Rovanperä quitte le WRC pour relever le défi ultime en F1
Kalle Rovanperä a surpris le monde du rallye et du WRC en annonçant ce mercredi qu’il quitterait le championnat du monde des rallyes au terme de la saison 2025. Double champion du monde des rallyes en 2022 et 2023, il avait déjà pris ses distances en 2024 avec une saison partielle.
De retour cette année au sommet du rallye mondial, il est actuellement en lutte pour le titre mondial, notamment face à Sébastien Ogier. Mais il a décidé de quitter le plus haut niveau de la discipline pour s’engager en monoplace.
Et c’est un grand défi qu’il s’apprête à réaliser, car il se lancera directement en Super Formula, le championnat de monoplaces très sélectifs au Pays du Soleil Levant. C’est la discipline qui a vu plusieurs pilotes de F2 faire un détour avant la Formule 1, à l’image de Stoffel Vandoorne ou Pierre Gasly.

"Cette décision n’a pas été facile à prendre, mais c’est une décision à laquelle je réfléchissais depuis un certain temps. Ayant déjà accompli tant de choses en rallye à mon âge, j’ai commencé à me demander quelles autres opportunités s’offraient à moi et quels nouveaux défis j’aimerais relever" a déclaré Rovanperä.
"Cela a été une décision difficile, mais elle me semble juste pour poursuivre mes prochains rêves et relever de nouveaux défis. C’est quelque chose de spécial d’avoir le soutien de Toyota Gazoo Racing dès le début de cette nouvelle aventure et de pouvoir courir en Super Formula."
"Je sais que c’est un grand saut dans l’inconnu, en venant du rallye, mais j’ai vraiment hâte de commencer. Avec TGR, nous avons un bon plan pour nous préparer de la meilleure manière possible et essayer d’en tirer le maximum."
"Depuis que j’ai commencé à piloter tout petit, mon rêve était de devenir pilote WRC, de gagner un rallye et de devenir champion du monde. Avoir réalisé tout cela à un si jeune âge est un sentiment incroyable, et je tiens à adresser un grand merci à TGR-WRT."
ALPINE SIGNE UNE VICTOIRE SURPRISE AUX 6 HEURES DE FUJI !
Dans des 6 Heures de Fuji marquées par plusieurs neutralisations qui ont régulièrement rebattu les cartes, c'est finalement Alpine qui a tiré son épingle du jeu en s'imposant avec la n°35 du trio Charles Milesi, Ferdinand Habsburg et Paul Loup Chatin devant la Peugeot n°93 et la Porsche n°6.
Le premier moment décisif dans ce succès de la marque tricolore est intervenu lors de la quatrième heure de course où, suite un incident entre deux Aston Martin – l'Hypercar n°007 et la LMGT3 n°27 –, Alpine a bénéficié grâce à un Full Course Yellow d'un arrêt quasiment gratuit qui a replacé l'A424, pilotée par Charles Milesi, en lutte pour la victoire.
Encore fallait-il se jouer d'une Peugeot indépassable en ligne droite et d'une Porsche redoutable dans les sections sinueuses. C'est alors que, lors de leur dernier passage au stand, Alpine – alors troisième juste derrière la n°93 et la n°6 – a fait le choix lui aussi déterminant, contrairement à la plupart de ses rivaux, de ne changer que deux pneus (les pneus droits effectuant un double relais) au lieu de quatre, pour réduire le temps passé dans le box et profiter de la position de piste.
Un choix payant puisque non seulement l'Alpine s'est donc emparée des commandes avec une dizaine de secondes d'avance, mais en plus Milesi a conservé peu ou prou cet avantage jusqu'au drapeau à damier alors que derrière, la Peugeot et la Porsche se livraient un duel acharné qui leur faisait perdre du temps.

