à Silverstone pour la course sprint du Grand Prix de Grande-Bretagne. "El Diablo" n'a pu faire mieux que septième, deux rangs derrière Johann Zarco, décidément très en forme. La victoire est revenue à Alex Marquez (Ducati-Gresini) devant son frère Marc (Ducati), qui conserve la tête du championnat.
Au championnat pilotes, Marc Marquez, vainqueur de trois des six Grand Prix disputés depuis le début de la saison, dispose d'une avance de 19 points sur son frère cadet Alex et de 56 points sur son coéquipier chez Ducati Bagnaia.
"On a tout fait de la meilleure des manières, même si le départ n'était pas le meilleur", a déclaré le vainqueur du jour, parti deuxième sur la grille. Quatrième à l'extinction des feux, Marc Marquez a terminé derrière son cadet après avoir mené un temps la course. "J'ai pris des risques dans le premier tour car depuis la deuxième ligne sur la grille, c'était la chose à faire", a expliqué l'aîné de la fratrie Marquez. "J'ai ensuite fait une erreur (...) qui a bénéficié à Alex", a-t-il aussi dit. Alors qu'il était en tête à l'entame du deuxième tour, l'Espagnol a commis une erreur de pilotage qui a permis à son frère de filer vers sa première victoire en sprint.
Vainqueur surprise du GP de France début mai, le deuxième Français engagé dans l'élite Johann Zarco (Honda-LCR) a terminé 5e, après être parti 9e. Le Cannois de 34 ans a pris le meilleur sur Bagnaia et Quartararo dans le dernier tour. "C'est cool sur la fin de doubler deux 'top pilotes' pour prendre la 5e place", a savouré le vétéran de la grille, interrogé par Canal+.
GP MOTO DE GRANDE-BRETAGNE: FABIO QUARTARARO DÉCROCHE SA 3E POLE POSITION CONSÉCUTIVE
Fabio Quartararo a remis ça. Le Français a décroché samedi sa troisième pole position consécutive en MotoGP de la saison lors des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne, 7e manche du championnat du monde de vitesse moto..
Sur le circuit de Silverstone, le pilote Yamaha, qui a récupéré au passage le record du tour du circuit anglais, s'élancera en première ligne devant l'Espagnol Alex Marquez (Ducati-Gresini) et l'Italien Francesco Bagnaia (Ducati).
Marc Marquez (Ducati), actuel leader du championnat, partira 4e de la course sprint programmé à 16h00 locale samedi (17h00, heure de Paris), et du Grand Prix programmé dimanche (13h00 locale).
GP de Grande-Bretagne : Marc Márquez en tête devant Morbidelli et son frère en EL1
Les frères Márquez ont une nouvelle fois démontré leur suprématie en MotoGP, confirmant leur statut de pilotes d’élite. Lors des premiers essais libres du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone, leur talent exceptionnel et leur maîtrise du tracé ont été mis en évidence. Toutefois, Franco Morbidelli a brillamment réussi à s’interposer entre les deux frères en toute fin de séance, à seulement quelques secondes du drapeau à damier, prouvant qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs.
Marc Márquez a impressionné par son aisance durant cette séance d’essais libres. Fidèle à ses habitudes, il a opté pour un pneu médium en début de session qu’il n’a pas remplacé, préférant exploiter son potentiel sur toute la durée du chrono. Malgré cela, ses temps n’ont cessé de s’améliorer, consolidant sa position en tête de la grille. Derrière lui, son frère Alex Márquez s’est également montré très à l’aise, terminant à une solide troisième place.
Si les Ducati restent les machines à battre, d’autres constructeurs comme Yamaha et Aprilia ont fait parler d’eux. Fabio Quartararo, malgré une pénalité l’empêchant de rouler durant les dix premières minutes, et Alex Rins ont réussi à se hisser dans le top 10. Jack Miller, au guidon de sa Pramac, a même devancé les deux pilotes officiels Yamaha. Du côté d’Aprilia, Marco Bezzecchi a redonné espoir à l’équipe en décrochant une impressionnante quatrième place. En revanche, Johann Zarco a terminé quatorzième, juste derrière Joan Mir sur sa Honda HRC.