Une course à rebondissements en Hypercar
Avant cela, la course avait déjà connu plusieurs rebondissements, à commencer par l'accident de la BMW M Hybrid V8 n°15 au moment des deux heures de course qui a fait perdre les commandes de l'épreuve à Cadillac, qui menait depuis le départ avec la n°12, au profit de la Porsche n°99 de Proton Competition
Après trois heures de course, c'est Peugeot qui prenait l'avantage grâce à la n°93 pilotée par Jean-Eric Vergne, dépassant sur la piste la Porsche. À ce stade, la Toyota n°7 était également dans le mix, avant d'être également piégée par une voiture de sécurité dans un mauvais timing, alors que les Cadillac perdaient progressivement pied.
La n°93 aux mains de Mikkel Jensen a longtemps mené la course ensuite, résistant notamment à la Porsche n°6 pilotée par Kevin Estre pendant que l'Alpine restait sur leurs talons à mesure que le relais s'allongeait dans la cinquième heure de course.
La grille de départ des 6 Heures de Fuji 2025
Cap sur le Japon ce week-end pour le FIA WEC qui fête par la même occasion un anniversaire, puisque les 6 Heures de Fuji sont la centième course du championnat depuis ses débuts en 2012. Comme lors des manches du Mans et d’Interlagos, c’est le Britannique Alex Lynn qui s’est offert la pole position au volant de la Cadillac n°12, tandis que la voiture-sœur, la n°38, s’élancera de la deuxième position sur la grille de départ. Aston Martinet Peugeotse partagent la deuxième ligne, tandis que les Ferrari partiront des sixième, dixième et dix-septième positions. La marque italienne peut remporter le titre mondial des constructeurs ce week-end au pays du Soleil Levant.
En LMGT3, c’est Aston Martin qui s’est offert la pole position avec la n°10 du Racing Spirit of Léman, devant la McLaren n°95 de United Autosports, dernière machine victorieuse dans la catégorie en WEC. Les 6 Heures de Fuji démarrent à 4h du matin cette nuit.
La grille de départ
Hypercar
1) Cadillac V-Series.R n°12 (Lynn / Nato / Stevens)
2) Cadillac V-Series.R n°38 (Bamber /Bourdais / Button)
3) Aston Martin Valkyrie n°9 (Riberas / Sørensen)
4) Peugeot 9X8 n°93 (Di Resta / Jensen / Vergne)
5) BMW M Hybrid V8 n°20 (Rast / Frijns / S. van der Linde)
6) Ferrari 499P n°51 (Pier Guidi / Calado / Giovinazzi)
7) Porsche 963 n°5 (Andlauer / Jaminet)
8) Toyota GR010 – Hybrid n°8 (Buemi/ Hartley / Hirakawa)
9) Alpine A424 n°35 (Chatin / Habsburg / Milesi)
10) Ferrari 499P n°83 (Kubica / Ye / Hanson)
11) Aston Martin Valkyrie n°7 (Tincknell / Gamble)
12) Peugeot 9X8 n°94 (Duval/ Jakobsen / Vandoorne)
13) BMW M Hybrid V8 n°15 (Vanthoor / Marciello /Magnussen)
14) Toyota GR010 – Hybrid n°7 (Conway/ Kobayashi /De Vries)
15) Ferrari 499P n°50 (Fuoco / Molina / Nielsen)
16) Alpine A424 n°36 (Gounon / Makowiecki /Schumacher)
17) Porsche 963 n°6 (Estre / Vanthoor)
18) Porsche 963 n°99 (Jani / Pino / Varrone)
LMGT3
19) Aston Martin Vantage AMR LMGT3 n°10 (Mcintosh / Barrichello / Hasse Clot)
20) McLaren 720S LMGT3 Evo n°95 (Leung / Gelael / Sato)
21) McLaren 720S LMGT3 Evo n°59 (Cottingham / Baud / Saucy)
22) Aston Martin Vantage AMR LMGT3 n°27 (James / Robichon / Drudi)
23) Porsche 911 GT3 R LMGT3 n°92 (Hardwick / Pera / Lietz)
24) Corvette Z06 LMGT3.R n°33 (Keating / Edgar / Juncadella)
25) Corvette Z06 LMGT3.R n°81 (Van Rompuy / Andrade / Eastwood)
26) Ferrari 296 LMGT3 n°54 (Flohr / Castellacci / Rigon)
27) Ford Mustang LMGT3 n°88 (Gattuso / Levorato / Olsen)
28) Ferrari 296 LMGT3 n°21 (Heriau / Mann / Rovera)
29) BMW M4 LMGT3 n°46 (Al Harthy /Rossi / K. van der Linde)
30)Mercedes-AMG LMGT3 n°61 (Berry / Hodenius / Martin)
31) Lexus RC F LMGT3 n°78 (Robin / Gehrsitz / Barnicoat)
32) BMW M4 LMGT3 n°31 (Shahin / Boguslavskiy / Farfus)
33) Lexus RC F LMGT3 n°87 (Umbrarescu / Schmid / Lopez)
34) Mercedes-AMG LMGT3 n°60 (Gilbert / Hanafin / Rueda)
35) Porsche 911 GT3 R LMGT3 n°85 (Martin / Frey / Gatting)
36) Ford Mustang LMGT3 n°77 (Sousa / Tuck / Barker)
Dans quel état d'esprit sont les concurrents Hypercar avant les 6H de Fuji 2025 ?
A Austin, l'équipe française a profité des conditions précaires pour prouver une fois de plus que sur le plan de l'exécution elle n'a rien à envier aux meilleures, bien au contraire. Le trio Duval / Jakobsen / Vandoorne a offert à la 9X8 son troisième podium. Bis repetita sur un Fuji Speedway l'ayant vu terminer au pied de la boîte l'an passé ?
« Autant de bonnes raisons pour performer à nouveau," confirme Jean-Marc Finot, Senior VP de Stellantis Motorsport. Ce sera notre quatrième participation au pied du Mont Sacré et Fuji-san nous a toujours apporté sa bienveillance. Si la relance en début de ligne droite était difficile avec la première 9X8, le circuit sied mieux à notre 9X8 2024. L’an passé, nous avions fini 4e après une course d’Austin très difficile. Les espoirs de renouveler un podium sont donc permis. »
Pour rappel, notre compatriote Stoffel Vandoorne, qui avait débuté en course sur la Peugeot 9X8 aux 6 Heures de Fuji 2023, vivra sa dernière course avec la formation tricolore. Il sera remplacé à Bahreïn par Théo Pourchaire, qui sera titularisé l'an prochain au même titre que le Néo-Zélandais Nick Cassidy.
Totalement à côté de la plaque à Austin, avec une A424 plus que délicate à contrôler sous la pluie, le Alpine Endurance Team vient d'enchaîner trois courses décevantes de rang. En retrouvant le tracé sur lequel sa LMDh a décroché son premier podium, les hommes du duo Philippe Sinault / Bruno Famin ont pour objectif d'endiguer cette spirale négative.
« C'est toujours un plaisir de se rendre sur ce circuit où nous avons déjà vécu de beaux moments, notamment notre premier podium avec l'A424 l'an passé, se réjouit le team principal Philippe Sinault. Ce tracé est très exigeant, avec l'une des plus longues lignes droites de la saison, suivie d'une portion mettant l'accent sur l'appui aérodynamique et un dernier secteur très sinueux où le grip mécanique et la motricité sont cruciales. »
« La météo sera également un facteur déterminant, comme souvent ici. Après Austin, l'objectif est de tirer tous les enseignements possibles, encore plus dans des conditions qui risquent une nouvelle fois d'être piégeuses. Nous abordons ce rendez-vous avec humilité, mais aussi avec l'envie de réaliser une course propre et de montrer un niveau de performance plus conforme à notre potentiel. »
Peu à son aise dans le troisième secteur sinueux du Fuji Speedway, la 499P n'a encore jamais réussi à s'imposer au Japon et son meilleur résultat demeure une quatrième place, décrochée en 2023, pour la première venue de la LMH italienne sur ce terrain réputé hostile.
« Nous savons que ce circuit pourrait s'avérer l'un des plus difficiles pour la 499P, comme nous l'avons vu ces dernières années. » reconnaît Antonio Fuoco, qui partage le volant de la n°50 avec Miguel Molina et Nicklas Nielsen.
« Nous savons que nous ne serons pas favoris sur ce circuit, en raison de ses caractéristiques techniques, comme nous l'avons déjà constaté ces dernières années, confirme Alessandro Pier Guidi. Je m'attends donc à une course difficile. »
Si on va mal comment la couronne Constructeurs pourrait échapper à Ferrari, la lutte pour le titre Pilotes, qui oppose l'équipage de la 499P n°51 à celui de la n°83, s'annonce fort intéressante à suivre. Les premiers cités débarquent dans la préfecture de Shizuoka forts d'une avance de 15 unités.
PEUGEOT

Alpine

Ferrari

WRC Chili : Ogier décroche sa 5e victoire de la saison et prend la tête du championnat
Sébastien Ogier a remporté ce dimanche le rallye du Chili, onzième manche du championnat du monde des rallyes. Le Français prend par la même occasion la tête du championnat à son coéquipier Elfyn Evans à trois manches de la fin de la saison. Impuissant tout au long du week-end face aux Toyota, Thierry Neuville termine quatrième du rallye.
Et de cinq ! Cinquième victoire de la saison pour Sébastien Ogier (Toyota), qui s’impose ce week-end au Chili dans le cadre de la onzième manche du championnat du monde des rallyes (WRC). Après une montée en puissance tout au long du week-end, le Français remporte la 4e édition de l’épreuve chilienne avec 11 secondes d’avance sur son coéquipier Elfyn Evans, à qui il chipe la tête du championnat.
Adrien Fourmaux (Hyundai) complète le podium du rallye. Le pilote français devance son équipier Thierry Neuville, qui a (encore) vécu un week-end compliqué au volant de sa Hyundai.
Mauvaise opération pour Rovanpera, catastrophe pour Tanak
Les deux grands perdants du rallye se nomment Kalle Rovanpera (Toyota) et Ott Tanak (Hyundai). Le premier a crevé vendredi à la suite d’une petite erreur. Il termine sixième du rallye et laisse filer des points importants au championnat. Tanak a quant à lui été contraint à l’abandon samedi, lâché par le moteur de sa Hyundai, alors qu’il occupait la tête du rallye. Avec seulement un petit point marqué ce dimanche, l’Estonien voit probablement ses chances de titre partir en fumée.
Ogier en route vers un 9e titre ?
Au championnat, Ogier prend donc la tête à Evans pour deux points. Rovanpera passe troisième avec un retard de 21 points sur Ogier. Ott Tanak se retrouve désormais à 43 unités du Français, un gouffre. Notre compatriote, Thierry Neuville (Hyundai) reste quant à lui cinquième du championnat, à 58 points de la tête.
Il reste trois manches à disputer cette saison : l’Europe centrale mi-octobre, le Japon début novembre et l’Arabie saoudite, fin novembre.


RALLYE – WRC – CHILI : EVANS AUX COMMANDES, FOURMAUX SUR LE PODIUM DEVANT OGIER
Evans (Toyota), l’actuel leader du championnat du monde WRC, mène la danse sur le rallye du Chili, 11e manche de la saison. Le Gallois, aucunement freiné par sa position d’ouvreur, devance Ott Tänak (Hyundai), qui s’était montré le plus rapide jeudi lors du shakedown. Sébastien Ogier (Toyota), en difficulté depuis la première spéciale, occupe la 4e place avant l’ES4. Adrien Fourmaux (Hyundai), sur le podium provisoire pour le moment, le devance d’un rang (3e).
Elfyn Evans (Toyota) leader au championnat du monde comme à mi-parcours sur la première journée du rallye du Chili. Le Gallois et actuel premier du classement général après dix épreuves a signé son premier temps scratch du jour, en fin de matinée lors de l’ES3, et pris du même coup les commandes avant de retourner au parc assistance. Une promotion que le quadruple vice-champion du monde doit avant tout aux malheurs de Kalle Rovanperä (Toyota). Le Finlandais, parti pied au plancher, occupait en effet la tête du classement à l’issue des deux premières spéciales (avec à chaque fois le temps scratch) avant d’être victime d’une crevaison dans l’ES3 pour avoir mal négocié un long virage à gauche. Le plus jeune champion du monde (il l’a été à deux reprises) de l’histoire de la catégorie a malgré tout tenu à poursuivre la spéciale, qu’il a terminé loin des meilleurs, abandonnant plus d’une minute dans sa mésaventure. Evans en a donc profité pour déloger son concurrent de la première place, tandis qu’Ott Tänak (Hyundai), qui s’était montré le plus rapide jeudi lors du shakedown ,s’est installé à la deuxième place provisoire devant Adrien Fourmaux (Hyundai).

FOURMAUX SUR LE PODIUM PROVISOIRE, OGIER JUSTE DERRIÈRE
Car pour l’instant, après les trois premières spéciales, le mieux classé des Français n’est pas Sébastien Ogier (Toyota) mais son jeune compatriote Nordiste, présent sur le podium provisoire en 3e position même s’il semble surtout inquiet par les réglages de sa voiture, au même titre que le champion du monde sortant Thierry Neuville (Hyundai), 5e. Ogier, lui, s’intercale entre les deux hommes, à la 4e place. Pressé de pouvoir « faire des changements » sur sa monture, l’octuple champion du monde, qui pourrait prendre la tête du classement en cas de nouveau succès ce week-end, a estimé avant la pause déjeuner qu’il ne « pouvait pas faire plus » dans ces conditions, sans cacher qu’il avait été « à la limite » pendant toute cette dernière spéciale de la matinée.
RALLYE – WRC – CHILI : TÄNAK OUVRE LE BAL, OGIER AU PIED DU PODIUM
Ott Tänak (Hyundai) s’est montré le plus rapide ce jeudi lors du shakedown du rallye du Chili, 11e manche de la saison du championnat du monde WRC. L’Estonien a devancé les Toyota de Kalle Rovanperä et Elfyn Evans. Sébastien Ogier, lui aussi au volant d’une Toyota, termine 4e à l’aube de la première journée.
Vainqueur au Paraguay fin août, Sébastien Ogier (Toyota), toujours troisième au classement provisoire, est néanmoins revenu à neuf points du leader Elfyn Evans. Ce week-end, l’octuple champion du monde de la catégorie, qui n’a finalement manqué que trois étapes de la saison depuis son coup d’envoi, n’aura donc qu’une seul objectif au Chili lors de la 11e manche du championnat du monde WRC : l’emporter de nouveau et confirmer sa démonstration d’il y a deux semaines pour tenter de reprendre les commandes. En attendant de voir comment évoluera la suite du week-end pour le Gapençais, le premier à avoir marqué les esprits sur les routes de gravier chiliennes se nomme Ott Tänak (Hyundai). L’Estonien qui occupe la quatrième place derrière Ogier et continue de talonner le Français (neuf points séparent les deux hommes) s’est montré le plus rapide jeudi soir du traditionnel shakedown.
OGIER AU PIED DU PODIUM, FOURMAUX JUSTE DERRIÈRE
Sur les près de 7 kilomètres (6,79km très précisément) proposés aux pilotes sur ce premier tracé de ce rendez-vous chilien, le champion du monde 2018 a signé le meilleur temps, avec un chrono de 3’21″5 qui lui a permis de terminer devant tous ses concurrents lors de ce tour de chauffe permettant avant tout aux concurrents de prendre la température et de peaufiner les derniers réglages avant la première journée, programmée le vendredi, et dans l’optique des seize spéciales au total programmées jusqu’à dimanche. Alors que la plupart des pilotes ont surtout cherché à ménager leurs pneus sur ce premier parcours certes peu représentatif de la suite, Tänak a devancé le Finlandais Kalle Rovanperä (3’21″6) et Evans (3’21″8), tous deux au volant d’une Toyota. Juste derrière au pied du podium, Ogier, lui aussi sur une Toyota Yaris, signe le quatrième temps de ce shakedown, en 3’22″9 (3’32″0 à son premier passage), tandis qu’Adrien Fourmaux, l’autre Français en lice, se classe en cinquième position, avec un second passage en 3’23″1 (contre 3’27″8 au premier). Place vendredi aux choses sérieuses.
WRC Paraguay : Ogier s’impose au terme d’un rallye chaotique, 3e place inespérée pour Neuville
Pour sa toute première édition intégrée au Championnat du Monde des Rallyes (WRC), le Rallye du Paraguay a offert aux passionnés un week-end riche en rebondissements et en émotions. Sur un tracé inédit, de nombreux pilotes ont subi des crevaisons, rendant la compétition particulièrement imprévisible.
Le vendredi, Sébastien Ogier (Toyota) a été la première grande victime, perdant près de 40 secondes dès la deuxième spéciale. Dans la spéciale suivante, son compatriote Adrien Fourmaux (Hyundai) a pris les commandes, mais a dû céder la tête en fin de journée… à cause d’une crevaison.
Kalle Rovanperä (Toyota) s’est ensuite emparé de la première place, qu’il a conservée une journée entière avant d’être lui aussi ralenti par une crevaison lors de l’avant-dernière spéciale du samedi.
Finalement, Sébastien Ogier (Toyota) a repris la tête du rallye et ne l’a plus lâchée. Le Français a décroché sa quatrième victoire de la saison, devançant Elfyn Evans (Toyota) et Thierry Neuville (Hyundai). Peu à l’aise ce week-end, le Belge a tout de même obtenu la troisième place du podium, en partie grâce à la pluie qui a compliqué la tâche des derniers pilotes à s’élancer dans la Power Stage.
Adrien Fourmaux et Ott Tänak (Hyundai), tous deux frappés par la malchance tout au long du week-end, ont terminé respectivement quatrième et cinquième du rallye.
Evans conserve la tête du championnat
Malgré un week-end impressionnant, Ogier n’a pas pu signer une performance parfaite, la pluie ayant perturbé la Power Stage. Désavantagé par son ordre de départ, le Français n’a pas engrangé autant de points qu’espéré lors de cette dernière épreuve et du Super Sunday.
Cependant, Ogier grimpe à la deuxième place du championnat, à seulement 9 points du leader Elfyn Evans. Kalle Rovanperä occupe désormais la troisième position, à égalité de points avec Ogier. Ott Tänak reste quatrième, à 20 points d’Evans, tandis que Thierry Neuville complète le top cinq, à 48 points du leader.
Dans le championnat des constructeurs, Toyota creuse davantage l’écart avec Hyundai. L’écurie japonaise compte désormais une avance de 100 points, affirmant sa domination cette saison.