En fin de session, Ai Ogura a provoqué un drapeau jaune après une chute dans le premier secteur. Franco Morbidelli, qui est passé peu avant, a réussi à signer un chrono exceptionnel, se plaçant deuxième, juste entre les frères Márquez, à quelques instants de la clôture de la séance.
Quartararo sur les traces de Zarco
Après la surprenante victoire sous la pluie du Français Johann Zarco (Honda-LCR) au Mans, le championnat du monde MotoGP devrait retrouver son équilibre ce week-end sur le circuit anglais de Silverstone, où une nouvelle domination des Ducati est attendue.
Marc Marquez, actuel leader du championnat et vainqueur de trois des six Grands Prix disputés depuis le début de la saison, avait dû s’incliner au Mans face à un Zarco impressionnant sous la pluie. Le sextuple champion du monde espagnol avait toutefois réussi à limiter les dégâts en décrochant la deuxième place.
Marquez possède désormais une avance de 22 points sur son frère cadet Alex Marquez (Ducati-Gresini) et 51 points sur son coéquipier au sein de l’équipe officielle Ducati, Francesco Bagnaia, qui a connu un week-end difficile au Mans avec des chutes successives le samedi et le dimanche.
En plus de ses trois victoires en course principale, Marc Marquez a également remporté les six courses sprint du samedi depuis le début de la saison. "En France, j’ai marqué des points très importants pour le championnat et continué à améliorer la moto", a-t-il déclaré avec assurance.
Bagnaia, de son côté, tentera de ne pas laisser son coéquipier s’échapper irrémédiablement au classement ce week-end à Silverstone. "Mon objectif est de retrouver davantage de confiance dans le pneu avant pour piloter comme je le souhaite. J’ai toujours été très performant à Silverstone ces dernières années. J’adore le circuit, son ambiance unique, et j’ai hâte de retourner dans les stands", confie l’Italien, double champion du monde en titre et vainqueur ici en 2022.
Septième rendez-vous de la saison, le Grand Prix moto de Grande-Bretagne 2025 se déroule du 23 au 25 mai sur le circuit de Silverstone. Voici le programme et les horaires du week-end en Angleterre !
Vendredi 23 mai :
11h00 - 11h35 : Moto3, Essais Libres 1
11h50 - 12h30 : Moto2, Essais Libres 1
12h45 - 13h30 : MotoGP, Essais Libres 1
15h15 - 15h50 : Moto3, Essais
16h05 - 16h45 : Moto2, Essais
17h00 - 18h00 : MotoGP, Essais
Samedi 24 mai :
10h40 - 11h10 : Moto3, Essais Libres 2
11h25 - 11h55 : Moto2, Essais Libres 2
12h10 - 12h40 : MotoGP, Essais Libres 2
12h50 - 13h05 : MotoGP, Q1
13h15 - 13h30 : MotoGP, Q2
14h50 - 15h05 : Moto3, Q1
15h15 - 15h30 : Moto3, Q2
15h45 - 16h00 : Moto2, Q1
16h10 - 16h25 : Moto2, Q2
17h00 : MotoGP, Sprint (10 tours)
Dimanche 25 mai :
10h40 - 10h50 : MotoGP, Warm Up
12h15 : Moto2, Course (17 tours)
14h00 : MotoGP, Course (20 tours)
15h30 : Moto3, Course (15 tours)

Même les plus pragmatiques d'entre nous pourraient être tentés de croire que tout cela était peut-être écrit. Pour les 60 ans du circuit Bugatti, les organisateurs du GP de France ont explosé les compteurs et établi un nouveau record historique en réunissant plus de 120 000 spectateurs pour la journée de dimanche et en passant le seuil des 300 000 entrées sur l'ensemble du week-end.

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