WRC Paraguay : Tanak et Rovanpera piégés, Ogier en profite et prend la tête
Après les crevaisons de Sébastien Ogier, Adrien Fourmaux et Sami Pajari vendredi, ce samedi, c’est au tour de Ott Tänak et Kalle Rovanperä de subir le même sort. Si Tänak perd une trentaine de secondes et quelques positions, le Finlandais, lui, paie un prix bien plus lourd.
Ogier prend la tête, Neuville en cinquième position
Épargné par les incidents ce samedi, Sébastien Ogier termine la journée en tête grâce à une remontée méthodique, dépassant ses adversaires un à un. Avec huit temps scratch depuis le début du week-end, le Français dispose d’une avance de 10.3 secondes sur Adrien Fourmaux et de 36.6 secondes sur Elfyn Evans avant l’ultime journée de course.
De son côté, notre compatriote Thierry Neuville, jamais vraiment dans le rythme ce samedi, occupe la cinquième place, à 46.8 secondes de la tête du classement.
La pluie en embuscade
Le rallye du Paraguay se conclura dimanche avec quatre spéciales au programme, dont deux seront diffusées en direct vidéo par nos confrères sur Auvio. Cependant, la pluie pourrait s’inviter et compliquer encore davantage une course déjà éprouvante depuis le départ.
WRC Paraguay : Rovanpera en tête au terme d’une première journée pleine de rebondissements, Neuville 6e
La première journée du Rallye du Paraguay a été un véritable test d'endurance pour les pilotes et leurs voitures, marquée par de nombreuses crevaisons tout au long de la journée. Kalle Rovanperä (Toyota) s'est installé en tête du classement vendredi soir, suivi par Adrien Fourmaux (Hyundai) et Ott Tänak (Hyundai). De son côté, Thierry Neuville (Hyundai) termine la journée à la sixième place après une performance mitigée.
"C’est inconduisible." Ces mots forts de Thierry Neuville (Hyundai), prononcés à l’arrivée de la deuxième spéciale, résument parfaitement le défi qu'a représenté cette première journée. Pour la toute première édition du Rallye du Paraguay en tant qu'étape officielle du championnat du monde des rallyes (WRC), les équipages s'attendaient à un parcours extrêmement exigeant. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas été déçus.
Les incidents n'ont pas tardé à se multiplier, avec de nombreux pilotes victimes d'erreurs ou de crevaisons. Parmi les premiers touchés, Takamoto Katsuta (Toyota) et son coéquipier Sébastien Ogier ont subi chacun une crevaison, respectivement dans la première et la deuxième spéciale.
Rallye de Finlande – Kalle Rovanperä mène un quintuplé Toyota
Un scénario rêvé que Toyota aurait signé les yeux fermés avant le début du week-end. Pourtant, ce rêve est devenu réalité à la veille de l’arrivée. À domicile, ce week-end en Finlande, le TGR-WRT est en bonne voie pour réaliser un quintuplé historique. Certes, ce résultat a été facilité par les crevaisons des malheureux Thierry Neuville et Adrien Fourmaux, survenues dans la même spéciale, l’ES16, alors qu’ils étaient solidement installés sur le podium.
Ces incidents ont profité à Takamoto Katsuta etSébastien Ogier, désormais deuxièmes et troisièmes provisoires, derrière un Kalle Rovanperä en mode attaque depuis vendredi matin, confortablement installé dans son fauteuil de leader. Le Finlandais, lui aussi chez lui ce week-end, s’apprête, sauf catastrophe, à inscrire son nom pour la première fois au palmarès de son rallye national.
Aux quatrième et cinquième rangs, on retrouve Elfyn Evans, bien placé pour reprendre la tête du championnat aux dépens d’Ott Tänak, ainsi que Sami Pajari, auteur de trois temps scratch ce samedi, une performance qui mérite d’être soulignée. Ce résultat exceptionnel pour l’équipe nippone pourrait bien marquer un tournant décisif dans cette campagne 2025. Déjà, au classement Constructeurs, Hyundai repartira de Finlande avec un retard presque irrémédiable.
Dans le championnat Pilotes, seul Ott Tänak semble encore en mesure de rivaliser avec Elfyn Evans et Kalle Rovanperä, voire avec Sébastien Ogier, si ce dernier décide de revoir son programme pour la fin de saison.
Un Rallye de Finlande à oublier pour Tänak et Hyundai
Revenons à Ott Tänak. Le champion du monde 2019, qui avait abandonné lors des deux dernières éditions, abordait le Rallye de Finlande en leader du championnat et en ouvreur pour la première journée, vendredi. Ce rôle ne lui a pas souri, car, au-delà de l’inconvénient du balayage, les conditions météo humides et instables ont annihilé ses chances de briller. Ajoutez à cela une sortie de route dans l’ES7 qui a scellé un week-end difficile.
Ce samedi, seul Grégoire Munster ouvrait la route devant lui. Même s’il a attaqué toute la journée, Tänak a traversé les huit spéciales dans l’ombre des meilleurs. Pour limiter les dégâts ce week-end, il devra maximiser ses points lors du Super Sunday. Cependant, il devra encore ouvrir la route sur de très longues spéciales, ce qui s’annonce particulièrement compliqué.
En sixième et septième positions provisoires, Thierry Neuville et Adrien Fourmaux auront sans doute le même objectif que leur coéquipier. Au vu de leur rythme avant leurs crevaisons samedi, il ne fait aucun doute qu’ils mettront tout leur cœur à l’ouvrage. Mais pour l’écurie sud-coréenne, ce weekend s’annonce déjà comme un nouvel épisode à oublier, tant individuellement que collectivement. Un véritable coup de massue.
En WRC2, à la veille de l’arrivée, rien n’est joué pour la victoire ! Le Finlandais Roope Korhonen ne compte plus que 1’8 d’avance sur son compatriote Jari-Matti Latvala. À noter que le patron du TGR-WRT profite de l’occasion pour participer chez lui avec une Toyota GR Yaris Rally2. Le troisième, l’Estonien Robert Virves, est relégué à près de 23 secondes. Côté français, Yohan Rossel, qui n’est pas inscrit pour marquer des points ce week-end, occupe provisoirement la 8e place, à 1’57 du leader.



Finlande – ES1 : Premier scratch pour Ott Tänak, Sébastien Ogier 3e
Voici un départ idéal pour un pilote en pleine confiance. Leader du championnat avec un point d’avance sur Elfyn Evans depuis le Rallye d’Estonie, Ott Tänak a brillamment maîtrisé la première spéciale du Rallye de Finlande, s’emparant déjà de la tête de l’épreuve. Il s’élancera en tête lors des neuf spéciales prévues ce vendredi. L’Estonien a signé un chrono impressionnant de 2:05.1 sur les 2,58 kilomètres de Harju 1, la super spéciale inaugurale en Finlande.
Hyundai réalise un doublé grâce à Tänak, qui devance son coéquipier Thierry Neuville de 1,3 seconde, un écart significatif sur une distance aussi courte. Sébastien Ogier complète le podium avec un chrono tout juste 0,2 seconde plus lent que celui de Neuville. De retour après son absence au Rallye d’Estonie, le Français se positionne déjà comme un sérieux prétendant à la victoire en Finlande, un rallye qu’il avait remporté l’an dernier avec une pointe de chance, profitant de l’abandon de Kalle Rovanperä, alors largement en tête avant l’avant-dernière spéciale.
Le double champion du monde, Tänak, n’a encore jamais remporté son épreuve nationale. Il vise un triomphe sur ses terres pour relancer une saison en demi-teinte depuis sa domination écrasante aux Canaries, où il avait remporté 15 spéciales sur 18. Plus bas dans le classement, Adrien Fourmaux hisse sa Hyundai i20 à une solide 5e place, devançant les Toyota Yaris de Takamoto Katsuta et Elfyn Evans, classés 6es ex æquo. En difficulté ces dernières semaines, le Gallois Evans doit impérativement retrouver son rythme pour empêcher Ott Tänak de creuser l’écart au championnat.


WRC Estonie : succès fou pour Oliver Solberg, Thierry Neuville 3e, Ott Tanak mène le championnat
Oliver Solberg (Toyota) a remporté ce dimanche le Rallye d’Estonie, huitième rendez-vous de la saison 2025 du championnat du monde des rallyes (WRC).
Engagé habituellement en WRC2 après un échec dans la catégorie reine avec Hyundai en 2022, le Suédois Oliver Solberg (Toyota) a été impressionnant, enchainant les excellents chronos, dont pratiquement la moitié des scratches. Il a devancé deux pilotes Hyundai : Ott Tanak et Thierry Neuville.
Kalle Rovanpera (Toyota) a, pour sa part, récolté la quatrième place, devançant Adrien Fourmaux (Hyundai) et Elfyn Evans (Toyota). Grégoire Munster (Ford) a terminé au dixième rang.
Au championnat, Tanak prend la tête avec 162 points. Evans en compte 161, Sébastien Ogier (Toyota) 141, Rovanpera 138 et Neuville 114. Chez les constructeurs, Toyota totalise 399 unités contre 347 pour Hyundai.
La prochaine manche se déroulera en Finlande, sur un parcours fort proche du tracé estonien, dans deux semaines seulement.

Le classement général final
WRC 2025 – Classement Pilotes
1) Ott Tänak (Hyundai) – 162 points (17+3+4)
2)Elfyn Evans (Toyota) – 161 points (12+3+2)
3) Sébastien Ogier (Toyota) – 141 points
4) Kalle Rovanperä (Toyota) – 138 points (12+4+5)
5) Thierry Neuville (Hyundai) – 114 points (15+1+2)
6) Adrien Fournaux (Hyundai) – 71 points (10)
7) Takamoto Katsuta (Toyota) – 63 points (0+0)
8) Oliver Solberg (Toyota) – 52 points (25+5+3)
9) Sami Pajari (Toyota) – 38 points (6+0)
10) Grégoire Munster (M-Sport Ford) – 19 points (4+0)
11) Josh McErlean (M-Sport Ford) – 14 points (2+0)
12) Martins Sesks (M-Sport Ford) – 12 points (0)
Classement Constructeurs
1) Toyota – 399 points
2) Hyundai – 347 points
3) M-Sport Ford WRT – 111 points
WRC2 2025 – Classement Pilotes
1) Oliver Solberg (Toyota) – 85 points
2) Yohan Rossel (Citroën) – 82 points
3) Gus Greensmith (Skoda) – 57 points
4) Roberto Dapra (Skoda) – 49 points
5) Roope Korhonen (Toyota) – 44 points
6) Jan Solans (Toyota) – 39 points
7) Kajetan Kajetanowicz (Toyota) – 38 points
8) Robert Virves (Skoda) – 35 points
9) Mikko Heikkilä (Skoda) – 31 points
10) Lauri Joona (Skoda) – 29 points
WRC : Thierry Neuville brille avec un départ exceptionnel au Rallye d'Estonie
Après une première partie de saison compliquée, Thierry Neuville espère renverser la vapeur. Ce jeudi en fin d'après-midi, le pilote belge de 37 ans a pris un bon départ en signant le meilleur temps lors de la super spéciale d'ouverture du rallye d'Estonie, 8e manche sur les 14 que compte le Championnat du monde WRC.
À bord de sa Hyundai, Neuville a devancé le Britannique Elfyn Evans (Toyota) ainsi que l'Estonien Ott Tänak, son coéquipier chez Hyundai et grand favori devant son public. « Le vrai départ, c'est demain (vendredi). L'objectif est de prendre du plaisir au volant tout en étant rapide. On vise le podium, même si ce n'est pas l'épreuve où je me sens le plus à l'aise. Il faudra donc trouver le juste équilibre et éviter les erreurs », a partagé Neuville sur ses réseaux sociaux.
De son côté, Sébastien Ogier, absent en Estonie, poursuit sa saison au gré de ses envies avec Toyota. L'octuple champion du monde fera son retour fin juillet pour le rallye de Finlande. Malgré ses apparitions en pointillés, le Français reste solidement ancré à la 2e place du classement général, à seulement neuf points de Evans, l'actuel leader. Tänak suit à 13 points, tandis que Neuville, champion du monde en titre, accuse un retard plus conséquent de 54 unités.

Wehrlein décroche la pole et monte sur le podium avec l'équipe cliente Porsche Andretti
Le pilote de Formule E Andretti, Jake Dennis, a brillamment terminé à la deuxième place de l'E-Prix de Berlin du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E ce dimanche. Aux commandes de la Porsche 99X Electric, une voiture performante des équipes clientes Porsche, il a décroché un précieux podium. Pendant ce temps, le pilote officiel Porsche, António Félix da Costa, a terminé en huitième position, tandis que le favori local, Pascal Wehrlein, a terminé hors des points en se classant 15e.
Florian Modlinger, Directeur Factory Motorsport Formula E, a déclaré : « C'était un week-end de course particulièrement difficile. Félicitations à Ollie Rowland pour son titre de Champion du Monde des Pilotes cette année ! Nous avons cependant montré une grande performance en qualifications, avec Pascal décrochant la pole position et quatre Porsche dans le top 5 sur la grille de départ. Nous savions que la course serait exigeante et très gourmande en énergie. Nous avons tenté notre chance en prenant la tête, mais notre consommation d'énergie plus élevée par rapport à d'autres pilotes nous a coûté cher. En fin de course, les pilotes de l'arrière sont revenus sur nous et nous avons reculé."
« Malgré tout, António a marqué des points précieux. Ce n'est pas le résultat que nous espérions, mais nous ne nous attarderons pas dessus. Globalement, ce week-end à Berlin représente une progression importante vers notre objectif principal. Nous sommes passés d'un retard de trois points à une avance de sept points au Championnat des Constructeurs. En ce qui concerne les équipes, nous sommes arrivés ici avec une avance de dix points et repartons avec 23 points d'avance, abordant les deux dernières courses à Londres en position de force. Bien sûr, beaucoup de choses peuvent encore se produire dans ces dernières étapes, mais nous sommes prêts à nous battre pour décrocher les deux titres de champion du monde, et c'est ce qui nous motive. »

Pascal Wehrlein, pilote d'usine Porsche (n°1) : « Une course décevante pour nous. Ce n'était vraiment pas ce que nous souhaitions. Partis de la première place, je pense que le rythme était correct, mais les pneus ont aussi beaucoup dégradé. Il faut revoir notre stratégie. Nous avons fait quelque chose de différent des autres et avons utilisé un premier mode attaque très court, mais nous avons ensuite perdu beaucoup de places. Je n'ai pas marqué de points aujourd'hui, ce qui signifie que le titre des pilotes est officiellement attribué à Oliver Rowland. Félicitations à lui, il le mérite ! Nous allons nous battre à Londres pour les titres des équipes et des constructeurs, puis nous rebondirons pour l'année prochaine. »
António Félix da Costa, pilote d'usine Porsche (n° 13) : « Franchement, ce n'était pas une course formidable. Nous avions de grands espoirs au départ, mais nous avons finalement terminé 9e. Avec nos deux voitures, nous sommes restés en tête pendant la majeure partie de la course, mais avec deux voitures de sécurité au milieu, tout le monde s'est regroupé et quelques pilotes derrière avaient plus d'énergie, ce qui les a vraiment aidés. Je suis sûr que nous n'avons pas tout fait correctement. Nous allons faire le point avec l'équipe et en tirer les leçons. Le point positif, c'est que nous sommes toujours en tête du classement par équipes et que nous avons creusé l'écart avec les constructeurs avant Londres. »
1. Oliver Rowland (GBR), 184 points
2. Pascal Wehrlein (GER), 125 points
3. Taylor Barnard (GBR), 112 points
4. António Félix da Costa (POR), 103 points
7. Dan Ticktum (GBR), 82 points
10. Jake Dennis (GBR), 77 points
15. Nico Müller (SUI), 48 points
24. David Beckmann (GER), 0 points
Teams’ classification
1. TAG Heuer Porsche Formula E Team (GER), 228 points
2. Nissan Formula E Team (JPN), 205 points
3. DS Penske (USA), 168 points
7. Andretti Formula E (USA), 125 points
10. CUPRA KIRO (USA), 82 points
Manufacturers’ classification
1. Porsche, 342 points
2. Nissan, 335 points
3. Jaguar, 279 points
Porsche monte à nouveau sur le podium du WEC au Brésil
Après une impressionnante deuxième place au Mans, l'équipe Porsche Penske Motorsport a de nouveau brillé en montant sur le podium lors de la course de 6 heures de São Paulo. Julien Andlauer et Michael Christensen ont ainsi obtenu leur meilleur résultat de la saison. De leur côté, Laurens Vanthoor et Kévin Estre ont terminé à une solide quatrième place sur le légendaire circuit du Grand Prix du Brésil. Pour la première fois cette saison, Proton Competition s'est hissée dans le top 10 grâce à la performance de la troisième Porsche 963 engagée. L'équipe cliente Porsche Iron Dames, elle aussi, s'est distinguée : Célia Martin, Rahel Frey et Michelle Gatting ont frôlé le podium au volant de leur Porsche 911 GT3 R. L'autre voiture de Manthey 1st Phorm a réalisé une belle remontée, passant de la 13e à la 6e place sur la grille. Ryan Hardwick, Riccardo Pera et le pilote d'usine Richard Lietz ont, quant à eux, conforté leur avance au classement LMGT3.
Laurens Vanthoor a pris un départ déterminé au volant de la voiture sœur numéro 6. Bien que le Belge ait momentanément perdu une position, il a rapidement inversé la tendance en regagnant deux places. Après avoir passé le relais à son coéquipier français, Kévin Estre, la Porsche de 501 kW (681 ch) conçue à Weissach s'est installée en sixième position. À mi-course, les deux champions du monde d'endurance FIA en titre avaient atteint la quatrième place, qu'ils ont défendue avec brio jusqu'à la ligne d'arrivée.

Résultats de la course Catégorie Hypercar :
1. Lynn/Nato/Stevens (GBR/FRA/GBR), Cadillac n° 12, 242 tours
2. Bamber/Bourdais/Button (NZL/FRA/GBR), Cadillac n° 38, +57,016 secondes
3. Andlauer/Christensen (FRA/DNK), Porsche 963 n° 5, +58,882 secondes
4. Estre/Vanthoor (FRA/BEL), Porsche 963 n° 6, -1 tour
10. Jani/Pino/Varrone (CHE/CHL/ARG), Porsche 963 n° 99, -2 tours
« Ces troisième et quatrième places constituent un très bon résultat pour nous au championnat », a souligné Urs Kuratle, directeur du sport automobile d'usine LMDh. « Nous n'avons pas réussi à battre Cadillac aujourd'hui, mais nous avions tout le monde à nos côtés. Notre Porsche 963 a parfaitement fonctionné, et l'équipe et les pilotes ont également réalisé un travail impeccable tout au long du week-end. C'est sur la bonne voie, et nous sommes maintenant impatients d'aborder la suite de la saison. »
Podium à domicile pour Wehrlein et progrès dans tous les classements pour Porsche
Le champion du monde Pascal Wehrlein a terminé deuxième samedi de l'E-Prix de Berlin du Championnat du monde ABB FIA de Formule E. Il s'agit du premier podium à domicile de l'Allemand et de son cinquième de la saison. Le pilote d'usine Porsche a également récolté un point supplémentaire pour avoir signé le meilleur tour en course au volant de la Porsche 99X Electric, une voiture très performante.

2. Pascal Wehrlein (GER), 122 points
3. Taylor Barnard (GBR), 104 points
4. António Félix da Costa (POR), 99 points
5. Dan Ticktum (GBR), 82 points
11. Jake Dennis (GBR), 59 points
15. Nico Müller (SUI), 48 points
22. David Beckmann (GER), 0 points
Teams’ classification
1. TAG Heuer Porsche Formula E Team (GER), 221 points
2. Nissan Formula E Team (JPN), 191 points
3. DS Penske (USA), 153 points
7. Andretti Formula E (USA), 107 points
10. CUPRA KIRO (USA), 82 points
Manufacturers’ classification
1. Porsche, 320 points
2. Nissan, 315 points
3. Jaguar, 244 points
Livrée spéciale pour Mārtiņš Sesks au Rallye d’Estonie
Ce vendredi 11 juillet, Mārtiņš Sesks a dévoilé une livrée spéciale, à dominante rouge, pour le Rallye d'Estonie disputé dans une semaine.
Cette saison, en WRC, Mārtiņš Sesks dispute un programme partiel de six rallyes avec M-Sport (+ option sur l’Arabie Saoudite). Déjà présent au Portugal, en Sardaigne et en Grèce, il va enchaîner une quatrième manche consécutive, une nouvelle fois sur terre, la semaine prochaine en Estonie.
À cette occasion, le jeune pilote de 25 ans a dévoilé une livrée spéciale pour sa Ford Puma Rally1, à dominante rouge. Ainsi, celle-ci met plus en valeur son drapeau national et des « symboles traditionnels lettons de force », comme il l’écrit sur son compte X.

Pour Ott Tänak, vainqueur du Rallye de l’Acropole, contrôler le rythme « était la clé »
Week-end quasi parfait pour Hyundai en Grèce. L’écurie sud-coréenne a mis fin à l’hégémonie de Toyota cette saison grâce à Ott Tanak vainqueur pour la première fois, dimanche, du Rallye de l’Acropole. Malgré une frayeur concernant sa boîte de vitesses dans la Power Stage, l’Estonien a dominé l’épreuve d’une main de maître et n’a laissé que peu d’espoirs à ses rivaux. À commencer par Sébastien Ogier relégué à une trentaine de secondes à l’arrivée.
Surtout, le champion du monde 2019 a été accompagné sur le podium par son coéquipier Adrien Fourneau. Le Français, malchanceux lors des manches précédentes sur terre au Portugal et en Sardaigne, y monte ainsi pour la deuxième fois en 2025 après le Monte-Carlo.
Alors que l’Estonien de Hyundai remonte à la troisième place du classement pilotes, les motifs de satisfaction sont forcément nombreux. « Ce fut un excellent week-end, mais aussi extrêmement exigeant. Les températures et la longueur du rallye ont été des obstacles majeurs, mais nous étions très heureux d’avoir réussi à mettre en place un ensemble gagnant, à préserver les pneus et à démontrer notre performance », assure Tänak.
Tänak a parfaitement géré son rythme tout le week-end
Tout au long des 17 spéciales de l’épreuve grecque, l’expérimenté Estonien a creusé peu à peu l’écart sur ses adversaires grâce à une parfaite gestion des éléments et de son rythme.
« Depuis samedi matin, nous avons pu contrôler le rythme, je me sentais bien dans la voiture et elle fonctionnait très bien dans ces conditions. Nous avons évité les crevaisons tout le week-end en attaquant dans les sections à risque minimal et en levant le pied dans les endroits plus accidentés, et c’était la clé », admet Ott Tänak.
Avant de conclure : « Dans l’ensemble, nous sommes très heureux de décrocher notre première victoire à l’Acropole dans ces conditions. » Celles-ci ont une nouvelle fois été piégeuses. Mais cette fois-ci, il a su parfaitement en profiter.

WRC: Tänak aux commandes du Rallye de l'Acropole, devant les Français Fourmaux et Ogier
L'Estonien Ott Tänak était en tête vendredi soir du Rallye de l'Acropole (Grèce), 7e manche sur 14 du championnat du monde des rallyes WRC, talonné par le Français Adrien Fourmaux.
A l'issue de cette deuxième journée de compétition en Grèce - et sous une chaleur écrasante - le pilote Hyundai comptait seulement 3 sec d'avance sur son premier poursuivant, son coéquipier Adrien Fourmaux.
L'octuple champion du monde des rallyes Sébastien Ogier (Toyota), que l'on n'attendait pas aussi performant vendredi compte tenu de sa position sur les exigeantes routes grecques, était troisième, à 16 sec 9/10e de Tänak.
"J'ai fait le maximum de ce que je pouvais faire, l'écart est beaucoup plus faible qu'il ne devrait l'être", s'est félicité le Français à l'issue de la dernière spéciale du jour.
Du fait de sa deuxième position au championnat, Ogier s'est élancé de cette place lors des six spéciales du jour, derrière son coéquipier chez Toyota Elfyn Evans, leader du général et donc "balayeur en chef" de routes très rocailleuses. Le Britannique était quatrième vendredi soir, à plus d'une minute de Tänak.
"C'est une journée typique de l'Acropole, très difficile", a déploré Evans. "Seb (Ogier, NDLR) a fait des temps incroyables alors qu'il était deuxième sur la route, mais nous, nous n'avons rien pu faire", a-t-il déploré.
Le tenant du titre Thierry Neuville (Hyundai), vainqueur de l'édition 2024 du Rallye de l'Acropole, pointait à plus de deux minutes des hommes de tête.
Notre compatriote a perdu plus d'une trentaine de secondes dans la matinée, la faute à une crevaison, alors qu'il était provisoirement premier. En début d'après-midi, nouvelle mésaventure pour l'équipage Hyundai qui a encore crevé.
Le double champion du monde 2022-2023 Kalle Rovanperä (Toyota) a aussi subi une crevaison dans l'après-midi. Comme Neuville, le Finlandais était à plus de deux minutes de Tänak.
Samedi, les pilotes reprendront la route avec, au programme, deux boucles de trois spéciales (sur 17 au total). L'arrivée sera jugée dimanche après les quatre dernières spéciales du week-end.
Au général, Evans compte pour l'instant 19 points d'avance sur son dauphin Ogier (qui ne participe qu'à quelques épreuves du calendrier avec Toyota) et 20 sur Rovanperä, troisième au championnat.
Classement provisoire du Rallye de l'Acropole, 7e manche sur 14 du Championnat du monde des rallyes (WRC), à l'issue de la journée de vendredi:
1. Ott Tänak/Martin Järveoja (EST/Hyundai) en 01:25:07.4
2. Adrien Fourmaux/Alexandre Coria (FRA/Hyundai) à 3.0
3. Sébastien Ogier/Vincent Landais (FRA/Toyota) à 16.9
4. Elfyn Evans/Scott Martin (GBR/Toyota) à 01:21.5
5. Grégoire Munster/Louis Louka (LUX-BEL/M-Sport-Ford) à 01:43.3
6. Takamoto Katsuta/Aaron Johnston (JPN-IRL/Toyota) à 02:34.3
7. Kalle Rovanperä/Jonne Halttunen (FIN/Toyota) à 02:38.1
8. Thierry Neuville/Martijn Wydaeghe (BEL/Hyundai) à 02:38.3
Thierry Neuville frappé par une nouvelle crevaison au Rallye de Grèce : "Une véritable catastrophe"
Thierry Neuville (Hyundai i20 N) continue de jouer de malchance au rallye de Grèce. Après une première crevaison vendredi matin, alors qu'il était en tête, le Saint-Vithois a de nouveau crevé dans l'ES 5, la première spéciale de l'après-midi.
A la moitié de la spéciale de Thiva (19,58 km), Neuville a reçu un signal d'alarme annonçant une crevaison à sa roue avant droite. Le champion du monde a poursuivi sa route avant de s'arrêter pour changer son pneu crevé. Au final, Neuville a perdu deux minutes dans l'aventure.
A l'arrivée, Neuville n'a pas caché sa frustration au moment de répondre à l'interview réalisée après la spéciale. "J'ai crevé", a-t-il répété plusieurs fois. "C'est un désastre. Je vais continuer à rouler et on verra ce qui se passera après."
RÈGLEMENT WRC 2027 : LA FIA APPROUVE LES NOUVEAUX CRITÈRES POUR LES CARROSSERIES
Le règlement technique 2027 du WRC a été l'un des points majeurs discutés ce mardi lors de la réunion du Conseil mondial du sport automobile à Macao. Le mois dernier, la Commission WRC avait déclaré son intention de proposer plusieurs ajustements au règlement initial, présenté en décembre dernier.
Parmi les sujets prioritaires figurent les carrosseries, avec des initiatives visant à intégrer des matériaux durables et à redéfinir les critères d'homologation. Ces critères incluent notamment la flexibilité dans la conception des volumes intérieurs. Cette approche permettra aux constructeurs et préparateurs d'adapter différents types de carrosseries à un châssis pré-défini, un aspect jugé essentiel pour attirer de nouveaux acteurs dans le championnat.
La FIA a annoncé avoir validé les "ajustements" discutés par la Commission WRC, en publiant un rendu 3D d'un châssis 2027. Elle y voit "l'engagement pris par la FIA que la flexibilité soit au cœur de ces règlements", qui devrait permettre de voir des voitures très différentes.
"Le règlement définit une zone dans laquelle tous les panneaux de carrosserie doivent être placés, mais au sein de ce volume, les préparateurs et constructeurs auront la liberté d'adapter ou intégrer presque tous les concepts", ajoute la fédération. "Cet élément essentiel du règlement signifie que, sans influer sur les performances, des voitures allant des berlines aux modèles à hayons, en passant par les crossovers ou des solutions dédiées, pourront être homologuées pour un cycle règlementaire de dix ans, allant jusqu'en 2027."
RALLYE D'ITALIE - SÉBASTIEN OGIER (TOYOTA) VAINQUEUR POUR 8 SECONDES DEVANT OTT TÄNAK (HYUNDAI)
Le Français Sébastien Ogier (Toyota) a remporté dimanche le Rallye d'Italie , sixième manche sur 14 du championnat du monde des rallyes. Le podium est exactement le même que lors de la manche précédente au Portugal mi-mai : l'octuple champion du monde s'impose devant l'Estonien de Hyundai Ott Tänak, à 8 secondes, et un autre pilote Toyota, le Finlandais Kalle Rovanperä (50 sec). Il s'agit de la sixième victoire en six rallyes cette saison pour Toyota.
Le Top 5 est complété par deux autres pilotes de la marque japonaise : le leader du championnat du monde, le Britannique Elfyn Evans, qui a concédé plus de cinq minutes à Ogier, et le Japonais Takamoto Katsuta, à près de 7 min 30 sec.
Ogier, qui remporte son troisième rallye en quatre courses disputées cette saison, avait entamé la dernière spéciale avec 17 secondes d'avance et a pu gérer sans prendre de risques inconsidérés. Sur les chemins de terre de l'île italienne, il a cependant commis une erreur et tiré tout droit dans un virage. Il a pu repartir sans conséquences après une marche arrière et franchir la ligne en vainqueur quelques instants plus tard.

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WRC Sardaigne : opération remontada pour Neuville et Hyundai, Evans va encore souffrir
La sixième manche du Championnat du Monde des Rallyes (WRC) se déroule ce week-end en Sardaigne, sur des terrains en terre. Une belle opportunité pour Thierry Neuville et ses coéquipiers de tirer parti de leur position avantageuse sur la route afin de récupérer des points précieux face à leurs rivaux de Toyota.
Quand on ambitionne de décrocher le titre mondial, se retrouver à la cinquième place du championnat après cinq manches peut sembler problématique. Pourtant, pour Thierry Neuville (Hyundai), la situation n’est pas aussi préoccupante qu’elle en a l’air. Le pilote belge accuse seulement 10 points de retard sur le deuxième du classement, Kalle Rovanperä (Toyota). De plus, sa position au championnat lui offre un avantage stratégique : il partira derrière l’ensemble de ses principaux adversaires lors de la première journée du rallye de Sardaigne. Une vraie aubaine sur ce type de terrain, où les premiers pilotes doivent souvent nettoyer la surface, un handicap non négligeable.
Neuville ne sera pas le seul pilote Hyundai à bénéficier de cette configuration ce week-end. Ott Tänak, actuellement quatrième au championnat, et Adrien Fourmaux, septième, auront eux aussi l’occasion de rattraper des points importants sur Elfyn Evans, Kalle Rovanperä et Sébastien Ogier, qui ouvriront la route vendredi. Ces points seront cruciaux pour Hyundai, qui n’a pas encore décroché la moindre victoire cette saison et accuse un retard de 51 points sur Toyota au classement des constructeurs.
Longtemps deuxième de la course, Sébastien Ogier n’a rien lâché et a profité des ennuis mécaniques d’Ott Tanak pour prendre la tête samedi soir. Il ne l’a plus quittée jusqu'à la fin du rallye."C’était un week-end éprouvant. Là, j’ai quand même un petit peu accusé le coup physiquement après l’arrivée. Mais bon, ça valait le coup de se battre pour aller chercher une septième victoire ici. Je pense qu’on peut la savourer. Ça n’a pas été de tout repos. Tanak a été extrêmement rapide tout le week-end. Et sans son problème d’hier, c’est sûr qu’il aurait remporté le rallye. Maintenant le rallye c’est comme ça, il faut aller vite, mais il faut aller au bout sans erreur. Et je pense qu’on prouve une fois de plus notre capacité à gérer la prise de risque. Mais après il faut quand même être réaliste. Autant sur asphalte, la Toyota allait plus vite. Là ce week-end c’était un peu la tendance inverse. Donc il va falloir continuer à travailler", a-t-il raconté.